Bonjour

Ayant reçu le message de Dorian par mail, j'envoie un petit coucou.
J'étais Rosalie, je suis à présent Rosalie2, n'ayant pas pu me reconnecter (oublié mot de passe, réinitialisation impossible parce que boîte mail obsolète, impossibilité de se réinscrire sous l'ancien pseudo etc...etc...)

Je suis à présent retraitée de l'enseignement (philosophie) et grand-mère comblée. Je n'ai pas vécu dans un lieu et une époque où les thérapies étaient facilement accessibles. J'avais consulté un médecin, croyant avoir des problèmes digestifs et il n'avait rien trouvé et m'avait dit que c'était nerveux (ce qui n'est pas tout faux). J'ai appris que j'étais émétophobe au hasard d'un article sur le sujet, longtemps après, et là j'ai pu comprendre la nature de mon problème.

Je suis toujours émétophobe, mais sereinement. J'accepte ma phobie, je connais son origine. Tout le monde a des phobies. J'ai appris à vivre en bonne intelligence avec la mienne et je ne m'active pour la contrer qu'en période de danger imminent (gastro dans la famille). Il faut dire que ma dernière indigestion remonte à mes douze ans et depuis plus rien. Alors j'ai cessé d'y penser à part quand une situation se présente.

Et je vais bien. Je voulais vous adresser un message d'espoir, vous dire qu'on peut être émétophobe et heureux/se. Que ce n'est pas grave d'avoir un petit anti-nausée sur soi si c'est juste pour la paix de l'esprit. Qu'on doit garder en tête qu'après le malaise vient toujours le soulagement et que nausée ne veut pas forcément dire vomissement. Que les émétophobes sont les personnes le moins susceptibles de vomir à cause des défenses qu'elles ont (in)consciemment mises en place.

Pour moi, la vie m'a appris que l'essentiel n'est pas d'éradiquer un problème, mais d'apprendre à vivre avec. Et pour ceux qui ont besoin d'être aidés par une thérapie, qu'ils y aillent sans honte : à chacun sa stratégie!

Bises à toutes et tous.

Bonjour ! Merci pour ce petit message d'espoir !