Dire ou ne pas dire?

Bonjour à tous!

Voilà je voulais savoir comment vous aviez annoncé à vos proches que vous étiez émétophobe?
Je souhaiterais le dire à mon petit ami, mais bizarrement j'ai peur de ce qu'il pourrait penser de moi... Et surtout même si j'ai envie de le lui dire, je me demande si ça ne va pas ajouter un poids à notre relation. Qu'est-ce que vous en pensez???

moi j'en ai encore parler a personne pour les mme raison que toi et parce que j'ai peur de me "cacher " un peu plus derrière la phobie que ça devienne une excuse de plus pour ne pas faire tel ou tel chose.
D'un autre coté ce doit etre un grand soulagement de mettre tout le monde au courrant et que tout le monde comprenne pourquoi on est parfois "bizarre"
ça répond pas vraiment a ta question mais bon

coucou!

Eh bien écoute, personellement mon entourage le sait, certainement parce que pour ma part ça n'a jamais été un sujet tabou! Pour mon chéri, il le savait avant que nous sortions ensemble et ça n'a jamais causé de tensions, au contraire il sait pourquoi parfois je préfère rester chez moi plutôt que de venir chez lui par exemple... Je trouve la vie plus facile comme ça, surtout qu'il m'aide beaucoup et me soutient et essaie de faire en sorte que je relève un max de défis pour avancer!

Je comprends que ça soit difficile à dire mais si tu lui expliques bien il comprendra je pense!

Bon courage en tout cas!

Personnellement, j'hésite aussi entre dire et ne pas dire...
Mes amis sont au courant, non seulement de ma pathologie, mais aussi du fait que je sois suivie et que je prenne des AD. Avec eux, j'en parle librement et sans tabou, et lors des soirées, si parfois ils essaient de me protéger en évitant blagues et anecdotes tournant autour du vomi, il arrive souvent qu'ils en parlent par mégarde et s'excusent après, mais je leur ai expliqué que je ne voulais pas de traitement de faveur. Juste ça évite qu'ils soient lourds sur les quantités que je mange et sur ce que je bois.
En revanche, je n'arrive pas à en parler à ma famille, alors que je suis très proche de ma mère et de mon frère, mais j'ai peur de les effrayer, et vu que mon "histoire familiale" est un peu complexe avec père dépressif en période de récession pour le moment, j'ai pas envie d'en rajouter une couche alors que ça commenc un peu à s'apaiser. Alors ils savent que j'ai un "problème" avec le vomi et que j'angoisse facilement à cause de ça, mais je n'arrive pas à leur dire que je suis soignée contre ça.

Je le dis, car que je trouve que ça permet de dédramatiser. Les gens ne trouvent pas ça honteux. Ils sont curieux/intéressés et trouvent ça étrange et plutôt drôle même. Ils me disent que c'est marrant, car ça ne fait pas vraiment peur et tout. Alors je ris avec eux, je leur dis : "c'est comme ça !!". Et voilà, je me sens bien, les choses sont au clair. =)

Et TRÈS souvent, vous pourriez être surpris du nombre de gens qui vont vous répondre "MOI AUSSI" ou "MOI AUSSI AVANT".

Salut,
Il y a quelques mois encore j'étais ds ta situation.
C'est au bout de deux de relation que j'ai pu arriver à lui en parler (il faut dire que lorsque que je lui en ai parlé je venais tt juste de découvrir qu'il existait une réelle phobie et que je n'étais pas folle et encore moins la seule a avr cette peur atroce et ridicule à la fois).
Mais qd je lui ai avoué il n'était pas surpris, il avait bien compris que je n'aimais pas ca (parler de vomi, voir qq1 vomir ou tt simplement avr mal au ventre me provoquait des crises d'angoisse que je ne pouvais pas caher).
J'insistais pour qu'on dorme chez moi plutot que chez lui, je voulais jms prendre le tgv ou l'avion de peur de vomir, et une nuit als qu'on était chez lui et que j'avais un mal de ventre épouvantable je l'ai mm reveillé en le suppliant de me ramener chez moi car je ne voulais pas etre malade chez lui.
Alors il avait bien remarqué mon probleme avc le vomi, et lorsque je lui en ai parlé la discussion fut bref.
J'avais peur d'en parler mais j'avais tort car une fois que je lui ai avoué, il m'a écouté et basta, il n'a rien dit, n'a pas jugé, mais depuis il m'aide à me defaire de cette phobie.
Et je progresse tt doucement, qd je suis ac lui et que je commence une crise d'angoisse j'ai de moins en moins peur de son regard et c'est déja un gd pas.
Mais le plus gd pas, c'est que j'ai mm réussi à le soigner als que lui était malade !!! Alors qu'auparavant qd un ami ou qq1 d ema famille était malade je m'enfuyais lachement, pour lui j'ai pu faire un énorme pas ds la guérison. J'ai pu lui apporté une bassine, m'approcher de lui, lui carresse les cheveux als que la bassine était a coté, et plus extraordinaire encore j'ai laver la bassine (bon certe j'avais d'abord demander a dautres personne de le faire ms personne n'étant dispo je l'ai fait moi mm ac une tonne de désinfectant et ds ST Marc ms je l'ai fait !!!!! Et j'en suis fier car c'est le premier pas vers la guérison (c'est un petit pas ms ça signifie que c'est possible de guérir de la peur du vomi (car la peur de vomir je pense ne jms pvr en guérir)).

==> Bref tt ça pr dire, que celui qui partage ta vie est surement la 1ére personne a pvr t'aider sur pls points : tt d'abord à t'éviter certaines situations comme la confrontation au vomi des autres, puis a te porter "secours" qd tu es malade en rentrant ds tes rituels comme t'apporter des médicaments ou une serviette humide pr te soulager, et puis au fur et a mesure tu acceptera peut etre ac son aide à recommencer certaines activités "dangereuses" qui risque de te confronter a ton envie de vomir et dc a ta phobie.

En ccl je dirais que l'amour peut guérir cette phobie. Car depuis que j'ai réussi à m'occuper de lui als qu'il été malade, je sais que j'arriverai a avr des enfants et à m'occuper d'eux lorsqu'il seront malade et à plus petite échelle a avr un animal de compagnie dont j'arriveré a nettoyer son vomi......als qu'avant ca me semblait impossible.

Als oui dis lui, pas besoin de faire un long discours, explique lui juste ta peur , et lorsque qu'une crise arrivera explique lui cmt réagir et qupoi faire pr t'aider, mm si au début tu veux t'isoler pr qu'il ne te voit pas explique lui

[b]Pour ma part , je viens juste de l'annoncer à mon meilleur ami parce que je savais que c'était le moment et qu'à un moment il fallait lui dire.
Heureusement il l'a bien pris , il m'a dit que sa ne changer rien pour nous 2 !
Voilà si il t'aime il l'acceptera .
Bisous :d

j'ai passé des années à le cacher, et en dehors de ma femme personne n'était au courant, aprés une mini thérapie j'en ai parlé à mes amis les plus proches qui ont enfin compris les raisons de mon comportement parfois bizarre, d'autre chez qui j'avais été trés mal n'avaient jamais rien remarqué...en fait depuis c'est un réel confort si je suis avec eux et que j'ai une crise, ils le voient rien qu'a ma tête et du coup je stresse moins.

Moi je n'ai absolument aucune honte à dire que je suis éméto... A un moment ça m'a desservi, car j'en tirais des bénéfices secondaires (on s'occupait plus de moi, et puisqu'ils étaient au courant, j'attendais d'eux qu'ils fassent très attention à plein de choses)... Et puis un jour, j'ai décidé de sortir de là et de vivre normalement, et j'ai lâché tous ces problèmes malsains...

Du coup, j'en parle sans problème, tout le monde autour de moi sait que je n'aime pas le vomi, point barre. Chacun son problème

Inès a écrit:Personnellement, j'hésite aussi entre dire et ne pas dire...

En revanche, je n'arrive pas à en parler à ma famille, alors que je suis très proche de ma mère et de mon frère, mais j'ai peur de les effrayer, et vu que mon "histoire familiale" est un peu complexe avec père dépressif en période de récession pour le moment, j'ai pas envie d'en rajouter une couche alors que ça commenc un peu à s'apaiser. Alors ils savent que j'ai un "problème" avec le vomi et que j'angoisse facilement à cause de ça, mais je n'arrive pas à leur dire que je suis soignée contre ça.

je progresse, je progresse.... je l'ai enfin dit à ma soeur puis mon frère, mais toujours pas à mes parents, pourtant, cela me pèse d'avoir l'impression de leur cacher cette chose si importante dans ma vie et aussi de devoir leur mentir fréquemment (par exemple, quand je vais à mes séances de psy , ou quand je fais la sieste car je suis crevée à cause de mes AD, et qu'ils me demandent ce que j'ai fait ds la journée, c'est toujours gênant d'avoir à inventer un mensonge alors que ce serait si simple de dire les choses comme elles sont).
parfois, je leur en veux de ne pas se rebdre compte de mon mal-être, mais en même temps c'est que j'arrive à si bien dissimuler les choses depuis le temps qu'ils ne peuvent pas s'en apercevoir.
Ou alors, comme l'a suggéré ma psy, peut-être aussi respectent-ils mon désir de ne pas en parler...