Clinique psychiatrique ?
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Clinique psychiatrique ?
Bonsoir,
Je me posais la question est-ce que l'un ou l'une d'entre vous a déjà été en clinique psychiatrique pour son éméto ? Comment ça s'est passé, est-ce qu'il y a eu des résultats... enfin, je veux connaître toute l'expérience. Et sinon, y avez-vous déjà songé ?
Je suis éméto depuis une quinzaine d'années, avec de grosses périodes à vide. J'ai déjà consulté des psychiatres et psychologues sans grand succès et suis sous AD depuis 8 ans. Comme cette année 2014 a été l'une des pires niveau phobie et crises d'angoisses, j'ai décidé de reprendre les choses en mains.
Là, ce n'est juste plus possible de continuer à tâtonner, de ne plus arriver à sortir, de ne plus avoir aucune vie sociale, de me sentir contaminée sans cesse et surtout de perdre du poids de façon alarmante. J'ai donc cherché un peu ce qui était proposé dans mon département, et j'ai trouvé une clinique psychiatrique spécialisée en phobies, TOC et tout ce qui s'en suit. Je me laisse donc quelques mois pour réfléchir à cette éventualité. Bonne idée ? Je ne sais pas. Tout ce dont je suis sure, c'est que je ne supporterais pas cette saloperie encore 15 ans. Voilà pourquoi je me lance et vous demande un avis extérieur
Merci !
Je me posais la question est-ce que l'un ou l'une d'entre vous a déjà été en clinique psychiatrique pour son éméto ? Comment ça s'est passé, est-ce qu'il y a eu des résultats... enfin, je veux connaître toute l'expérience. Et sinon, y avez-vous déjà songé ?
Je suis éméto depuis une quinzaine d'années, avec de grosses périodes à vide. J'ai déjà consulté des psychiatres et psychologues sans grand succès et suis sous AD depuis 8 ans. Comme cette année 2014 a été l'une des pires niveau phobie et crises d'angoisses, j'ai décidé de reprendre les choses en mains.
Là, ce n'est juste plus possible de continuer à tâtonner, de ne plus arriver à sortir, de ne plus avoir aucune vie sociale, de me sentir contaminée sans cesse et surtout de perdre du poids de façon alarmante. J'ai donc cherché un peu ce qui était proposé dans mon département, et j'ai trouvé une clinique psychiatrique spécialisée en phobies, TOC et tout ce qui s'en suit. Je me laisse donc quelques mois pour réfléchir à cette éventualité. Bonne idée ? Je ne sais pas. Tout ce dont je suis sure, c'est que je ne supporterais pas cette saloperie encore 15 ans. Voilà pourquoi je me lance et vous demande un avis extérieur
Merci !
Plume- Eméto d'Argent
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Age : 35
Localisation : Haute-Savoie
Date d'inscription : 07/08/2014
Re: Clinique psychiatrique ?
salut,
je n'ai jamais testé mais j'y ai déja songé (perso faudrait vraiment que ça devienne dramatique pour en arriver la car je déteste les hopitaux. bref!)
Par contre si toi ça ne te fais pas peur j'ai envie de dire "pourquoi pas" après tout si tu n'a rien a perdre je ne vois pas pourquoi tu n'essayerais pas. Que ce passera t'il au pire? que ça ne marche pas, bon voila mais au moins t'aura essayer.
Tiens nous au jus
je n'ai jamais testé mais j'y ai déja songé (perso faudrait vraiment que ça devienne dramatique pour en arriver la car je déteste les hopitaux. bref!)
Par contre si toi ça ne te fais pas peur j'ai envie de dire "pourquoi pas" après tout si tu n'a rien a perdre je ne vois pas pourquoi tu n'essayerais pas. Que ce passera t'il au pire? que ça ne marche pas, bon voila mais au moins t'aura essayer.
Tiens nous au jus
Invité- Invité
Re: Clinique psychiatrique ?
Ca m'a tjs fait peur. Et je ne crois pas qu'un séjour en psychiatrie garantisse une guérison. Tu ne verrais quand même pas le psy tous les jours. Et tu serais accompagnée de personnes fortement atteintes. Il y a 2 ans, je voyais un psychiatre dans le service psychiatrique d'un hôpital de ma région. Le psy était tjs en retard. Et la séance ne durait jms plus de 30 minutes. Juste le temps de parler un peu et de me prescrire des anti-dépresseurs. Une fois, j'ai attendu pendant 1h30 dans la salle d'attente avec des personnes internées qui venaient me parler. C'est la dernière fois que j'y ai été. Sérieusement, ça m'a fait peur.
En fait, je pense qu'un psychiatre de nos jours donne plus de médicaments qu'autre chose. Et soyons clairs, on ne va pas prendre des anti-dépresseurs toute notre vie. Pour moi, un séjour en psychiatrie ça serait un séjour où on te donnerait des anxios et des anti-dépresseurs. Tu verrais le psy de temps en temps. C'est tout. Et ça, tu le fais déjà p-e chez toi.
Depuis peu, j'ai commencé une thérapie par confrontation virtuelle et en 3D dans un hôpital de ma région. L'exposition n'a pas encore eu lieu. Et je ne dis pas que c'est LA solution pour guérir. Mais c'est certainement plus constructif qu'un séjour en psychiatrie. Enfin, c'est mon avis
En fait, je pense qu'un psychiatre de nos jours donne plus de médicaments qu'autre chose. Et soyons clairs, on ne va pas prendre des anti-dépresseurs toute notre vie. Pour moi, un séjour en psychiatrie ça serait un séjour où on te donnerait des anxios et des anti-dépresseurs. Tu verrais le psy de temps en temps. C'est tout. Et ça, tu le fais déjà p-e chez toi.
Depuis peu, j'ai commencé une thérapie par confrontation virtuelle et en 3D dans un hôpital de ma région. L'exposition n'a pas encore eu lieu. Et je ne dis pas que c'est LA solution pour guérir. Mais c'est certainement plus constructif qu'un séjour en psychiatrie. Enfin, c'est mon avis
Petite_Alex87- Eméto d'Argent
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Date d'inscription : 13/11/2012
Re: Clinique psychiatrique ?
D'ailleurs, la clinique que tu as trouvé fait p-e des consultations en hôpital de jour. Là, où je vais c'est vmt connu pour être "l'hôpital des fous". J'étais un peu réticente au début. Et la 1ère fois que j'y ai été, je m'étais trompée de bâtiment. J'étais dans le bâtiment des admissions. J'étais prête à pleurer. Puis la dame de l'accueil m'a dit que c'était à la polyclinique. Ouf!
Petite_Alex87- Eméto d'Argent
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Date d'inscription : 13/11/2012
Re: Clinique psychiatrique ?
Hey,
J'y suis allez 5 fois en tout mais seulement 3 hospi était vraiment pour l'emetophobie.
Oui il y a eu des résultats dans le sens ou sa m'avait sorti de deux anorexies dont j'aurais difficilement pu sortir sans être hospitalisé mais en dehors de sa, sa a été plutôt catastrophique dans mon cas, mais sa ne veut pas dire que sa le seras forcement pour toi.
Le truc, c'est qu'ils misent tout sur des médicaments qui dans certains cas, sont assez fort et surtout dangereux à long terme, je ne pense pas que l'on puisse guérir de cette phobie à coup d'anti-dépresseur, anxiolytique et autres médicaments.
A mon avis, une thérapie comportemental et cognitive avec des séances d'expositions serais mieux adapter pour aller mieux, apres bien sur il ne faut pas fermer la porte à la psychiatrie, mais dans ce genre de service, les méthodes sont assez agressive, si tu va la bas et qu'on te propose des benzodiazépines et des anti-psychotiques, je te conseillerais d'y réfléchir à deux fois avant de foncer tête baisser.
J'y suis allez 5 fois en tout mais seulement 3 hospi était vraiment pour l'emetophobie.
Oui il y a eu des résultats dans le sens ou sa m'avait sorti de deux anorexies dont j'aurais difficilement pu sortir sans être hospitalisé mais en dehors de sa, sa a été plutôt catastrophique dans mon cas, mais sa ne veut pas dire que sa le seras forcement pour toi.
Le truc, c'est qu'ils misent tout sur des médicaments qui dans certains cas, sont assez fort et surtout dangereux à long terme, je ne pense pas que l'on puisse guérir de cette phobie à coup d'anti-dépresseur, anxiolytique et autres médicaments.
A mon avis, une thérapie comportemental et cognitive avec des séances d'expositions serais mieux adapter pour aller mieux, apres bien sur il ne faut pas fermer la porte à la psychiatrie, mais dans ce genre de service, les méthodes sont assez agressive, si tu va la bas et qu'on te propose des benzodiazépines et des anti-psychotiques, je te conseillerais d'y réfléchir à deux fois avant de foncer tête baisser.
Dernière édition par TcheuD le Mar 30 Déc 2014 - 22:32, édité 5 fois
Lulz- Eméto de Cristal
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Re: Clinique psychiatrique ?
Tout à fait d'accord
Petite_Alex87- Eméto d'Argent
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Date d'inscription : 13/11/2012
Re: Clinique psychiatrique ?
Hello,
Merci pour vos réponses. C'est vrai que je reste un peu sur la retenue du fait que c'est un établissement qui accueille aussi bien des TCA que des drogués, alcooliques - sans dire que ces personnes sont plus dangereuses que les autres, on sait un peu les effets que peut avoir un sevrage. J'ai surtout peur de la violence des lieux, j'ai souvenir d'un récit de ma mère qui était allée dans ce genre d'établissement pour des papiers et elle nous avait fait un portrait pas très "reposant" : des cris, beaucoup de cris, des accès de rage... et cela en moins d'une heure. Bien que c'est peut-être tout à fait différent dans cet établissement-ci.
Après c'est vrai qu'ils garantissent des activités pour "occuper le cerveau", l'art-thérapie, des séances de sports, des massages relaxants... Et j'y pense surtout quand l’ambiance à la maison est catastrophique, l'idée d'avoir du calme. Mais encore une fois, est-ce qu'il y aura vraiment des moments calmes pour me "recentrer sur moi-même" ? Ils accueillent bien en hôpital de jour, mais c'est à une soixantaine de kilomètres de chez moi.
Pour les psychologues, j'ai consulté dans un CMP et des "libéraux". Le fait est que je n'arrive pas à mettre le doigt sur la cause de la phobie, donc on tâtonne beaucoup. J'ai également essayé de consulter une hypnothérapeute, mais elle refusait de la pratiquer, et ainsi on passait des séances entières à discuter de choses et d'autres comme la tapisserie de ma chambre d'enfant (qui d'après elle aurait pu être un traumatisme)... J'ai fait une séance le mois dernier de réflexologie. Je dois y retourner en janvier, mais il y a du mieux, bizarrement. Et j'ai rendez-vous avec une psychiatre spécialisée dans les phobies que mon médecin m'a conseillé. Je me donnais donc 6 mois environ avant de prendre une décision.
Enfin bref, ce qui me tracasse le plus, c'est ces 8 ans de Venlafaxine et ma perte de poids. Et aussi le fait de parfois ne plus me reconnaître (ce qui est peut-être du aux AD). Bien que j'ai déjà pas mal réduit les doses (de 150mg à 37,5).
J'ai écris un roman encore une fois
Je vais donc, sur vos conseils, me donner ces 6 mois de battement pour réfléchir au pour et au contre et voir comment ça évolue...
Merci encore de vos réponses, et bonne dernière journée de 2014 à vous
Merci pour vos réponses. C'est vrai que je reste un peu sur la retenue du fait que c'est un établissement qui accueille aussi bien des TCA que des drogués, alcooliques - sans dire que ces personnes sont plus dangereuses que les autres, on sait un peu les effets que peut avoir un sevrage. J'ai surtout peur de la violence des lieux, j'ai souvenir d'un récit de ma mère qui était allée dans ce genre d'établissement pour des papiers et elle nous avait fait un portrait pas très "reposant" : des cris, beaucoup de cris, des accès de rage... et cela en moins d'une heure. Bien que c'est peut-être tout à fait différent dans cet établissement-ci.
Après c'est vrai qu'ils garantissent des activités pour "occuper le cerveau", l'art-thérapie, des séances de sports, des massages relaxants... Et j'y pense surtout quand l’ambiance à la maison est catastrophique, l'idée d'avoir du calme. Mais encore une fois, est-ce qu'il y aura vraiment des moments calmes pour me "recentrer sur moi-même" ? Ils accueillent bien en hôpital de jour, mais c'est à une soixantaine de kilomètres de chez moi.
Pour les psychologues, j'ai consulté dans un CMP et des "libéraux". Le fait est que je n'arrive pas à mettre le doigt sur la cause de la phobie, donc on tâtonne beaucoup. J'ai également essayé de consulter une hypnothérapeute, mais elle refusait de la pratiquer, et ainsi on passait des séances entières à discuter de choses et d'autres comme la tapisserie de ma chambre d'enfant (qui d'après elle aurait pu être un traumatisme)... J'ai fait une séance le mois dernier de réflexologie. Je dois y retourner en janvier, mais il y a du mieux, bizarrement. Et j'ai rendez-vous avec une psychiatre spécialisée dans les phobies que mon médecin m'a conseillé. Je me donnais donc 6 mois environ avant de prendre une décision.
Enfin bref, ce qui me tracasse le plus, c'est ces 8 ans de Venlafaxine et ma perte de poids. Et aussi le fait de parfois ne plus me reconnaître (ce qui est peut-être du aux AD). Bien que j'ai déjà pas mal réduit les doses (de 150mg à 37,5).
J'ai écris un roman encore une fois
Je vais donc, sur vos conseils, me donner ces 6 mois de battement pour réfléchir au pour et au contre et voir comment ça évolue...
Merci encore de vos réponses, et bonne dernière journée de 2014 à vous
Plume- Eméto d'Argent
-
Nombre de messages : 157
Age : 35
Localisation : Haute-Savoie
Date d'inscription : 07/08/2014
Re: Clinique psychiatrique ?
Re,
Oui il y a des cas assez dure dans ce genre d'endroit et malgré les activités et ce genre de choses, tu passeras le plus clair de t'a journée à essayer de tuer le temps et à t'ennuyer.
Chacun réagis différemment mais pour une personne assez fragile, sa peut être assez dure de voire des personnes gravement atteinte.
La plupart du temps j’étais dans un hôpital vraiment "light" spécialisé pour les ados à part une fois ou j'avais du aller dans un hôpital psychiatrique pure et dure et c’était vraiment tout sauf "calme et reposant", j’étais dans une période assez difficile et voir des gens aussi malade m'avait donné un vrai coup d’électrochoc, il n'y avait pas grand monde qui avait l'air d’être à peu près lucide et j'avais l'impression d’être obligatoirement fou pour m’être retrouvé dans un endroit pareil.
Je me souviens vers 16h, j'avais commencé à entendre des cris venant de l’extérieur de la pièce et quelques secondes plus tard, il y avait 5 personnes en blouse blanche qui essayait de contrôler une ado de 14 ans qui essayais de les frapper tout en criant des phrases comme "lâche moi, j'te baise t'a mère la pute" (désolé pour les propos hein, si c'est interdit sur le forum, j’éditerais le post)
Le personnel se plaignait d’être en manque d'effectif, ce qui veut dire qu'il n'avais pas le temps de s'occuper de tout le monde, si tu n'avais pas envie de manger, il suffisait de dire que tu n'avais pas faim et puis c'est tout, on te laissait tranquille et sa n'allais plus loin. Pareille si tu étais angoissé, personne n'allait vraiment essayer de t'aider mis à part ton traitement.
Au final, je m’était débrouillé le soir même pour contactez mes parents que j'avais eu beaucoup de mal à appeler à cause d'un soignant qui refusait que je les contactes, mon père était venu les lendemain vers 12h00 pour signer une décharge. Tu va rigoler mais je n’était rester qu'une journée, en un peu plus de 24h, je n'avais pas pu manger autre chose que quelques bout de pain et l'ambiance qu'il y avait ne fesait qu’aggraver ce pourquoi j’étais venu.
J'ai aussi un très bon souvenir ou je m’étais retrouvé dans un hôpital pour adultes (plus de place chez les ados^^), les gens était vraiment sympa et paraissait parfaitement normale à part une personne ou deux qui n'avait pas vraiment l'air de vivre dans le même monde, les soignants était aussi super sympa et on avait beaucoup de liberté.
Je pense que sa dépends vraiment de l’établissement dans lequel tu te trouve, sa peut t'aider comme te tirer vers le bas.
Pose toi la question de savoir en quoi la clinique pourrait t'apporter du bien comme du mal mais personnellement, sa m’étonnerait que la psychiatrie ne t'aide vraiment, un anti-dépresseur peut être efficace pour lutter contre l'angoisse de fond mais c'est tout, après on te proposeras surement des benzodiazépine (xanax, lexomyl, lysanxia, valium etc..) pour lutter contre l'angoisse, il faut que tu sache que ce sont des médicaments qui devrais dans l'idéal ne pas être prescrit plus de 4 semaines, au delà de sa, tu seras obligé d'augmenter les doses pour avoir les mêmes effets et le sevrage seras plus compliqué, si tu en prends pendant plusieurs mois voirs années à bonne dose, tu risquerais même de faire ce que l'on appelle un syndrome de sevrage prolongé au benzodiazépine.
Donc voila, sachant que la psychiatrie mise tout sur les médicaments et qu'a part un traitement anti-dépresseur, le reste ne pourras pas t'aider sur le long terme.
Est ce que tu a essayé de faire une vrai thérapie avec une psy qui a durée un bon nombre de rendez-vous ? Je dit sa dans le sens ou ce n'est pas par ce que tu ne connais pas la cause que tu ne peux pas continuer à essayer d'autres approche pour mieux cerner t'a phobie.
J'ai battu ton roman je crois.
Oui il y a des cas assez dure dans ce genre d'endroit et malgré les activités et ce genre de choses, tu passeras le plus clair de t'a journée à essayer de tuer le temps et à t'ennuyer.
Chacun réagis différemment mais pour une personne assez fragile, sa peut être assez dure de voire des personnes gravement atteinte.
La plupart du temps j’étais dans un hôpital vraiment "light" spécialisé pour les ados à part une fois ou j'avais du aller dans un hôpital psychiatrique pure et dure et c’était vraiment tout sauf "calme et reposant", j’étais dans une période assez difficile et voir des gens aussi malade m'avait donné un vrai coup d’électrochoc, il n'y avait pas grand monde qui avait l'air d’être à peu près lucide et j'avais l'impression d’être obligatoirement fou pour m’être retrouvé dans un endroit pareil.
Je me souviens vers 16h, j'avais commencé à entendre des cris venant de l’extérieur de la pièce et quelques secondes plus tard, il y avait 5 personnes en blouse blanche qui essayait de contrôler une ado de 14 ans qui essayais de les frapper tout en criant des phrases comme "lâche moi, j'te baise t'a mère la pute" (désolé pour les propos hein, si c'est interdit sur le forum, j’éditerais le post)
Le personnel se plaignait d’être en manque d'effectif, ce qui veut dire qu'il n'avais pas le temps de s'occuper de tout le monde, si tu n'avais pas envie de manger, il suffisait de dire que tu n'avais pas faim et puis c'est tout, on te laissait tranquille et sa n'allais plus loin. Pareille si tu étais angoissé, personne n'allait vraiment essayer de t'aider mis à part ton traitement.
Au final, je m’était débrouillé le soir même pour contactez mes parents que j'avais eu beaucoup de mal à appeler à cause d'un soignant qui refusait que je les contactes, mon père était venu les lendemain vers 12h00 pour signer une décharge. Tu va rigoler mais je n’était rester qu'une journée, en un peu plus de 24h, je n'avais pas pu manger autre chose que quelques bout de pain et l'ambiance qu'il y avait ne fesait qu’aggraver ce pourquoi j’étais venu.
J'ai aussi un très bon souvenir ou je m’étais retrouvé dans un hôpital pour adultes (plus de place chez les ados^^), les gens était vraiment sympa et paraissait parfaitement normale à part une personne ou deux qui n'avait pas vraiment l'air de vivre dans le même monde, les soignants était aussi super sympa et on avait beaucoup de liberté.
Je pense que sa dépends vraiment de l’établissement dans lequel tu te trouve, sa peut t'aider comme te tirer vers le bas.
Pose toi la question de savoir en quoi la clinique pourrait t'apporter du bien comme du mal mais personnellement, sa m’étonnerait que la psychiatrie ne t'aide vraiment, un anti-dépresseur peut être efficace pour lutter contre l'angoisse de fond mais c'est tout, après on te proposeras surement des benzodiazépine (xanax, lexomyl, lysanxia, valium etc..) pour lutter contre l'angoisse, il faut que tu sache que ce sont des médicaments qui devrais dans l'idéal ne pas être prescrit plus de 4 semaines, au delà de sa, tu seras obligé d'augmenter les doses pour avoir les mêmes effets et le sevrage seras plus compliqué, si tu en prends pendant plusieurs mois voirs années à bonne dose, tu risquerais même de faire ce que l'on appelle un syndrome de sevrage prolongé au benzodiazépine.
Donc voila, sachant que la psychiatrie mise tout sur les médicaments et qu'a part un traitement anti-dépresseur, le reste ne pourras pas t'aider sur le long terme.
Est ce que tu a essayé de faire une vrai thérapie avec une psy qui a durée un bon nombre de rendez-vous ? Je dit sa dans le sens ou ce n'est pas par ce que tu ne connais pas la cause que tu ne peux pas continuer à essayer d'autres approche pour mieux cerner t'a phobie.
J'ai battu ton roman je crois.
Lulz- Eméto de Cristal
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Date d'inscription : 03/12/2013
Re: Clinique psychiatrique ?
Haha oui, en effet, record battu, mais c'est pour la bonne cause !
C'est vrai que décris comme ça, ça n'a vraiment pas l'air idyllique. D'autant plus qu'à 25 ans, je serais dans un service pour adultes, donc bien différent des services pour ados, d'après ce que j'ai compris. L'esprit y est forcément plus "dur". Il faudrait que je trouve des personnes qui se sont faites soigner dans cet établissement en particulier, mais ce n'est je pense, pas évidant à trouver. Ça reste des sujets tabou. Mais je comprend aussi tout à fait qu'ils n'aient pas le temps pour tout le monde, donc forcément, et c'est triste à dire, si tu te fais discret, tu reste de coté.
Ton expérience en tout cas à du être dure à gérer. Bien que là, visiblement, ils ne te coupent pas du monde, puisque il y a le wifi dans les chambres, par exemple. Mais je voulais m'assurer des inconvénients et des bénéfices avant de me lancer. Plus d’inconvénients qu'autre chose, en fait.
Pour les médicaments, je me cantonne à mes AD que j'essaie de réduire, mais le sevrage n'est pas évident et à 1/4 de Lexomyl en cas de grosse crise (donc pas plus d'une fois par mois). Je sais de toute façon que même si ça aide, ça n'arrangera pas "mon état de fond", que ça ne règle pas les problèmes. Je vois ça comme des béquilles face à une jambe cassée, ça aide, mais ça ne repart pas la fracture dans tous les cas.
Niveau thérapie, j'ai consulté avec le même psychologue pendant 4 ans. J'avais des séances individuelles et des séances de groupe une fois par semaine avec le psychologue et un psychiatre. A cette époque, la phobie était là, mais j'arrivais à faire face. Malheureusement, j'ai arrêté les séances parce que j'allais mieux et que - erreur -, je me pensais guérie. Ensuite, j'ai un peu erré, c'est vrai. J'ai re-consulté il y a quelques mois, mais je n'avais pas confiance en la psy. C'est à ce moment que j'ai demandé conseil à mon médecin qui m'a aiguillée vers la psychiatre spécialisée en phobies et TCA. Je n'ai rendez-vous que ce mois-ci, donc je verrais comment ça se passe avec elle
Donc il est assez clair que je vais attendre quelques mois de consultations avec elle avant de me lancer dans quoi que ce soit, c'est de toute façon inutile de se lancer dans 1000 projets en même temps. Merci encore du témoignage en tout cas, ça me permet d'y voir un peu plus clair.
Bonne journée
C'est vrai que décris comme ça, ça n'a vraiment pas l'air idyllique. D'autant plus qu'à 25 ans, je serais dans un service pour adultes, donc bien différent des services pour ados, d'après ce que j'ai compris. L'esprit y est forcément plus "dur". Il faudrait que je trouve des personnes qui se sont faites soigner dans cet établissement en particulier, mais ce n'est je pense, pas évidant à trouver. Ça reste des sujets tabou. Mais je comprend aussi tout à fait qu'ils n'aient pas le temps pour tout le monde, donc forcément, et c'est triste à dire, si tu te fais discret, tu reste de coté.
Ton expérience en tout cas à du être dure à gérer. Bien que là, visiblement, ils ne te coupent pas du monde, puisque il y a le wifi dans les chambres, par exemple. Mais je voulais m'assurer des inconvénients et des bénéfices avant de me lancer. Plus d’inconvénients qu'autre chose, en fait.
Pour les médicaments, je me cantonne à mes AD que j'essaie de réduire, mais le sevrage n'est pas évident et à 1/4 de Lexomyl en cas de grosse crise (donc pas plus d'une fois par mois). Je sais de toute façon que même si ça aide, ça n'arrangera pas "mon état de fond", que ça ne règle pas les problèmes. Je vois ça comme des béquilles face à une jambe cassée, ça aide, mais ça ne repart pas la fracture dans tous les cas.
Niveau thérapie, j'ai consulté avec le même psychologue pendant 4 ans. J'avais des séances individuelles et des séances de groupe une fois par semaine avec le psychologue et un psychiatre. A cette époque, la phobie était là, mais j'arrivais à faire face. Malheureusement, j'ai arrêté les séances parce que j'allais mieux et que - erreur -, je me pensais guérie. Ensuite, j'ai un peu erré, c'est vrai. J'ai re-consulté il y a quelques mois, mais je n'avais pas confiance en la psy. C'est à ce moment que j'ai demandé conseil à mon médecin qui m'a aiguillée vers la psychiatre spécialisée en phobies et TCA. Je n'ai rendez-vous que ce mois-ci, donc je verrais comment ça se passe avec elle
Donc il est assez clair que je vais attendre quelques mois de consultations avec elle avant de me lancer dans quoi que ce soit, c'est de toute façon inutile de se lancer dans 1000 projets en même temps. Merci encore du témoignage en tout cas, ça me permet d'y voir un peu plus clair.
Bonne journée
Plume- Eméto d'Argent
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