Une peur qui empêche de vivre.
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Une peur qui empêche de vivre.
Bonjour à tous,
Je m'appelle Marie et j'ai 15 ans. Voilà depuis ma plus petite enfance que je subis cette phobie. Il y a 6 mois, mes parents ont découverts pour la première fois mes cicatrices et mutilations sur le bras.. ( je fais ça depuis 2 ans). Ils ont appris que j'avais des tocs mais n'était pas encore au courant de ma phobie. J'ai alors commencé à consulter une psy. D'accord sous antidépresseur parce que mes TOCS m'envahissaient littéralement ( je devais me lever une centaine de fois et m'asseoir en comptant plein de choses, faire attention à ce que je mange,…). Bref je suis tombé en dépression, j'ai maigris, ect.. Au bout du 3ème rendez vous j'ai avoué à ma psychiatre mes envies suicidaires. J'ai alors appelé mes parents qui sont venus, choqués de la situation et qui ont tout appris d'un coup.. Personne n'a jamais remarqué ma souffrance au collège ( je suis de nature optimiste et souriante). Mes parents avaient seulement remarqué mes sautes d'humeurs, je dormais tout le temps et ne mangeais plus. Bref, j'ai donc été hospitalisé 1 mois et demi. C'était la première fois. Ca s'est tellement passé vite. Bien sûr c'était très dur et aujourd'hui je suis heureuse d'être sortie de là. Mais en même temps j'ai vécu l'expérience et ça m'a plus ou moins aidé. J'ai également rencontré des personnes extraordinaires. Je suis ensuite rentré chez moi, j'ai du mettre au courant tout le monde. Puis le temps a passé, j'allais bien.. Je suis rentré au lycée, je me suis fait rapidement des amis, j'ai des bonnes notes, je fais de la danse, de la musique. Mes parents sont géniaux et toujours ensemble. J'ai un grand frère adorable, et pas de problèmes particuliers. Sauf ce turc de merde. Cette phobie incontrôlable. C'est dur à comprendre pour ceux qui ne vive pas ça. Souvent les gens me disent " Ah oui moi j'ai la phobie des araignées" , oui sauf que ça tu n'y pense pas H24 tu vois. C'est contrôlable, tu peux être aidé. Quand tu as envie de gerber. Ben t'es tout seul quoi et tu peux rien contre. Je retourne j'ai ma puy et je suis toujours sous anti depresseur pour les tocs. J'ai la haine contre ma puy, je me suis engueuler avec elle parce qu'elle me dit que je dois aller faire des groupes thérapeutiques et tout ça.. Alors que c'est une chose que j'ai déjà fais à l'hosto pour leur faire plaisir mais ça ne sert strictement à rien. Apart faire de la philo PARFOIS, ça ne m'aide aucunement concernant ma phobie. Bref je retombe intérieurement en dépression en plus de problèmes d'amour. C'était ça mon remède.. Je ne souhaites pas mettre fin à ma vie pour ne pas blesser ma famille et mes amis et toutes ces personnes qui ont besoin de moi sur cette terre. J'emmerde pour le moment tout ces gens qui ont fait des années de médecine et qui ne savent pas comment te soigner d'une autre façon ces putains de phobies.. Pas la peine de mentir, j'en souffrirais éternellement. Mais je suis volontaire pour me soigner un minimum. Ecrire, faire du théâtre ou de la relaxation et parler à d'autres personnes qui ont des tocs je le fais déjà. Je pensais essayer un psychothérapeute.. Bref , voilà mon histoire, merci à tout ceux qui auront lu tout ça.. Partager ça avec des personnes qui vivent plus ou moins la même chose ça fait du bien.. Parler moi de votre vécu et de vos méthodes! Merci beaucoup
Je m'appelle Marie et j'ai 15 ans. Voilà depuis ma plus petite enfance que je subis cette phobie. Il y a 6 mois, mes parents ont découverts pour la première fois mes cicatrices et mutilations sur le bras.. ( je fais ça depuis 2 ans). Ils ont appris que j'avais des tocs mais n'était pas encore au courant de ma phobie. J'ai alors commencé à consulter une psy. D'accord sous antidépresseur parce que mes TOCS m'envahissaient littéralement ( je devais me lever une centaine de fois et m'asseoir en comptant plein de choses, faire attention à ce que je mange,…). Bref je suis tombé en dépression, j'ai maigris, ect.. Au bout du 3ème rendez vous j'ai avoué à ma psychiatre mes envies suicidaires. J'ai alors appelé mes parents qui sont venus, choqués de la situation et qui ont tout appris d'un coup.. Personne n'a jamais remarqué ma souffrance au collège ( je suis de nature optimiste et souriante). Mes parents avaient seulement remarqué mes sautes d'humeurs, je dormais tout le temps et ne mangeais plus. Bref, j'ai donc été hospitalisé 1 mois et demi. C'était la première fois. Ca s'est tellement passé vite. Bien sûr c'était très dur et aujourd'hui je suis heureuse d'être sortie de là. Mais en même temps j'ai vécu l'expérience et ça m'a plus ou moins aidé. J'ai également rencontré des personnes extraordinaires. Je suis ensuite rentré chez moi, j'ai du mettre au courant tout le monde. Puis le temps a passé, j'allais bien.. Je suis rentré au lycée, je me suis fait rapidement des amis, j'ai des bonnes notes, je fais de la danse, de la musique. Mes parents sont géniaux et toujours ensemble. J'ai un grand frère adorable, et pas de problèmes particuliers. Sauf ce turc de merde. Cette phobie incontrôlable. C'est dur à comprendre pour ceux qui ne vive pas ça. Souvent les gens me disent " Ah oui moi j'ai la phobie des araignées" , oui sauf que ça tu n'y pense pas H24 tu vois. C'est contrôlable, tu peux être aidé. Quand tu as envie de gerber. Ben t'es tout seul quoi et tu peux rien contre. Je retourne j'ai ma puy et je suis toujours sous anti depresseur pour les tocs. J'ai la haine contre ma puy, je me suis engueuler avec elle parce qu'elle me dit que je dois aller faire des groupes thérapeutiques et tout ça.. Alors que c'est une chose que j'ai déjà fais à l'hosto pour leur faire plaisir mais ça ne sert strictement à rien. Apart faire de la philo PARFOIS, ça ne m'aide aucunement concernant ma phobie. Bref je retombe intérieurement en dépression en plus de problèmes d'amour. C'était ça mon remède.. Je ne souhaites pas mettre fin à ma vie pour ne pas blesser ma famille et mes amis et toutes ces personnes qui ont besoin de moi sur cette terre. J'emmerde pour le moment tout ces gens qui ont fait des années de médecine et qui ne savent pas comment te soigner d'une autre façon ces putains de phobies.. Pas la peine de mentir, j'en souffrirais éternellement. Mais je suis volontaire pour me soigner un minimum. Ecrire, faire du théâtre ou de la relaxation et parler à d'autres personnes qui ont des tocs je le fais déjà. Je pensais essayer un psychothérapeute.. Bref , voilà mon histoire, merci à tout ceux qui auront lu tout ça.. Partager ça avec des personnes qui vivent plus ou moins la même chose ça fait du bien.. Parler moi de votre vécu et de vos méthodes! Merci beaucoup
I'm-afraid- Eméto de Coton
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Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 07/08/2013
courage
Je suis emetophobe depuis pres de 16 ans et te comprend bien.
J'ai eu une periode vraiment difficile il y a plusieurs années t ca va mieux maintenant.
Il faut continuer de voir ton psy qui peut t'aider et surtout ne te decourage pas.
J'ai trouve un truc bete mais qui me fait du bien quand j'angoisse : ce sont des bracelets contre le mal des transport que je met en cas de crise. Pas d'effets secondaires, pas d'accoutumence, mais ca me soulage (si ca te dit je pourrai te dire ou je les ai trouvés).
Je reste a dispo si tu as besoin de parler.
J'ai eu une periode vraiment difficile il y a plusieurs années t ca va mieux maintenant.
Il faut continuer de voir ton psy qui peut t'aider et surtout ne te decourage pas.
J'ai trouve un truc bete mais qui me fait du bien quand j'angoisse : ce sont des bracelets contre le mal des transport que je met en cas de crise. Pas d'effets secondaires, pas d'accoutumence, mais ca me soulage (si ca te dit je pourrai te dire ou je les ai trouvés).
Je reste a dispo si tu as besoin de parler.
Invité- Invité
Re: Une peur qui empêche de vivre.
Tien je fait un petit remontage de topic pour avoir (si possible) plus d'information sur ce "bracelet", jamais entendu parler.
PlugPur- Eméto de Diamant
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Nombre de messages : 1455
Age : 34
Localisation : Canada (mais pas au QC)
Date d'inscription : 23/01/2014
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