Comment gérer/supprimer sa phobie ?

Bonjour,

Je viens de m'inscrire sur le forum et je le parcours comme je peux depuis hier soir. Mais les informations sont très nombreuses, dur de s'y retrouver.

Depuis toute petite, j'ai très peur de vomir. Mon frère se chopait tous les ans des gastro monstre et moi je restais cloitrée dans ma chambre. Je n'ai jamais eu de gastro selon mes souvenirs. J'ai juste vomi après avoir englouti des tonnes de rose des sables quand j'avais 6 ans. Il y a 3 ans j'ai fait un stage en école maternelle et mon stress a pris de l'ampleur. J'ai évidemment chopé ce que je ne voulais pas... J'ai vomi et depuis ce temps ma phobie a pris une sacré ampleur. De septembre à mars, je suis en panique car épidémie. Tous les soirs, je m'nquiète à l'idée d'être malade la nuit. Chose que je ne faisais pas avant, je prends maintenant des anti-vomitifs dés que je me sens pas bien. J'ai conscience que ce n'est pas bien car c'est psychologique ! Enfin sur le moment je ne peux pas dire si c'est psychologique ou si je suis vraiment malade. Je stresse donc je prends. Au début je prenais Dompéridone suite à ma gastro mais j'ai épuisé les stocks donc j'ai pris vogalib mais il me donnait encore plus envie de vomir. Maintenant je prends Nausicalm pendant mes "crises".
Jeudi et vendredi j'ai gardé une petite qui avait la gastro. Je suis en stress du coup depuis avant-hier. Je compte les heures avant de me dire ouf c'est bon, si je l'avais chopé je serais déjà malade.
Maintenant je me rends compte qu'en allant dans des lieux "longtemps" : coiffeur, restau, sorties... Je me sens pas bien car j'ai très peur de vomir là bas.

Du coup je recherche des solutions pour apprendre à gérer cette phobie voire à l'éradiquer.... Qu'est-ce qui existe, qui est efficace, qui ne l'est pas, qui consulter... ?

Salut et bienvenue à toi,

Difficile de dire ce qui est efficace ou pas avec une phobie comme l'émétophobie... Ce qui va être efficace c'est le moyen qui te conviendra le mieux et là ce n'est pas le choix qui manque: Psychothérapie, TCC, Hypnose, Médicaments (mais en principe il vaudrait mieux essayer d'autres méthodes avant), Luminothérapie, Homéopathie, Sophorologie...
Comme je le disais donc, ce n'est pas les moyens qui manquent mais malheureusement on ne peut pas te dire lequel serait susceptible de te correspondre le mieux, il faut tâtonner pour trouver ce qui nous correspond. As-tu déjà essayé d'aller consulter ne serait-ce que ton médecin de famille pour en parler?

Après en ce qui est d'éradiquer la phobie, je ne dis pas que c'est pas possible, je dis juste que j'ai jamais vu ou entendu une telle chose arriver avec cette phobie en particulier. Mais il doit surement y avoir des gens qui s'en sont sorti définitivement. Par contre, de ce que je sais, le mieux que tu puisses faire et que la plupart des gens atteint de cette phobie arrivent à faire c'est de la gérer, de vivre avec et d'arrêter de se pourrir la vie pour quelque chose d'aussi futile que le fait de vomir. Seulement on y arrive pas toujours tout seul et si tu es prête à te faire aider, il n'y a pas de raison que ça n'aille pas en s'améliorant.

Petite parenthèse: Des gastros il y en a de mars à septembre aussi. Je sais bien que l'hiver est une période sensible pour les éméto mais il y a surement autant de chance d'attraper une gastro l'été.

Bonjour à toi

Je ne dirais pas bienvenue, car pour venir ici, c'est que ca ne va pas bien...
Moi le conseil que je peux te donner c'est d'arrêter de prendre ces anti-vomitif dès que ca va pas. A force ils ne feront plus effet... c'est vraiment un placébo à ce stade.
Quand je fais des crises et que j'ai la nausée, je prends rien, si un calmant (car 98% des nausées que j'ai sont somatiques, alors je prends quelque chose pour me détendre... pas à chaque fois!)

Courage à toi; on est dans le même bateau!!!

Bienvenue a toi,


Beaucoup commencent a s'en sortir sur le forum et a arrêter de s'enfoncer.
Déjà, le temps fait toujours son oeuvre, désespérément pour nous, mais nous pouvons âgir sur l'élasticité de ce temps, de là naît le déclic. En attendant, on peut mettre toutes les cartes de son côté :

Personnellement, voilà ce que je ferai (il y a plus de modifications dans la pratique que j'en fais car je cache ma phobie a toutle monde, je cache mes crises au peu de personnes qui sont au courrant)

- Dans un premier temps, en parler au moins a quelqu'un
- Avoir des "gris-gris" ou quelque chose qui pourrait te servir de béquille.
- Essayer de sortir d'avantage ou de se faire des petits defits, accompagnée d'un remontant physique ou une
personne. En cas de panique, tu pourras te servir de ton objet contraphobique ou te détendre avec cette
personne.
- Sortir seule avec ton objet contraphobique, mais ne pas l'utiliser.
- Sortir seule sans cet objet.
- Affronter des situations se confrontant plus ou moins à ta peur, de manière croissante et progressive toujours.
- Reprendre une vie "normale" sans faire des mauvaises associations avec le vomi, vivre ta vie.
- Cesser a tout prix les dernières situations d'évitement de la phobie.
- Accepter qu'un jour tu puisses réellement vomir ou revomir.

L'objectif est de ne pas vivre sans la phobie, cela prendra du temps avant de disparaitre complètement de ton esprit ou la phobie ne disparaitrait jamais. L'objectif du début est de vivre avec elle, puis enfin vivre malgré elle.
Cette phobie est particulière car elle est d'une part strictement somatisante, mais peu aussi devenir handicapante, ou peut nuire à ta santé car les sensations d'évitement peuvent conduire a des tocs allimentaire, si nombreux et diversifiés soit ils. C'est plus simple d'être phobiques des insectes, par exemple, ce n'est pas du tout le même genre de phobie. Cette phobie peut entraîner de l'agoraphobie ou de la claustrophobie, dans certains cas.

L'idée est de ne pas s'empêcher de vivre, plus dur a dire qu'à faire et de se sortir de son cocon.
Mais le cocon est le bienvenue parfois. Tu sauras de toi même quand tu pourras te bouger les fesses.

Comme le dit Val, la gastro s'attrappe toute l'année (j'en ai eu une cet été) mais nous sommes nombreux à éprouver un pincement a l'approche de l'hiver.

Quant aux anti émétiques, et toutes sortes de médicaments, je n'en ai jamais pris (et je ne m'en porte pas plus mal) je ne pourrais pas t'aider.

D'une parce qu'à la longue c'est mauvais.
De deux, j'ai honte de prendre des substances chimiques pour un truc que je pourrais moi même résoudre
De trois, parce que je suis consciente que l'effet fini par disparaître, je prends un traitement qui ne fait plus vraiment effet pour un autre problême.
De quatre, parce que ça coûte hyper cher.

Au pire, prends tes médicament qu'en dernier recours, histoire d'avoir une béquille.
On ne guéri pas une phobie d'où découlent des nausées psychologiques avec des anti émétiques.

On peut trouver du réconfort lors de certaines crises par bien d'autres manières.
A toi de les trouver.

Bonjour,
je sais que le temps qu'il fait n'arrange pas les choses pour les personnes qui souffrent déjà d'anxiété ou de dépression. En effet, le manque de soleil a un effet négatif sur notre humeur car l'organisme secrète plus de mélatonine que de sérotonine. Cela entraine un état de fatigue, de déprime, d'anxiété et de stress. Pour y remédier, l'utilisation d'une lampe de luminothérapie est conseillée car elle compense la lumière vive du soleil.