Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
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Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
Bonjour à tous
D'après ce que je lis sur Internet depuis ces derniers jours, je pense que je suis émétophobe sociale (uniquement).
J'ai ce problème en moi depuis l'âge d'environ 10/11ans, il avait disparu et a réparu depuis mon adolescence et devient invivable depuis ces 1/2 dernières années. Je vais avoir 22 ans.
Je ne pensais pas qu'il y avait carrement un nom pour cela, je me doutait que je n'étais pas seule, mais je pensais que les vomissements était ma forme à moi d'angoisser, d'autres se sont des crises de larmes, d'asthme, de sueures froides ... moi ce sont des naussées et des vomissements.
Quelque part ravie de pouvoir en parler avec des gens.
Je voudrais raconter brièvement mes progrès et ma récente regression totale afin d'affronter un problème qui arrive à grand pas : les vacances d'été et l'année prochaine ou je sors de mon cocons. Sur quel topic je peux le faire ?
D'après ce que je lis sur Internet depuis ces derniers jours, je pense que je suis émétophobe sociale (uniquement).
J'ai ce problème en moi depuis l'âge d'environ 10/11ans, il avait disparu et a réparu depuis mon adolescence et devient invivable depuis ces 1/2 dernières années. Je vais avoir 22 ans.
Je ne pensais pas qu'il y avait carrement un nom pour cela, je me doutait que je n'étais pas seule, mais je pensais que les vomissements était ma forme à moi d'angoisser, d'autres se sont des crises de larmes, d'asthme, de sueures froides ... moi ce sont des naussées et des vomissements.
Quelque part ravie de pouvoir en parler avec des gens.
Je voudrais raconter brièvement mes progrès et ma récente regression totale afin d'affronter un problème qui arrive à grand pas : les vacances d'été et l'année prochaine ou je sors de mon cocons. Sur quel topic je peux le faire ?
Invité- Invité
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
bonjour ! et bienvenue !
tu peux raconter au choix ici ou sur le forum général, on n'est pas très regardante à ça
en tout cas non tu n'es pas seul(e?) et j'espère que tu trouveras ici de quoi t'aider à avancer et à reprendre une vie quasi normale
tu peux raconter au choix ici ou sur le forum général, on n'est pas très regardante à ça
en tout cas non tu n'es pas seul(e?) et j'espère que tu trouveras ici de quoi t'aider à avancer et à reprendre une vie quasi normale
Christel- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 4933
Age : 50
Localisation : Liège (Belgique)
Date d'inscription : 02/03/2008
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
Bienvenue Pencrof !
vinie- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1524
Age : 42
Localisation : Var
Date d'inscription : 13/03/2008
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
merci
Ba je vais le faire ici alors
Je pense que tous à commencer quand j'avais 10ans. j'ai commencé l'équitation, j'adorais çà (je suis tj dedans 11 ans après), je montait tous les samedi matin, et j'ai commencé à vomir tous les vendredi soir, j'avais "tellement hâte d'y être" c'était plus de l'excitation que de de l'angoisse car c'était super tout se passait bien. Donc au bout de plusieurs mois j'était habitué, nous arrivions le vendredi soir à la maison "de campagne" j'allais me coucher, et j'essayer même plus de m'endormir, je lisais ou fesait autre chose en attendant "que çà vienne" ... et au bout d'un moment çà venait, toujours entre 23h et 2/3h du mat'.
Un jour j'en ai eu marre, car c'est assez douloureux de vomir, et de plus tout mes repas du vendredi soir était gaché, je mangeais mais je savais que çà ne resterai pas. Donc petit à petit je me ss fachée contre moi même, je me suis "forcée" à ne pas accepter de vomir tous les vendredi soir, et j'ai réussit une fois, donc j'ai pris confiance et çà c'est finis comme çà ! plus de problème pendant des années.
Les choses se sont compliqués à l'adolescence, je n'ai absolument pas (mais mm depuis tte bébé) réussit à aller dormir chez qqn sans vomir après le coucher, mm si je suis déjà endormie sans y penser, çà me reveille ... Donc première exclusion sociale, j'ai arreté d'aller dormir chez les copines.
Et puis c'est passé, j'ai trouvé qql personne chez qui çà allait, donc j'allais chez eux sans pb.
Que p
Ba je vais le faire ici alors
Je pense que tous à commencer quand j'avais 10ans. j'ai commencé l'équitation, j'adorais çà (je suis tj dedans 11 ans après), je montait tous les samedi matin, et j'ai commencé à vomir tous les vendredi soir, j'avais "tellement hâte d'y être" c'était plus de l'excitation que de de l'angoisse car c'était super tout se passait bien. Donc au bout de plusieurs mois j'était habitué, nous arrivions le vendredi soir à la maison "de campagne" j'allais me coucher, et j'essayer même plus de m'endormir, je lisais ou fesait autre chose en attendant "que çà vienne" ... et au bout d'un moment çà venait, toujours entre 23h et 2/3h du mat'.
Un jour j'en ai eu marre, car c'est assez douloureux de vomir, et de plus tout mes repas du vendredi soir était gaché, je mangeais mais je savais que çà ne resterai pas. Donc petit à petit je me ss fachée contre moi même, je me suis "forcée" à ne pas accepter de vomir tous les vendredi soir, et j'ai réussit une fois, donc j'ai pris confiance et çà c'est finis comme çà ! plus de problème pendant des années.
Les choses se sont compliqués à l'adolescence, je n'ai absolument pas (mais mm depuis tte bébé) réussit à aller dormir chez qqn sans vomir après le coucher, mm si je suis déjà endormie sans y penser, çà me reveille ... Donc première exclusion sociale, j'ai arreté d'aller dormir chez les copines.
Et puis c'est passé, j'ai trouvé qql personne chez qui çà allait, donc j'allais chez eux sans pb.
Que p
Invité- Invité
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
(dsl pour le roman, c'est la première fois que j'en parle avec autant de détails et en remontant si loin).
Donc je disais, période calme et là depuis 2ans j'ai eu un déclencheur et depuis c'est l'enfer sur terre.
J'ai commencé à sortir avec un gars, dès notre première sortie on va au resto, dans la voiture avant d'arriver crise d'angoisse (de vomir), sueur froide et nausée, tellement peur de vomir que jlui dit jss malade en voiture c'est pour çà on peut s'arreter ? (genre jss malade sur un trajet de 5kms, mais sinon c'est vrai j'ai le mal du transport mais sur longue distance) bref çà va pas, mais jme calme on va au resto, pas moyen de manger quoi que ce soit, donc je prend pas le buffet à volonté (ct un chinois) je commande une ptite soupe légère qui passe bien, que j'ai mm pas réussit à finir, finalement je suis allé aux toilettes deux fois, une pour vomir et l'autre c pas sortie. Et la cata on a fini la soirée chez lui et jme ss laissé aller (enfin juste a accepter un bisous hein mais je voulais pas trop sortir avec lui, mais gt tellement pas bien, tellement "malade" ce soir là.
Notre histoire a commancé, çà a été le début de la fin pour moi, d'une je ne l'assumais pas du tout, et çà a été de pire en pire, pas moyen d'aller au resto, mm de manger tous les 2 à la maison çà passait pas (après j'ai réussit), les sorties spectacles ct exclu, j'en ai fait uen j'ai cru que j'allais tomber ds les pommes parcque je trouvais pas d'issu pour sortir vite aucas ou je vomisse, et j'ai voulu prendre l'air il m'a retenu en disant, non arrete çà se fait pas, tu vas déranger tout le monde ! bref on pourrait rien faire, enfin je ne pouvait rien faire, surtout pas sortir dans un lieu public avec lieu, rien que d'y penser, j'avais des montée de chaleur et de nausée.
Un jour je lui ai tout dit en appelant çà "crise d'angoisse" mais sans lui dire que j'avais du mal à l'accepter lui. déjà parceque j'ai mis du temps à comprendre çà. Le pb c'est que çà s'est propapagé à la vie de tous les jours, je ne peux plus aller au resto avec mes paretsn que çà vexe car ils pensent que je ne veux pas, je ne peux pas manger le midi avec les copains/copines de la fac, mm mes meilleures amies avec qui j'ai déjà évoqué ce problème et avec qui on parle beaucoup de logique familliale et de biologie totale, je commence à avoir des blocage.... toutes sorties sont exclus avec quiquonque
Mon gros problème je dois partir 5 jours en vacances, en juillet. J'angoisse déjà en pensant au trajet en voiture (France Allemagne en une journée) et à la première nuit d'hotel en chambre commune. J'ai eu uen crios egra
Donc je disais, période calme et là depuis 2ans j'ai eu un déclencheur et depuis c'est l'enfer sur terre.
J'ai commencé à sortir avec un gars, dès notre première sortie on va au resto, dans la voiture avant d'arriver crise d'angoisse (de vomir), sueur froide et nausée, tellement peur de vomir que jlui dit jss malade en voiture c'est pour çà on peut s'arreter ? (genre jss malade sur un trajet de 5kms, mais sinon c'est vrai j'ai le mal du transport mais sur longue distance) bref çà va pas, mais jme calme on va au resto, pas moyen de manger quoi que ce soit, donc je prend pas le buffet à volonté (ct un chinois) je commande une ptite soupe légère qui passe bien, que j'ai mm pas réussit à finir, finalement je suis allé aux toilettes deux fois, une pour vomir et l'autre c pas sortie. Et la cata on a fini la soirée chez lui et jme ss laissé aller (enfin juste a accepter un bisous hein mais je voulais pas trop sortir avec lui, mais gt tellement pas bien, tellement "malade" ce soir là.
Notre histoire a commancé, çà a été le début de la fin pour moi, d'une je ne l'assumais pas du tout, et çà a été de pire en pire, pas moyen d'aller au resto, mm de manger tous les 2 à la maison çà passait pas (après j'ai réussit), les sorties spectacles ct exclu, j'en ai fait uen j'ai cru que j'allais tomber ds les pommes parcque je trouvais pas d'issu pour sortir vite aucas ou je vomisse, et j'ai voulu prendre l'air il m'a retenu en disant, non arrete çà se fait pas, tu vas déranger tout le monde ! bref on pourrait rien faire, enfin je ne pouvait rien faire, surtout pas sortir dans un lieu public avec lieu, rien que d'y penser, j'avais des montée de chaleur et de nausée.
Un jour je lui ai tout dit en appelant çà "crise d'angoisse" mais sans lui dire que j'avais du mal à l'accepter lui. déjà parceque j'ai mis du temps à comprendre çà. Le pb c'est que çà s'est propapagé à la vie de tous les jours, je ne peux plus aller au resto avec mes paretsn que çà vexe car ils pensent que je ne veux pas, je ne peux pas manger le midi avec les copains/copines de la fac, mm mes meilleures amies avec qui j'ai déjà évoqué ce problème et avec qui on parle beaucoup de logique familliale et de biologie totale, je commence à avoir des blocage.... toutes sorties sont exclus avec quiquonque
Mon gros problème je dois partir 5 jours en vacances, en juillet. J'angoisse déjà en pensant au trajet en voiture (France Allemagne en une journée) et à la première nuit d'hotel en chambre commune. J'ai eu uen crios egra
Invité- Invité
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
J'ai eu uen crise grave en 2008, pendant 1 semaien gt cloué au lit, j'ai rien avalé, çà tenait pas et j'étais tte faible ct horrible. J'ai fait passer çà sous une gastro. Sauf que j'ai eu plein de gastro sans jamais vomir. Donc je suis allée à la pharmacie achter des anti vomitif, esperant que çà fasse un bon placebo, je sais que c'est psychologique, donc qu'il me fallais qqch de scientifique qui ne puisse QUE fonctionner.
pff çà n'a rien fait du tout ...
Donc j'ai de confiance à quoi me raccrocher, psychologiquement je suis pas assez forte, j'y arrive pas.
çà aide de parler j'en suis à mon 3 eme message mais il y a encore tellement à dire ...
Je ne veux et peux pas trop aller voir un psy, aspect financier, déplacemetn, mm pas le temps d'aller chez le dentiste faire des choses urgentes pour mes dents, alors vous imaginez chez un psy, j'ai des horraires assez compliqué et beaucoup de perte de temps en transport (ou je dors sinon j'ai la nausée), la respiration çà ne marche pas, les médocs j'y croit pas donc çà marche pas ... comment faire ?
pff çà n'a rien fait du tout ...
Donc j'ai de confiance à quoi me raccrocher, psychologiquement je suis pas assez forte, j'y arrive pas.
çà aide de parler j'en suis à mon 3 eme message mais il y a encore tellement à dire ...
Je ne veux et peux pas trop aller voir un psy, aspect financier, déplacemetn, mm pas le temps d'aller chez le dentiste faire des choses urgentes pour mes dents, alors vous imaginez chez un psy, j'ai des horraires assez compliqué et beaucoup de perte de temps en transport (ou je dors sinon j'ai la nausée), la respiration çà ne marche pas, les médocs j'y croit pas donc çà marche pas ... comment faire ?
Invité- Invité
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
pour moi c'est une fausse excuse le : j ai pas le temps d aller voir un psy
les dents c important on est d accord mais ca t empeche pas de vivre, la phobie si
de plus comme medocs tu n as pris que des anti vomitifs ce qui, on est d accord, ne sert strictement à rien
tu es angoissée, ce qu il faut soigner c'est l angoisse, si tu es anti medoc, apprends des techniques de relax et compagnie, perso pour moi ca a jamais marché je suis bcp trop angoissée pour vaincre une angoisse en respirant...
la prise d anti dep et d anxiolitiques m'a sauvée et aujourdhui je suis quasi sevrée, au bout de 6 ans certes mais c est le temps qu il a fallu pour que j aille mieux
franchement, va voir un psy ...
surtout que les psychiatres sont remboursés et qd notre vie est pourrie on trouve le temps de s en sortir, crois moi
j ai une amie qui est overbookée, elle va chez le psy à sa pause dej !!!
courage, prends soin de toi, nous les phobiques, on a tendance à se dénigrer, à pas s occuper de nous, à croire que la solution va tomber du ciel, c faux
tu auras des temoignages de gens qui s en sont sortis seuls, c possible, maintent je crois pas qu ils vomissaient à chq crainte...
les dents c important on est d accord mais ca t empeche pas de vivre, la phobie si
de plus comme medocs tu n as pris que des anti vomitifs ce qui, on est d accord, ne sert strictement à rien
tu es angoissée, ce qu il faut soigner c'est l angoisse, si tu es anti medoc, apprends des techniques de relax et compagnie, perso pour moi ca a jamais marché je suis bcp trop angoissée pour vaincre une angoisse en respirant...
la prise d anti dep et d anxiolitiques m'a sauvée et aujourdhui je suis quasi sevrée, au bout de 6 ans certes mais c est le temps qu il a fallu pour que j aille mieux
franchement, va voir un psy ...
surtout que les psychiatres sont remboursés et qd notre vie est pourrie on trouve le temps de s en sortir, crois moi
j ai une amie qui est overbookée, elle va chez le psy à sa pause dej !!!
courage, prends soin de toi, nous les phobiques, on a tendance à se dénigrer, à pas s occuper de nous, à croire que la solution va tomber du ciel, c faux
tu auras des temoignages de gens qui s en sont sortis seuls, c possible, maintent je crois pas qu ils vomissaient à chq crainte...
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
+1 avec Emmanuelle va voir un psy sa va vraiment t'aider que se soit physiquement et psychologiquement...
david84- Eméto de Cristal
-
Nombre de messages : 64
Age : 39
Localisation : vaucluse
Date d'inscription : 27/05/2009
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
J'ai connu ça le rejet du ptit copain. Mon premier amour, je l'ai physiquement rejeté apres qq mois. Il me donnait envie de vomir(juste envie, jetais incapable de vomir) J'ai pas pu manger pdt une semaine. Je me nourrissais d'eau de primperan et de SMECTA et dès qu'il m'appelait j'avais des nausées, je me sentais mal.
N'hesite pas à nous demander si tu as besoin de quoique ce soit. On a tous plus ou moins vécu les même choses face à la phobie. Bienvenue en tout cas.
N'hesite pas à nous demander si tu as besoin de quoique ce soit. On a tous plus ou moins vécu les même choses face à la phobie. Bienvenue en tout cas.
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
Avant tout, vu que je n'ai pas eu le temps de me présenter, sachez ça fait un petit moment que je me ballade sur ce site. C'est un véritable soutien au quotidien ! Je retrouve un peu de ma propre histoire dans chacune des expériences évoquées ici, et croyez moi, pour moi ça m'aide vraiment de lire les diverses expériences, même si jusqu'à présent je n'avais jamais partagé mon histoire.
A vrai dire, je ne sais pas trop comment répondre à ton message. En public ou par message privé, car ce que tu as vécu Pencrof, ça ressemble vraiment énormément à mon histoire. Puis finalement, je me dis que les expériences sont là pour être partagées, et c'est un peu pour ça qu'on est toutes et tous là. J'espère donc que ça t'aidera un peu à y voir plus clair dans tout ce que tu traverse en ce moment...
Je ne vais pas revenir sur la maladie et ses blocages, je pense qu'on le vit toutes et tous suffisamment mal ici, et tu l'a très bien détaillé. J'avais également ce genre de troubles étant plus jeune, au collège vers 12/13 ans. J'ai toujours été assez timide, très introvertie. Mais pas sans caractère pour autant ! C'est justement en me formant une "bulle" protectrice, sorte de "carapace sociale", que j'arrivais un peu mieux à faire face à ça ces dernières années. On est tous d'accord pour dire qu'en fait ce n'était si une guérison, ni même une solution, loin de là. Je faisais juste en sorte d'éviter les situations "à risque". Véritable politique de l'autruche quand on y repense avec un peu de recul !
Jusqu'au jour où j'ai rencontré qqun... Même si je savais que ça allait chambouler beaucoup de choses dans ma vie, je sais pas... je n'y ai pas opposé la moindre résistance, ça s'est fait naturellement
Et comme toi Pencrof, ça n'a pas raté. Ca a été le début de la fin... Sorties, repas, soirées, et même... moments d'intimité... tout me bloquait...
Le pire, c'est qu'en y repensant, déjà à l'époque il était adorable, patient, compréhensif (alors que moi comme une idiote, j'ai jamais su lui dire ce que j'avais...). A chaque fois pour tout ce qu'il me proposait, c'était refus sur refus, excuses bidon en excuses bidon. La honte. Même si je ne le souhaitait pas, je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Et pourtant, Dieu sait qu'il ne le méritait pas. Pendant ce temps... lui, il a toujours été là pour moi, même pendant les moments les plus sombres.
Tu parles dans ton message que tu n'arrive pas à assumer ton copain. Je me permet de creuser le sujet, car pour moi, ça a été un élément moteur de ma "guérison", même si on ne se sort jamais vraiment de tout ça. Sans lui, je n'aurais jamais pu tout gérer toute seule... Faut dire que je me laisse trop facilement déborder, complètement dépassée par les évènements...
Je ne sais pas trop donc quelle relation tu as avec lui, mais es-tu sure que ça vienne vraiment de lui? Tu dis que t'arrive pas à l'accepter lui, mais ça a même débordé sur tes sorties familiales? N'est-ce pas qu'un simple facteur déclenchant?
Parce que pour moi, c'est ce que je pensais au début. Vu qu'il a été involontairement à l'origine "de la reprise" de mes maux, inconsciemment je le considérais comme responsable, et j'ai pas arrêté de dire avant notre séparation que finalement... je ne l'aimais pas et que j'aurais jamais du sortir avec lui... Mais en prenant du recul, et après une longue séparation (de mon fait donc...) , je me suis finalement rendue compte que c'était clairement la relation en tant que telle que je n'assumais pas, mais pas lui!! Lui ou un autre, peu importe finalement, c'était vraiment le fait de vivre une relation avec qqun tout en cohabitant avec cette maladie et ces blocages que je n'arrivait pas à assumer.
Comme toi, j'ai essayé aussi un jour de prendre sur moi, et de lui dire ce qui n'allait pas, mais.... également d'une manière détournée. Ta "crise d'angoisse" m'a fait sourire, c'est exactement ce que je lui ai dit ce jour là... mais il n'était pas idiot. Nombre de fois où il m'a conseillé d'aller voir un psy, un médecin, et même de m'y accompagner, d'y aller ensemble et de m'épauler dans toutes les démarches... peut être inconcevable pour certaines, mais malgré tout je pense qu'il avait déjà raison à l'époque, et ne cherchait uniquement à m'aider, sans jamais penser que j'étais folle. Mais moi je faisais la sourde oreille à ce qu'il me disait. "Ah non, t'es gentil mais les médecins, c'est pas pour moi". Voilà la seule chose que j'ai trouvé à lui dire. Intelligent non? Faut dire que les médecins... Déjà à la base, on n'est pas très "médecins" dans la famille, puis le peu que j'ai vu soulevait en moi des souvenirs qui me replongeaient dans un état de crise. J'ai toujours eu une véritable angoisse qu'on me dise étant petite que je n'était pas comme tout le monde...
C'est aussi pour ça que ton parcours me fait penser au mien ! Avec ces conneries (parlons crument), je suis resté 10 ans sans approcher un médecin ! Et le dentiste (et des conséquences que ça peut avoir...) je t'en parle pas...
Mais je rejoins Emmanuelle lorsqu'elle dit : "nous les phobiques, on a tendance à se dénigrer, à pas s occuper de nous, à croire que la solution va tomber du ciel, c faux". J'ajouterai juste c'est archi faux. Je pensais la même chose, et je me voilais la face devant le fameux "de toute façon je peux rien faire, j'ai pas le temps". En plus à l'époque je passais mes exams, donc charge de travail supplémentaire, mais aussi forcément... stress supplémentaire. C'est le serpent qui se mord la queue ! J'en ai eu vraiment marre de me faire bouffer la vie par cette maladie. Je ne faisait plus rien ! J'entendais toujours des copines raconter leurs WE, leurs sorties, leurs histoires d'amour et tout... et moi, rien. Jamais rien. Et quand bien même je suis tombée sur un mec vraiment bien, j'ai pas su en profiter, et vivre pleinement notre histoire. Ca me frustrait trop. Je ne pouvais plus la laisser diriger ma vie. Une fois les exams finis, j'ai décidé (non sans mal) de véritablement me prendre en main. J'en pouvais plus... Il fallait à tout prix que je prenne le temps... d'avoir du temps!! J'ai donc choisi d'ouvrir une parenthèse dans ma vie entre la fin de mes études et le début de la vie active pour tenter d'en finir avec tout ça. Ca n'a pas été facile.
Tu parles aussi dans ton message que tu ne sais plus trop à quoi te raccrocher, que tu n'es pas assez forte pour ça...
Crois-moi, tu l'es. Dis toi juste que le travail sur toi même que tu es en train de faire en ce moment, rien qu'en nous ayant formulé ces quelques lignes qui peuvent te sembler anodines, t'as déjà fait le plus dur !!! Mettre des mots sur tes maux, comme tu le dis si bien dans le titre, c'est ce qu'il faut faire! Bravo ! Je ne saurait trop te conseiller de poursuivre sur cette voie, et de te rapprocher au maximum des personnes qui sont le plus chères à tes yeux. T'exclure socialement comme tu disais, c'est donner raison à tes angoisses. N'oublie jamais qu'un(e) ami(e), ça ne juge pas, c'est disponible et toujours à l'écoute. Fais pas comme moi, je me croyais forte, et je voulais pas que les autres me trouvent faible, et surtout que personne ne me voit pendant mes crises ou autres moments de faiblesse. C'est quand même dingue ! J'avais peur étant petite d'etre différente des autres, et pendant ce temps, je m'excluais socialement toute seule, comme une grande!! Je me "créais" ma propre différence!! Ca m'a vraiment trop bouffé de l'intérieur... Alors que finalement... quel mal y a t-il d'avoir une épaule sur laquelle pleurer? Une personne à qui se confier? Encore une fois, je ne sais pas quelle relation tu as avec ton copain, mais s'il tient vraiment à toi, (meme si t'es vraisemblablement perdue vis à vis de tes sentiments) tenter de "jouer cartes sur table" avec lui, ne pourra que vous rapprocher davantage. Cette phase d'introspection n'est pas facile, mais je te souhaite de tout coeur de trouver en lui comme j'ai trouvé en mon copain (enfin... ex-copain du coup à l'époque vu que je l'avais plaqué quelques mois plus tôt...) tout le soutien, l'attention, la patience et... la présence qui m'ont aider à faire face à tout ça. Du soutien, moi j'en ai cruellement manqué au début de ma démarche. J'aurai vraiment aimé pendant cette période qu'il soit proche de moi, me soutienne, et surtout soit là quand j'avais un moment de faiblesse... C'est pour ça que j'ai commencé à revenir vers lui...
Autre chose vrai dans ce qui a été dit, c'est qu'un médecin, c'est un peu un confident. Si tu te sens pas particulièrement à l'aise avec un, ne te formalise pas. Change et en essayes-en un autre. Celui que j'ai actuellement, c'est le 2ème que j'ai consulté. L'autre avant c'était le médecin de famille... je sais pas, ça passait pas plus que ça. Mais là j'ai confiance en lui. En plus, il n'a aucun lien avec le médecin de famille de mes parents. Donc j'avais plus aucune crainte à avoir vis à vis de possibles "fuites" !!
Petite question, parce que je pense connaitre la réponse... Tu as du énormément prendre sur toi pour poster tes messages ici, non?
Je te demande ça parce que j'ai ressenti la même chose la 1ère fois où j'en ai parlé... Quels mots utiliser, dans quel ordre... parce qu'il y en a des choses à dire !!!
Crois moi, je pense que d'autres pourront te le confirmer ici, mais faire la démarche de venir partager ton expérience devant des centaines de personnes... c'est vraiment un pas considérable en vue de ta guérison !!
Pour moi, j'avais pas eu l'occasion de mettre des mots sur ce que je ressentais avant. Donc décrocher le téléphone pour prendre un RDV a été pour moi l'expérience la plus traumatisante. Mais c'est tout ! une fois ce 1er pas franchis, le reste s'est enchainé presque... "naturellement", et tous mes clichés ancrés depuis ma jeunesse sur les psy, les médecins et tout... j'en faisais toute une montagne... alors que finalement, je suis tombée sur des gens dans l'ensemble sympas, qui ne m'ont pas jugée, et surtout... ils m'ont prise au sérieux !! Je pensais être différente, bizarre pour devoir consulter un psy à mon âge... mais finalement non, ils m'ont même appris qu'on était nombreux à avoir ces mêmes problèmes, souvent jeunes, et que ça portait un nom !! L'émétophobie ! Ca a été une vrai révélation !! Fini l'exclusion sociale et certaines barrières que je m'étais imposées! Je n'étais pas encore guérie, loin de là, mais j'y ai trouvé l'essence même de ma motivation... ce qui par dessus tout, est le plus important à mes yeux. Comme on le sait, avec de la motivation, plus rien n'est insurmontable.
Alors crois-nous, fini les excuses, ou les prétextes que tu as du trop longtemps utilisé pour ne pas t'occuper de toi.
Prends le temps d'avoir du temps. Tu es sur la bonne piste ! Ne baisse pas les bras !!
J'espère que ces quelques lignes partagées un peu "brut de pomme" sur mon expérience quelque peu similaire t'aideront à y voir un peu plus clair, et que le temps que j'ai passé à te répondre t'aura motivé au moins à consulter les pages jaunes de ta région...
Surtout tiens moi au courant de tes démarches !
Bises amicales,
Noémie.
(c'est fou... ça fait peut etre plus d'une heure que je suis sur ce message... à la fois j'ai l'impression qu'il fait des pages pourtant il y aurait encore tellement à dire... Qu'est ce que ça fait du bien d'en parler... )
A vrai dire, je ne sais pas trop comment répondre à ton message. En public ou par message privé, car ce que tu as vécu Pencrof, ça ressemble vraiment énormément à mon histoire. Puis finalement, je me dis que les expériences sont là pour être partagées, et c'est un peu pour ça qu'on est toutes et tous là. J'espère donc que ça t'aidera un peu à y voir plus clair dans tout ce que tu traverse en ce moment...
Je ne vais pas revenir sur la maladie et ses blocages, je pense qu'on le vit toutes et tous suffisamment mal ici, et tu l'a très bien détaillé. J'avais également ce genre de troubles étant plus jeune, au collège vers 12/13 ans. J'ai toujours été assez timide, très introvertie. Mais pas sans caractère pour autant ! C'est justement en me formant une "bulle" protectrice, sorte de "carapace sociale", que j'arrivais un peu mieux à faire face à ça ces dernières années. On est tous d'accord pour dire qu'en fait ce n'était si une guérison, ni même une solution, loin de là. Je faisais juste en sorte d'éviter les situations "à risque". Véritable politique de l'autruche quand on y repense avec un peu de recul !
Jusqu'au jour où j'ai rencontré qqun... Même si je savais que ça allait chambouler beaucoup de choses dans ma vie, je sais pas... je n'y ai pas opposé la moindre résistance, ça s'est fait naturellement
Et comme toi Pencrof, ça n'a pas raté. Ca a été le début de la fin... Sorties, repas, soirées, et même... moments d'intimité... tout me bloquait...
Le pire, c'est qu'en y repensant, déjà à l'époque il était adorable, patient, compréhensif (alors que moi comme une idiote, j'ai jamais su lui dire ce que j'avais...). A chaque fois pour tout ce qu'il me proposait, c'était refus sur refus, excuses bidon en excuses bidon. La honte. Même si je ne le souhaitait pas, je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Et pourtant, Dieu sait qu'il ne le méritait pas. Pendant ce temps... lui, il a toujours été là pour moi, même pendant les moments les plus sombres.
Tu parles dans ton message que tu n'arrive pas à assumer ton copain. Je me permet de creuser le sujet, car pour moi, ça a été un élément moteur de ma "guérison", même si on ne se sort jamais vraiment de tout ça. Sans lui, je n'aurais jamais pu tout gérer toute seule... Faut dire que je me laisse trop facilement déborder, complètement dépassée par les évènements...
Je ne sais pas trop donc quelle relation tu as avec lui, mais es-tu sure que ça vienne vraiment de lui? Tu dis que t'arrive pas à l'accepter lui, mais ça a même débordé sur tes sorties familiales? N'est-ce pas qu'un simple facteur déclenchant?
Parce que pour moi, c'est ce que je pensais au début. Vu qu'il a été involontairement à l'origine "de la reprise" de mes maux, inconsciemment je le considérais comme responsable, et j'ai pas arrêté de dire avant notre séparation que finalement... je ne l'aimais pas et que j'aurais jamais du sortir avec lui... Mais en prenant du recul, et après une longue séparation (de mon fait donc...) , je me suis finalement rendue compte que c'était clairement la relation en tant que telle que je n'assumais pas, mais pas lui!! Lui ou un autre, peu importe finalement, c'était vraiment le fait de vivre une relation avec qqun tout en cohabitant avec cette maladie et ces blocages que je n'arrivait pas à assumer.
Comme toi, j'ai essayé aussi un jour de prendre sur moi, et de lui dire ce qui n'allait pas, mais.... également d'une manière détournée. Ta "crise d'angoisse" m'a fait sourire, c'est exactement ce que je lui ai dit ce jour là... mais il n'était pas idiot. Nombre de fois où il m'a conseillé d'aller voir un psy, un médecin, et même de m'y accompagner, d'y aller ensemble et de m'épauler dans toutes les démarches... peut être inconcevable pour certaines, mais malgré tout je pense qu'il avait déjà raison à l'époque, et ne cherchait uniquement à m'aider, sans jamais penser que j'étais folle. Mais moi je faisais la sourde oreille à ce qu'il me disait. "Ah non, t'es gentil mais les médecins, c'est pas pour moi". Voilà la seule chose que j'ai trouvé à lui dire. Intelligent non? Faut dire que les médecins... Déjà à la base, on n'est pas très "médecins" dans la famille, puis le peu que j'ai vu soulevait en moi des souvenirs qui me replongeaient dans un état de crise. J'ai toujours eu une véritable angoisse qu'on me dise étant petite que je n'était pas comme tout le monde...
C'est aussi pour ça que ton parcours me fait penser au mien ! Avec ces conneries (parlons crument), je suis resté 10 ans sans approcher un médecin ! Et le dentiste (et des conséquences que ça peut avoir...) je t'en parle pas...
Mais je rejoins Emmanuelle lorsqu'elle dit : "nous les phobiques, on a tendance à se dénigrer, à pas s occuper de nous, à croire que la solution va tomber du ciel, c faux". J'ajouterai juste c'est archi faux. Je pensais la même chose, et je me voilais la face devant le fameux "de toute façon je peux rien faire, j'ai pas le temps". En plus à l'époque je passais mes exams, donc charge de travail supplémentaire, mais aussi forcément... stress supplémentaire. C'est le serpent qui se mord la queue ! J'en ai eu vraiment marre de me faire bouffer la vie par cette maladie. Je ne faisait plus rien ! J'entendais toujours des copines raconter leurs WE, leurs sorties, leurs histoires d'amour et tout... et moi, rien. Jamais rien. Et quand bien même je suis tombée sur un mec vraiment bien, j'ai pas su en profiter, et vivre pleinement notre histoire. Ca me frustrait trop. Je ne pouvais plus la laisser diriger ma vie. Une fois les exams finis, j'ai décidé (non sans mal) de véritablement me prendre en main. J'en pouvais plus... Il fallait à tout prix que je prenne le temps... d'avoir du temps!! J'ai donc choisi d'ouvrir une parenthèse dans ma vie entre la fin de mes études et le début de la vie active pour tenter d'en finir avec tout ça. Ca n'a pas été facile.
Tu parles aussi dans ton message que tu ne sais plus trop à quoi te raccrocher, que tu n'es pas assez forte pour ça...
Crois-moi, tu l'es. Dis toi juste que le travail sur toi même que tu es en train de faire en ce moment, rien qu'en nous ayant formulé ces quelques lignes qui peuvent te sembler anodines, t'as déjà fait le plus dur !!! Mettre des mots sur tes maux, comme tu le dis si bien dans le titre, c'est ce qu'il faut faire! Bravo ! Je ne saurait trop te conseiller de poursuivre sur cette voie, et de te rapprocher au maximum des personnes qui sont le plus chères à tes yeux. T'exclure socialement comme tu disais, c'est donner raison à tes angoisses. N'oublie jamais qu'un(e) ami(e), ça ne juge pas, c'est disponible et toujours à l'écoute. Fais pas comme moi, je me croyais forte, et je voulais pas que les autres me trouvent faible, et surtout que personne ne me voit pendant mes crises ou autres moments de faiblesse. C'est quand même dingue ! J'avais peur étant petite d'etre différente des autres, et pendant ce temps, je m'excluais socialement toute seule, comme une grande!! Je me "créais" ma propre différence!! Ca m'a vraiment trop bouffé de l'intérieur... Alors que finalement... quel mal y a t-il d'avoir une épaule sur laquelle pleurer? Une personne à qui se confier? Encore une fois, je ne sais pas quelle relation tu as avec ton copain, mais s'il tient vraiment à toi, (meme si t'es vraisemblablement perdue vis à vis de tes sentiments) tenter de "jouer cartes sur table" avec lui, ne pourra que vous rapprocher davantage. Cette phase d'introspection n'est pas facile, mais je te souhaite de tout coeur de trouver en lui comme j'ai trouvé en mon copain (enfin... ex-copain du coup à l'époque vu que je l'avais plaqué quelques mois plus tôt...) tout le soutien, l'attention, la patience et... la présence qui m'ont aider à faire face à tout ça. Du soutien, moi j'en ai cruellement manqué au début de ma démarche. J'aurai vraiment aimé pendant cette période qu'il soit proche de moi, me soutienne, et surtout soit là quand j'avais un moment de faiblesse... C'est pour ça que j'ai commencé à revenir vers lui...
Autre chose vrai dans ce qui a été dit, c'est qu'un médecin, c'est un peu un confident. Si tu te sens pas particulièrement à l'aise avec un, ne te formalise pas. Change et en essayes-en un autre. Celui que j'ai actuellement, c'est le 2ème que j'ai consulté. L'autre avant c'était le médecin de famille... je sais pas, ça passait pas plus que ça. Mais là j'ai confiance en lui. En plus, il n'a aucun lien avec le médecin de famille de mes parents. Donc j'avais plus aucune crainte à avoir vis à vis de possibles "fuites" !!
Petite question, parce que je pense connaitre la réponse... Tu as du énormément prendre sur toi pour poster tes messages ici, non?
Je te demande ça parce que j'ai ressenti la même chose la 1ère fois où j'en ai parlé... Quels mots utiliser, dans quel ordre... parce qu'il y en a des choses à dire !!!
Crois moi, je pense que d'autres pourront te le confirmer ici, mais faire la démarche de venir partager ton expérience devant des centaines de personnes... c'est vraiment un pas considérable en vue de ta guérison !!
Pour moi, j'avais pas eu l'occasion de mettre des mots sur ce que je ressentais avant. Donc décrocher le téléphone pour prendre un RDV a été pour moi l'expérience la plus traumatisante. Mais c'est tout ! une fois ce 1er pas franchis, le reste s'est enchainé presque... "naturellement", et tous mes clichés ancrés depuis ma jeunesse sur les psy, les médecins et tout... j'en faisais toute une montagne... alors que finalement, je suis tombée sur des gens dans l'ensemble sympas, qui ne m'ont pas jugée, et surtout... ils m'ont prise au sérieux !! Je pensais être différente, bizarre pour devoir consulter un psy à mon âge... mais finalement non, ils m'ont même appris qu'on était nombreux à avoir ces mêmes problèmes, souvent jeunes, et que ça portait un nom !! L'émétophobie ! Ca a été une vrai révélation !! Fini l'exclusion sociale et certaines barrières que je m'étais imposées! Je n'étais pas encore guérie, loin de là, mais j'y ai trouvé l'essence même de ma motivation... ce qui par dessus tout, est le plus important à mes yeux. Comme on le sait, avec de la motivation, plus rien n'est insurmontable.
Alors crois-nous, fini les excuses, ou les prétextes que tu as du trop longtemps utilisé pour ne pas t'occuper de toi.
Prends le temps d'avoir du temps. Tu es sur la bonne piste ! Ne baisse pas les bras !!
J'espère que ces quelques lignes partagées un peu "brut de pomme" sur mon expérience quelque peu similaire t'aideront à y voir un peu plus clair, et que le temps que j'ai passé à te répondre t'aura motivé au moins à consulter les pages jaunes de ta région...
Surtout tiens moi au courant de tes démarches !
Bises amicales,
Noémie.
(c'est fou... ça fait peut etre plus d'une heure que je suis sur ce message... à la fois j'ai l'impression qu'il fait des pages pourtant il y aurait encore tellement à dire... Qu'est ce que ça fait du bien d'en parler... )
Invité- Invité
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
Oulà... Désolé, j'ai un peu monopolisé la conversation je crois...
Invité- Invité
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
Merci à toutes et à tous pour vos réponses
surtout le dernier, c'est halucinant comment des personnes d'horizons complétement différents peuvent vivre les mêmes choses ...
Enfin çà doit être l'être humain qui doit être fait comme çà, les animaux ont moins de problèmes avec leur petits cerveau non torturé ! lol
en ce moment çà va c'est assez calme dans le mien, hier j'ai eu un événement dans un centre commerciale avec une association et j'ai mangé tranquillement avec tout le monde ... enfin toute seule car il fallait se relayer mais a coté des autres et en discutant normalement, pourtant tte la matinée je pensais à l'heure du midi ...
Mais un truc tout bête, ma mère part une semaine en thalasso en Tunisie, elle va donc prendre l'avion aujourd'hui, et hier mon père en parlait au téléphone avec qqn, çà m'a serré les boyaux! pourtant ce n'est pas moi qui part ! mais tte les situations de voyages me rendent malades, en gros tte les situations "sympas", j'ai été malade dans le bus (parisiens !) en allant à l'aéroport pour aller en crète il y 2ans, j'ai vomi derrière l'arret de bus, devant mes parents et tous les passant ... horrible souvenir !
j'ai été malade toute une nuit avant d'aller en colos cet été (je suis animatrice), et pour la colos de cette hiver naussées etc ... mais j'ai réussit à ne pas vomir en me focalisant sur les enfants, mais j'ai chopé une angine blanche dans le train couchette bon ok aucun rapport avec l'émétophobie, mais mauvais souvenir.
Je ne suis plus avec mon copain depuis début avril, mais il ne me manque pas, de toute façon je ne l'aimais pas je pense honnetement que c'est pour çà que je ne l'assumait pas, plus çà va et plus je me dit qu'il n'avait pas une bonne mentalité, même s'il était très gentil avec moi et m'aimait beaucoup (sincérement lui contrairement à moi) je n'apprecie pas sa manière de penser ni ses façon de faire.
Maintenant je m'angoisse sur ma vie, j'ai 22ans et j'ai peur de ne trouver personne, comme je ne sors pas (même avant que je ne me mette à vomir) ... enfin bon
Les périodes de calme comme çà me font penser que je peux le faire et me motive à y arriver ...
Mais rien que penser à mon voyage en Allemagne ... j'ai peur, il peut très bien rien se passer, mais j'apréhende c'est + fort que moi, je vais prévenir ma copine bien sûr, elle sait ce qu'elle sait de se rendre malade par le stress, d'ailleurs nous avons eu nos pathologie à peu près en mm temps (enfin la nouvelle vague pour moi puisque à 10ans je ne la connaissait pas) sauf que elle c'est la diarrhé, (je préfère la mienne ceci dit, je n'ai pas besoin de trouver des toilettes pour vomir, juste un coin de rue en cas d'urgence...) je sais qu'une fois l voyage en voiture et la première nuit passé tout ira bien, c'est toujours comme çà ... mais rien que d'y penser en écrivant ces lignes j'ai mal au ventre
Je vais arreter car c'est l'heure de manger, il y a des invités, ceux avec qui ma mère part cet aprèm ... je vais essayer de ne pas avoir le boyaux qui se serrent avant de manger ...
merci encore pour vos réponses, je vous tiendrais au courant de mon évolution et vais essayer d'aller voir qqn (pas un psy je déteste cette profession) mais qqn de spécialisé dans ce qui est logique famillile, et une discipline qui fait parler le coprs, enfin le cerveau à l'aide du bras, je ne me souviens pas du nom mais peut etre que qqn connais ici, çà sera la seule personne en qui j'aurais confiance, ma copine avec qui je vais partir en vac, l'a déjà consulté 2fois, mais çà n'a fait qu'empirer ces 2 pneumonies ... mais pr moi je pense que çà ne peux pas être pire donc j'essayerai d'y aller ...
@ bientôt tout le monde
au fait, vous n'auriez pas des solutions douces pour calmer le stress (petit stress) et la torssion des boyaux ? genre une huille à sentir, ou une pastille oméopathique, si j'y croit les placebo devraient marcher pour les petites crises de la vie de tous les jours ...
surtout le dernier, c'est halucinant comment des personnes d'horizons complétement différents peuvent vivre les mêmes choses ...
Enfin çà doit être l'être humain qui doit être fait comme çà, les animaux ont moins de problèmes avec leur petits cerveau non torturé ! lol
en ce moment çà va c'est assez calme dans le mien, hier j'ai eu un événement dans un centre commerciale avec une association et j'ai mangé tranquillement avec tout le monde ... enfin toute seule car il fallait se relayer mais a coté des autres et en discutant normalement, pourtant tte la matinée je pensais à l'heure du midi ...
Mais un truc tout bête, ma mère part une semaine en thalasso en Tunisie, elle va donc prendre l'avion aujourd'hui, et hier mon père en parlait au téléphone avec qqn, çà m'a serré les boyaux! pourtant ce n'est pas moi qui part ! mais tte les situations de voyages me rendent malades, en gros tte les situations "sympas", j'ai été malade dans le bus (parisiens !) en allant à l'aéroport pour aller en crète il y 2ans, j'ai vomi derrière l'arret de bus, devant mes parents et tous les passant ... horrible souvenir !
j'ai été malade toute une nuit avant d'aller en colos cet été (je suis animatrice), et pour la colos de cette hiver naussées etc ... mais j'ai réussit à ne pas vomir en me focalisant sur les enfants, mais j'ai chopé une angine blanche dans le train couchette bon ok aucun rapport avec l'émétophobie, mais mauvais souvenir.
Je ne suis plus avec mon copain depuis début avril, mais il ne me manque pas, de toute façon je ne l'aimais pas je pense honnetement que c'est pour çà que je ne l'assumait pas, plus çà va et plus je me dit qu'il n'avait pas une bonne mentalité, même s'il était très gentil avec moi et m'aimait beaucoup (sincérement lui contrairement à moi) je n'apprecie pas sa manière de penser ni ses façon de faire.
Maintenant je m'angoisse sur ma vie, j'ai 22ans et j'ai peur de ne trouver personne, comme je ne sors pas (même avant que je ne me mette à vomir) ... enfin bon
Les périodes de calme comme çà me font penser que je peux le faire et me motive à y arriver ...
Mais rien que penser à mon voyage en Allemagne ... j'ai peur, il peut très bien rien se passer, mais j'apréhende c'est + fort que moi, je vais prévenir ma copine bien sûr, elle sait ce qu'elle sait de se rendre malade par le stress, d'ailleurs nous avons eu nos pathologie à peu près en mm temps (enfin la nouvelle vague pour moi puisque à 10ans je ne la connaissait pas) sauf que elle c'est la diarrhé, (je préfère la mienne ceci dit, je n'ai pas besoin de trouver des toilettes pour vomir, juste un coin de rue en cas d'urgence...) je sais qu'une fois l voyage en voiture et la première nuit passé tout ira bien, c'est toujours comme çà ... mais rien que d'y penser en écrivant ces lignes j'ai mal au ventre
Je vais arreter car c'est l'heure de manger, il y a des invités, ceux avec qui ma mère part cet aprèm ... je vais essayer de ne pas avoir le boyaux qui se serrent avant de manger ...
merci encore pour vos réponses, je vous tiendrais au courant de mon évolution et vais essayer d'aller voir qqn (pas un psy je déteste cette profession) mais qqn de spécialisé dans ce qui est logique famillile, et une discipline qui fait parler le coprs, enfin le cerveau à l'aide du bras, je ne me souviens pas du nom mais peut etre que qqn connais ici, çà sera la seule personne en qui j'aurais confiance, ma copine avec qui je vais partir en vac, l'a déjà consulté 2fois, mais çà n'a fait qu'empirer ces 2 pneumonies ... mais pr moi je pense que çà ne peux pas être pire donc j'essayerai d'y aller ...
@ bientôt tout le monde
au fait, vous n'auriez pas des solutions douces pour calmer le stress (petit stress) et la torssion des boyaux ? genre une huille à sentir, ou une pastille oméopathique, si j'y croit les placebo devraient marcher pour les petites crises de la vie de tous les jours ...
Invité- Invité
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
les placebo c vraiment personnel mais bon moi je sens de la menthe poivrée, ça me calme... et sinon en homeopathie tu as les fleurs de bach, c un flacon, ca se prend en goutte direct ds la bouche et il y a des centaines de flacons pour les differentes pathologies
Re: Nouvelle qui a enfin cherché à mettre un mot sur ses maux
Félicitations !
De ce que je peux lire, tu es sur le bon chemin !
Même si tu peux apparenter ça à une simple "période de calme", mais calme + introspection + démarche de vouloir coucher quelques mots sur le papier comme on dit + envie d'y arriver, ça sous entend aussi une avancée notable, crois moi !
Je ne peux que trop te conseiller de continuer dans ce sens !
Mais attention, chaque chose en son temps, c'est important.
Dans un 1er temps, vas voir un médecin généraliste. Parle lui. Puis demande lui s'il connait des spécialistes recommandables sur ce sujet dans ton secteur. Et casse ta barrière psychologique du Psy, crois moi! Tu as besoin avant tout d'y voir plus clair, de mettre des mots sur ce que tu ressens, pas nécessairement d'un traitement particulier ! Tourner le dos à un soutien psychologique reviendrait à essayer de remonter à la surface de l'eau, lestée d'une ceinture de plomb ! Crois-en mon expérience !
A la rigueur, que tu me dise ça parce que t'as eu une mauvaise expérience avec un Psy, OK.
Mais comme je t'ai dit, c'est que celui là... ce n'était pas le bon.
J'ai eu aussi une expérience peu convaincante avec un psy, la 1ère sur laquelle j'étais tombée. Elle m'a fait parler pendant 2/3 séances des films que j'étais allée voir, des cadeaux que j'avais eu à noel (!??) etc. Bref, je tournais en rond et je voyais pas ce que ça m'apportait... j'ai arrêté de la voir très rapidement !! Et depuis j'ai trouvé qqun sous les conseils de mon médecin traitant cette fois, avec qui je peux vraiment vider mon sac. Sincèrement, elle ne m'apporte "pas grand chose"... et pourtant! Pas de traitement, mais une véritable bulle d'oxygène dans laquelle je peux parler, mettre des mots (et Dieu sait qu'elle m'aide quand je n'y arrive pas), et avoir une oreille attentive à tout ce que je vis ou ressens... Et ça n'a pas de prix quand on est enfermée dans un esprit torturé...
Du coup, j'avance, je progresse. Et les résultats sont visibles !
Je ne suis pas négative aux médecines alternatives, je pense qu'on a un peu tout essayé ici, et la solution miracle n'existe pas... mais encore une fois chaque chose en son temps. A quoi bon passer par un homéopathe ou autre si tu n'as même pas ne serait-ce qu'essayé la médecine traditionnelle ? Non, vraiment, si tu veux t'en sortir, ne brule pas les étapes, ou ne te crois pas plus maline que les médecins.
D'autant plus que nous sommes toutes et tous d'accord pour dire que ce n'est pas nécessairement un problème "physique" qui va se guerir avec une cuillère à café de sirop, un suppo et au lit !
C'est bien d'une solution psychologique dont tu as besoin.
Et puis, comme dirait l'autre.... "Qui mieux que Renault peut entretenir votre Renault" !?
Tu vois ce que je veux dire??
Je me doutais que tu étais séparé de ton copain. Quand je te disais que nous avons un parcours assez similaire !
Je ne suis pas là pour te faire revenir sur ta décision, loin de là. Je ne sais pas combien de temps tu es restée avec lui, mais n'oublie pas une chose. Ta vision de lui est certainement faussée. Pourquoi? Parce qu'au fond... tu ne lui a jamais montré qui tu étais ! Une personne torturée, avec 38546123 dilemmes à affronter chaque jour, chaque heure, chaque minute... Même si tu as essayé de lui faire comprendre, d'une manière détournée, il n'est certainement pas devin. Comment réagirais tu face à qqun qui t'envoie dans les roses à chaque fois que tu viens vers lui ou lui propose de te voir? Comment réagirais tu face à qqun qui ne s'investit pas autant que toi dans la relation? Comment réagirais tu face à qqun qui se "laisse vivre", et qui ne montre jamais qu'il pense à toi...? J'ai vécu tout ça.... et j'ai réalisé qu'après tout, il était humain...! (et suffisamment calme et patient pour pas me mettre un giffle et partir en courant !!! lol!: )
N'oublie pas qu'il ne connait rien de ce que nous traversons, ce que nous vivons, ce qui nous angoisse, ce qui nous effraie... Où même s'il peut en avoir une vague idée, il ne se rend pas compte de la mesure à laquelle ça peut bouffer notre vie... Est-ce un tord?
Je pense vraiment qu'il faut aussi se mettre à leur place... Comment avoir une "bonne mentalité" et une "bonne façon de faire" lorsque l'on ne leur dit pas tout? Au bout d'un moment c'est sur, ils vont commencer à plus tourner très rond, et ça va te donner cette fausse impression qu'il a "beaucoup changé ces derniers temps" C'est en tout cas ce que j'ai ressenti. D'aussi loin que je me souvienne... C'est moi qui l'ai fait changer !! Si j'avais été "normale", on aurait pas traversé tout ça. On était très complices avant que je vienne mettre mon grain de sel dans la relation. C'était une relation un peu "fusionnelle", fous rires sur fous rires, et surtout... une personne qui m'acceptait comme j'étais... Puis je me suis braquée, je me suis éloignée, et j'ai commencé à le tenir responsable de mon mal-être. C'est de ma faute si ça a mal tourné. Fini les fous-rires, et les moments de complicité. C'était une guerre de tranchées entre son envie de me voir et m'aider, face à mes excuses bidons qui l'énervait. Plus je l'envoyait bouler, plus il s'énervait et insistait. Plus il insistait, plus ça m'énervait. Quand j'y repense, il a changé à l'époque, c'est clair... mais il a changé parce que j'ai changé... J'ai usé et abusé de sa gentillesse et de sa patience, et au passage, à cause de cette maladie que j'ai trop attendue à soigner, je suis passé pour la dernière des connes et des salopes à l'avoir traité comme j'ai fait.
D'après ce que tu dis, il t'aimait beaucoup.
Je suis persuadé qu'il aurait pu comprendre si tu n'avais pas fait la même erreur que moi de tout lui "cacher". (hum... plus facile à dire qu'à faire... surtout avec mon sale caractère...) J'ai du vraiment prendre sur moi pour revenir vers lui, lui dire que je voulais le revoir, et lui parler. Même si je ne l'admettais pas, j'avais en quelque sorte besoin de lui pour m'en sortir.
Crois moi, tu as besoin d'un soutien proche. Je ne suis pas en train de te dire de le revoir pour nécessairement ressortir avec, et je cherche pas à remuer le couteau dans la plaie ou à refaire l'histoire. Mais de savoir qu'à tout moment, quand ça ne va pas, tu peux te retourner et le savoir près de toi... Il ne pourra qu'apprécier ta démarche, surtout si tu as été distante avec lui jusqu'à présent, comme je l'ai été au moment de ma rupture avec mon copain.
Comme tu le dis, rencontrer du monde, c'est pas facile à la base, mais avec cette maladie, et cet enclavement social qu'on s'impose à limite du "rester chez soi", ça devient un vrai casse-tête. C'est comme pour le traitement dont Emmanuelle parlait ici, va pas y avoir un prince charmant parfait qui va te tomber du ciel avec un sirop à la fraise pour te guérir définitivement ! lol
Alors à quoi bon s'entêter à se mettre à dos ceux qui nous aiment? J'ai appris à mes dépends que finalement... ces personnes ne veulent juste que notre bonheur, et ils n'en seront que tes plus proches alliés pour t'aider à t'en sortir.
J'ai trop longtemps ignoré les mains que certaines personnes me tendaient pour m'aider.
Pourtant t'as fait le plus dur !! Comme je te disais, période calme + introspection + démarche et volonté de t'en sortir...
Plus qu'un petit coup de pouce et tu sera en selle pour une meilleure vie
Courage !
NoNo
De ce que je peux lire, tu es sur le bon chemin !
Même si tu peux apparenter ça à une simple "période de calme", mais calme + introspection + démarche de vouloir coucher quelques mots sur le papier comme on dit + envie d'y arriver, ça sous entend aussi une avancée notable, crois moi !
Je ne peux que trop te conseiller de continuer dans ce sens !
Mais attention, chaque chose en son temps, c'est important.
Dans un 1er temps, vas voir un médecin généraliste. Parle lui. Puis demande lui s'il connait des spécialistes recommandables sur ce sujet dans ton secteur. Et casse ta barrière psychologique du Psy, crois moi! Tu as besoin avant tout d'y voir plus clair, de mettre des mots sur ce que tu ressens, pas nécessairement d'un traitement particulier ! Tourner le dos à un soutien psychologique reviendrait à essayer de remonter à la surface de l'eau, lestée d'une ceinture de plomb ! Crois-en mon expérience !
A la rigueur, que tu me dise ça parce que t'as eu une mauvaise expérience avec un Psy, OK.
Mais comme je t'ai dit, c'est que celui là... ce n'était pas le bon.
J'ai eu aussi une expérience peu convaincante avec un psy, la 1ère sur laquelle j'étais tombée. Elle m'a fait parler pendant 2/3 séances des films que j'étais allée voir, des cadeaux que j'avais eu à noel (!??) etc. Bref, je tournais en rond et je voyais pas ce que ça m'apportait... j'ai arrêté de la voir très rapidement !! Et depuis j'ai trouvé qqun sous les conseils de mon médecin traitant cette fois, avec qui je peux vraiment vider mon sac. Sincèrement, elle ne m'apporte "pas grand chose"... et pourtant! Pas de traitement, mais une véritable bulle d'oxygène dans laquelle je peux parler, mettre des mots (et Dieu sait qu'elle m'aide quand je n'y arrive pas), et avoir une oreille attentive à tout ce que je vis ou ressens... Et ça n'a pas de prix quand on est enfermée dans un esprit torturé...
Du coup, j'avance, je progresse. Et les résultats sont visibles !
Je ne suis pas négative aux médecines alternatives, je pense qu'on a un peu tout essayé ici, et la solution miracle n'existe pas... mais encore une fois chaque chose en son temps. A quoi bon passer par un homéopathe ou autre si tu n'as même pas ne serait-ce qu'essayé la médecine traditionnelle ? Non, vraiment, si tu veux t'en sortir, ne brule pas les étapes, ou ne te crois pas plus maline que les médecins.
D'autant plus que nous sommes toutes et tous d'accord pour dire que ce n'est pas nécessairement un problème "physique" qui va se guerir avec une cuillère à café de sirop, un suppo et au lit !
C'est bien d'une solution psychologique dont tu as besoin.
Et puis, comme dirait l'autre.... "Qui mieux que Renault peut entretenir votre Renault" !?
Tu vois ce que je veux dire??
Je me doutais que tu étais séparé de ton copain. Quand je te disais que nous avons un parcours assez similaire !
Je ne suis pas là pour te faire revenir sur ta décision, loin de là. Je ne sais pas combien de temps tu es restée avec lui, mais n'oublie pas une chose. Ta vision de lui est certainement faussée. Pourquoi? Parce qu'au fond... tu ne lui a jamais montré qui tu étais ! Une personne torturée, avec 38546123 dilemmes à affronter chaque jour, chaque heure, chaque minute... Même si tu as essayé de lui faire comprendre, d'une manière détournée, il n'est certainement pas devin. Comment réagirais tu face à qqun qui t'envoie dans les roses à chaque fois que tu viens vers lui ou lui propose de te voir? Comment réagirais tu face à qqun qui ne s'investit pas autant que toi dans la relation? Comment réagirais tu face à qqun qui se "laisse vivre", et qui ne montre jamais qu'il pense à toi...? J'ai vécu tout ça.... et j'ai réalisé qu'après tout, il était humain...! (et suffisamment calme et patient pour pas me mettre un giffle et partir en courant !!! lol!: )
N'oublie pas qu'il ne connait rien de ce que nous traversons, ce que nous vivons, ce qui nous angoisse, ce qui nous effraie... Où même s'il peut en avoir une vague idée, il ne se rend pas compte de la mesure à laquelle ça peut bouffer notre vie... Est-ce un tord?
Je pense vraiment qu'il faut aussi se mettre à leur place... Comment avoir une "bonne mentalité" et une "bonne façon de faire" lorsque l'on ne leur dit pas tout? Au bout d'un moment c'est sur, ils vont commencer à plus tourner très rond, et ça va te donner cette fausse impression qu'il a "beaucoup changé ces derniers temps" C'est en tout cas ce que j'ai ressenti. D'aussi loin que je me souvienne... C'est moi qui l'ai fait changer !! Si j'avais été "normale", on aurait pas traversé tout ça. On était très complices avant que je vienne mettre mon grain de sel dans la relation. C'était une relation un peu "fusionnelle", fous rires sur fous rires, et surtout... une personne qui m'acceptait comme j'étais... Puis je me suis braquée, je me suis éloignée, et j'ai commencé à le tenir responsable de mon mal-être. C'est de ma faute si ça a mal tourné. Fini les fous-rires, et les moments de complicité. C'était une guerre de tranchées entre son envie de me voir et m'aider, face à mes excuses bidons qui l'énervait. Plus je l'envoyait bouler, plus il s'énervait et insistait. Plus il insistait, plus ça m'énervait. Quand j'y repense, il a changé à l'époque, c'est clair... mais il a changé parce que j'ai changé... J'ai usé et abusé de sa gentillesse et de sa patience, et au passage, à cause de cette maladie que j'ai trop attendue à soigner, je suis passé pour la dernière des connes et des salopes à l'avoir traité comme j'ai fait.
D'après ce que tu dis, il t'aimait beaucoup.
Je suis persuadé qu'il aurait pu comprendre si tu n'avais pas fait la même erreur que moi de tout lui "cacher". (hum... plus facile à dire qu'à faire... surtout avec mon sale caractère...) J'ai du vraiment prendre sur moi pour revenir vers lui, lui dire que je voulais le revoir, et lui parler. Même si je ne l'admettais pas, j'avais en quelque sorte besoin de lui pour m'en sortir.
Crois moi, tu as besoin d'un soutien proche. Je ne suis pas en train de te dire de le revoir pour nécessairement ressortir avec, et je cherche pas à remuer le couteau dans la plaie ou à refaire l'histoire. Mais de savoir qu'à tout moment, quand ça ne va pas, tu peux te retourner et le savoir près de toi... Il ne pourra qu'apprécier ta démarche, surtout si tu as été distante avec lui jusqu'à présent, comme je l'ai été au moment de ma rupture avec mon copain.
Comme tu le dis, rencontrer du monde, c'est pas facile à la base, mais avec cette maladie, et cet enclavement social qu'on s'impose à limite du "rester chez soi", ça devient un vrai casse-tête. C'est comme pour le traitement dont Emmanuelle parlait ici, va pas y avoir un prince charmant parfait qui va te tomber du ciel avec un sirop à la fraise pour te guérir définitivement ! lol
Alors à quoi bon s'entêter à se mettre à dos ceux qui nous aiment? J'ai appris à mes dépends que finalement... ces personnes ne veulent juste que notre bonheur, et ils n'en seront que tes plus proches alliés pour t'aider à t'en sortir.
J'ai trop longtemps ignoré les mains que certaines personnes me tendaient pour m'aider.
Pourtant t'as fait le plus dur !! Comme je te disais, période calme + introspection + démarche et volonté de t'en sortir...
Plus qu'un petit coup de pouce et tu sera en selle pour une meilleure vie
Courage !
NoNo
Invité- Invité
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