Quand manger fait mal

Quand notre chère hôte l'éméto nous offre divers cadeaux comme la peur de manger, le mal de manger, le dégoût de manger, le rejet de manger. Je ne vais pas écrire un roman (du moins je suis partis pour ) juste vous expliqué ma situation.

Anémie: Je suis sujet d'anémie depuis l'âge de 8 ans. Les médecins ne comprenaient pas pourquoi j'avais une carence en fer digne d'une femme qui venait d'accrocher. A l'époque je mangeais bien, je fais 4 repas par jour (petit dej', déjeuner, goûter, diner) bien équilibrer. Je n'étais pas encore "éméto" du moins, j'avais peur des gens qui étaient malade, mais pour mon cas je n'agissais contre moi-même. J'ai eu différents traitements, plus ou moins lourds. Le plus coriace que j'ai eu à 17 ans a eu l'effet de me "décaper" le ventre. Résultat: ça a été un vrai coupe faim et la cause de douloureux maux de ventres suivie d'un dérangement à certaines odeurs. Actuellement, je n'ai plus de réel traitement médicamenteux pour corriger mon anémie.

Gastro: La gastro des fêtes d'Hiver, un virus qui prend tout le monde à partis. Ça commence par une personne de la famille jusqu'à contaminer à intervalle de 24h une personne différente. La gastro familiale que j'ai connu à 11 ans m'a marqué, surtout celle de mon grand frère: partageant la même chambre, il a passait toute la nuit à vomir, c'était terrible. Je ne savais plus ou me mettre tellement il était malade comme un chien. Le problème c'est que pendant les vacances des fêtes, on est nombreux à avoir des repas lourds, du coup beaucoup de choses à vomir. Du coup, sachant que la gastro s'activé durant la nuit, j'ai longtemps arrêté de mangeais le soir.


Un petit Virus: Un jour, je ne sais pas ce que j'avais, j'étais très fatigué et je m'endormais à 18h à coté de mon frère qui jouait à la console. Très inhabituel étant une enfant à la limite de l'hyper activité. Le soir, à l'heure du repas, je n'avais pas d'appétit, mes parents m'ont forcé à mangeais, je me suis exécutée et quelques heures plus tard, j'ai tout vomi... Je leurs disais bien pourtant que je n’étais pas en forme, et je leurs disais aussi que j'allais vomir, mais ils ne m'écoutaient pas et je dois dire que je leurs en veux.


La dépression: La dépression rime bien avec désalimentation. C'est la perte de toutes envies, de tous espoirs d'une quelconque guérison qui mène à des actes pas très intelligents (pour ne pas dire pas du tout). Ayant un tempérament peu stable, je suis passée par 2 dépressions dont une très intense qui à durée 8 mois. ça a commencé par le manque de volonté de sortir du lit à 1 repas par jour perdant ainsi beaucoup de force physique et mentale. ça m'arrivait de manger des conneries à coté, sans faim, par simple ennuie. Et une fois devant l'assiette d'un repas équilibrer, c'est plus du dégoût ressentis qu'une envie. Et là... Manger devin un vrai combat.


L'adaptation: J'ai alors consulté un nutritionniste pour trouver une solution. Il m'expliqua que ce n'est pas la quantité qui compte, mais la variété des aliments ainsi que des doses bien précise à ne pas dépasser comme avec le sel, le sucre, ect... (PUB: "ne mangeais pas, trop gras, trop sucré, trop salé"). J'ai eu droit à un contrôle: 17 ans, 1m67 pour 50 kilos, je suis en dessous du seuil de "graisse" minimal qu'une femme doit avoir (Le nutritionniste m'expliquant que s’il m'arrivait un accident très grave je pouvais succombé tellement j'étais faible. Exemple d'accident basic: se faire renverser par une voiture). ça se veut peu rassurant mais la mort en elle-même ne me fait pas peur.
J'ai eu droit à une liste d'aliments adapté à mes besoins, seulement voilà, même si la quantité est moindre, quand ça ne veut pas passer, ça ne passe pas.


La remédiation: J'ai alors suivit durant l'Eté 2010 le programme de mon nutritionniste qui m'avait fait beaucoup de bien même si par moment je devais me forcer. A la rentré, avec le stress et l'angoisse qui s'amplifie, j'ai trouvé la remédiation à mon problème: pas de petit dej', pas de déjeuner mais le diner du soir. Le topo: Ventre vide toute la journée durant les cours. Je buvais seulement. Du coup, j'ai eu quelques maux de ventres, mais j'étais assez confiante comme je n'avais rien dans l'estomac, du coup ça m'enlever une part de stress et j'arrivais à me mettre en avant face à ma classe. J'avais d'avantage confiance en mes actes scolaires, je m'assumais, je réussissais. Oui, tout ça c'est bien beau et si je pouvais je continuerais, mais à force de suivre ce "régime", l'appétit c'est réellement perdu. Je n'ai plus goût à rien. Que ce soit sucré ou salé, tout ou presque m’écœure. Ma mère s'inquiète et, par son habitude me force la main à manger, le truc c'est qu'étant majeur, elle voit bien qu'elle n'exerce plus aucun "pouvoir" sur moi. J'essaie, je me force, pour dire "regarde, tu vois je mange, je vais bien". Vais-je réellement bien ? Je ne pense pas... La nourriture n'a jamais était une passion chez moi et si je pouvais m'en passer, je le ferais volontiers. Seulement voilà... Je dois aujourd'hui passé une fibroscopie pour vérifier si je n'ai pas d’ulcère à causes de nombreux maux de ventre, d'envie de vomir, de vertige.


La fase de réflexion: Pour tout Vous dire, je n'ai pas de solution réel à mon problème lié à l'éméto qui m'empêche de vivre une vie normale comme beaucoup d'entre Vous. Le problème d'alimentation pèse et je dois réapprendre à m'alimenter, je dois, oui... Mais là, je n'y arrive pas. Ce n'est pas le manque de volonté, c'est un mal être permanent qui murit à l'intérieur de moi. Comment remédier à ça ? Quand manger fait mal.

Oui, c'est difficile de réapprendre à manger normalement. Cela dit, ta solution peut-être un moyen de se reconditionner, de réapprendre à devenir "ami" avec la nourriture. Je te félicite pour le restaurant , j'en suis à mon stade, incapable de franchir la porte d'un seul de ces moyens de restaurations (sauf les fastfoods où je prend à emporter xD). Pour l'instant, je me contente de manger peu et que quand mon estomac réclame quelque chose

Je te contacterais volontier par e-mail merci de ta réponse.

Merci de vos réponses ! Je conçois qu'il faudrait que je mange et que je dois me forcer. J'ai m'alheureusement eu des conflits avec ma mère qui me forcait à manger, ce qui me rendais casiment malade. C'est un vrai combat qui en ce moment , m'est très difficile. Avec un coup de déprime comme cerise sur le gâteau.


Malheuresement je dois passer une fibroscopie, "Son principe consiste à explorer la paroi interne (muqueuse) de la partie supérieure du tube digestif : oesophage, estomac et duodénum (toute première portion du petit intestin) à l'aide d'un endoscope (fibre optique) introduit par la bouche". Mon médecin s'inquiète que je sois sujet d'un ulcère.... Ayant depuis quelques temps des douleurs physique à l'abdomen. De plus, la thyroïde à vérifié.

J'essaie de relativiser, en vain. Je me sens perdu.