pas fière de moi
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pas fière de moi
Coucou tout le monde !
Alors voila je n'arrive pas a me détacher des medocs et j'ai vraiment envie de m'en sortir !
C'est presque un vogalib tout les jours et du citrate de betaine pour digérer presque aussi tout les jours ! Je me dit qu' il faut plus que j'en prennent car c'esy purement psycologique mais c'est plus fort que moi quant je commence a angoisser hop la un medoc et je psycote moin ... J'aimerais avoirs quelques conseilles
Merci
Alors voila je n'arrive pas a me détacher des medocs et j'ai vraiment envie de m'en sortir !
C'est presque un vogalib tout les jours et du citrate de betaine pour digérer presque aussi tout les jours ! Je me dit qu' il faut plus que j'en prennent car c'esy purement psycologique mais c'est plus fort que moi quant je commence a angoisser hop la un medoc et je psycote moin ... J'aimerais avoirs quelques conseilles
Merci
Maxidou- Eméto d'Argent
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Nombre de messages : 157
Age : 33
Date d'inscription : 17/05/2011
Re: pas fière de moi
Coucou Maxidou, j'avais l'année dernière le même problème que toi, j'étais accro au vogalib comme un drogué attaché à sa coquaïne. Il n'y a pas de solution miracle. Pour ma part, j'en avais toujours sur moi, un beau jour, rupture de stock. Par chance j'étais dans une période plus sereine, du coup, j'ai décidé de ne plus en acheter et petit à petit j'ai oublié le vogalib. Je n'en prend plus depuis quelques temps maintenant. Je sais que c'est difficile, c'est comme faire un sacrifice, mais dit toi que c'est bénéfique pour ta "dépendance" au médicament mais surtout pour ta santé. Mange des choses légères et facile à figéré comme des legumes et des fruits et dispense toi de prendre un de ces médicaments. Si tu angoisse, j'ai ma technique de ninja: sortir dehors et courrir pas obliger de courrir, tu peux juste marcher ça dépend de toi, le but étant de détendre tes muscles et de calmé ton stress.
C'est avec des petits pas que nous franchissons les plus hautes montagnes.
Kinder- Eméto de Cristal
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Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 02/06/2011
courage
Bonsoir Maxidou,
Je comprends bien ce que tu ressens, même si moi ce dont je ne peux pas me passer est (était surtout) le coca. Donc je te laisse imaginer les problèmes liés aux bulles, etc, et puis c'est mauvais pour le corps aux doses où j'en prenais.
Je parle au passé parce que petit à petit j'ai réussi à moins en boire, maintenant j'en suis au stade où j'ai juste TOUJOURS une bouteille dans mon sac, où que je sois (même à la piscine pour te dire) mais je n'en bois plus, ce qui est pas mal ne serait-ce que d'un point de vue financier.
Mais ta vraie question, c'est le comment.. Alors je vais te dire comment moi j'ai fait en espérant que ça te parle et que ça puisse t'aider.
Déjà, essaye de ne penser qu'à ce que tu as accompli, ce dont tu es fière, à la fois par exemple où tu as réussi à ne pas prendre de médoc pendant quelques heures. Parce que c'est par la réassurance de ta capacité à gérer les épreuves aussi dures soient-elles, toute seule, à la force de ta volonté qu'on arrive à se détacher d'un objet (objet transitionnel en langage psy), parce que du coup l'objet devient de moins en moins utile à force que l'on se sent plus fort tout seul. En tous cas, ça ne sert à rien de vouloir tout arrêter direct, d'un coup, ce serait trop dur et trop traumatisant comme séparation (parce que les medocs sont devenus un peu comme un élément protecteur pour toi, auquel tu es attachée, avec une véritable relation affective sous-jacente: de la même façon que l'on peut se sentir perdu quand la personne que l'on aime et qui donc d'une certaine façon nous protège s'absente).
Concrètement, si un jour, après un repas, tu arrives à gérer une angoisse en prenant moins de medocs dans un premier temps puis sans, vois le comme une victoire tarée, même s'il ne s'agit que de quelques heures.. Ces quelques heures seront TA victoire, et on sait tous ici à quel point quelques heures, quelques minutes même peuvent être insurmontables.
Autrement dit, tout est une question d'état d'esprit. Tu réussiras plus facilement je pense à faire ce que tu veux (en l’occurrence arrêter les medocs) si tu arrives à te concentrer sur tes victoires et pas sur tes "défaites". (l'une des choses que je ressens souvent lors de mes crises est l'impression d'être "nulle, bonne à rien, de ne même pas arriver à faire comme tout le monde et juste rigoler", je ne sais pas si tu t'y reconnais..?; et donc je ne pensais qu'à tout ce que je ME gâchais, en me rendant responsable de ce que je vivais tout en ne le contrôlant pas du tout.). L'une de mes solutions a été de "retourner la balance", en me persuadant le plus possible de ma valeur, de ma capacité à surmonter tout ça.
En tous cas, c'est comme ça que j'ai réussi à aller un peu mieux, et ce pour une raison très simple: ça donne du courage.. Quand tu sens une crise arriver, si tu essayes de te concentrer sur la (les) fois où tu as réussi à la gérer et que tu arrives à en être fière, ça va probablement passer plus vite parce que tu te sentiras courageuse. Avec des petites phrases genre "je vais y arriver, je suis solide et je suis courageuse, j'ai déjà réussi à surmonter ça je peux réussir encore".
A partir du moment où tu es dans cet état d'esprit, tu auras de plus en plus envie d'y arriver "par toi-même" et non plus avec l'aide psy des medocs. Au bout d'un moment, je me rappelle que sans même m'en rendre compte, je me disais dans la glace (quand j'ai une crise, en général je m'isole aux toilettes pour me mettre de l'eau sur le visage et boire du coca justement donc je me retrouve naturellement assez vite devant le miroir) à chaque moment difficile "allez courage, tu es courageuse, fais le et après tu seras fière d'y être arrivée" et ça passait, de plus en plus vite, de plus en plus facilement..
Donc courage, courage.. C'est très dur, la route est longue mais ce qui est le plus dur c'est le début (c'est comme une montée en vélo, le plus dur c'est les premiers coups de pédales, après on a de l'élan), et plus on monte, plus on réapprend à apprécier des petites choses du quotidien qui redeviennent simples.
Je ne suis pas encore arrivée au bout de ce long chemin, mais j'ai parcouru un sacré trajet, et maintenant la vie est plus belle, et je suis fière d'être capable de faire des choses que je n'aurais jamais été capable de faire avant (des trucs aussi bête que passer 1h au hammam ou à me faire masser sans avoir mon sac à côté de moi - et donc mon coca). Donc ne te décourage pas, c'est possible, accroche toi à ton courage. Et si à un moment tu n'y arrives pas, c'est pas grave, tu y arriveras la fois suivante; ne retiens que les "petites victoires".
Je comprends bien ce que tu ressens, même si moi ce dont je ne peux pas me passer est (était surtout) le coca. Donc je te laisse imaginer les problèmes liés aux bulles, etc, et puis c'est mauvais pour le corps aux doses où j'en prenais.
Je parle au passé parce que petit à petit j'ai réussi à moins en boire, maintenant j'en suis au stade où j'ai juste TOUJOURS une bouteille dans mon sac, où que je sois (même à la piscine pour te dire) mais je n'en bois plus, ce qui est pas mal ne serait-ce que d'un point de vue financier.
Mais ta vraie question, c'est le comment.. Alors je vais te dire comment moi j'ai fait en espérant que ça te parle et que ça puisse t'aider.
Déjà, essaye de ne penser qu'à ce que tu as accompli, ce dont tu es fière, à la fois par exemple où tu as réussi à ne pas prendre de médoc pendant quelques heures. Parce que c'est par la réassurance de ta capacité à gérer les épreuves aussi dures soient-elles, toute seule, à la force de ta volonté qu'on arrive à se détacher d'un objet (objet transitionnel en langage psy), parce que du coup l'objet devient de moins en moins utile à force que l'on se sent plus fort tout seul. En tous cas, ça ne sert à rien de vouloir tout arrêter direct, d'un coup, ce serait trop dur et trop traumatisant comme séparation (parce que les medocs sont devenus un peu comme un élément protecteur pour toi, auquel tu es attachée, avec une véritable relation affective sous-jacente: de la même façon que l'on peut se sentir perdu quand la personne que l'on aime et qui donc d'une certaine façon nous protège s'absente).
Concrètement, si un jour, après un repas, tu arrives à gérer une angoisse en prenant moins de medocs dans un premier temps puis sans, vois le comme une victoire tarée, même s'il ne s'agit que de quelques heures.. Ces quelques heures seront TA victoire, et on sait tous ici à quel point quelques heures, quelques minutes même peuvent être insurmontables.
Autrement dit, tout est une question d'état d'esprit. Tu réussiras plus facilement je pense à faire ce que tu veux (en l’occurrence arrêter les medocs) si tu arrives à te concentrer sur tes victoires et pas sur tes "défaites". (l'une des choses que je ressens souvent lors de mes crises est l'impression d'être "nulle, bonne à rien, de ne même pas arriver à faire comme tout le monde et juste rigoler", je ne sais pas si tu t'y reconnais..?; et donc je ne pensais qu'à tout ce que je ME gâchais, en me rendant responsable de ce que je vivais tout en ne le contrôlant pas du tout.). L'une de mes solutions a été de "retourner la balance", en me persuadant le plus possible de ma valeur, de ma capacité à surmonter tout ça.
En tous cas, c'est comme ça que j'ai réussi à aller un peu mieux, et ce pour une raison très simple: ça donne du courage.. Quand tu sens une crise arriver, si tu essayes de te concentrer sur la (les) fois où tu as réussi à la gérer et que tu arrives à en être fière, ça va probablement passer plus vite parce que tu te sentiras courageuse. Avec des petites phrases genre "je vais y arriver, je suis solide et je suis courageuse, j'ai déjà réussi à surmonter ça je peux réussir encore".
A partir du moment où tu es dans cet état d'esprit, tu auras de plus en plus envie d'y arriver "par toi-même" et non plus avec l'aide psy des medocs. Au bout d'un moment, je me rappelle que sans même m'en rendre compte, je me disais dans la glace (quand j'ai une crise, en général je m'isole aux toilettes pour me mettre de l'eau sur le visage et boire du coca justement donc je me retrouve naturellement assez vite devant le miroir) à chaque moment difficile "allez courage, tu es courageuse, fais le et après tu seras fière d'y être arrivée" et ça passait, de plus en plus vite, de plus en plus facilement..
Donc courage, courage.. C'est très dur, la route est longue mais ce qui est le plus dur c'est le début (c'est comme une montée en vélo, le plus dur c'est les premiers coups de pédales, après on a de l'élan), et plus on monte, plus on réapprend à apprécier des petites choses du quotidien qui redeviennent simples.
Je ne suis pas encore arrivée au bout de ce long chemin, mais j'ai parcouru un sacré trajet, et maintenant la vie est plus belle, et je suis fière d'être capable de faire des choses que je n'aurais jamais été capable de faire avant (des trucs aussi bête que passer 1h au hammam ou à me faire masser sans avoir mon sac à côté de moi - et donc mon coca). Donc ne te décourage pas, c'est possible, accroche toi à ton courage. Et si à un moment tu n'y arrives pas, c'est pas grave, tu y arriveras la fois suivante; ne retiens que les "petites victoires".
clemidrielle- Eméto de Coton
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Nombre de messages : 38
Age : 37
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: pas fière de moi
Merci pour vos réponses
pour ce qui est du coca , j'ai été comme toi il y a 3 ans ! j'ai eu la mononucleose et un soir j'ai eu une envie de coca et tout était fermé , je pleurait je disais a ma mère " il me faut du coca " du coup elle est aller m'en acheter dans une station service et depuis ce jour il y avait toujours du coca dans mon frigo ! je suis devenue accro et je le suis toujours encore un peu desfois il me faut DU COCAAAAAA !!!!!! lol
Pour les medocs je vais me donner des objectifs par jours , par exemple : aujourd'hui je prend rien , et demain je me donnerais le même et je pense que je serais fière de moi et que du coup moin j'en prendrais moin j'aurrais envie d'en prendre !
Merci de vos conseils et de vos experiences
pour ce qui est du coca , j'ai été comme toi il y a 3 ans ! j'ai eu la mononucleose et un soir j'ai eu une envie de coca et tout était fermé , je pleurait je disais a ma mère " il me faut du coca " du coup elle est aller m'en acheter dans une station service et depuis ce jour il y avait toujours du coca dans mon frigo ! je suis devenue accro et je le suis toujours encore un peu desfois il me faut DU COCAAAAAA !!!!!! lol
Pour les medocs je vais me donner des objectifs par jours , par exemple : aujourd'hui je prend rien , et demain je me donnerais le même et je pense que je serais fière de moi et que du coup moin j'en prendrais moin j'aurrais envie d'en prendre !
Merci de vos conseils et de vos experiences
Maxidou- Eméto d'Argent
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Nombre de messages : 157
Age : 33
Date d'inscription : 17/05/2011
Re: pas fière de moi
Voila miss , tu diminue petit à petit et tu en prend que quand c'est néccessaire !
Moi avant j'étais comme toi , et comme j'en ai plus chez moi et bien j'en ai pas racheté donc ducoup je m'en suis détaché !
Dés que t'en a plus , va pas en racheter et tu verra tu va t'en détaché trés vite !
Moi avant j'étais comme toi , et comme j'en ai plus chez moi et bien j'en ai pas racheté donc ducoup je m'en suis détaché !
Dés que t'en a plus , va pas en racheter et tu verra tu va t'en détaché trés vite !
* MouChou *- Eméto de Diamant
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Nombre de messages : 4704
Age : 33
Localisation : A L'Upper East Side
Date d'inscription : 04/06/2011
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