Emetophobie et relation de couple, besoin de conseils

Hello,
Je crois savoir que beaucoup d'entre vous sont en couples et j'aimerai savoir comment vous le vivez? Fin je vais vous raconter mon soucis et vous comprendrez mieux ma question... lol

Je me suis très souvent bloquée à cause de m aphobie et aujourd'hui j'en ai marre, mais je n'arrive pas à réellement faire changer les choses. Je n'ai jamais eu de relation réellement sérieuse si l'on peut dire. J'ai pu collectionner les petites relations mais rien qui ne dépasse genre les 3-4 mois. Pourquoi? Parce que déjà au départ, je suis du genre à avoir beaucoup de difficultés à m'attacher à quelqu'un, quand ça devient sérieux, je trouve tous les défaut du monde à mon copain pour tout gâcher, ou sinon je m'attache à ceux avec qui je sais d'avance que ça ne marchera pas lol. Mais à l'origine, c'est aussi parce que m'engager dans une vie de couple me fait peur vu tout ce que ça implique...
Je n'ai jamais dormis chez un de mes copains, de peur d'être malade ou d'avoir une crise d'angoisse, même si je suis du genre à parler assez ouvertement de ma phobie, je ne l'ai jamais dit à un seul de mes mecs non plus, je me suis refusée des choses (propositions de partir en week end...) parce que sachant qu'il ne connaissait pas mon problème, j'avais encore plus peur qu'il se passe quelque chose pendant que j'étais avec lui. Fin bref, j'en passe...

Du coup, j'aimerai savoir comment vous avez su gérer ça au départ? D'autres ont elles déjà été dans la même situation? Je commence réellement à en avoir marre, aujourd'hui je suis dans une période de ma vie où je veux me poser, commencer à envisager l'avenir et autre. Ca me bouffe de savoir que c'est en partie à cause de ma phobie que je suis incapable d'envisager tout ça comme je le souhaite vraiment...

Bonjour!

Je n'ai jamais été dans ta situation. Mon copain, c'est mon premier et je suis sa première copine alors à la base, nous étions sur le même pied d'égalité. Pour ma part, ça été un coup de foudre. Une rencontre sur internet parce que j'étais trop timide pour aller de l'avant avec les garçons. Lui, il a vite voulu me rencontrer. Donc deux semaines après nos premiers messages, on se rencontre dans un café. Après deux rencontres, c'est le coup de foudre.

Toutefois, je dois t'avouer que mon premier baiser a été obscurci par la phobie. J'ai été sous le choc pendant une nuit et stressé pendant les trois premières semaines de relation. Toutefois, je me forçais. Je l'aimais et je ne voulais pas qu'il sache pour ma phobie à ce moment là. Comme au début on ne se voyait que la fin de semaine parce qu'il habitait un peu plus loin de chez moi (je venais de déménager dans sa ville), je me forçais pour ne pas que la phobie se montre même si avec lui j'ai eu plein de premières fois. Comme prendre l'autobus de ville pour la première fois. J'étais très timide au début et quand j'allais chez lui, nous passions nos heures ensemble collés sans un mot... Puis il a emménagé plus près de chez moi et deux mois plus tard, nous avons couchés ensemble pour la première fois. Ça faisait quatre mois qu'on était ensemble! Au début, on était vraiment nuls au lit mais ça s'est placé il y a 9 mois. Donc ça été long.

Ça ne fait que depuis ce temps que je suis véritablement en confiance avec lui. C'est pourquoi que lorsqu'il m'a demandé en mariage je lui ai dit qu'il a bien fait d'attendre six mois avant de me le demander parce que probablement je n'aurais pas été aussi sure de moi à ce moment-là. Maintenant, nous avons des projets pleins la tête et je prend de plus en plus confiance en moi, en nous! C'est un peu aussi grâce à lui que je me suis rendue compte d'une de mes grandes peurs qui est source de ma phobie. La peur du rejet, de l'abandon. Avec sa demande en mariage, j'ai eu comme une assurance qui ne me lâchera pas pour une banalité. J'ai vraiment su qu'il m'aimais peu importe ce qui va arriver.

Alors voilà pour ma part, mon copain est ma grande force. Sans lui, je ne serais pas où je suis rendue. Je crois que lorsque tu vas trouver le bon, tu te laisseras guider dans la vie et il sera là pour toi.

Salut,

J'ai étais plus ou moins dans ta situation parce que quand j'ai rencontré mon homme, j'étais en pleine période obsessionnelle de la phobie. J'allais très mal mais j'avais aussi un gros blocage pour lui avouer cette phobie. Je n'est rien dit pendant plusieurs mois....On se voyait très peu parce que j'allais très mal et que je ne voulais prendre aucun risque. J'étais anorexique et je l'en remercie, à l'époque, mon homme à juger bon de ne pas m'en parler avant que je ne le décide.

Du coup on faisaient un peu l'autruche lui et moi, il voyait bien que je ne mangeais jamais avec lui, que je n'acceptais de le voir que rarement (les seuls fois où je me sentais à peu près bien), que j'étais très perturbée, bref il voyait bien que quelque chose clochait!

Un jour, quand j'ai sentis que je tenais vraiment à lui, quand j'ai compris que c'étais pas juste un coup comme ça, je lui est tout dit. Tout, tout, tout! Parce que pour moi il étais inconcevable de construire quelque chose sur un mensonge. En gardant ma phobie et mes problèmes pour moi, c'étais mentir quelque part, j'étais pas moi même. Parce que malheureusement la phobie fait partie de nous, de notre vie...Et j'avais l'impression de jouer la comédie.

Il a tout de suite compris et moi je n'est jamais eu peur de la suite. Surement parce que l'amour à étais plus fort, il étais carrément pas possible pour moi de l'abandonner pour une phobie. Je l'es vu vomir, avoir la gastro, boire jusqu'à plus tenir debout mais jamais je me suis dit "tiens je vais le quitter, il a vomit".
Non, plus que ça, c'est grace à lui que je suis presque guéri aujourd'hui! Il a étais mon pilier.

On ne peut pas fuir les êtres humains parce qu'il ont un estomac tu vois...Et quand on aime, partager un quotidien n'est plus vraiment source de peur, sa fait du bien en fait. Evidemment qu'il y a des angoisses mais je crois que sa vaut le coup...

Merci pour vos réponses, ça aide un peu. Enfin en tout cas je comprends que si toutefois je trouve une personne avec qui j'aurais l'envie de m'engager, il faudra que j'arrive à dépasser ma peur de lui faire part de tout ça si je veux moi même réussir à m'investir dans une relation... Mais bon, c'est dur de bloquer comme ça, d'autant plus que comme je le dis, avec mes amis ou même des connaissances, je n'ai pas de soucis à en parler et à en rire même. Mais tellement peur d'être rejeté à cause de ça...
fin bref, il ne tient qu'à moi de changer les choses pour voir ce qu'il peut m'arriver par la suite... Sinon, je suis vouée à finir vieille fille alors faudra bien que je me lance hein mdr !!

Merci en tout cas, j'apprécie de pouvoir parler ouvertement et poser mes questions les plus connes à des personnes qui peuvent comprendre pourquoi je bloque sur des choses aussi futiles.

J'ai toujours tout cacher à mes ex et à mon mari actuel... je n'ai jamais osé leur en parler, trop honte , avec lui ma phobie s'est atténuée au fur et à mesure donc je n'ai pas ressenti par après le besoin de lui en parler
Aujourd'hui ça va mieux mais avant je me forçais à faire certaines choses (sorties, activités...), en tout cas celles où je pouvais gérer plus ou moins, c'était une sorte de défi pour moi d'affronter le cinéma lol, enfin c'est marrant mais on se comprend, donc ciné ok mais le grignotage pop corn etc jamais! Je préférais quand même qu'on se voit chez moi où j'étais à l'aise, presque à l'abri des crises d'angoisse et compagnie... Je pense que quand on sent qu'on est tombé sur le bon, on se sent plus à l'aise pour lui en parler et ça nous "calme"

ptites fleurs a écrit:
Un jour, quand j'ai sentis que je tenais vraiment à lui, quand j'ai compris que c'étais pas juste un coup comme ça, je lui est tout dit. Tout, tout, tout! Parce que pour moi il étais inconcevable de construire quelque chose sur un mensonge. En gardant ma phobie et mes problèmes pour moi, c'étais mentir quelque part, j'étais pas moi même. Parce que malheureusement la phobie fait partie de nous, de notre vie...Et j'avais l'impression de jouer la comédie.

Coucou Petite Fleur,

je me permets (rarement) de rebondir sur qqch.
Perso, je n'estime pas que c'est un mensonge que de ne rien dire à notre homme.

Dans MON cas, mon ex, le papa de mon fils, savait tout, tout, tout, comme tu dis . Et bien, je remarque que cela ne m'a jamais aidé à avancer. Que du contraire !! Je me PERMETTAIS d'avoir plsu facilement des crises d'angoisses avec lui, je me PERMETTAIS plus facilement d'annuler des trucs de prévu à cause de la phobie, il me protégeait et m'avait mise dans une sorte de cocon.
D'ailleurs, je l'appelais "mon xanax" parce que sa présence me calmait.

Depuis, tu connais la suite : je l'ai quitté après avoir longtemps hésité (j'avoue : principalement à cause de la phobie ) et j'ai du apprendre à m'auto-gérer vu que je suis devenue célibataire) ainsi que gérer mon fils; j'ai du apprendre à gérer SEULE mes crises d'angoisse et mes petits bobos quotidiens d'éméto. Et de nouveau : dans MON cas, cela m'a été plus que bénéfique !!!!

Au bout d'un an et demi de célibat, j'ai rencontré quelqu'un. Ca fait 8 mois qu'on est ensemble. Et il n'est pas au courant : de rien, de rien, de rien.
Plus envie d'être mise sous une cloche, plus envie d'être ménagée sous prétexte que je suis phobique. Je me gère toute seule !!!!! Je n'ai besoin de personne pour ça.
Les rares fois où j'ai une crise en sa présence, j'ai envie de tout lui raconter pour ME rendre la tache plus facile. Mais à chaque fois, je me retiens ... et après coup, je suis toujours contente d'avoir tenu bon et de n'avoir rien dit.

Maintenant, chacun est différent : ce qui est bon pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre ;-)
Mais perso, je n'estime pas que c'est un mensonge ... pas un grave, en tout cas

Astrid a écrit:

ptites fleurs a écrit:
Un jour, quand j'ai sentis que je tenais vraiment à lui, quand j'ai compris que c'étais pas juste un coup comme ça, je lui est tout dit. Tout, tout, tout! Parce que pour moi il étais inconcevable de construire quelque chose sur un mensonge. En gardant ma phobie et mes problèmes pour moi, c'étais mentir quelque part, j'étais pas moi même. Parce que malheureusement la phobie fait partie de nous, de notre vie...Et j'avais l'impression de jouer la comédie.

Coucou Petite Fleur,

je me permets (rarement) de rebondir sur qqch.
Perso, je n'estime pas que c'est un mensonge que de ne rien dire à notre homme.

Dans MON cas, mon ex, le papa de mon fils, savait tout, tout, tout, comme tu dis . Et bien, je remarque que cela ne m'a jamais aidé à avancer. Que du contraire !! Je me PERMETTAIS d'avoir plsu facilement des crises d'angoisses avec lui, je me PERMETTAIS plus facilement d'annuler des trucs de prévu à cause de la phobie, il me protégeait et m'avait mise dans une sorte de cocon.
D'ailleurs, je l'appelais "mon xanax" parce que sa présence me calmait.

Depuis, tu connais la suite : je l'ai quitté après avoir longtemps hésité (j'avoue : principalement à cause de la phobie ) et j'ai du apprendre à m'auto-gérer vu que je suis devenue célibataire) ainsi que gérer mon fils; j'ai du apprendre à gérer SEULE mes crises d'angoisse et mes petits bobos quotidiens d'éméto. Et de nouveau : dans MON cas, cela m'a été plus que bénéfique !!!!

Au bout d'un an et demi de célibat, j'ai rencontré quelqu'un. Ca fait 8 mois qu'on est ensemble. Et il n'est pas au courant : de rien, de rien, de rien.
Plus envie d'être mise sous une cloche, plus envie d'être ménagée sous prétexte que je suis phobique. Je me gère toute seule !!!!! Je n'ai besoin de personne pour ça.
Les rares fois où j'ai une crise en sa présence, j'ai envie de tout lui raconter pour ME rendre la tache plus facile. Mais à chaque fois, je me retiens ... et après coup, je suis toujours contente d'avoir tenu bon et de n'avoir rien dit.

Maintenant, chacun est différent : ce qui est bon pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre ;-)
Mais perso, je n'estime pas que c'est un mensonge ... pas un grave, en tout cas

Moi je crois que ça dépend de chacun. Dans mon cas, il sait pour ma phobie mais il ne l'encourage pas non plus. J'ai son soutien quand j'ai besoin mais il sait me raisonner quand ça va trop loin. Et puis de mon côté, je ne lui parle pas systématiquement de mes crises. Je lui en parle seulement lorsque je commence à ne plus gérer une crise. Dans ces cas là, j'ai besoin d'une aide extérieur pour me faire penser à autre chose donc je lui en parle. Autrement, il ne sait pas tout le temps quand je fais des crises.

A chaque fois que je fais une crise ingérable, il me rassure un peu, pas plus de dix minutes et après, il me fait penser à autre chose et me force à faire ce que j'avais commencé (comme manger par exemple) et grâce à lui, ma crise passe assez rapidement.

Je ne me voyais pas ne pas lui dire parce que je ne voulais pas qu,il me laisse pour ça et je voulais être certaine qu'il me soutiendrait. Maintenant, je vais de mieux en mieux et avec le projet bébé, je suis hyper motivée mais je sais qu'il va falloir qu'il me soutienne car ce ne sera pas tous les jours tout rose la grossesse surtout émotionnellement! Par contre, je ne crois pas que ce soit un mensonge de cacher notre phobie. Nous sommes tous différents et nos motivations sont différents. Dans mon cas, lui cacher ma phobie aurait été un supplice puisque déjà je ne peux pas en parler à ma famille et que je n'ai pas vraiment d'amis pour en parler. Donc mon copain, c'est ma motivation mais aussi mon confident lorsque j'ai besoin.

Voilà!

Astrid je me retrouve tout à fait dans ce que tu dis
Je me gérais seule, les crises en la présence de son copain la cata, la cata! mais on est fière qd on surmonte ça

Astrid a écrit:

ptites fleurs a écrit:
Un jour, quand j'ai sentis que je tenais vraiment à lui, quand j'ai compris que c'étais pas juste un coup comme ça, je lui est tout dit. Tout, tout, tout! Parce que pour moi il étais inconcevable de construire quelque chose sur un mensonge. En gardant ma phobie et mes problèmes pour moi, c'étais mentir quelque part, j'étais pas moi même. Parce que malheureusement la phobie fait partie de nous, de notre vie...Et j'avais l'impression de jouer la comédie.

Coucou Petite Fleur,

je me permets (rarement) de rebondir sur qqch.
Perso, je n'estime pas que c'est un mensonge que de ne rien dire à notre homme.

Dans MON cas, mon ex, le papa de mon fils, savait tout, tout, tout, comme tu dis . Et bien, je remarque que cela ne m'a jamais aidé à avancer. Que du contraire !! Je me PERMETTAIS d'avoir plsu facilement des crises d'angoisses avec lui, je me PERMETTAIS plus facilement d'annuler des trucs de prévu à cause de la phobie, il me protégeait et m'avait mise dans une sorte de cocon.
D'ailleurs, je l'appelais "mon xanax" parce que sa présence me calmait.

Depuis, tu connais la suite : je l'ai quitté après avoir longtemps hésité (j'avoue : principalement à cause de la phobie ) et j'ai du apprendre à m'auto-gérer vu que je suis devenue célibataire) ainsi que gérer mon fils; j'ai du apprendre à gérer SEULE mes crises d'angoisse et mes petits bobos quotidiens d'éméto. Et de nouveau : dans MON cas, cela m'a été plus que bénéfique !!!!

Au bout d'un an et demi de célibat, j'ai rencontré quelqu'un. Ca fait 8 mois qu'on est ensemble. Et il n'est pas au courant : de rien, de rien, de rien.
Plus envie d'être mise sous une cloche, plus envie d'être ménagée sous prétexte que je suis phobique. Je me gère toute seule !!!!! Je n'ai besoin de personne pour ça.
Les rares fois où j'ai une crise en sa présence, j'ai envie de tout lui raconter pour ME rendre la tache plus facile. Mais à chaque fois, je me retiens ... et après coup, je suis toujours contente d'avoir tenu bon et de n'avoir rien dit.

Maintenant, chacun est différent : ce qui est bon pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre ;-)
Mais perso, je n'estime pas que c'est un mensonge ... pas un grave, en tout cas

Je comprend parfaitement ton point de vue, seul mon homme, ma mère et ma soeur sont au courant de ma phobie réellement et je ne me résout pas à en parler aux autres personnes de mon entourage pour éviter de me reposer sur eux. Donc je comprend! Et je le dis souvent, il vaut mieux en parler au moins de gens possible celons moi.

Après je trouve sa différent concernant le conjoint. C'est quand même une personne avec qui on partage beaucoup de choses personnelles et intimes. Et je ne sais pas comment l'expliquer mais moi j'avais la sensation de jouer la comédie, de jouer à être une autre personne et donc pour moi c'étais un mensonge. Je mentais sur ma propre personne. Parce que à l'époque la phobie c'étais mon quotidien, ma vie.

Faire semblant que tout va bien, alors que non, rigoler à une blague sur le vomi alors que je suis choquée, faire comme si je n'avais pas une grande blessure ouverte qui me paralysait tous les jours etc...Tu vois pour moi c'étais jouer la comédie. J'entrais dans mon rôle de femme "sans problème", et puis, une fois seule je redevenais moi même, une gamine fragile.
Cela mettait une barrière entre nous, vraiment! De toute façon moi c'est simple, je me dévoile complètement ou je me dévoile pas du tout. J'ai pas d'entre deux, c'est tout ou rien...

Et avec mes amis, qui pour la plupart ne sont pas au courant, j'ai cette barrière. Je ne suis pas moi totalement je le sent, et du coup j'ai du mal à avoir une complicité totale avec certains parce que je joue un rôle...Le rôle de la fille sans problème alors que je me sent presque guérit maintenant, mais c'est mon passé et quoiqu'on disent, la phobie c'est une partie de nous, une cicatrice à l'intérieur...

Et je pense que mon homme à étais une grande partie de ma guérison. D'autres malheurs sont venus s'ajouter à notre début de relation (la mort de sa mère, les problèmes avec mon père etc) et au lieu de nous morfondre dans notre malheur à tous les deux, on s'est pris la main ensemble pour remonter la pente. On s'est soutenu, on s'est poussé vers le haut.

Mais bien entendu, le rassurage au max et l'apitoiement n'est pas quelque chose que j'affectionne et que je recommande! Heureusement, le mien à su comprendre très vite comment m'aider à me sortir de là au lieu de m'y laisser.

Cela dépend des personnes c'est sur. Si on a la force mental d'avancer seule, pourquoi pas mais je pense qu'un jour où l'autre ce "secret" devra sortir.

Comme plusieurs l'ont dis, tout dépend de chacun. Il faut déjà voir comment on est nous même avec notre phobie pour savoir à qui en parler.
Autant je suis tout à fait d'accord quand on dit qu'il ne faut pas compter sur les autres pour nous aider, nous coucouner et tout. Pour ma part, beaucoup de gens le savent mais ils ne sont pas comme ça. Ma mère a été un bon soutien à une époque où j'entrais totalement dans un cercle vicieux (toc, peur d'aller à l'école...) en ne rentrant jamais dans mon jeu !!! Aujourd'hui je pense que j'ai eu de la chance et que c'est probablement gràce à elle si j'ai réussi à ne pas totalement me bouffer la vie avec cette phobie. Alors si j'ai un copain qui le sait, je pense que je lui ferait même un petit sermon pour lui dire de ne pas entrer dans mon jeu justement et que se serait la pire chose pour moi...

Par contre je pense comme petite fleur pour ce qui est du "mensonge". Comment se dire totalement honnête avec quelqu'un quand on ne parle pas d'une chose qui fait partie de notre quotidien? Après encore une fois, chacun le gère à sa façon !! Mais tout de même, j'ai du mal à m'imaginer parler de ça à mon copain de peur qu'il me prenne pour une cinglée, alors que je ne m'imagine pas continuer sans le lui dire car je pense que je ne serais jamais à l'aise si je ne le lui dis pas...

Bref avoir une phobie c'est déjà ça, si en plus la "honte" vient par dessus...^^

Mais je pense que tout est une affaire de confiance. Premièrement faire assez confiance à une personne pour lui confier ce genre de secret. Mais aussi la confiance en soi. Si vous pensez être capable de gérer vous même, si vous pensez que cela n'aura pas d'influence sur votre couple et si vous prenez ça comme un challenge si on peut dire de ne pas en parler, je pense que c'est aussi bien !