faut-il vraiment en parler ?

Bonjour à tous !
Je reconnais que ça fais un sacré bout de temps que je ne suis pas venue sur le forum. J'espère que vous allez bien et qu'il y a de l'amélioration pour certain(e)s

Alors voilà, depuis un certain temps j'ai été suivi par un hypnotiseur (10 – 12 séances). Mais qui comme beaucoup de « thérapie » que j’ai suivie, n’a donné aucun résultat. Je ne m’attendais pas à un miracle, non, loin de là. Seulement voilà, on ne traiter pas vraiment le problème. C’était surtout des exercices de relaxations pour diminuer l’anxiété (et le stress) mais même avec de la pratique régulière, rien à faire durant les périodes de forte anxiété. J’ai donc laissé tomber. Suite à ça, je n’ai plus eu de nouvelle thérapie, mais je pense sérieusement commencer une Thérapie du Trouble du Comportement (TTC) cet été.

J’ai eu des hauts et des bas pendant mon temps d’absence, donc comme tout le monde, la phobie par en vacances durant 24h voir 72h (pour les plus chanceux ) puis elle retape l’incruste et là, c’est la déprime. Parce que madame elle a la forme ! Elle ta foutu la paix mais elle est plus forte que jamais. Ta vie avec la phobie ? C’est les montagnes russes à longueur de journée, c’est bien pour ceux qui aime les sensations forte, mais très peu pour moi

C’était la GROSSE parenthèse. Pour en venir à « Faut-il vraiment en parler ? » je me demandais si vous avez tous fait votre démarche auprès de vos proches pour leurs dire que vous avez cette phobie et de si besoin ai (et si l’envie ai), de leurs expliquer la cause (si vous la connaissez) et ce qu’implique la phobie (ses caractéristiques, ses copines les autres phobies, etc…).

Pour ma part, ma famille proche (papa, maman, le frangin et les beaux-parents) est au courant de ma phobie. J’ai bien essayé maintes fois de leurs expliquer comment c’était dans ma tête, mais j’ai lâché l’affaire parce qu’ils s’énervent et ne comprennent pas pourquoi j’ai « ça ». Je passe un peu pour la bête de foire de la famille (Haha). Mais voilà, depuis quelques temps j’au quelqu’un qui partage ma vie (moins d’un mois, il y a un début à tout !) et c’est comme si je me sentais coupable de ne pas lui en parler. Si la personne vous aime, est-elle prête à tout entendre ?
Comme il m’est déjà arrivée un gros plan foireux avec ça (je l’ai dit à un mec que j’ai aimé, aimé ! tellement aimé qu’il est partis retourner avec son ex, alors qu’il disait m’aimé, 1 semaine après lui avoir avoué ma phobie). Du coup beh j’appréhende et pour être franche, même si j’ai peur de lui dire, je me dis qu’il y a pas 36 solutions et qu’il l’aurait appris un jour ou l’autre en ayant des doutes sur moi. Oui parce que, je suis toujours dans mes jeun habituelle quand je sors, je peux passer des jours entiers sans manger et ça, je sais, c’est pas bon ! (et j’y travaille pour que ça aille mieux mais c’est pas gagner…).
Aurez-vous des conseils à me donner pour aborder le sujet (la phobie) avec lui ? Je ne sais vraiment pas par où commencer…

Salut,

Même si tu ne lui en parles pas , au quotidien il va bien s’apercevoir que quelque chose "cloche" chez toi, et c'est la qu'il va se poser des questions (bête), donc mieux vaut lui annoncer la couleur de suite. Je rappel que ce n'est qu'une phobie et non un handicap physique ou mental ou une maladie "grave", tout est dans la tête, surtout que tu vas avoir besoin de soutien dans tes crises, donc lui en parler serait la meilleure solution, si il se casse c'est que c'était un boulet... pour ce qui est de la manière d'en parler, je penses que tu devrais faire comme d'habitude... tu vas pas inventer un poème pour lui expliquer que ta la phobie de vomir, moi je la fais court et simple : "J'ai la phobie de vomir , je suis émétophobe", généralement la personne me regarde "Ah ouai moi aussi!" et je répond : "non mais moi c'est une peur aigu, mais sa passera, juste si ta une gastro, tu m’appelles pas" généralement 98% des gens s'en souviennent. dans ton cas un simple "J'ai la phobie de vomir , je suis émétophobe." par contre évite de lui parler de tes crises, comme ça quand t'en a une, "qu'est-ce qui va pas ?" "bah, c'est à cause de ma phobie, parfois j'ai des petites angoisses" et sa passera tranquille. (ce n'est que mon point de vue)

En tout cas, angoisse pas que ton mec prenne mal le coup que tu sois souvent angoissé parce que ta une phobie qui t'angoisse


Pour ma part, moi aussi sa fait pas mal de temps que je ne suis pas venu, depuis mon dernier sujet ici, pas mal de choses on changé, nouveau boulot avec une bonne place, un appartement, le départ de mes parents, un nouveau toutou... la phobie n'a pas eu le temps de prendre le dessus même si parfois je fais encore chier mon monde , "Non, je mange pas ton truc de merde qui a traîné en dehors du frigo durant 4h" etc, j'ai surmonté la phobie malgré les épidémies de gastro un peut partout même que depuis 3j ma patronne à choppé un "virus" équivalent à la gastro (la total itoo²) mon chien vient de la choppé aussi, les médecins disent qu'il y a une épidémie en s'moment (du calme, dans ma région.), je ne vais pas mentir que la par contre je stress un peut par contre ce qui est drôle c'est que j'ai pas mal au ventre, je suis pas en chaleur, je bouge pas dans tous les sens, j'ai pas la MEGA nausée, je dis pas de gros mots toutes les secondes... j'ai pas de crise quoi... ma dernière crise remonte à 4j et encore c'était une mini et sa faisait presque 1 an que j'en avais pas eu... je pense que dans mon cerveau lent j'ai "accepté" la phobie tout en vivant ma vie j'ai appris à la diminuer sans le savoir puis un jour "Ah bah sa fait un baille que dame phobique n'est pas venu m'faire un coucou" et puis il y a aussi beaucoup d'effort à fournir on va pas le cacher, pour ceux qui avait la même que moi, la nourriture était le plus dur, je bouffais rien, la je pense que j'ai bien repris 15-20 kgs au départ c'était très dur, mais maintenant j'ai repris goût à la bouffe donc ça va tout seul. 'bref, stopracontertavie, désolé d'avoir "bousiller" ton sujet mais je voulais pas créer un nouveau sujet pour sa.


En tout cas, bonne chance pour la suite et franchement fonce on a qu'une vie donc si t'angoisse que ton mec angoisse parce que ta une phobie qui t'ango... t'es pas sorti de l’hôtel .

Je pense qu'il faut lui dire de suite.

En fait, soit tu es assez stable dans ta phobie pour prendre sur toi et lui cacher tes angoisses.
Soit la phobie prend encore le dessus, et de toute façon il se rendra forcément compte que quelque chose cloche.

Ma phobie, je n'en ai pas parlé tout de suite à mes amis... parce que selon moi c'était perso.
Mais quand j'ai eu une crise devant eux, il a bien fallu que je m'explique.

Une chose aussi importante que cette phobie qui fait partie de toi... il faut le lui dire, parce que si tu commences ta relation avec déjà un mensonge sur ton compte... le jour où il s'en rendra compte, il risque de mal le prendre. Après ton ex était un boulet... ça ne veut pas dire que l'actuel réagira pareil, loin de là ! (et si ça se trouve, ça n'avait rien à voir avec ta phobie.)

Comme cela a déjà été plus ou moins dit: Parles-en parce que même si cen'est pas une maladie gravissime que tu n'es pas en psychose ou condamnée, tu as une faille qui peut être déroutante pour un petit ami.
Alors en parler oui, mais tout faire tourner autour de ça, non. Il faudra vite le rassurer en lui démontrant que cela ne t'empêche pas de vivre. Si tu as des crises d'angoisse et des périodes de jeûne préviens-le également...Mais surtout dédramatise! Qu'il puisse le faire aussi.

Enfin, tout ces conseils dépendent aussi de l'âge de ton petit copain... Et puis ils n'engagent que moi. Reste que quelqu'un de vraiment accro ne passera pas son chemin pour un trouble de ce genre, c'est ce que j'ai pu remarquer au vue de mon expérience personnelle, et je pense que pas mal de personnes ici pourront de le confirmer.

Pour ce qui est de l'origine de ces troubles, si tu as la chance de la connaître, c'est peut être mieux de garder ça pour toi au départ, pas la peine de trop s'auto-étiqueter "fille à problème"

Pour ce qui est de l'origine de ces troubles, si tu as la chance de la connaître, c'est peut être mieux de garder ça pour toi au départ, pas la peine de trop s'auto-étiqueter "fille à problème"

+1

à ma connaissance, personne n'est parfait, il faut prendre la phobie comme un problème journalier comme une jeune adolescente qui a un bouton d'acné, un jour sa s'arrêtera.

(encore une fois c'est mon point de vue).

Tout d'abord merci de vos réponses ! Je l’ai vue aujourd’hui pendant sa pause déjeuner. J’ai pris mon courage à deux mains et je lui en ai parlé car comme vous avez dû le comprendre, c’était trop difficile pour moi de lui cacher ça car cette phobie fait partie de ma vie. Et comme dit Dragibus, commencer une relation avec un mensonge, c’est pas la meilleure des choses… Il n’a pas eu une mauvaise réaction, il m’a simplement demandé si je connaissais la cause de ma phobie. Je lui ai expliquée brièvement. Il trouvait ça étrange mais ne m’a pas rejeter pour autant ! Il a commencé à dédramatiser la situation en me parlant d’un dîner romantique en tête à tête où il fallait absolument que je lui dise ce que j’aime manger, n’importe quoi même si c’est un repas qu’avec des chocolats ou autre conneries sucré . On a passé un très bon moment ensemble donc ! Je suis heureuse

pour moi y'a 2 solutions
soit on en parle ouvertement a tout le monde et on ne cache rien, dans ce cas on risque les moquerie, il faut également etre assez fort pour ne pas prendre la phobie comme "excuse"
ou alors on en parle pas personne n'est au courant ou très peu de gens et la on a pas le choix que d'aller bien tout le temps ^^

La 2ème solution (la mienne) n'est pas forcément très bonne parce que assez fatigante je trouve, bah oui aller toujours bien c'est pas de tout repos

Eh bien j'ai étais dans le même cas de figure que toi.

Quand j'ai rencontrer mon homme j'étais au pic de la phobie, anorexie, plein de toc, crises tous les jours etc...Donc dèja là forcément sa passait pas inaperçu même si je sais combien nous éméto on peut être des comédiens hors paire tellement on arrive formidablement bien à faire semblant que tout va bien alors qu'on a envie de hurler...

Mais sa commençait à me peser parceque je lui poser des lapins tous le temp! Dès que j'avais envie de vomir donc en fait tous les jours quoi...

Alors je me suis dit que je devais lui dire, la phobie c'étais moi, une grosse partie de moi et une explication à tout mes comportements "bizares. Je pouvais pas cacher sa à l'homme qui ferai partie de ma vie, faire semblant c'étais pas possible.

Alors un soir on s'est vus et je lui est dit.
Peut être pas avec des mots juste parcequ'il n'a pas vraiment compris l'ampleur de la phobie ce jour là mais ce qui m'a aider c'est que lui aussi avait connu des crises d'angoisses et une sorte de phobie, rien à voir avec nous, mais il pouvait plus facile comprendre ce que je vivais...

Et puis sa m'a soulager de lui dire...Petit à petit il a vraiment compris l'ampleur quand il m'a vu faire une crise d'angoisse.
Et puis il m'as vachement aider pour aller mieux, c'est en partis grace à lui que je re mange et que je me sens presque guérit!

Après faut faire attention à ne pas tomber dans une spirale de surprotection.
C'est pour cela que moi très peu de gens sont au courant : ma mère, ma soeur, mon homme, une amie et c'est tout.
Mes amis proches que je vois tous les jours ne le savent pas mais sentent que je ne suis pas à l'aise avec le vomi. Mais j'en est jamais parler et je le ferai peut être vraiment que si je suis guérit.

C'est une sorte de honte, peur de pas être comprise mais surtout...sa m'as obliger et sa m'oblige encore à me surpasser pour ne pas le montrer en présence de ces personnes.
J'ai tellement pas envie que sa se sache que si quelque chose d'angoissant m'arrive avec eux, je me force à faire comme si tout allait bien.
Et finalement tout va bien....
Donc eux aussi sans le savoir ils m'aident!

Le risque en fait en le dévoilant c'est que tous le monde te surprotège tu comprend. Sa c'est pas bon, sa entretient la phobie, tu n'avance pas.
C'est malheureux à dire mais pour évoluer avc cette phobie il faut des confrontations.

Après ton ancien copain c'est un con c'est tout, comme tous les gens qui critique notre peur..Tous le monde, les 60 milliards d'être sur cette terre ont TOUS connu des angoisses dans leurs vies...
Certes le vomi c'est bizare pour certains mais sa ne change pas moins la souffrance et on y peut rien.
Donc les gens qui ne comprendrons vraiment pas si tu le dis, t'occupe pas d'eux, ils sont fermer d'esprit simplement....

Donc moi je dis, le dire oui mais pas à tous le monde et nimporte qui! Ceux qui tu pense pourront t'aider, te tirer vers le haut ou ceux qui sont très proches de toi mais les autres cela n'a pas grande utilité pour moi dans cette période de ta phobie.

rems a écrit:pour moi y'a 2 solutions
soit on en parle ouvertement a tout le monde et on ne cache rien, dans ce cas on risque les moquerie, il faut également etre assez fort pour ne pas prendre la phobie comme "excuse"
ou alors on en parle pas personne n'est au courant ou très peu de gens et la on a pas le choix que d'aller bien tout le temps ^^

La 2ème solution (la mienne) n'est pas forcément très bonne parce que assez fatigante je trouve, bah oui aller toujours bien c'est pas de tout repos

Tout à fait...j'ai aussi opté pour la solution 2 et c'est pas facile. C'est vraiment fatiguant desfois mais sa nous met à l'épreuve et moi en ce qui me concerne sa m'aide quand même...
Sans sa je me serai jamais dépasser comme j'ai pu le faire. Si tous le monde m'aurait mis des oeillère ou des bouchons dans les oreilles dès qu'il y avait du vomi ou que sa en parler, j'en serai surement pas là.
Donc c'est un mal pour un bien je crois....

Je vois tout à fait ce que tu dis Ptites Fleurs, ce risque de surprotection qu'il ne faut surtout pas accepter.

J'en ai parlé à mes amies les plus proches, bien sûr elles n'ont pas compris l'ampleur... Et même parfois elles oublient que j'ai cette phobie (parce que je fais TOUT pour vivre normalement)... mais parfois, elles ont un petit sursaut de prise de conscience... et se mettent à me couver alors que j'en n'ai pas besoin. Genre la dernière fois, ma meilleure amie me dit qu'elle n'a pas mangé depuis hier, parce que tout ce qu'elle mange, ça ressort... puis elle commence à me raconter le détail de la dernière fois qu'elle a vomi (le gros détail, quoi !)... et d'un coup, elle s'arrête, et me fait "oh, j'suis désolée, j'avais oublié, j'arrête d'en parler..." J'ai dû lui expliquer que ça ne me dérangeait pas plus que ça qu'elle en parle (enfin même si c'est deg), qu'au contraire ça m'obligeait à dédramatiser le truc... mais que par contre si elle avait fait ça juste devant moi, j'aurais pas la même réaction

Disons qu'elles sont prévenues... le jour où elles vomissent devant moi, je ne viendrai pas leur tenir les cheveux, quoi Et grâce au fait que je leur ai parlé de ma phobie, du coup elles comprendront mon comportement sur le moment.

Après c'est complètement différent des amies, et un petit copain, qui va partager ta vie et qui doit tout connaître de toi.

Je suis exactement du même avis que toi ptites fleurs. Il ne faut pas le dire à tout va. Tout simplement parce que ça peut soit entretenir notre phobie (si les personnes se montrent compréhensives) soit nous rendre « bête de foire » (jugement, moquerie, mise à l’écart). Mes amis ou plutôt « copains » du bahut ne sont pas au courant de ma phobie et je tiens à garder ça secret encore bien longtemps avec eux car ils ne sont pas très ouvert d’esprit… Et je le dis bien par expérience. Si j’en ai parlé à mon petit ami c’est surtout parce que c’est quelqu’un de confiance et qu’il n’est pas du genre à porter de jugement sur les autres. Même si je ne suis pas dans sa tête et que je ne peux pas tout savoir sur ce qu’il pense de cette peur irraisonné, il m’a clairement dit que si il pouvait se porter utile en quoi que ce soit pour que j’aille mieux, il le fera. J’ai tout son soutien. Et ce n’est pas le « mauvais soutien » qui te renferme dans une surprotection qui entretient la phobie (que j’ai connu avec un ex petit ami très possessif). C’est le « bon soutien » qui nous permet d’avancer !

Les réponses ont deja été donné, mais en parler c"est pas toujours l'ideal dans le sens ou les gens ne comprennent pas notre phobie de toute façon ! A part subir des moqueries ou dire qu on est taré , rien d'autres ne sort de leur bouche.

Pour ce qui est de ton copain , ça fait combien de temps que tu est avec ? c'est une question de temps aussi ! ça peut repousser qqun au début , car il peut avoir peur ou autre ...

Pour ma part , personne n'est au courant , on me prend deja pour une folle en tant normal , ils savent que je suis fort ancré sur le lavage de mains ( et déjà ça , c'est me prendre pour une folle , vous imaginez si je leur disais ... ) , Non c'est pas possible. Je préfére tout garder pour moi , même si c'est très dur ! Je préfére subir seule que de subir des moqueries et me sentir encore plus mal dans ma peau tu vois. Les sujets qui me font du mal je n'en parle pas.

Tout garder pour soi augmente les angoisses du fait de pas en parler , de tout prendre sur soi ! mais je trouve ça mieux aprés c'est mon avis bien évidemment ! J'ai toujours tout garder pour moi.

Aprés chaque entourage est différent aussi

Courage miss , j’espère que tu trouvera une thérapie qui te convient en tout cas !

Pour répondre à ta question MouChou, cela fait moins d’un mois que je suis avec mon petit ami (on a tous les deux 20 ans) J’ai préférée lui en parler tôt car c’était trop difficile de la garder pour moi. ^^'

Je peux comprendre qu’on est tous tenté de garder tout pour nous. Les autres ne comprennent pas cette phobie de la peur de vomir mais comprennent maintes autres phobies comme celle de la peur des serpents... Mais comme tu dis, le garder pour soi, ça nous bouffe de l’intérieur. Comment te sens-tu en parlant sur ce forum ? Est-ce que ça te soulage d’un côté de pouvoir parler à cœur ouvert, de pousser des coup de coups de gueule quand tu en as marre de cette phobie ? (sachant que nous sommes tous dans un état plus ou moins grave dans la phobie).

Nous sommes tous ici pour nous soutenir les uns les autres dans les moments difficiles. Nous nous encourageons à poursuivre nos efforts contre cette phobie et nous nous félicitions de nos mini ou grand combats. Pour ma part, j’y trouve de l’écoute, des conseils utiles et ça, c’est vraiment précieux…
J’espère qu’un jour tu pourras en parler à quelqu’un proche de toi, même si c’est difficile.

Daccord

En parler sur le fofo me fait bcp de bien , même si ses temps ci j'ai moins posté.
ça fait du bien de parler avec des personnes qui ont la même phobie que moi et me comprenne.

Le fofo m'a bcp aidé et m'aide encore bcp ! Je me sens bien ici

Aprés on a tous une personnalité différente , des personnes ont besoin d'en parler , d'autres y arrivent un peu moins ! c'est pas facile de tout garder pour soi ! Le fofo me permet d'en parler et ça fait du bien. Heureusement qu'il existe

[quote="jordan77"]

Pour ce qui est de l'origine de ces troubles, si tu as la chance de la connaître, c'est peut être mieux de garder ça pour toi au départ, pas la peine de trop s'auto-étiqueter "fille à problème"

Encore un + 1,

Kinder, je ne pense pas que la solution 1 ère de Rems soit idéale, car plus tu voudras décomplexer envers la phobie, plus tu te trouveras des excuses si facilement.
J'ai également choisi la solution n°2 de Rems et c'est très fatiguant.

Ne jamais dire Amen à un risque de surprotection qui pourrait nous paraître salvateur.
(Je viens de l'apprendre a mes dépends, mais c'est moi qui étais dans la position du "protecteur")

En y réfléchissant d'ailleurs depuis quelques jours, je me demande réellement si je ne vire pas émétophobe sociale.
Il n'y a pas si longtemps, j'ai été au summum de réelles nausées, et toute seule chez moi, et j'ai su gérer le stress très facilement, limite je n'avais quasiment pas peur; irréel.
Si j'en ai devant mon ami, c'est mort, idem pour mes parents, idem pour mes copains, et je ne parle même pas devant les inconnus.

Pour l'instant seuls ma mère, ma soeur et mon ami sont au courrant. Même mes très bons copains n'en sauront jamais rien, et j'y tiens, c'est sâcré.
(J'en ai parlé presque au bout de 2 ans avec mon ami)

Je suis admirative car pour moi c'est juste impossible d'en parler à qui que ce soit !!
J'ai cette phobie depuis toute petite, mes parents n'en ont jamais rien su, ni mes petits copains... C'est fatigant mais je ne peux pas faire autrement.
Bravo Kinder, tu as réussi à en parler à ton copain alors que vous êtes ensemble depuis peu et il a bien réagi
J'aimerai en faire autant, sauf que les mots ne peuvent pas sortir de ma bouche à ce sujet j'ai un véritable blocage.

Salut,

Pour ma part, peut-être que j'ai de la chance, mais toute ma famille le sait et personne ne me juge, même si c'est difficile de le concevoir pour certains d'avoir peur de vomir, ils s'efforcent de comprendre que c'est tout aussi ridicule que d'avoir peur des insectes.

Certes au début c'était dur pour eux comme pour moi. J'ai eu droit aux quasi-traditionnels "met les doigts", "cries donc Raoul une bonne fois pour toute ça ira mieux", "Prends une cuite" et j'en passe et au final ils ont compris le mal-être auquel j'étais sujet quand ils m'ont vu au plus bas à être angoissé absolument tout les jours, là ça a été le genre de déclic. Personne ne m'a sur-protégé et couvé plus qu'avant parce-que j'étais angoissé au contraire... Au début, quand je commençais à ne plus me rendre en cours et que je me faisais gueulé dessus tout les matins parce-que j'angoissais déjà à l'idée d'être enfermé dans une salle de classe et que je me faisais tout juste traîné devant la porte du lycée, il n'y avait pas de compassion, c'était juste du "cinéma" a t-on dit.

Après en ce qui est des éventuels moqueurs, je vois pas qu'est-ce qu'il y a à craindre de ces gens qui sont en fait fermé d'esprit. Se moquer de quelqu'un qui a une phobie, aussi ridicule soit-elle, et qui lui bouffe la vie, c'est comme se moquer d'une personne obèse, elle voulait peut-être pas l'être? Ben moi non plus je ne voulais pas être phobique. Donc je fais comme beaucoup de personnes obèses (par exemple), je me fou éperdument de ce que pensent les gens, et dans un registre moins poli, je les emmerde et je vis ma vie. C'est pour ça que les très rares fois où quelqu'un a rit de ma phobie, j'ai regardé cette personne bien droit dans les yeux avec un bon grand sourire parce-que quand on discute avec un con il faut toujours se méfier qu'il n'est pas en train de faire pareil.

Après en ce qui est d'en parler avec des amis. C'est très faisable mais il faut vraiment être sur que ce sont des amis en béton, si on peut dire ainsi. Et si ils sont vraiment vos amis il s'efforceront de comprendre et au cas contraire il s'en foutront, ce qui est une réaction tout à fait honorable et constructive dans un sens puisqu'ils ne s’apitoieront pas. Pour ma part, je n'en ai jamais parlé à ce que je croyais être mes amis et je dis "croyais" parce-que le jour où ils ont bien vu que je ne sortais plus de chez moi et qu'ils m'ont demandé pourquoi je leur ai répondu: "J'ai des problèmes de santé, rien de grave, juste des angoisses". Et devinez quoi, j'ai plus jamais entendu parlé d'eux. Quelque fois à l'occasion je reçois un texto plein de compassion comme si j'étais un infirme mais c'est le genre de truc, oui, j'ose employé le terme: Qui me fait vomir.

Pour résumer le tout: En parler à la famille, oui, moi je trouve que dans certains cas ça peut être une bonne idée, ne serait-ce que pour avoir un soutien et une oreille attentive et non pas pour être couvé. En revanche, pour les amis, en effet il vaut mieux y aller avec des pincettes et c'est l'expérience qui parle.

P.S: Je ne me considère pas comme guéri, mais je peux dire que le fofo m'a aussi beaucoup aidé et m'aide encore beaucoup dans le processus de "guérison" (et je prend ce mot avec délicatesse tout de même, vous saurez à peu près tous pourquoi) et m'aide encore beaucoup. J'en profite donc pour vous remercier par la même occasion
Sur ce, je vais me pioncer, demain, le bachotage continue.

Coucou!

Excusez-moi je n'ai pas lu vos réponses parce que je suis un peu pressée ^^' je vous lirais dès que possible.

Mon expérience:
Ma famille ne comprend toujours pas ma phobie et ça depuis petite. Même après m'avoir tous vue en crise, ils me prennent pour une folle et rigole de moi. Je ne me gêne pas pour en parler à des amis même des connaissances si un jour il y a une situation stressante (parc d'attraction etc.), je me dis s'ils ne m'acceptent pas comme je suis tant pis pour eux.
Pour mon copain c'était différent. Quand je lui en parlais pour la première fois vaguement, il ne m'a pas compris mais n'était pas méchant pour autant (oui l'inconnu rend méchant, fait peur, ma mère m'engueule à chaque fois). Un jour il m'a vue faire une crise et il a vu que ce n'est pas du pipo cette phobie, qu'elle est invivable comme n'importe quelle phobie. Depuis il me soutient. En plus on vit ensemble, donc il est obligé de vivre avec la phobie ^^.

Si ton copain n'accepte pas la phobie (surtout si elle est très présente) ça risque d'être un peu compliqué mais comme on dit l'amour est plus fort que tout

[EDIT] Par contre mon copain ne tolère absolument pas que je parle de cette phobie sur ce forum. En parler à un psy ok mais pas à des inconnus. Il juge qu'on doit s'en sortir seul. Au début je faisais l'éponge ici mais maintenant en parler me fait du bien et m'aide à gérer les crises.