une histoire à vous raconter

je n'ai jamais parlé de ça à personne ici je ne verrai pas votre visage après avoir lu, si vous lisez Avant quand quelque chose de grave où pas allait se passer dans ma vie je me disais "je préfererais vomir plutot que ça ne se passe ou je préfere que cela se passe que de vomir" totalement ridicule je sais .. il y a 5 je faisais la fête et mon gsm à sonné , c'était la police qui m'annonçait que ma maman avait eu un accident de voiture . Sur la route vers l'hosto le je me suis dit "je préfere qu'elle ai le bras cassé ou la jambe que de vomir"

Arrivé là j'ai vu toutes des droles de têtes .... elle était morte .. J'ai couru dans les toilettes de l'hosto en priant pour retourner en arrière et dire "je préfere vomir plutot qu'elle ai le bras ou la jambe cassée ! je veux même bien vomir pendant des heures et des jours mais ramenez la moi!!!

voilà j'avais envie de raconter ça même si ça n'a pas de sens , ça me fait du bien ... bonne soirée à tous

tout d'abord désolé pour toi ça a pas du etre facile et c'est surement pas facile encore aujourd'hui...

Tu sais ta réaction est en quelque sorte "normale" t'es phobique et de toute façon ce n'est pas d'avoir dis ça ou autre chose qui lui a causer cet accident et avoir dis autre chose en l'aurais pas sauvée non plus c'est en quelque sorte de la superstition.
Je pense qu'on a tous déja eu ce genre de pensées a cause de la phobie, faut pas t'en vouloir

je rame tjs au niveau du dieul mais ça va aller je suis une battante ...

merci beaucoup c'est vraiment gentil ...

Je suis désolée aussi pour la perte de ta maman.
Comme Rems et Stéfaniy, je tiens à te dire qu'il ne faut pas t'en vouloir, la phobie est par définition incontrôlable, et on a tous un jour pensé comme ça.
Ta pensée n'a pas eu de conséquences sur ce qui s'est passé, tu n'es pas "responsable".
Je te souhaite en tout cas beaucoup de courage pour réussir à faire ton deuil

C'est triste.. =X
Désolé pour ta maman...

C'est ça, notre phobie.. =X

Je suis désolée pour ce qui est arrivé à ta maman et suis de tout coeur avec toi car je connais ce sentiment de culpabilité, j'ai moi meme perdu mon père.. Seul le temps aide à rendre plus supportable cette perte meme si la blessure reste toujours ancrée en nous. La vie qui passe pansera peu à peu ta douleur et t'aidera à faire ton deuil.. Bon courage à toi...

Mon dieu... J'ai littéralement manqué de souffle en lisant le passage.. "Elle était morte", quelle âge avait tu? Si ce n'est pas trop indiscret?

Tu est très forte en tout cas, et c'est normal de penser ça vis à vis la phobie, mais comme les autres l'ont si bien dit; ta pensée n'a aucunement affecté les évènements. Il ne faut pas se blâmer. Durant une crise d'angoisse de nausées, j'ai souvent souhaité ma mort. C'est ça une phobie, uh.

j avais 16 ans .. je me demande tout les jours comment on peut se pourrir la vie avc cette saloperie de phobie on passe a cote de pleins de choses .. un bon resto , un foire, une soiree entre amis .. la vie peut parfois etre si courte ... mais bon c est incontrolable et ca passe au dessus de tout ..

Je suis désolée pour toi...
Ce qui est sûr, c'est que c'est pas de ta faute.
J'ai déjà eu des pensées comme ça, bien sûr, comme tout le monde ici sûrement d'ailleurs.
En tout cas, bon courage !

Désolé pour toi aussi ... c'est pas facile mais tu a été forte jusque maintenant donc tu va encore l'être

J'aurais eu ses pensées la aussi ne t'en fais pas !

Désolée d'apprendre tout ça ! Je t'enverrai un MP dans la soirée ou demain. Tu comprendras. Evacuer ce qui nous pèse au profond de nous, nous aide à combattre nos démons !

C'est triste tout ça mais tu as l'air d'être une battante, soit forte

Bisous

Bonjour,

Ton histoire est triste et terriblement touchante, je suis de tout coeur avec toi et j'espère que tu retrouveras vite une relative sérénité.

Tu es une battante, tu l'as dit toi même, alors puise au fond de tes ressources pour te battre....puise dans ces ressources qu'une maman donne à ses enfants....

merci a vous tous .. on merite tous notre part de bonheur .. je vais me battre jusqu au bout pour avoir la mienne et ne pas me laisser couler a cause de cette foutu phobie!! bzous a vous

Oui,moi aussi je suis désoler,et je te souhaite beaucoup de courage,je t'admire,moi sans mes parent je ne gère rien (ou sans un infirmier,moi qui suis hospitalisée),tu as vraiment de grande capacitée,moi qui ai treize ans lol,je te trouve vraiment super ♥

je suis désolé pour ta maman
je comprend ce que tu vis (je vis la même chose)
et comme tu dis faut profiter de la vie et ne pas se faire du mal avec une phobie...

toupoutou a écrit:Désolée d'apprendre tout ça ! Je t'enverrai un MP dans la soirée ou demain. Tu comprendras. Evacuer ce qui nous pèse au profond de nous, nous aide à combattre nos démons !

C'est triste tout ça mais tu as l'air d'être une battante, soit forte

Bisous

merci bcp j'attends ton message

Je suis aussi restée bouche bée quand j'ai vu ton post. Bcp de courage pour la suite, il n'y que le temps qui pourra aider ...
Ne t'en fais pas, ce n'est en aucun cas de ta faute, tu n'as pas a t'en vouloir !

Coucou,

tous les samedi midi je déjeunais avec ma mère. Les dimanche avec mon père.
Un samedi midi, j'ai loupé le réveil, je ne suis pas allée déjeuner, j'ai posé un lapin à ma mère (je pensais que le déjeuner était annulé et en fait non). Elle m'a appelée, on s'est engueulée; Le soir elle m'a rappelée encore et on s'est redisputée...mais elle était alcoolique et lors de ce second appel, sous l'emprise de l'alcool.
Le dimanche matin, le téléphone sonne à 8h00 ...je dors, je ne décroche pas ...insistance...je décroche. Mon père qui me dit de venir immédiatement chez eux, ma mère a un problème.
J'appelle un taxi, je me précipite.
Arrivée chez mes parents, la police, les pompiers...ma mère étant une "habituée" des tentatives de suicide, je ne m'inquiète pas, après tout elle s'en est toujours sortie. Je fais même une blague à l'un des policiers...il me regarde de travers.
Là le samu arrive, je commence à paniquer, personne n'avait voulu que je vois ma mère, et là je la vois passer sur le brancard...
Direction l'hopital ambroise paré, service réanimation. On m'apprend que ma mère est en état de mort cérébrale, que les chances qu'elle s'en sorte sont super basses et que, dans l'idée où elle s'en sortirait se serait un légume. Elle qui était une femme tellement brillante...mais trop sensible qui n'avait jamais trouvé notre place dans ce monde.
Le dimanche je suis restée à lui tenir la main, à pleurer, à m'excuser de ne pas avoir été là le samedi, à m'excuser pour la dispute.
Le dimanche soir on m'a dit de rentrer me reposer et que, s'il y avait quoique ce soit, on m'appelerait. Je n'ai pas lâché le téléphone de la nuit. Pas d'appel. Le lundi matin, j'avais repris espoir...j'appelle l'hôpital, on me dit de venir...je me dépêche, j'arrive (seule mon père faisait sa toilette) à l'hôpital et on m'annonce qu'elle est morte depuis 5 minutes.
Elle avait 56 ans. Quand elle est morte elle n'avait ni alcool ni drogue (médocs) dans le sang...son corps l'a simplement laissé tomber.
le degré de culpabilité qui était le mien était indescriptible. Pourquoi n'étais je pas allé à ce déjeuner ? Pourquoi la dernière discussion que nous avons eu a été une dispute ? En plus certaines personnes (que les gens sont cons dans des situations pareilles ...encore pire que normalement) m'enfonçaient en me disant que j'avais été une mauvaise fille, que j'aurais du être là, que j'aurais du l'aider.

Ce récit n'a pas grand chose à voir avec l'émétophobie mais le message que je veux te faire passer est le suivant : tu ne peux pas résumer ta relation avec une personne à ce que tu as pensé avant sa mort, ou ce que tu as fait.
je ne peux pas résumer ma relation avec ma maman aux 24h00 qui ont précédé sa mort. Tu ne peux pas te sentir coupable de penser ce que tu as pensé.

Dis toi que, dans ton cas comme dans le mien, rien ne laissait penser qu'une chose terrible était arrivée. On ne pouvait pas savoir.

Courage pour ton travail de deuil. Moi ma maman est décédée il y a 5 ans. Suivie de près par mes grands parents maternels. J'ai du "vivre avec" trois décès quasi simultanés alors si tu as besoin d'échanger, n'hésite pas une seconde et contacte moi.

Bon courage

ça on peut pas dire le contraire ...mais elles sont aussi porteuses d'espoir puisque manifestement on a réussi, l'une et l'autre à continuer de vivre

Panda95 a écrit:ça on peut pas dire le contraire ...mais elles sont aussi porteuses d'espoir puisque manifestement on a réussi, l'une et l'autre à continuer de vivre

J'avoue c'est très touchant ce que vous dites... Pour l'une comme pour l'autre j'ai eu des frissons et les larmes aux yeux!!

Je pense que mon homme est dans un cas similaire au votre porté sur les regrets face au décès de son papa... Car il n'a jamais pris soins de s'occuper de lui pendant la maladie! Il m'a toujours dit, "fait lui confiance, mon père est fort!!" Mais le jours où il est partie c'étais le plus choqué dans cette histoire! Bien que tout le monde soit touché et ressent un manque de cette personne formidable, mais lui il sombre petit à petit, sans dire un mot... Il lui manque chaque jour que dieu fait et s'en veut de ne lui avoir jamais exprimé ses sentiments par pudeur...

Et c'est touchant ce que vous dites, car moi du coup je vois un espoir en lui qui sommeil... C'est dur pour moi de le voir comme ca car il est vraiment perdu sans son pilier...

est ce qu'il voit quelqu'un ? un psy ou autre ? Il ne faut pas qu'il garde ça en lui !!

Bon courage

Panda95 a écrit:est ce qu'il voit quelqu'un ? un psy ou autre ? Il ne faut pas qu'il garde ça en lui !!

Il ne voit personne!! Il a vu une ostéo car il fait des migraines et depuis le décès elles sont plus présente. Et cette dernière à dit que l'expression "serrer les dents" c'est ce qu'il fait! En bref, il sert les dents tout les jours car ca le ronge à l'intérieur, et ca cause de grosses migraines!

Tout le monde le force à aller voir quelqu'un et il envoi balader tout le monde! Je le comprend car moi aussi pour la phobie on m'a forcé à voir un psy et ca m'a fait beaucoup plus de mal que de bien...

Et obbo je sais le bien que ca t'a procurer d'écrire! Car au plus bas dans la phobie, j'écrivais beaucoup et ce qui m'a aidé à annaliser ce que j'avais en moi... J'aimerai tellement que mon chéri en fasse autant!!

Il y a 3 semaines maintenant, on à fait l'anniversaire d'un amis à ses parents, il a serrer les dents toute la soirée et a 23h nous sommes rentré! Il a craqué car je lui ai sorti les vers du nez (il manqué quelqu'un! et de voir cet ami se faire embrasser par ses 2 enfants le jour de ses 50 ans, je pense que ca n'aide pas!), mais j'ai l'impression que j'ai craqué encore plus fort que lui, car je crié, et pleurer à en perdre mon souffle, alors que lui avait juste les larmes aux yeux et prenait encore le temps de me caresser les cheveux pour que je me calme! Je sais qu'il a besoin d'exploser, et je sais pas comment l'aider...

Stef : ton histoire est trés touchante ! mais tu sais avec des Si on referait le monde !
ça s'est passé comme ça tu peux pas revenir en arriére ! c'est pas de ta faute du tout !
Ne t'inquiétes pas

...

Tout d'abord je suis vraiment désolée pour ce qui est arrivé à ta maman, je crois que c'est vraiment la pire des choses, que de perdre un de ses plus gros repère ...
Ensuite, vomir ou non, n'aurai rien changer au destin, la vie ne se joue malheureusement pas sur un vomit ..
Je ne sais pas quoi te dire de plus car moi aussi il m'est arriver de penser ce genre de choses ...

Je suis sincèrement désolée, et pfff .. désolée ..


Mais ça me fait un peut penser à moi, au niveau de la culpabilité (j'ai déjà fondu en larme dans les bras de mon amoureux a cause de ça)
En septembre 2006 on diagnostique un cancer de la peau à mon grand-père (pour c'était L'HOMME, celui qui me protègerai, celui que je vénèrai ..) J'ai été sous le choque et du haut de mes 14 ans, j'ai pas réussi à prendre les bonne décisions ..
Pour moi la meilleur solution pour pas souffrir c'était ne plus lui parler du tout, commencer déjà à l'oublier, pour que le jour de sa mort je me soit faite une carapace en quelque sorte ..
Si je pouvais retourner en arrière, je lui téléphonerais tout les jours, je lui dirais combien je l'aime et combien il ma construite ..
Il avait que deux mois a vivre il en a tenu 4, et il est mort le 25 décembre, inutile de vous dire combien cette journée à été perturbante, je redoute les noël maintenant même si on se retrouve tous pour le célébré ..

Bref on ne peut pas se culpabiliser, enfin du moins essayer,et chaque jour je pense à mon grand-père (et ma grand-mère) et je leurs dit (oui je suis croyante enfin j'espère toujours qu'il m'entendent) combien ils me manquent, et que même les jours où ils m'ont grondé, au final ce sont de merveilleux souvenirs...

tout le monde pleur en lisant les post des unies autre je sens ça

Oui Lilly, il y a beaucoup d'émotion dans ce post...chacun ici a perdu un parent, un ami, un proche, tout simplement quelqu'un que l'on a aimé.

Il y a 5 ans, j'ai perdu une amie, décédée d'un cancer foudroyant du foie à l'âge de 25 ans. Cela m'a dévastée, et j'ai énormément culpabilisé de ne pas avoir pu aller la voir à l'hopital avant qu'elle ne quitte ce monde. Je me revois, partagée entre la douleur du deuil et la peur de mes nausées psychologiques de l'époque, et j'ai eu l'impression que l'angoisse masquait mes émotions. Je ne pleurais pas, alors que j'éprouvais beaucoup de chagrin.

Comme j'aurais voulu lui dire au revoir, elle est morte seule, et ça, j'ai eu du mal à le digérer.

C'est vraiment triste ! Je vous envoie bcp de courage ! Dites vous qu'ils sont tous fier de vous aujd

Mais surtout ne regrettez rien ! Je sais c'est plus facile à dire ... mais les regrets ne servent à rien ...

Panda95 a écrit:Coucou,

tous les samedi midi je déjeunais avec ma mère. Les dimanche avec mon père.
Un samedi midi, j'ai loupé le réveil, je ne suis pas allée déjeuner, j'ai posé un lapin à ma mère (je pensais que le déjeuner était annulé et en fait non). Elle m'a appelée, on s'est engueulée; Le soir elle m'a rappelée encore et on s'est redisputée...mais elle était alcoolique et lors de ce second appel, sous l'emprise de l'alcool.
Le dimanche matin, le téléphone sonne à 8h00 ...je dors, je ne décroche pas ...insistance...je décroche. Mon père qui me dit de venir immédiatement chez eux, ma mère a un problème.
J'appelle un taxi, je me précipite.
Arrivée chez mes parents, la police, les pompiers...ma mère étant une "habituée" des tentatives de suicide, je ne m'inquiète pas, après tout elle s'en est toujours sortie. Je fais même une blague à l'un des policiers...il me regarde de travers.
Là le samu arrive, je commence à paniquer, personne n'avait voulu que je vois ma mère, et là je la vois passer sur le brancard...
Direction l'hopital ambroise paré, service réanimation. On m'apprend que ma mère est en état de mort cérébrale, que les chances qu'elle s'en sorte sont super basses et que, dans l'idée où elle s'en sortirait se serait un légume. Elle qui était une femme tellement brillante...mais trop sensible qui n'avait jamais trouvé notre place dans ce monde.
Le dimanche je suis restée à lui tenir la main, à pleurer, à m'excuser de ne pas avoir été là le samedi, à m'excuser pour la dispute.
Le dimanche soir on m'a dit de rentrer me reposer et que, s'il y avait quoique ce soit, on m'appelerait. Je n'ai pas lâché le téléphone de la nuit. Pas d'appel. Le lundi matin, j'avais repris espoir...j'appelle l'hôpital, on me dit de venir...je me dépêche, j'arrive (seule mon père faisait sa toilette) à l'hôpital et on m'annonce qu'elle est morte depuis 5 minutes.
Elle avait 56 ans. Quand elle est morte elle n'avait ni alcool ni drogue (médocs) dans le sang...son corps l'a simplement laissé tomber.
le degré de culpabilité qui était le mien était indescriptible. Pourquoi n'étais je pas allé à ce déjeuner ? Pourquoi la dernière discussion que nous avons eu a été une dispute ? En plus certaines personnes (que les gens sont cons dans des situations pareilles ...encore pire que normalement) m'enfonçaient en me disant que j'avais été une mauvaise fille, que j'aurais du être là, que j'aurais du l'aider.

Ce récit n'a pas grand chose à voir avec l'émétophobie mais le message que je veux te faire passer est le suivant : tu ne peux pas résumer ta relation avec une personne à ce que tu as pensé avant sa mort, ou ce que tu as fait.
je ne peux pas résumer ma relation avec ma maman aux 24h00 qui ont précédé sa mort. Tu ne peux pas te sentir coupable de penser ce que tu as pensé.

Dis toi que, dans ton cas comme dans le mien, rien ne laissait penser qu'une chose terrible était arrivée. On ne pouvait pas savoir.

Courage pour ton travail de deuil. Moi ma maman est décédée il y a 5 ans. Suivie de près par mes grands parents maternels. J'ai du "vivre avec" trois décès quasi simultanés alors si tu as besoin d'échanger, n'hésite pas une seconde et contacte moi.

Bon courage

Seigneur, ça m'a fait pleurer.
Audrey a les mots: ça fout une claque, carrément.

coucou,

comment se sent celle qui avait une histoire à raconter aujourd'hui ? mieux ??