Mes écrits.
5 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Mes écrits.
Bonjour à tous.
Ma passion, c'est l'écriture. Je m'isole dans des univers que j'invente moi-même. Je n'écris plus beaucoup par manque de temps mais quand j'ai un peu de temps, j'écris... des romans! Je n'en ai publié aucun mais j'aimerais vous partager mon premier chapitre du texte que je travaille cet été.
Vous pouvez donner vos avis (toutefois si vous voyez des fautes, soyez indulgents, je n'ai pas encore corrigé mon texte). De plus, je ne publierai pas tout le chapitre donc il viendra petit à petit! Et surtout, sachez que ce texte s'adresse d'abord à des enfants de 9 à 12 ans!
Bonne lecture
.......................................
La prophétie des fées.
Chapitre 1 A la découverte de l’arbre mystérieux
Bonjour, je m’appelle Jen et j’ai dix ans. J’ai une grande sœur de 15 ans du nom de Noémie et un petit frère de cinq ans Alix. Nous sommes en 2050 et l’air devient de plus en plus pollué en ville. C’est pourquoi nos parents ont décidé de déménager à la campagne. Nous sommes près d’une école et nous l’adorons. Bon, maintenant, je vais vous raconter ma découverte que j’ai faite il y a trois mois, au tout début des vacances, fin juin.
C’était le premier samedi de vacance et comme toujours, mes parents sont partis tôt le matin pour aller faire des courses en ville. A 7h, mon petit frère était déjà levé. Je me suis réveillée à 8h pour m’occuper de lui pendant que ma grande sœur dormais. Nous avons pris un bon déjeuner et nous sommes sortis. Nous avons couru ensemble en jouant plein de jeux. Puis après une heure de jeux, il a voulu aller aux toilettes, il est donc rentré alors que je regardais les alentours. Nous avions emménagé pour la rentrée scolaire l’an dernier et très tôt, la cour n’était pas accessible. J’ai donc tenté de découvrir ses secrets.
A l’arrière de la maison, il y avait un petit boisé une clairière. J’ai creusé dans les boisés et suis sortie dans la clairière. Au centre, il y avait un arbre, un vieil arbre qui semblait prêt à tomber. Je me suis approchée et j’ai vu qu’il y avait un grand trou à l’intérieur. Assez grand pour que j’y entre ma tête. C’est alors que j’ai vu deux petites maisonnettes. J’ai vu qu’il y avait de la lumière à l’intérieur. C’est alors que j’ai vu bouger à l’intérieur. Je me suis reculée et j’ai vu une petite fée voler en dehors du trou. Elle m’a demandé :
—Qui es-tu?
—Je m’appelle Jen, dis-je un peu apeurée.
—Jen? Jen comme Jen Flavie?
—Euh oui, c’est moi.
C’est alors que la petite fée qui était tout à l’heure presque fâchée, se fige et commence à tomber mais je la rattrape à temps. Je la regarde. Elle porte une petite robe de feuilles de toutes les couleurs. Ses ailes sont translucides et brillent sous le soleil d’été. Ses cheveux sont blonds dorés et elle porte une petite fleur dans ses cheveux. Sa peau est mate et elle a les yeux bleus comme le ciel.
Ma passion, c'est l'écriture. Je m'isole dans des univers que j'invente moi-même. Je n'écris plus beaucoup par manque de temps mais quand j'ai un peu de temps, j'écris... des romans! Je n'en ai publié aucun mais j'aimerais vous partager mon premier chapitre du texte que je travaille cet été.
Vous pouvez donner vos avis (toutefois si vous voyez des fautes, soyez indulgents, je n'ai pas encore corrigé mon texte). De plus, je ne publierai pas tout le chapitre donc il viendra petit à petit! Et surtout, sachez que ce texte s'adresse d'abord à des enfants de 9 à 12 ans!
Bonne lecture
.......................................
La prophétie des fées.
Chapitre 1 A la découverte de l’arbre mystérieux
Bonjour, je m’appelle Jen et j’ai dix ans. J’ai une grande sœur de 15 ans du nom de Noémie et un petit frère de cinq ans Alix. Nous sommes en 2050 et l’air devient de plus en plus pollué en ville. C’est pourquoi nos parents ont décidé de déménager à la campagne. Nous sommes près d’une école et nous l’adorons. Bon, maintenant, je vais vous raconter ma découverte que j’ai faite il y a trois mois, au tout début des vacances, fin juin.
C’était le premier samedi de vacance et comme toujours, mes parents sont partis tôt le matin pour aller faire des courses en ville. A 7h, mon petit frère était déjà levé. Je me suis réveillée à 8h pour m’occuper de lui pendant que ma grande sœur dormais. Nous avons pris un bon déjeuner et nous sommes sortis. Nous avons couru ensemble en jouant plein de jeux. Puis après une heure de jeux, il a voulu aller aux toilettes, il est donc rentré alors que je regardais les alentours. Nous avions emménagé pour la rentrée scolaire l’an dernier et très tôt, la cour n’était pas accessible. J’ai donc tenté de découvrir ses secrets.
A l’arrière de la maison, il y avait un petit boisé une clairière. J’ai creusé dans les boisés et suis sortie dans la clairière. Au centre, il y avait un arbre, un vieil arbre qui semblait prêt à tomber. Je me suis approchée et j’ai vu qu’il y avait un grand trou à l’intérieur. Assez grand pour que j’y entre ma tête. C’est alors que j’ai vu deux petites maisonnettes. J’ai vu qu’il y avait de la lumière à l’intérieur. C’est alors que j’ai vu bouger à l’intérieur. Je me suis reculée et j’ai vu une petite fée voler en dehors du trou. Elle m’a demandé :
—Qui es-tu?
—Je m’appelle Jen, dis-je un peu apeurée.
—Jen? Jen comme Jen Flavie?
—Euh oui, c’est moi.
C’est alors que la petite fée qui était tout à l’heure presque fâchée, se fige et commence à tomber mais je la rattrape à temps. Je la regarde. Elle porte une petite robe de feuilles de toutes les couleurs. Ses ailes sont translucides et brillent sous le soleil d’été. Ses cheveux sont blonds dorés et elle porte une petite fleur dans ses cheveux. Sa peau est mate et elle a les yeux bleus comme le ciel.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Elle me regarde et dit :
— Je suis désolée de mes agissements Ô dame Jen.
— Euh non, je ne suis qu’une petite fille, je n’ai que dix ans.
— Dix ans? C’est vieux ça pour nous.
— Comment ça c’est vieux et qui êtes-vous?
— Oh excusez-moi! J’ai oublié de me présenter! Je m’appelle Kamy et je suis une fée de la nature. Si pour nous c’est vieux dix ans, c’est qu’une fée vit 12 ans. Les deux premières années, c’est des bébés, les deux suivantes, de deux à quatre ans, c’est des bambins. A cet âge, c’est la petite école. De quatre à six ans, c’est des enfants. De six à huit ans, c’est l’adolescence, période rebelle. De huit à dix ans, c’est l’âge adulte. Justement, j’ai huit ans et demi! Finalement de dix à douze ans, c’est les sages. Donc toi si tu as dix ans, c’est que tu es une sage.
— Je vois et tu vis dans cette petite maison dans cet arbre?
— Oui, il y a toute une ville dans cet arbre.
— Mais pourquoi as-tu réagis comme ça quand je t’ai dis qui j’étais?
— C’est à cause d’une prophétie. Mon grand-père, le sage du village a prédit l’arrivée d’une autre sage et qu’elle devait s’appeler Jen Flavie. Je ne peux pas t’en dire plus, seul mon grand-père peut le faire.
— Euh, je suis trop grande pour rentre dans ton arbre.
— Oups, j’avais oublié. Attend, je vais aller chercher mon grand-père.
Elle a quitté ma main et s’est envolée dans son arbre. Elle est revenue quelques minutes plus tard avec un petit vieillard sur son dos. J’ai ouvert ma main et tous les deux se sont déposés dessus. Le vieillard me dit :
— Ô dame Flavie, je suis honoré de vous rencontrer. Je suis Amas et je suis le grand sage de la ville. Je dois par contre vous parler de votre mission. Pour cela je vais devoir vous faire entrer dans mon monde. Buvez ce liquide, dit-il en me donnant une fiole remplie d’un liquide rose.
Je les dépose donc au sol et je bois d’une traite le contenu de la minuscule fiole. Aussitôt, tout devient plus grand et les deux fées deviennent des êtres de ma grandeur. Kamy me prend la main et dit.
— Viens, je connais un raccourci sans passer par les airs. Par contre il faut courir sinon on risque d’être attrapés par des prédateurs.
— Mais ton grand-père? Il ne peut pas courir!
— Ne t’en fais pas, il est un sage, il sait comment s’en sortir.
— D’accord.
— Je suis désolée de mes agissements Ô dame Jen.
— Euh non, je ne suis qu’une petite fille, je n’ai que dix ans.
— Dix ans? C’est vieux ça pour nous.
— Comment ça c’est vieux et qui êtes-vous?
— Oh excusez-moi! J’ai oublié de me présenter! Je m’appelle Kamy et je suis une fée de la nature. Si pour nous c’est vieux dix ans, c’est qu’une fée vit 12 ans. Les deux premières années, c’est des bébés, les deux suivantes, de deux à quatre ans, c’est des bambins. A cet âge, c’est la petite école. De quatre à six ans, c’est des enfants. De six à huit ans, c’est l’adolescence, période rebelle. De huit à dix ans, c’est l’âge adulte. Justement, j’ai huit ans et demi! Finalement de dix à douze ans, c’est les sages. Donc toi si tu as dix ans, c’est que tu es une sage.
— Je vois et tu vis dans cette petite maison dans cet arbre?
— Oui, il y a toute une ville dans cet arbre.
— Mais pourquoi as-tu réagis comme ça quand je t’ai dis qui j’étais?
— C’est à cause d’une prophétie. Mon grand-père, le sage du village a prédit l’arrivée d’une autre sage et qu’elle devait s’appeler Jen Flavie. Je ne peux pas t’en dire plus, seul mon grand-père peut le faire.
— Euh, je suis trop grande pour rentre dans ton arbre.
— Oups, j’avais oublié. Attend, je vais aller chercher mon grand-père.
Elle a quitté ma main et s’est envolée dans son arbre. Elle est revenue quelques minutes plus tard avec un petit vieillard sur son dos. J’ai ouvert ma main et tous les deux se sont déposés dessus. Le vieillard me dit :
— Ô dame Flavie, je suis honoré de vous rencontrer. Je suis Amas et je suis le grand sage de la ville. Je dois par contre vous parler de votre mission. Pour cela je vais devoir vous faire entrer dans mon monde. Buvez ce liquide, dit-il en me donnant une fiole remplie d’un liquide rose.
Je les dépose donc au sol et je bois d’une traite le contenu de la minuscule fiole. Aussitôt, tout devient plus grand et les deux fées deviennent des êtres de ma grandeur. Kamy me prend la main et dit.
— Viens, je connais un raccourci sans passer par les airs. Par contre il faut courir sinon on risque d’être attrapés par des prédateurs.
— Mais ton grand-père? Il ne peut pas courir!
— Ne t’en fais pas, il est un sage, il sait comment s’en sortir.
— D’accord.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Je la suivis jusqu’aux racines de l’arbre. Là, une petite porte s’y trouve. Elle l’ouvre et je me retrouve devant un ascenseur qui monte et qui descend. Nous entrons dans l’un des deux ascenseurs. Kamy tape sur le bouton 5. Nous montons jusqu’à ce qu’on arrive chez elle. Nous entrons dans la maisonnette. A l’intérieur, tout est sculpté dans le bois et les lumières ne sont pas du feu mais des boules d’énergies lumineuses. Elle me fait prendre place à la table et me donne une tisane. Elle a le goût amer mais je la bois sans me plaindre.
Quelques minutes plus tard, son grand-père, toujours vêtu de feuilles presque mortes arrive. Le pauvre homme semble essoufflé. Kamy voit que je me pose plein de question sur eux. Elle me dit :
— Tu peux poser tes questions maintenant.
— Pourquoi ton grand-père n’a-t-il pas d’ailes?
— Parce que dépassé l’âge de dix ans, nous perdons nos ailes. Elles apparaissent à l’âge de six ans pour disparaître à dix ans.
— Alors même les garçons peuvent avoir des ailes?
— Les garçons?, se questionne Kamy.
— Elle veut dire les fées mâles, répond son grand-père qui prend enfin place à la table.
— Ah oui ils en ont.
— Ok mais maintenant, la question la plus importante, pourquoi est-ce que je suis tant attendue ici.
Le sage se redresse un peu, il perd de ses courbes de vieillesse et semble plus jeune. Ses yeux brillent de plaisir et me répond :
— Il y a une prophétie, écrite il y a exactement cinquante ans qui disais que le sort des fées serait sur les épaules de Jen Flavie. Cette prophétie dit que toi et deux complices sauveriez l’espèce des fées de la nature. En vieillissant, tu prendras davantage de décisions. Tu dois régner sur notre ville tout en vivant ta vie à l’extérieur. Le temps que tu passes ici est différent du monde extérieur. Si tu passe 1 minute ici, c’est une seconde dehors. Si c’est une heure, c’est une minute que tu passe dehors. Si tu passe une journée, tu passe une heure dehors. Si c’est une semaine que tu passe, c’est sept heures que tu passes dehors. Si c’est un mois, c’est une journée que tu passe dehors. Si c’est un an, c’est un mois que tu passes dehors. Par contre, pour les âges, c’est les mêmes. Donc nous vivons beaucoup plus de choses dans une année que toi.
— Je vois et la prophétie parle-t-elle de mes complices?
— Elle ne dit que c’est un mâle et une femelle. Le mâle est plus jeune et la femelle est plus vieille que toi.
— Ok et maintenant, ça fait combien de temps que je suis ici?
Quelques minutes plus tard, son grand-père, toujours vêtu de feuilles presque mortes arrive. Le pauvre homme semble essoufflé. Kamy voit que je me pose plein de question sur eux. Elle me dit :
— Tu peux poser tes questions maintenant.
— Pourquoi ton grand-père n’a-t-il pas d’ailes?
— Parce que dépassé l’âge de dix ans, nous perdons nos ailes. Elles apparaissent à l’âge de six ans pour disparaître à dix ans.
— Alors même les garçons peuvent avoir des ailes?
— Les garçons?, se questionne Kamy.
— Elle veut dire les fées mâles, répond son grand-père qui prend enfin place à la table.
— Ah oui ils en ont.
— Ok mais maintenant, la question la plus importante, pourquoi est-ce que je suis tant attendue ici.
Le sage se redresse un peu, il perd de ses courbes de vieillesse et semble plus jeune. Ses yeux brillent de plaisir et me répond :
— Il y a une prophétie, écrite il y a exactement cinquante ans qui disais que le sort des fées serait sur les épaules de Jen Flavie. Cette prophétie dit que toi et deux complices sauveriez l’espèce des fées de la nature. En vieillissant, tu prendras davantage de décisions. Tu dois régner sur notre ville tout en vivant ta vie à l’extérieur. Le temps que tu passes ici est différent du monde extérieur. Si tu passe 1 minute ici, c’est une seconde dehors. Si c’est une heure, c’est une minute que tu passe dehors. Si tu passe une journée, tu passe une heure dehors. Si c’est une semaine que tu passe, c’est sept heures que tu passes dehors. Si c’est un mois, c’est une journée que tu passe dehors. Si c’est un an, c’est un mois que tu passes dehors. Par contre, pour les âges, c’est les mêmes. Donc nous vivons beaucoup plus de choses dans une année que toi.
— Je vois et la prophétie parle-t-elle de mes complices?
— Elle ne dit que c’est un mâle et une femelle. Le mâle est plus jeune et la femelle est plus vieille que toi.
— Ok et maintenant, ça fait combien de temps que je suis ici?
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
— Ça fait cinq minutes en temps d’ici donc ça ne fais que cinq secondes que tu n’es pas avec ton monde.
C’est alors que j’entends crier :
— Jen! T’es où? Noémie veut te voir.
J’ai immédiatement su que c’était mon petit frère Alix. Je me tourne vers Kemy et je lui dis :
— Je dois rentrer mais comment pour ne pas qui me voit?
— C’est simple, nous allons descendre par l’ascenseur et contourner l’arbre. Tu apparaîtras lorsqu’il ne te regarde pas. Voici la potion à boire.
— D’accord et merci.
L’homme me regarde et dit :
— Reviens vite, Nous aurons besoin de toi. Il faudrait que tu viennes en formation avec les autres fées et qu’on te prépare à ta double vie de fée mais préviens tes complices également.
— D’accord mais est-ce mon frère et ma sœur mes complices?
—Oui.
Je quitte la maisonnette, songeuse. Nous descendons puis nous contournons l’arbre. Je bois la potion et je réapparais de la même grandeur d’avant. Je crie
— Me voilà! Allez, rentrons et moi je dois vous parler d’un truc super important.
— C’est quoi?
— J’ai vue des fées de nature?
— Des fées? Ça se peut pas!
— Oui, je pourrai te les montrer cet après-midi.
— Ok.
Nous arrivons à la maison. Noémie nous attendais dans le salon sur le divan. Elle se lève et me dit :
— Jen, tu vas t’occuper d’Alix cet après-midi. Juste une heure toute seule. Maman et papa sont au courant. Ils arriveront à 14h. Moi je vais chez Andy.
— Ok.
Andy c’est son amoureux. Elle l’aime beaucoup et parfois, il vient manger avec nous le soir. Puis je lui dit :
— Noémie, faut que je te montre quelque chose.
— C’est quoi?
— Des fées de la nature. Il y a un arbre qui est plein de fées.
— Ça ne se peut pas Jen! Tu n’as plus cinq ans! Arrête de croire en ces choses!
— Mais je les ai vus!
— Tu as dû t’endormir!
— Non.
— Écoute Jen, je te laisse croire à ce que tu veux mais ne me fais pas embarquer là dedans
— Ok, dis-je en soupirant.
Je regarde l’heure, il est dix heures. Nous regardons notre émission favorite et après nous dînons et après dîner, une fois que Noémie est partie je regarde Alix et je lui dit :
— Suis-moi. Je vais te montrer les fées.
— Youpi!
Nous entrons dans la clairière et l’arbre était là. J’ai enfoui ma tête et j’ai dit :
— Eh oh! C’est moi Jen et je suis là avec mon frère!
C’est alors que Kemy sort de sa maisonnette. Elle vole jusqu’à nous et vient voir mon petit frère :
— Comment tu t’appelles?
— Alix.
— Alix Flavie?
— Oui.
— Alors c’est toi l’un des complices de Jen!
— Com-plice?
— Ça veut dire que tu m’aides dans ce que je fais, répondis-je à la question de mon petit frère.
— Ah ok, oui je suis son complice!
— Super! Alors voilà une potion pour toi. Tu dois toute la boire et une pour dame Jen.
Je souris et je bus la potion. Mon frère fit de même et nous rapetissons à vue d’œil. Puis nous entrons en courant dans l’arbre. Mon frère est émerveillé par les ascenseurs dans l’arbre. Nous montons jusqu’à la maisonnette de Kemy. Le sage était là :
— Enfin te revoilà! J’ai cru que tu ne reviendrais pas dame Jen. Oh et je vois que tu as ton complice.
— Oui c’est mon frère. Alix, lui c’est Amas, le vieux sage de la ville.
Mon frère reste sans mot et regarde le vieillard et ce dernier dit :
— Bon, venez vous assoir, nous devons discuter sérieusement de votre rôle dame Jen.
— D’accord.
Nous prenons place autour de la table en bois et il dit :
— Dans deux semaines, dans votre temps réel, vous devrez prendre le contrôle de la ville parce qu’une grande menace arrive dans un mois. Il s’agit d’une attaque des fées des nuits. Nous, nous dormons la nuit mais ces fées dorment le jour. Il faudra donc se préparer. Elles veulent avoir notre arbre. Elle a attaqué tous les autres types de fées. Nous sommes les seules avec elles à êtres vivantes. Nous sommes justement en période de naissance. Kamy va vous faire voir l’évolution des fées tout à l’heure. Il faudra donc que vous dirigiez nos troupes contre l’ennemi. Toutefois, vous aurez besoin de votre complice et de l’autre qui n’est pas là. Au fait, pourquoi?
— Elle ne croit pas aux fées et en plus est chez son amoureux.
— Je vois. Ce ne sera pas facile mais bon, vous avez deux semaines pour lui montrer que nous existons.
— Je sais.
— Donc comme je disais, Kamy va vous montrer la pouponnière et ensuite, vous allez voir les bambins, puis vous irez à l’école avec les enfants. Au fait, quel âge à tu Alix?
— J’ai cinq ans, je vais à la maternelle l’an prochain.
— Cinq ans, tu es un enfant. Les enfants sont espiègles normalement. Bon je vous laisse. A plus tard Kamy
—A plus tard.
Le vieillard quitta la maisonnette et Kamy dit :
— Bon, nous allons descendre vers l’entrée. La pouponnière est là.
— D’accord.
Je prends la main de mon petit frère et nous reprenons l’ascenseur. Au sol, je suis Kamy et nous arrivons dans une partie plus chaude de l’arbre. Là, une maisonnette deux fois plus grande que celle de Kamy se dresse. Elle nous dit :
— Les fées naissent à la saison de l’amour, au printemps lorsque les fées mâles embrassent les fées. Après neuf semaines de gestation, une petite fée nait. Le sexe ne sera connu qu’après un an de vie. Ce printemps, j’ai eu un bébé avec mon compagnon Sesame. Je vais te la montrer. Présentement, je ne sais pas si elle va être une femelle ou un mâle. Il est encore trop tôt, elle n’a pas encore percée sa bulle.
En effet, la petite fée qui était couchée dans une noix n’avait qu’une tête de bébé alors que son corps était recouvert d’une bulle de couleur verte. Elle semblait visqueuse, je ne pensais pas la toucher. Elle continue :
— Elle va vivre ici jusqu’à ce qu’elle perce sa bulle. Ensuite, elle viendra vivre avec nous mais ce n’est pas pour tout de suite. Elle percera sa bulle dans environ un an.
— Ah ok et ton copain, il ne vit pas avec toi?
— Oh oui mais il est parti, je t’expliquerai plus tard quand tu verras l’organisation des adultes, maintenant, montons voir la crèche des bambins.
Plus loin, il y avait une autre maisonnette semblable à la pouponnière.
— Ici c’est la crèche. Ces bambins ont tous un sexe et comme vous pouvez le voir, ils n’ont pas d’ailes. Ces petits apprennent les éléments de la nature. Ils jouent avec les feuilles, avec l’eau, etc. Ensuite, eh bien ils vont à l’école.
Nous quittons la crèche et nous montons au 1er étage. Là, il y a un semblant d’école. Kamy nous dis :
— Bon, vous allez en sixième pour faire l’inventaire de toutes les connaissances des fées. Ils ont six ans.
Nous rentrons dans la classe où plein de petites fées sont assises. La fée adulte dit :
— Bonjour les enfants, nous avons de la visite, nous avons la grande dame Jen et son complice Alix
A ces mots, tous les enfants me regardent avec de grands yeux puis nous prenons place et l’institutrice continue :
— Bonjour, je m’appelle Elia. Aujourd’hui, je vais faire un récapitulatif de vos années du primaire. D’abord, les enfants, vous vous souvenez, qu’en première, vous deviez apprendre à lire les étoiles. Voici une photo, essayez de me dire qu’est-ce qu’il est écrit dans les étoiles.
Elle plaça une photographie sur son tableau lumineux. Elle ferme les boules éclairantes et les élèves regardent attentivement la photo. Moi et mon frère, nous ne voyons que des étoiles. Une petite fille lève sa main :
— Oui Kalia.
— Il est écrit que la nature a fait venir une grande dame.
— Oui, viens à l’avant montrer pourquoi.
— Eh bien, il y a la grande ourse ici et tout près, il y a la lune, preuve d’une arrivée femelle auprès de nous.
— Très bien et qu’y a-t-il d’autre?
— Elle vient avec son fils ou son complice, en bref, un mâle.
— Oui.
Immédiatement j’ai compris qu’il s’agissait de ma venue. L’institutrice repris :
— Cette photographie a été prise hier. Dame Jen, vous l’avez sans doute compris, il s’agit de votre venue. Vous développerez ces capacités au fil de vos rencontres, ne vous en faites pas. Continuons, en deuxième, nous avons appris à écrire des formules anciennes pour faire revivre un élément mort.
Elle s’avance vers les boules et les allumes d’un simple toucher. Elle va à l’arrière de son bureau et sors une fleur morte. Elle leur dit :
— Voici les restes d’une rose. Je voudrais qu’un l’une d’entre vous me confectionne une formule pour lui redonner des couleurs.
Un petit garçon lève la main :
— Oui Otis?
— Lovos floris, montras yo coloris por nosa. Ô dama natura.
Aussitôt, la fleur se leva un peu et pris de belles couleurs. Sa tige poussa et alla jusque dehors où elle bougea jusque dehors. Nous allons tous sur le bord des petites fenêtres et nous voyons la fleur s’étirer et pousser un peu plus! L’institutrice dit :
— Très bien! Bon, revenez à vos bureaux, nous allons voir la troisième. En troisième, vous avez vu comment concocter de petites potions pour vous guérir. Est-ce qu’il y en a un ou une qui a une potion à nous citer?
C’est alors que j’entends crier :
— Jen! T’es où? Noémie veut te voir.
J’ai immédiatement su que c’était mon petit frère Alix. Je me tourne vers Kemy et je lui dis :
— Je dois rentrer mais comment pour ne pas qui me voit?
— C’est simple, nous allons descendre par l’ascenseur et contourner l’arbre. Tu apparaîtras lorsqu’il ne te regarde pas. Voici la potion à boire.
— D’accord et merci.
L’homme me regarde et dit :
— Reviens vite, Nous aurons besoin de toi. Il faudrait que tu viennes en formation avec les autres fées et qu’on te prépare à ta double vie de fée mais préviens tes complices également.
— D’accord mais est-ce mon frère et ma sœur mes complices?
—Oui.
Je quitte la maisonnette, songeuse. Nous descendons puis nous contournons l’arbre. Je bois la potion et je réapparais de la même grandeur d’avant. Je crie
— Me voilà! Allez, rentrons et moi je dois vous parler d’un truc super important.
— C’est quoi?
— J’ai vue des fées de nature?
— Des fées? Ça se peut pas!
— Oui, je pourrai te les montrer cet après-midi.
— Ok.
Nous arrivons à la maison. Noémie nous attendais dans le salon sur le divan. Elle se lève et me dit :
— Jen, tu vas t’occuper d’Alix cet après-midi. Juste une heure toute seule. Maman et papa sont au courant. Ils arriveront à 14h. Moi je vais chez Andy.
— Ok.
Andy c’est son amoureux. Elle l’aime beaucoup et parfois, il vient manger avec nous le soir. Puis je lui dit :
— Noémie, faut que je te montre quelque chose.
— C’est quoi?
— Des fées de la nature. Il y a un arbre qui est plein de fées.
— Ça ne se peut pas Jen! Tu n’as plus cinq ans! Arrête de croire en ces choses!
— Mais je les ai vus!
— Tu as dû t’endormir!
— Non.
— Écoute Jen, je te laisse croire à ce que tu veux mais ne me fais pas embarquer là dedans
— Ok, dis-je en soupirant.
Je regarde l’heure, il est dix heures. Nous regardons notre émission favorite et après nous dînons et après dîner, une fois que Noémie est partie je regarde Alix et je lui dit :
— Suis-moi. Je vais te montrer les fées.
— Youpi!
Nous entrons dans la clairière et l’arbre était là. J’ai enfoui ma tête et j’ai dit :
— Eh oh! C’est moi Jen et je suis là avec mon frère!
C’est alors que Kemy sort de sa maisonnette. Elle vole jusqu’à nous et vient voir mon petit frère :
— Comment tu t’appelles?
— Alix.
— Alix Flavie?
— Oui.
— Alors c’est toi l’un des complices de Jen!
— Com-plice?
— Ça veut dire que tu m’aides dans ce que je fais, répondis-je à la question de mon petit frère.
— Ah ok, oui je suis son complice!
— Super! Alors voilà une potion pour toi. Tu dois toute la boire et une pour dame Jen.
Je souris et je bus la potion. Mon frère fit de même et nous rapetissons à vue d’œil. Puis nous entrons en courant dans l’arbre. Mon frère est émerveillé par les ascenseurs dans l’arbre. Nous montons jusqu’à la maisonnette de Kemy. Le sage était là :
— Enfin te revoilà! J’ai cru que tu ne reviendrais pas dame Jen. Oh et je vois que tu as ton complice.
— Oui c’est mon frère. Alix, lui c’est Amas, le vieux sage de la ville.
Mon frère reste sans mot et regarde le vieillard et ce dernier dit :
— Bon, venez vous assoir, nous devons discuter sérieusement de votre rôle dame Jen.
— D’accord.
Nous prenons place autour de la table en bois et il dit :
— Dans deux semaines, dans votre temps réel, vous devrez prendre le contrôle de la ville parce qu’une grande menace arrive dans un mois. Il s’agit d’une attaque des fées des nuits. Nous, nous dormons la nuit mais ces fées dorment le jour. Il faudra donc se préparer. Elles veulent avoir notre arbre. Elle a attaqué tous les autres types de fées. Nous sommes les seules avec elles à êtres vivantes. Nous sommes justement en période de naissance. Kamy va vous faire voir l’évolution des fées tout à l’heure. Il faudra donc que vous dirigiez nos troupes contre l’ennemi. Toutefois, vous aurez besoin de votre complice et de l’autre qui n’est pas là. Au fait, pourquoi?
— Elle ne croit pas aux fées et en plus est chez son amoureux.
— Je vois. Ce ne sera pas facile mais bon, vous avez deux semaines pour lui montrer que nous existons.
— Je sais.
— Donc comme je disais, Kamy va vous montrer la pouponnière et ensuite, vous allez voir les bambins, puis vous irez à l’école avec les enfants. Au fait, quel âge à tu Alix?
— J’ai cinq ans, je vais à la maternelle l’an prochain.
— Cinq ans, tu es un enfant. Les enfants sont espiègles normalement. Bon je vous laisse. A plus tard Kamy
—A plus tard.
Le vieillard quitta la maisonnette et Kamy dit :
— Bon, nous allons descendre vers l’entrée. La pouponnière est là.
— D’accord.
Je prends la main de mon petit frère et nous reprenons l’ascenseur. Au sol, je suis Kamy et nous arrivons dans une partie plus chaude de l’arbre. Là, une maisonnette deux fois plus grande que celle de Kamy se dresse. Elle nous dit :
— Les fées naissent à la saison de l’amour, au printemps lorsque les fées mâles embrassent les fées. Après neuf semaines de gestation, une petite fée nait. Le sexe ne sera connu qu’après un an de vie. Ce printemps, j’ai eu un bébé avec mon compagnon Sesame. Je vais te la montrer. Présentement, je ne sais pas si elle va être une femelle ou un mâle. Il est encore trop tôt, elle n’a pas encore percée sa bulle.
En effet, la petite fée qui était couchée dans une noix n’avait qu’une tête de bébé alors que son corps était recouvert d’une bulle de couleur verte. Elle semblait visqueuse, je ne pensais pas la toucher. Elle continue :
— Elle va vivre ici jusqu’à ce qu’elle perce sa bulle. Ensuite, elle viendra vivre avec nous mais ce n’est pas pour tout de suite. Elle percera sa bulle dans environ un an.
— Ah ok et ton copain, il ne vit pas avec toi?
— Oh oui mais il est parti, je t’expliquerai plus tard quand tu verras l’organisation des adultes, maintenant, montons voir la crèche des bambins.
Plus loin, il y avait une autre maisonnette semblable à la pouponnière.
— Ici c’est la crèche. Ces bambins ont tous un sexe et comme vous pouvez le voir, ils n’ont pas d’ailes. Ces petits apprennent les éléments de la nature. Ils jouent avec les feuilles, avec l’eau, etc. Ensuite, eh bien ils vont à l’école.
Nous quittons la crèche et nous montons au 1er étage. Là, il y a un semblant d’école. Kamy nous dis :
— Bon, vous allez en sixième pour faire l’inventaire de toutes les connaissances des fées. Ils ont six ans.
Nous rentrons dans la classe où plein de petites fées sont assises. La fée adulte dit :
— Bonjour les enfants, nous avons de la visite, nous avons la grande dame Jen et son complice Alix
A ces mots, tous les enfants me regardent avec de grands yeux puis nous prenons place et l’institutrice continue :
— Bonjour, je m’appelle Elia. Aujourd’hui, je vais faire un récapitulatif de vos années du primaire. D’abord, les enfants, vous vous souvenez, qu’en première, vous deviez apprendre à lire les étoiles. Voici une photo, essayez de me dire qu’est-ce qu’il est écrit dans les étoiles.
Elle plaça une photographie sur son tableau lumineux. Elle ferme les boules éclairantes et les élèves regardent attentivement la photo. Moi et mon frère, nous ne voyons que des étoiles. Une petite fille lève sa main :
— Oui Kalia.
— Il est écrit que la nature a fait venir une grande dame.
— Oui, viens à l’avant montrer pourquoi.
— Eh bien, il y a la grande ourse ici et tout près, il y a la lune, preuve d’une arrivée femelle auprès de nous.
— Très bien et qu’y a-t-il d’autre?
— Elle vient avec son fils ou son complice, en bref, un mâle.
— Oui.
Immédiatement j’ai compris qu’il s’agissait de ma venue. L’institutrice repris :
— Cette photographie a été prise hier. Dame Jen, vous l’avez sans doute compris, il s’agit de votre venue. Vous développerez ces capacités au fil de vos rencontres, ne vous en faites pas. Continuons, en deuxième, nous avons appris à écrire des formules anciennes pour faire revivre un élément mort.
Elle s’avance vers les boules et les allumes d’un simple toucher. Elle va à l’arrière de son bureau et sors une fleur morte. Elle leur dit :
— Voici les restes d’une rose. Je voudrais qu’un l’une d’entre vous me confectionne une formule pour lui redonner des couleurs.
Un petit garçon lève la main :
— Oui Otis?
— Lovos floris, montras yo coloris por nosa. Ô dama natura.
Aussitôt, la fleur se leva un peu et pris de belles couleurs. Sa tige poussa et alla jusque dehors où elle bougea jusque dehors. Nous allons tous sur le bord des petites fenêtres et nous voyons la fleur s’étirer et pousser un peu plus! L’institutrice dit :
— Très bien! Bon, revenez à vos bureaux, nous allons voir la troisième. En troisième, vous avez vu comment concocter de petites potions pour vous guérir. Est-ce qu’il y en a un ou une qui a une potion à nous citer?
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
— Moi madame, dit une autre petite fille.
— Oui Puce.
— Nous avons besoin d’une goutte d’eau de pluie, d’un brin d’herbe séché, de trois coupes de terre fraiche, d’une goutte de rosée et de trois feuilles d’arbres d’automne.
— Attendez, je vais aller voir dans mon placard si j’ai ce qu’il faut.
L’institutrice alla dans son placard et sortit tous les ingrédients nécessaires ainsi qu’une marmite, une bougie et un socle. Elle installe le socle, met la bougie au centre et dépose la marmite. Puce continue :
— Nous devons mettre l’eau de pluie, les coupes de terre et l’eau de rosée, à l’intérieur et faire bouillir.
L’institutrice s’exécute et une fois que l’eau bouilla, la petite continua :
— Ensuite, écraser les feuilles et le brin d’herbe et les mettre dans la marmite. Normalement, la potion devrait devenir vert pâle.
L’institutrice écrasa les feuilles et le brin d’herbe et quelques secondes plus tard, la potion devint vert pâle. Puce continua :
— La potion sert à être vu la nuit.
L’institutrice but la potion et éteignit la lumière. Elle était lumineuse. Tous les élèves dirent « wow ». Même mon petit frère était tout impressionné et je dois dire que je l’étais aussi. Puis, elle ralluma la lumière et dit :
— Bon bravo puce! Maintenant la quatrième, vous êtes allés en voyage pour découvrir toutes les espèces animales et végétales. Prenons deux exemples, d’abord un animal que dame Jen doit bien connaître. Vous allez tenter de répondre :
Elle me montre un chien et plus particulièrement, le chien de la voisine, c’est une chienne de race golden retriever et elle s’appelle Kelly :
— Euh, c’est une chienne, c’est la chienne de la voisine, elle s’appelle Kelly et c’est un golden retriever.
— Très bien! Un autre plus difficile pour un de mes élèves.
Elle montre une plante hideuse que je n’ai jamais vue mais malgré cela, un petit garçon lève la main :
— Oui Enzo?
— Oui Puce.
— Nous avons besoin d’une goutte d’eau de pluie, d’un brin d’herbe séché, de trois coupes de terre fraiche, d’une goutte de rosée et de trois feuilles d’arbres d’automne.
— Attendez, je vais aller voir dans mon placard si j’ai ce qu’il faut.
L’institutrice alla dans son placard et sortit tous les ingrédients nécessaires ainsi qu’une marmite, une bougie et un socle. Elle installe le socle, met la bougie au centre et dépose la marmite. Puce continue :
— Nous devons mettre l’eau de pluie, les coupes de terre et l’eau de rosée, à l’intérieur et faire bouillir.
L’institutrice s’exécute et une fois que l’eau bouilla, la petite continua :
— Ensuite, écraser les feuilles et le brin d’herbe et les mettre dans la marmite. Normalement, la potion devrait devenir vert pâle.
L’institutrice écrasa les feuilles et le brin d’herbe et quelques secondes plus tard, la potion devint vert pâle. Puce continua :
— La potion sert à être vu la nuit.
L’institutrice but la potion et éteignit la lumière. Elle était lumineuse. Tous les élèves dirent « wow ». Même mon petit frère était tout impressionné et je dois dire que je l’étais aussi. Puis, elle ralluma la lumière et dit :
— Bon bravo puce! Maintenant la quatrième, vous êtes allés en voyage pour découvrir toutes les espèces animales et végétales. Prenons deux exemples, d’abord un animal que dame Jen doit bien connaître. Vous allez tenter de répondre :
Elle me montre un chien et plus particulièrement, le chien de la voisine, c’est une chienne de race golden retriever et elle s’appelle Kelly :
— Euh, c’est une chienne, c’est la chienne de la voisine, elle s’appelle Kelly et c’est un golden retriever.
— Très bien! Un autre plus difficile pour un de mes élèves.
Elle montre une plante hideuse que je n’ai jamais vue mais malgré cela, un petit garçon lève la main :
— Oui Enzo?
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
— C’est la horriblus crocus, ses feuilles sont bonnes pour la santé des fées et son cœur est précieux. Il ne reste que six plantes dans le monde.
— Très bien! Bon maintenant, allons vers la cinquième! Vous avez fait de l’alchimie un peu plus poussé et est-ce qu’il en a un ou une qui pourrait m’expliquer leur projet?
— Moi, dit une petite fille, plus petite que les autres.
— Oui Louna!
La petite va vers l’avant, se lève sur le tabouret de son institutrice et dit :
— Mon projet était de créer une potion permettant de faire pousser des arbres là où il n’y en a pas. J’ai testé plusieurs produits et été lire plusieurs livres à la bibliothèque. J’ai eu besoin de la lumière du soleil et j’ai dû la récolter. J’ai eu deux journées de précipitations, idéal également. Par contre, malgré tous les ingrédients, je n’ai pas réussi. Cette année, comme nous allons le voir tout à l’heure, j’ai repris mon projet et j’ai trouvé ce qui ne marchait pas. Je n’avais que la graine, l’eau, le soleil et la terre. Il me manquait un élément essentiel, c’était une feuille verte. Je devais prendre quelques morceaux et je devais les ajouter. J’ai pu ainsi faire pousser un arbre.
— Très bien Louna. Eh oui, cette année nous avons poussé l’alchimie mais le plus important, c’était de vous diriger vers le secondaire. Dame Jen, comment se passe le secondaire dans votre monde?
— Je n’y suis jamais allée mais ma grande sœur si. Elle part tôt le matin et revient avant nous de l’école. Puis elle travaille deux soirs par semaine et a son amoureux.
— Chez nous, le secondaire ne se donne que le matin, l’après-midi, les adolescents vont en atelier de travail. Donc cette année, je devais faire découvrir aux élèves les choix qu’ils avaient. Golda, pourrais-tu s’il te plait me lister les ateliers pour les mâles?
— Bien il y a aide-abeille, il y a surveillant de territoire, gardien de la ville, coureur et constructeur.
— Très bien. Qu’a tu choisi?
— Constructeur.
— Très bien. Maintenant Joline, pourrais-tu me dire les ateliers pour les femelles?
— Il y a institutrice, gardienne, surveillante de bébés, aide-fée, aide-soignante pour animaux, et surveillante de territoire.
— Qu’a tu choisi?
— Gardienne.
— Très bien! Bon maintenant, allons vers la cinquième! Vous avez fait de l’alchimie un peu plus poussé et est-ce qu’il en a un ou une qui pourrait m’expliquer leur projet?
— Moi, dit une petite fille, plus petite que les autres.
— Oui Louna!
La petite va vers l’avant, se lève sur le tabouret de son institutrice et dit :
— Mon projet était de créer une potion permettant de faire pousser des arbres là où il n’y en a pas. J’ai testé plusieurs produits et été lire plusieurs livres à la bibliothèque. J’ai eu besoin de la lumière du soleil et j’ai dû la récolter. J’ai eu deux journées de précipitations, idéal également. Par contre, malgré tous les ingrédients, je n’ai pas réussi. Cette année, comme nous allons le voir tout à l’heure, j’ai repris mon projet et j’ai trouvé ce qui ne marchait pas. Je n’avais que la graine, l’eau, le soleil et la terre. Il me manquait un élément essentiel, c’était une feuille verte. Je devais prendre quelques morceaux et je devais les ajouter. J’ai pu ainsi faire pousser un arbre.
— Très bien Louna. Eh oui, cette année nous avons poussé l’alchimie mais le plus important, c’était de vous diriger vers le secondaire. Dame Jen, comment se passe le secondaire dans votre monde?
— Je n’y suis jamais allée mais ma grande sœur si. Elle part tôt le matin et revient avant nous de l’école. Puis elle travaille deux soirs par semaine et a son amoureux.
— Chez nous, le secondaire ne se donne que le matin, l’après-midi, les adolescents vont en atelier de travail. Donc cette année, je devais faire découvrir aux élèves les choix qu’ils avaient. Golda, pourrais-tu s’il te plait me lister les ateliers pour les mâles?
— Bien il y a aide-abeille, il y a surveillant de territoire, gardien de la ville, coureur et constructeur.
— Très bien. Qu’a tu choisi?
— Constructeur.
— Très bien. Maintenant Joline, pourrais-tu me dire les ateliers pour les femelles?
— Il y a institutrice, gardienne, surveillante de bébés, aide-fée, aide-soignante pour animaux, et surveillante de territoire.
— Qu’a tu choisi?
— Gardienne.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
— Bon choix. Bon maintenant, je vous laisse filer et pour dame Jen et son complice, Je vais les accompagner jusque dans l’école des adolescents. On se revoit tout à l’heure!
Les enfants sortent et l’institutrice sort avec nous. Nous nous rendons de l’autre côté de l’arbre où l’école des adolescents est située. Là, nous rencontrons le directeur. Il nous dit :
— Bonjour dame Jen et bonjour bonhomme.
— Bonjour dit mon frère.
— Bon d’abord, pour vivre cette expérience, vous devrez être séparés. Les cours qui sont donnés à cette heure sont des cours de préparation à l’emploi et avec les termes techniques de chacune. Donc, bonhomme sera avec les mâles et vous dame Jen, vous serez avec les femelles. D’abord dans la liste des emplois qui vous a été donné ce matin, vous devez choisir un emploi. Vous les garderez jusqu’à ce que vous règnez.
— D’accord. Pour moi, ce sera surveillante de bébé.
— Moi je veux être coureur.
— Très bien. Donc bonhomme, tu iras avec Fland, il est coureur. Tu l’accompagneras à son cours. Quant à vous dame Jen, vous irez avec lotus.
— Très bien.
Je quitte mon frère. Il est tout joyeux et semble m’avoir déjà oublié. Moi je suis cette jolie fée blonde aux yeux bleus et à la robe en pétales de lotus. Elle a ses ailes. Je lui pose la question qui me brûle les lèvres :
— Quel âge as-tu?
— J’ai sept ans.
— Depuis quand tes ailes ont poussé? Est-ce que ça fait mal?
— Mes ailes ont poussé à la fin de mes six ans. Donc elles sont encore toutes jeunes et toutes fragiles. Le soir, je suis des cours de voltige pour les renforcer.
— D’accord, alors nous allons à tes cours de surveillante de bébé?
— Oui
Nous entrons dans la classe, une dame est devant nous. Elle se présente à moi.
— Bonjour dame Jen, je m’appelle Carla et je suis surveillante de bébé et institutrice pour ces demoiselles.
— Bonjour.
Je prends place près de Lotus et elle commence :
— Bonjour mes demoiselles, en cette fin de semestre, nous allons réviser car n’oubliez pas que le semestre prochain, vous allez en stage. D’abord, qui peut me dire quel est la première chose à faire lorsqu’un bébé est à notre disposition. Lotus!
— Bien d’abord, la mère est venue nous voir avant de mettre au monde sa petite boule de fée. Nous établissons alors un protocole.
— Très bien et en quoi consiste ce protocole? Maya!
— Le protocole parle d’abord si la mère mettra au monde sa boule chez elle ou à la pouponnière. Si c’est à la maison, elle doit être accompagnée par une parente pendant l’éjection. Si c’est à la pouponnière, nous devons lui assurer un endroit calme pour l’éjection. Dans les deux cas, une fois l’éjection faite, nous accueillons la boule de fée et nous lui donnons un nom fictif neutre. Certains enfants garderont leur nom fictif.
— Très bien, ensuite, qu’est-ce que nous faisons? Miley!
— Euh… nous les mettons dans les incubateurs à une température de 30 degrés, c’est la température d’une fée. Elles doivent y rester pendant un mois. Pendant ce temps, si la mère a éjecté à la pouponnière, nous nous assurons qu’elle est prête à quitter la pouponnière un mois plus tard. Elle doit pouvoir voir sa petite fée naître donc nous l’appelons lorsque la boule prend une teinte rosée. La mère arrive et passe trois heures à la regarder. Puis la petite sort la tête de sa boule. Alors, nous la transférons dans une coquille.
— Très bien et ensuite? Valence!
— La mère retourne chez elle. Nous nourrissons le bébé avec un mélange d’herbe et de lait de fée. Ce lait a été recueillit chez la mère au début de la formation interne. Chaque lait porte le nom de la fée mère. Il est très important de ne pas mélanger les laits parce que la mère transmet un peu de sa vitalité, de ses dons et de ses connaissances.
— Ensuite? Vichy!
— Bien, lorsque le bébé atteint l’âge d’un an, le reste de la boule prend soit une couleur plus rosée si c’est une femelle et c’est un mâle, elle changera pour le bleu. Une fois ce changement fait, nous contactons les parents pour lui donner un prénom officiel. Puis à deux ans lorsque la fée termine de briser la boule, nous avons l’honneur de l’habiller et de la porter chez ses parents.
— Très bien! Bon, c’est terminé, vous avez fait le tour. Des questions?
— Qu’est-ce qui fait qu’un bébé est malade? Demande Lotus.
— Lorsqu’un bébé est malade, la boule prend une teinte grisâtre. Nous devons faire appel dans ce cas-là au sage puisque normalement une fée a assez de vitalité pour se soulager toute seule et le bébé a cette capacité grâce au lait de sa mère. S’il est mourant, la boule deviendra presque noire et le bébé perdra peu à peu des couleurs et le lait n’est pas suffisant et le sage n’a rien pu faire. C’est très rare sauf en cas où l’arbre qui nous abrite tombe malade.
— D’accord et merci.
— Bon, je vous laisse. N’oubliez pas que cet après-midi, c’est votre atelier. Vous devez aller à la pouponnière. Quant à toi Jen, Kamy t’attend chez elle pour dîner.
— Très bien.
Je rentre chez Kamy. A mon arrivée, Alix est déjà là et discute avec Kamy en mangeant une sorte de salade. Kamy me dit :
— Ton frère semble apprécier sa journée. Allez viens manger ma salade aux brins d’herbes et fruits rouges!
Je m’installe à côté de mon frère et je lui demande :
— Alors cet après-midi tu vas être coureur?
— Oui, il faut que je porte des colis d’un endroit à l’autre. Il est interdit de voler ici. C’est pourquoi il y a des coureurs.
— Super.
Kamy arrive alors avec la salade que je dévore. Eh oui, moi qui n’aime pas la salade, je la trouve délicieuse.
Elle regarde l’heure sur son mur et nous dit :
— Vous devez y aller. Dame Jen, vous savez c’est où donc je vous laisse aller. Je m’occupe de ton frère qui doit aller au bureau de poste au dernier étage.
— D’accord, bon après-midi Alix.
Je descends jusqu’à la pouponnière au premier étage. J’entre et le groupe de filles est là. Madame Carla nous dit :
— Bon, vous allez former des équipes de deux. La première équipe va aller avec Milena, elle s’occupe des suivis avec les mamans et les protocoles. La deuxième équipe va avec moi. Je m’occupe des éjections et des mises en couveuse. La dernière équipe va aller avec Abby, elle s’occupe des bébés une fois dans leurs noix. Donc Maya et Miley, vous irez avec Milena. Dame Jen et Lotus vous venez avec moi et finalement Valence et Vichy vous allez avec Abby. Bon après-midi les filles.
Les enfants sortent et l’institutrice sort avec nous. Nous nous rendons de l’autre côté de l’arbre où l’école des adolescents est située. Là, nous rencontrons le directeur. Il nous dit :
— Bonjour dame Jen et bonjour bonhomme.
— Bonjour dit mon frère.
— Bon d’abord, pour vivre cette expérience, vous devrez être séparés. Les cours qui sont donnés à cette heure sont des cours de préparation à l’emploi et avec les termes techniques de chacune. Donc, bonhomme sera avec les mâles et vous dame Jen, vous serez avec les femelles. D’abord dans la liste des emplois qui vous a été donné ce matin, vous devez choisir un emploi. Vous les garderez jusqu’à ce que vous règnez.
— D’accord. Pour moi, ce sera surveillante de bébé.
— Moi je veux être coureur.
— Très bien. Donc bonhomme, tu iras avec Fland, il est coureur. Tu l’accompagneras à son cours. Quant à vous dame Jen, vous irez avec lotus.
— Très bien.
Je quitte mon frère. Il est tout joyeux et semble m’avoir déjà oublié. Moi je suis cette jolie fée blonde aux yeux bleus et à la robe en pétales de lotus. Elle a ses ailes. Je lui pose la question qui me brûle les lèvres :
— Quel âge as-tu?
— J’ai sept ans.
— Depuis quand tes ailes ont poussé? Est-ce que ça fait mal?
— Mes ailes ont poussé à la fin de mes six ans. Donc elles sont encore toutes jeunes et toutes fragiles. Le soir, je suis des cours de voltige pour les renforcer.
— D’accord, alors nous allons à tes cours de surveillante de bébé?
— Oui
Nous entrons dans la classe, une dame est devant nous. Elle se présente à moi.
— Bonjour dame Jen, je m’appelle Carla et je suis surveillante de bébé et institutrice pour ces demoiselles.
— Bonjour.
Je prends place près de Lotus et elle commence :
— Bonjour mes demoiselles, en cette fin de semestre, nous allons réviser car n’oubliez pas que le semestre prochain, vous allez en stage. D’abord, qui peut me dire quel est la première chose à faire lorsqu’un bébé est à notre disposition. Lotus!
— Bien d’abord, la mère est venue nous voir avant de mettre au monde sa petite boule de fée. Nous établissons alors un protocole.
— Très bien et en quoi consiste ce protocole? Maya!
— Le protocole parle d’abord si la mère mettra au monde sa boule chez elle ou à la pouponnière. Si c’est à la maison, elle doit être accompagnée par une parente pendant l’éjection. Si c’est à la pouponnière, nous devons lui assurer un endroit calme pour l’éjection. Dans les deux cas, une fois l’éjection faite, nous accueillons la boule de fée et nous lui donnons un nom fictif neutre. Certains enfants garderont leur nom fictif.
— Très bien, ensuite, qu’est-ce que nous faisons? Miley!
— Euh… nous les mettons dans les incubateurs à une température de 30 degrés, c’est la température d’une fée. Elles doivent y rester pendant un mois. Pendant ce temps, si la mère a éjecté à la pouponnière, nous nous assurons qu’elle est prête à quitter la pouponnière un mois plus tard. Elle doit pouvoir voir sa petite fée naître donc nous l’appelons lorsque la boule prend une teinte rosée. La mère arrive et passe trois heures à la regarder. Puis la petite sort la tête de sa boule. Alors, nous la transférons dans une coquille.
— Très bien et ensuite? Valence!
— La mère retourne chez elle. Nous nourrissons le bébé avec un mélange d’herbe et de lait de fée. Ce lait a été recueillit chez la mère au début de la formation interne. Chaque lait porte le nom de la fée mère. Il est très important de ne pas mélanger les laits parce que la mère transmet un peu de sa vitalité, de ses dons et de ses connaissances.
— Ensuite? Vichy!
— Bien, lorsque le bébé atteint l’âge d’un an, le reste de la boule prend soit une couleur plus rosée si c’est une femelle et c’est un mâle, elle changera pour le bleu. Une fois ce changement fait, nous contactons les parents pour lui donner un prénom officiel. Puis à deux ans lorsque la fée termine de briser la boule, nous avons l’honneur de l’habiller et de la porter chez ses parents.
— Très bien! Bon, c’est terminé, vous avez fait le tour. Des questions?
— Qu’est-ce qui fait qu’un bébé est malade? Demande Lotus.
— Lorsqu’un bébé est malade, la boule prend une teinte grisâtre. Nous devons faire appel dans ce cas-là au sage puisque normalement une fée a assez de vitalité pour se soulager toute seule et le bébé a cette capacité grâce au lait de sa mère. S’il est mourant, la boule deviendra presque noire et le bébé perdra peu à peu des couleurs et le lait n’est pas suffisant et le sage n’a rien pu faire. C’est très rare sauf en cas où l’arbre qui nous abrite tombe malade.
— D’accord et merci.
— Bon, je vous laisse. N’oubliez pas que cet après-midi, c’est votre atelier. Vous devez aller à la pouponnière. Quant à toi Jen, Kamy t’attend chez elle pour dîner.
— Très bien.
Je rentre chez Kamy. A mon arrivée, Alix est déjà là et discute avec Kamy en mangeant une sorte de salade. Kamy me dit :
— Ton frère semble apprécier sa journée. Allez viens manger ma salade aux brins d’herbes et fruits rouges!
Je m’installe à côté de mon frère et je lui demande :
— Alors cet après-midi tu vas être coureur?
— Oui, il faut que je porte des colis d’un endroit à l’autre. Il est interdit de voler ici. C’est pourquoi il y a des coureurs.
— Super.
Kamy arrive alors avec la salade que je dévore. Eh oui, moi qui n’aime pas la salade, je la trouve délicieuse.
Elle regarde l’heure sur son mur et nous dit :
— Vous devez y aller. Dame Jen, vous savez c’est où donc je vous laisse aller. Je m’occupe de ton frère qui doit aller au bureau de poste au dernier étage.
— D’accord, bon après-midi Alix.
Je descends jusqu’à la pouponnière au premier étage. J’entre et le groupe de filles est là. Madame Carla nous dit :
— Bon, vous allez former des équipes de deux. La première équipe va aller avec Milena, elle s’occupe des suivis avec les mamans et les protocoles. La deuxième équipe va avec moi. Je m’occupe des éjections et des mises en couveuse. La dernière équipe va aller avec Abby, elle s’occupe des bébés une fois dans leurs noix. Donc Maya et Miley, vous irez avec Milena. Dame Jen et Lotus vous venez avec moi et finalement Valence et Vichy vous allez avec Abby. Bon après-midi les filles.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
L’institutrice s’avance vers nous deux. Elle nous dit :
— Vous avez de la chance car aujourd’hui, on aide à l’éjection de Samia. Vous allez observer et pas un mot parce qu’une éjection doit se faire dans le calme total pour ne pas stresser la maman sinon le bébé risquerait de ne pas survivre.
— D’accord dit Lotus.
— Combien de temps dure une éjection?, demandais-je.
— Elle dure entre deux et quatre heures.
— Merci.
Nous allons au fond de la pouponnière là où une rangée de cinq chambres est disposée. Nous entrons dans la première. Une fée a une grosse boule entre ses jambes. L’institutrice dit à voix basse :
— Bonjour Samia, je te présente mes deux stagiaires, elles ne parleront pas et en feront que regarder.
— D’accord.
— Bon, je vois que l’éjection est bien entamée!
— Oui, la puce ne fait que descendre depuis hier et tout à l’heure, j’ai eu la perte visqueuse. Donc c’est pour ça que je suis venue.
— Très bien. Bon, tu vas t’accroupir et tu vas chanter l’incantation. Puis je vais vous laisser tranquille tous les deux et ne pas rompre le processus à moins d’un danger. D’accord?
— D’accord.
La fée s’accroupit. L’institutrice nous fait voir à l’arrière. On a vu une fine membrane blanche et dedans, on voyait un peu la boule d’une couleur dorée. Samia chante l’incantation et là, une sphère lumineuse l’englobe. Peu à peu, nous voyons la boule sortir.
Une heure plus tard, la boule était à mi-chemin. Une autre heure plus tard, la boule tomba lourdement sur le sol. Une sorte de corde le retenait. Une autre heure plus tard, la sphère lumineuse s’atténua et l’institutrice dit à la fée :
— Tu peux te relever. Ta boule est sortie.
L’institutrice dit une formule qui coupa la corde et montra la boule à Samia :
— Elle est dorée, c’est un bon signe, cela veut dire que ta puce est en pleine santé et qu’elle aura une longue vie. Bon je te laisse dormir et je vais m’occuper de ton bébé.
— Merci, dit Samia faiblement.
— Vous avez de la chance car aujourd’hui, on aide à l’éjection de Samia. Vous allez observer et pas un mot parce qu’une éjection doit se faire dans le calme total pour ne pas stresser la maman sinon le bébé risquerait de ne pas survivre.
— D’accord dit Lotus.
— Combien de temps dure une éjection?, demandais-je.
— Elle dure entre deux et quatre heures.
— Merci.
Nous allons au fond de la pouponnière là où une rangée de cinq chambres est disposée. Nous entrons dans la première. Une fée a une grosse boule entre ses jambes. L’institutrice dit à voix basse :
— Bonjour Samia, je te présente mes deux stagiaires, elles ne parleront pas et en feront que regarder.
— D’accord.
— Bon, je vois que l’éjection est bien entamée!
— Oui, la puce ne fait que descendre depuis hier et tout à l’heure, j’ai eu la perte visqueuse. Donc c’est pour ça que je suis venue.
— Très bien. Bon, tu vas t’accroupir et tu vas chanter l’incantation. Puis je vais vous laisser tranquille tous les deux et ne pas rompre le processus à moins d’un danger. D’accord?
— D’accord.
La fée s’accroupit. L’institutrice nous fait voir à l’arrière. On a vu une fine membrane blanche et dedans, on voyait un peu la boule d’une couleur dorée. Samia chante l’incantation et là, une sphère lumineuse l’englobe. Peu à peu, nous voyons la boule sortir.
Une heure plus tard, la boule était à mi-chemin. Une autre heure plus tard, la boule tomba lourdement sur le sol. Une sorte de corde le retenait. Une autre heure plus tard, la sphère lumineuse s’atténua et l’institutrice dit à la fée :
— Tu peux te relever. Ta boule est sortie.
L’institutrice dit une formule qui coupa la corde et montra la boule à Samia :
— Elle est dorée, c’est un bon signe, cela veut dire que ta puce est en pleine santé et qu’elle aura une longue vie. Bon je te laisse dormir et je vais m’occuper de ton bébé.
— Merci, dit Samia faiblement.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Nous suivons l’institutrice qui met la boule dans un cube chauffé. Elle le referme et nous regardons au travers de la fenêtre. On voit une petite sirène. Lotus dit :
— Wow, c’est magnifique.
L’institutrice s’avance vers nous et dit :
— Oui, Lotus, tu pourras la voir demain. Il est l’heure de rentrer.
— Merci, dis-je à Carla.
Je sors et rejoint la maison de Kamy. Mon frère est là et semble fatiguée. C’est alors que j’entends ma mère crier :
— Jen! Alix! Nous sommes rentrés!
Alix a entendu et Kamy nous donne un flacon à boire une fois dehors. Nous courrons jusqu’au dehors et nous buvons le plus rapidement possible le flacon. Nous courrons jusqu’à ma mère et je lui dis :
— Nous sommes là maman!
— Ah super! Comme je vois vous découvrez le jardin!
— Oui!
— Très bien! Si vous pouviez me donner un p’tit coup de main ce serait gentil pour préparer le repas de ce soir.
— Je sais pas, on est fatigués.
— Fatigués! Étrange.
— Tu ne nous croirais pas si on te disait ce qu’on a fait. Ni Noémie d’ailleurs.
— Allez, rentrez et vous me raconterai ça en coupant des carottes.
Nous marchons vers la maison et nous prenions place à la cuisine pour aider. Maman me laisse couper les carottes tandis qu’Alix les mets dans un bol. Puis, je lui dit :
— J’ai découvert un arbre avec des fées.
Ma mère restait sans mot. Alix dit :
— C’est vrai maman! J’ai rencontré des fées très gentilles, il y avait des garçons et j’ai couru pour donner des colis.
J’entends alors ma mère soupirer :
— Jennifer Sarah Flavie! Je t’ai déjà dit de ne pas inventer toutes sortes de trucs à ton frère!
— Mais c’est vrai maman!
— Même si c’était vrai, ce n’est pas une chose à faire.
— Mais j’ai besoin de Noémie. Les fées ont besoin de nous.
Ma mère soupire encore. Je pars à courir dans ma chambre. Je claque la porte et je dors un peu. A 16h30, ma mère vient me voit :
— Jen, je sais ce que tu ressens. Je ne peux pas y croire parce que je n’ai jamais rien vu de tel mais Alix m’a raconté et tout semblait bien réel pour lui comme pour toi.
— Mais maman, je suis leur prophétie et je dois convaincre Noémie de me suivre.
— Après souper, tu pourras aller me chercher une preuve.
— Ok.
Je sors de mon lit et quitte ma chambre avec ma mère. Noémie est là avec son amoureux. Nous mangeons et je pars en douce vers l’arbre de la clairière. Je m’approche du trou et je dis :
— Kamy, j’ai besoin de toi! Ma mère et ma sœur ne veulent pas me croire s’ils n’ont pas de preuves.
Kamy sort de sa maison et me dit :
— D’accord, je vais chercher mon grand-père mais seules ta mère, ta sœur et ton frère et toi bien sûr peuvent me voir. S’il y a d’autres personnes, nous devrons nous rendre invisible.
— Ok.
Kamy va dans la maison voisine où son grand-père vit. Le vieillard me regarde et approuve d’un signe de tête. Je tends ma main vers eux et ils grimpent. En chemin vers chez moi, Kamy me dit que les anciens habitants de cette maisons étaient étranges et que c’est pour cela que l’arbre est si loin de la maison. Ils ont fait pousser cet arbre parce qu’avant, ils vivaient dans le sol.
Une fois à la maison, j’ai déposé les fées dans mes poches et j’ai chuchoté à l’oreille de ma mère pour que nous allions dans la cuisine avec porte fermée.
Maman, moi et Alix sommes été dans la cuisine. Maman a appelé Noémie et lui a demandé de venir la voir seule. Noémie embrassa son amoureux et elle vint nous trouver. Je dis :
— Pour que vous me croyez, j’ai invité deux fées. L’une d’elle va vous dire pourquoi Noémie et Alix doivent venir avec moi.
— Wow, c’est magnifique.
L’institutrice s’avance vers nous et dit :
— Oui, Lotus, tu pourras la voir demain. Il est l’heure de rentrer.
— Merci, dis-je à Carla.
Je sors et rejoint la maison de Kamy. Mon frère est là et semble fatiguée. C’est alors que j’entends ma mère crier :
— Jen! Alix! Nous sommes rentrés!
Alix a entendu et Kamy nous donne un flacon à boire une fois dehors. Nous courrons jusqu’au dehors et nous buvons le plus rapidement possible le flacon. Nous courrons jusqu’à ma mère et je lui dis :
— Nous sommes là maman!
— Ah super! Comme je vois vous découvrez le jardin!
— Oui!
— Très bien! Si vous pouviez me donner un p’tit coup de main ce serait gentil pour préparer le repas de ce soir.
— Je sais pas, on est fatigués.
— Fatigués! Étrange.
— Tu ne nous croirais pas si on te disait ce qu’on a fait. Ni Noémie d’ailleurs.
— Allez, rentrez et vous me raconterai ça en coupant des carottes.
Nous marchons vers la maison et nous prenions place à la cuisine pour aider. Maman me laisse couper les carottes tandis qu’Alix les mets dans un bol. Puis, je lui dit :
— J’ai découvert un arbre avec des fées.
Ma mère restait sans mot. Alix dit :
— C’est vrai maman! J’ai rencontré des fées très gentilles, il y avait des garçons et j’ai couru pour donner des colis.
J’entends alors ma mère soupirer :
— Jennifer Sarah Flavie! Je t’ai déjà dit de ne pas inventer toutes sortes de trucs à ton frère!
— Mais c’est vrai maman!
— Même si c’était vrai, ce n’est pas une chose à faire.
— Mais j’ai besoin de Noémie. Les fées ont besoin de nous.
Ma mère soupire encore. Je pars à courir dans ma chambre. Je claque la porte et je dors un peu. A 16h30, ma mère vient me voit :
— Jen, je sais ce que tu ressens. Je ne peux pas y croire parce que je n’ai jamais rien vu de tel mais Alix m’a raconté et tout semblait bien réel pour lui comme pour toi.
— Mais maman, je suis leur prophétie et je dois convaincre Noémie de me suivre.
— Après souper, tu pourras aller me chercher une preuve.
— Ok.
Je sors de mon lit et quitte ma chambre avec ma mère. Noémie est là avec son amoureux. Nous mangeons et je pars en douce vers l’arbre de la clairière. Je m’approche du trou et je dis :
— Kamy, j’ai besoin de toi! Ma mère et ma sœur ne veulent pas me croire s’ils n’ont pas de preuves.
Kamy sort de sa maison et me dit :
— D’accord, je vais chercher mon grand-père mais seules ta mère, ta sœur et ton frère et toi bien sûr peuvent me voir. S’il y a d’autres personnes, nous devrons nous rendre invisible.
— Ok.
Kamy va dans la maison voisine où son grand-père vit. Le vieillard me regarde et approuve d’un signe de tête. Je tends ma main vers eux et ils grimpent. En chemin vers chez moi, Kamy me dit que les anciens habitants de cette maisons étaient étranges et que c’est pour cela que l’arbre est si loin de la maison. Ils ont fait pousser cet arbre parce qu’avant, ils vivaient dans le sol.
Une fois à la maison, j’ai déposé les fées dans mes poches et j’ai chuchoté à l’oreille de ma mère pour que nous allions dans la cuisine avec porte fermée.
Maman, moi et Alix sommes été dans la cuisine. Maman a appelé Noémie et lui a demandé de venir la voir seule. Noémie embrassa son amoureux et elle vint nous trouver. Je dis :
— Pour que vous me croyez, j’ai invité deux fées. L’une d’elle va vous dire pourquoi Noémie et Alix doivent venir avec moi.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Noémie blêmie et ma mère aussi. J’ai sortis les deux fées et je les ai déposées sur la table. Puis j’ai dit :
— Voici Amas, le vieux sage du village et sa petite-fille Kamy. Ce sont eux qui m’ont accueillie et qui m’ont parlé de la prophétie.
Ma sœur dit :
— Ce ne sont que des figurines, elles ne bougent pas!
C’est à cet instant qu’Amas dit :
— Excusez-moi Grande-dame Noémie, votre sœur doit accomplir quelque chose d’important. Sauver les fées de la nature, les dernières de leur espèce.
Noémie figea et recula avec les mains pour cacher sa bouche. Ensuite elle bégaya :
— Vous… vous êtes une fée? Vous un homme?
— Oui je suis un mâle et je suis une fée. C’est normal, si nous voulons avoir des petites fées!
— Ok, alors vous voulez que je comprenne ma sœur? Parce qu’elle a besoin de moi?
— Oui
— Ok, je vais y penser. Si je viens avec elle demain, c’est que j’ai accepté.
C’est alors que Kamy dit :
— C’est vraiment important pour nous. Surtout que vous devrez passer une journée avec nous pour une formation! Ensuite vous suivrez des cours approfondis pour prendre de bonnes décisions.
— D’accord. J’y réfléchi correctement.
Les deux fées la remercia et je parti les raccompagner à leur arbre.
Ensuite, je les saluai et je retournai chez moi. Le copain de Noémie était parti et ma mère me disait qu’elle était dans sa chambre. Je suis donc allée aussi dans ma chambre dans l’espoir que ma sœur viendrait me confirmer qu’elle viendrait avec moi demain.
A 21h, quand ma maman me demanda d’aller au lit, Noémie n’était toujours pas venue. Je suis donc été me coucher et j’ai fait de beaux rêves du monde des fées.
......................................
Voici la fin du chaptire. J'attend vos commentaires et dans quelques temps peut-être je vous posterai un autre début de récit!
Merci de m'avoir lue!
— Voici Amas, le vieux sage du village et sa petite-fille Kamy. Ce sont eux qui m’ont accueillie et qui m’ont parlé de la prophétie.
Ma sœur dit :
— Ce ne sont que des figurines, elles ne bougent pas!
C’est à cet instant qu’Amas dit :
— Excusez-moi Grande-dame Noémie, votre sœur doit accomplir quelque chose d’important. Sauver les fées de la nature, les dernières de leur espèce.
Noémie figea et recula avec les mains pour cacher sa bouche. Ensuite elle bégaya :
— Vous… vous êtes une fée? Vous un homme?
— Oui je suis un mâle et je suis une fée. C’est normal, si nous voulons avoir des petites fées!
— Ok, alors vous voulez que je comprenne ma sœur? Parce qu’elle a besoin de moi?
— Oui
— Ok, je vais y penser. Si je viens avec elle demain, c’est que j’ai accepté.
C’est alors que Kamy dit :
— C’est vraiment important pour nous. Surtout que vous devrez passer une journée avec nous pour une formation! Ensuite vous suivrez des cours approfondis pour prendre de bonnes décisions.
— D’accord. J’y réfléchi correctement.
Les deux fées la remercia et je parti les raccompagner à leur arbre.
Ensuite, je les saluai et je retournai chez moi. Le copain de Noémie était parti et ma mère me disait qu’elle était dans sa chambre. Je suis donc allée aussi dans ma chambre dans l’espoir que ma sœur viendrait me confirmer qu’elle viendrait avec moi demain.
A 21h, quand ma maman me demanda d’aller au lit, Noémie n’était toujours pas venue. Je suis donc été me coucher et j’ai fait de beaux rêves du monde des fées.
......................................
Voici la fin du chaptire. J'attend vos commentaires et dans quelques temps peut-être je vous posterai un autre début de récit!
Merci de m'avoir lue!
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
J'ai tout lu et que dire ....
Moi j'aime trop ce genre de roman... Un p'tit peut "surnaturel" mais... avec les fées et tout, ça me rappelle juste mon enfance (je ne sais pas pourquoi ! peut-être que j'aimais trop ça quand j'étais petite)...
Enfin bref, j'adoreeee trop ! Continue comme ça
Moi j'aime trop ce genre de roman... Un p'tit peut "surnaturel" mais... avec les fées et tout, ça me rappelle juste mon enfance (je ne sais pas pourquoi ! peut-être que j'aimais trop ça quand j'étais petite)...
Enfin bref, j'adoreeee trop ! Continue comme ça
Fraisou- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1997
Date d'inscription : 29/04/2011
Re: Mes écrits.
Merci Fraisou! J'adore écrire ce genre de texte et ça me fait plaisir qu'il y a des gens qui aiment!
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Bonsoir à tous!
Je reviens vers vous pour vous présenter mon forum. Ce forum est un endroit où les écrivains peuvent collaborer sur différents textes.
http://langue-en-folie.forum-canada.com/
Je vous laisse visiter (il est tout nouveau alors n'hésitez pas à commencer une nouvelle histoire!
Je reviens vers vous pour vous présenter mon forum. Ce forum est un endroit où les écrivains peuvent collaborer sur différents textes.
http://langue-en-folie.forum-canada.com/
Je vous laisse visiter (il est tout nouveau alors n'hésitez pas à commencer une nouvelle histoire!
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
J'aimerais bien savoir la suite. Ça me change les idées
emelie23021- Eméto d'Or
-
Nombre de messages : 841
Age : 38
Date d'inscription : 18/09/2013
Re: Mes écrits.
Désolée mais la suite, je ne la poste pas parce que c'est pour un jour publier mon livre mais j'écrirai un autre truc cette semaine.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Dommage mais je comprends :-)
emelie23021- Eméto d'Or
-
Nombre de messages : 841
Age : 38
Date d'inscription : 18/09/2013
Re: Mes écrits.
Je poste une autre histoire. Celle-ci sera probablement complète mais encore une fois, ce n'est pas un texte hyper travaillé. Si vous voyez des petites fautes, faites-en moi part par MP et je les corrigerai.
Aussi, l'intro peut paraitre longue mais bien vite, vous découvrirez des personnages magiques!
Bonne lecture!
*****************
La fée des eaux
Chapitre 1
Chemin vers l’avenir.
Ce matin, je me suis levée tôt. Aujourd’hui est pour moi un grand jour. Je prends l’avion pour aller sur une île pour une compétition de nage en mer. Cela fait un an que je me prépare. Ceux qui y arriveront seront intégré dans le nouveau programme du Comité international olympique. Ce programme offre aux jeunes athlètes de 7 à 13 ans d’entrer dans une école préparatoire aux jeux olympiques jeunesse.
Moi, Maya qui a 10 ans, je veux faire mon entrée dans cette école l’an prochain. Cette semaine, en pleine relâche scolaire, je vais participer à cette compétition qui m’est très importante.
Bon, assez parlé! Il faut que je ferme mes valises. Il est sept heures et je dois prendre mon vol à 10h. J’entends maman frapper à ma porte. Je lui ouvre et elle inspecte mes valises pour être certaine que je n’oublie rien.
Elle va chercher papa pour mettre les valises dans la voiture. Il va nous reconduire à l’aéroport avec mon petit frère Sam. Il ne peut pas venir mais il va suivre les compétitions sur internet.
Après un bon petit déjeuner, il est temps de partir. A 9h, nous voilà fin prêtes! Je croise mes coéquipières qui sont aussi du voyage dont ma meilleure amie Louane.
A 10h, nous partons et six heures plus tard, nous arrivons à bon port.
Sur l’île, il n’est pas 16h mais 10h. Nous devons arriver à l’hôtel avant midi puisqu’il y a les inscriptions pour la compétition dans le hall.
Cette île n’a que trois hôtels et a un village où les maisons sont en terre cuite. Les gens au teint basané nous accueillent chaleureusement voulant que nous allions dormir chez eux mais nous sommes des futurs athlètes olympiques. Il nous faut un minimum de confort pour pouvoir se reposer. Alors nous refusons poliment leur invitation
Nous montons à bord d’un autobus qui nous mène vers les hôtels près de l’eau. Nous traversons le village. Il nous est expliqué qu’il y a une population de 1000 habitants. Nous passons sur la voie nationale qui mène directement aux hôtels de luxe.
Une fois arrivés, nous prenons nos valises et entrons dans un hall d’hôtel dont le sol est en marbre et où des plantes exotiques nous guident vers la réception. A gauche, il y a la table de la compétition. Une fille à peine plus vieille que moi nous lance :
— Bienvenue à l’hôtel Aqua. Si vous êtes ici pour la compétition internationale de nage en mer, venez vous inscrire.
Aussi, l'intro peut paraitre longue mais bien vite, vous découvrirez des personnages magiques!
Bonne lecture!
*****************
La fée des eaux
Chapitre 1
Chemin vers l’avenir.
Ce matin, je me suis levée tôt. Aujourd’hui est pour moi un grand jour. Je prends l’avion pour aller sur une île pour une compétition de nage en mer. Cela fait un an que je me prépare. Ceux qui y arriveront seront intégré dans le nouveau programme du Comité international olympique. Ce programme offre aux jeunes athlètes de 7 à 13 ans d’entrer dans une école préparatoire aux jeux olympiques jeunesse.
Moi, Maya qui a 10 ans, je veux faire mon entrée dans cette école l’an prochain. Cette semaine, en pleine relâche scolaire, je vais participer à cette compétition qui m’est très importante.
Bon, assez parlé! Il faut que je ferme mes valises. Il est sept heures et je dois prendre mon vol à 10h. J’entends maman frapper à ma porte. Je lui ouvre et elle inspecte mes valises pour être certaine que je n’oublie rien.
Elle va chercher papa pour mettre les valises dans la voiture. Il va nous reconduire à l’aéroport avec mon petit frère Sam. Il ne peut pas venir mais il va suivre les compétitions sur internet.
Après un bon petit déjeuner, il est temps de partir. A 9h, nous voilà fin prêtes! Je croise mes coéquipières qui sont aussi du voyage dont ma meilleure amie Louane.
A 10h, nous partons et six heures plus tard, nous arrivons à bon port.
Sur l’île, il n’est pas 16h mais 10h. Nous devons arriver à l’hôtel avant midi puisqu’il y a les inscriptions pour la compétition dans le hall.
Cette île n’a que trois hôtels et a un village où les maisons sont en terre cuite. Les gens au teint basané nous accueillent chaleureusement voulant que nous allions dormir chez eux mais nous sommes des futurs athlètes olympiques. Il nous faut un minimum de confort pour pouvoir se reposer. Alors nous refusons poliment leur invitation
Nous montons à bord d’un autobus qui nous mène vers les hôtels près de l’eau. Nous traversons le village. Il nous est expliqué qu’il y a une population de 1000 habitants. Nous passons sur la voie nationale qui mène directement aux hôtels de luxe.
Une fois arrivés, nous prenons nos valises et entrons dans un hall d’hôtel dont le sol est en marbre et où des plantes exotiques nous guident vers la réception. A gauche, il y a la table de la compétition. Une fille à peine plus vieille que moi nous lance :
— Bienvenue à l’hôtel Aqua. Si vous êtes ici pour la compétition internationale de nage en mer, venez vous inscrire.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Je m’avance vers elle avec ma mère. Je lui donne mon nom, Maya Liberté. Elle regarde sa liste, coche mon nom et me donne une pochette remplie de documents et de dépliants. Elle m’explique :
— Tu as toutes les informations en français sur le déroulement de la compétition cette semaine qui se termine vendredi. Vous avez cette après-midi pour vous entraîner parce que demain c’est les sélections. Ensuite, tu y trouvera des lieux touristiques et aussi de l’information sur les commodités de l’hôtel. Bon séjeour.
Je monte à ma chambre avec ma mère et nous nous installons, il est midi pile. Nous descendons donc dîner avant que j’aille m’entraîner à 14h. Je mange une salade fraiche soigneusement préparée par le chef de l’hôtel en collaboration avec les organisateurs de la compétition.
Puis je remonte me reposer un peu. A 14h, j’enfile mon maillot et descend à la plage pour m’entraîner en compagnie de ma meilleure amie. Nous faisons quelques mètres et à 16h30, nous décidons de nous rendre à ma chambre pour lire les règlements de la compétition.
Dans la chambre, nous nous installons dans la petite cuisinette où une table en bois se dresse au centre. J’ouvre ma pochette et en sort les documents explicatifs de la compétition ainsi que l’horaire.
Dimanche (aujourd’hui)
10h à 12h : Accueil des participants et inscription
12h à 13h : Diner
13h à 14h : Installation dans les chambres
14h à 17h : Entraînement
17h30 à 18h30 : Souper
18h30 à 19h30 : Préparation pour la fête d’ouverture.
19h30 à 22h : Fête d’ouverture.
22h à 22h30 : Nettoyage
22h30 : Couvre-feu.
Lundi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion du Bloc A et B
8h30 à 10h30 : Sélection Bloc A (7 et 8 ans)
10h30 à 11h30 : Sélection Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 15h : Sélection Bloc C
15h à 16h : Sélection Bloc D
16h à 17h : Retour des équipes
17h à 18h : Souper
18h à 22h30 : Temps libre
22h30 : Couvre-feu.
Mardi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion du Bloc A et B
8h30 à 10h30 : Quart de finale 1 Bloc A (7 et 8 ans)
10h30 à 12h30 : Quart de finale 1 Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 16h : Quart de finale 1 Bloc C
16h à 18h : Quart de finale 1 Bloc D
18h à 19h : Retour des équipes
17h à 20h : Souper
18h à 22h30 : Temps libre
22h30 : Couvre-feu.
Mercredi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion du Bloc A et B
8h30 à 9h30 : Quart de finale 2 Bloc A (7 et 8 ans)
9h30 à 10h30 : Quart de finale 2 Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 15h : Quart de finale 2 Bloc C
15h à 16h : Quart de finale 2 Bloc D
16h à 17h : Retour des équipes
17h à 18h : Souper
18h à 22h30 : Temps libre
22h30 : Couvre-feu.
Jeudi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion du Bloc A et B
8h30 à 9h30 : Quart de finale 3 Bloc A (7 et 8 ans)
9h30 à 10h30 : Quart de finale 3 Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 15h : Quart de finale 3 Bloc C
15h à 16h : Quart de finale 3 Bloc D
16h à 17h : Retour des équipes et désignation des équipes allant en demi-finale
17h à 18h : Souper
18h à 22h30 : Temps libre
22h30 : Couvre-feu.
Vendredi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion de toutes les équipes
8h30 à 19h30 : Demi-finale Bloc A (7 et 8 ans)
10h30 à 11h30 : Demi-finale Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 15h : Demi-finale Bloc C
15h à 16h : Demi-finale Bloc D
16h à 17h : Retour des équipes désignation des finalistes
17h à 18h : Souper
18h30 à 19h30 : Grande finale
19h30 à 22h30 : Désignation de l’équipe gagnante et des en deuxième et troisième position
22h30 à 23h30 : Désignation du gagnant, de la deuxième et troisième position.
23h30 : Couvre-feu
Samedi
8h : Réveil
8h30 à 9h30 : Déjeuner
9h30 à 13h : Grande fête
13h à 14h : Préparation du départ
14h à 15h : Départ
— Tu as toutes les informations en français sur le déroulement de la compétition cette semaine qui se termine vendredi. Vous avez cette après-midi pour vous entraîner parce que demain c’est les sélections. Ensuite, tu y trouvera des lieux touristiques et aussi de l’information sur les commodités de l’hôtel. Bon séjeour.
Je monte à ma chambre avec ma mère et nous nous installons, il est midi pile. Nous descendons donc dîner avant que j’aille m’entraîner à 14h. Je mange une salade fraiche soigneusement préparée par le chef de l’hôtel en collaboration avec les organisateurs de la compétition.
Puis je remonte me reposer un peu. A 14h, j’enfile mon maillot et descend à la plage pour m’entraîner en compagnie de ma meilleure amie. Nous faisons quelques mètres et à 16h30, nous décidons de nous rendre à ma chambre pour lire les règlements de la compétition.
Dans la chambre, nous nous installons dans la petite cuisinette où une table en bois se dresse au centre. J’ouvre ma pochette et en sort les documents explicatifs de la compétition ainsi que l’horaire.
Dimanche (aujourd’hui)
10h à 12h : Accueil des participants et inscription
12h à 13h : Diner
13h à 14h : Installation dans les chambres
14h à 17h : Entraînement
17h30 à 18h30 : Souper
18h30 à 19h30 : Préparation pour la fête d’ouverture.
19h30 à 22h : Fête d’ouverture.
22h à 22h30 : Nettoyage
22h30 : Couvre-feu.
Lundi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion du Bloc A et B
8h30 à 10h30 : Sélection Bloc A (7 et 8 ans)
10h30 à 11h30 : Sélection Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 15h : Sélection Bloc C
15h à 16h : Sélection Bloc D
16h à 17h : Retour des équipes
17h à 18h : Souper
18h à 22h30 : Temps libre
22h30 : Couvre-feu.
Mardi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion du Bloc A et B
8h30 à 10h30 : Quart de finale 1 Bloc A (7 et 8 ans)
10h30 à 12h30 : Quart de finale 1 Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 16h : Quart de finale 1 Bloc C
16h à 18h : Quart de finale 1 Bloc D
18h à 19h : Retour des équipes
17h à 20h : Souper
18h à 22h30 : Temps libre
22h30 : Couvre-feu.
Mercredi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion du Bloc A et B
8h30 à 9h30 : Quart de finale 2 Bloc A (7 et 8 ans)
9h30 à 10h30 : Quart de finale 2 Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 15h : Quart de finale 2 Bloc C
15h à 16h : Quart de finale 2 Bloc D
16h à 17h : Retour des équipes
17h à 18h : Souper
18h à 22h30 : Temps libre
22h30 : Couvre-feu.
Jeudi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion du Bloc A et B
8h30 à 9h30 : Quart de finale 3 Bloc A (7 et 8 ans)
9h30 à 10h30 : Quart de finale 3 Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 15h : Quart de finale 3 Bloc C
15h à 16h : Quart de finale 3 Bloc D
16h à 17h : Retour des équipes et désignation des équipes allant en demi-finale
17h à 18h : Souper
18h à 22h30 : Temps libre
22h30 : Couvre-feu.
Vendredi
6h : Réveil des participants
6h30 à 7h30 : Déjeuner
07 :30 à 8h30 : Réunion de toutes les équipes
8h30 à 19h30 : Demi-finale Bloc A (7 et 8 ans)
10h30 à 11h30 : Demi-finale Bloc B (9 et 10 ans)
11h30 à 13h : Dîner
13h à 14h : Rencontre d’équipe des Blocs C et D
14h à 15h : Demi-finale Bloc C
15h à 16h : Demi-finale Bloc D
16h à 17h : Retour des équipes désignation des finalistes
17h à 18h : Souper
18h30 à 19h30 : Grande finale
19h30 à 22h30 : Désignation de l’équipe gagnante et des en deuxième et troisième position
22h30 à 23h30 : Désignation du gagnant, de la deuxième et troisième position.
23h30 : Couvre-feu
Samedi
8h : Réveil
8h30 à 9h30 : Déjeuner
9h30 à 13h : Grande fête
13h à 14h : Préparation du départ
14h à 15h : Départ
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
La liste des règlements est très simple
-Tous les participants doivent être à l’heure à chaque rencontre. S’ils sont en retard de plus de 5 minutes, ils sont disqualifiés.
-Pendant les rencontres d’équipes et de bloc, les parents sont aussi en rencontre. Les enfants ne doivent pas être présents à cette rencontre sous peine d’être disqualifiés
-Le couvre-feu doit être respecté sous peine d’être disqualifié.
-Si un enfant est malade, blessé ou absent à une compétition, il est automatiquement disqualifié. Un médecin sera sur place pour les cas majeurs.
-Les jeunes doivent être sur la plage avec leur maillot de déjà mis, leurs sandales, une serviette et des lunettes de plongée. Un enfant qui n’a pas tout ces éléments est disqualifié. Pour les lunettes, il y en a en vente dans la boutique de l’hôtel.
-Lors des compétitions des autres blocs, les autres jeunes ne peuvent être dans l’eau et ce, même en dehors des limites. Ils doivent être avec leurs parents.
-Lors des temps libre, il est permis de s’entraîner mais ne pas dépasser les limites permises.
J’étais contente, me voilà participante à cette importante compétition. Il est 17h et il est temps d’aller manger. Maman vient nous chercher en compagnie de la mère de mon amie Louane.
Pour souper, il nous est servi du poisson frais avec des légumes. Après le repas, nous sommes allées nous préparer. J’ai mis ma belle robe d’été aux couleurs vives et maman m’a joliment coiffée. En dessous, j’avais mon maillot dans l’espoir que je pourrais me baigner.
Chapitre 2
Découverte dans les eaux.
La fête avait lieu sur la plage. La musique de l’île résonnait dans ma tête. Elle était douce et exotique. J’ai trouvée mon amie qui avait mis une robe bleue avec des étoiles de mer. C’est alors qu’un homme s’est avancé et a dit :
— Bonjour mesdames et messieurs, bienvenue à la grande compétition internationale de nage en mer. Le grand prix est une bourse de dix milles dollars et une intégration à l’école préparatoire olympique. Le deuxième prix individuel est de cinq milles dollars et une intégration à l’école, Le troisième prix est une bourse de trois milles dollars. Le grand prix pour une équipe est de trois milles dollars par équipier et une intégration à l’école préparatoire. Le deuxième prix par équipe est une bourse de deux milles dollars et une intégration à l’école et le dernier prix est une bourse de mille dollars à chacun des participants. Alors profitez de cette soirée, la mer vous appartient ce soir et dès demain, le travail commence.
Il s’éloigne du micro et toute la soirée les 400 nageurs dansent en compagnie de leurs parents. Il est 21h00 lorsque certains d’entre nous décident de nager dans cette eau.
Je plonge et je vois une lueur bleutée qui s’approche de moi. Les autres nageurs ne semblent pas la remarquer. J’entends une voix mélodieuse me dire :
— Bonsoir Maya, je suis la fée des eaux. Je suis ici parce que le monde aquatique a besoin de ton aide. Tu es descendante d’une sirène. Cette sirène était reine du pays d’alguaville. Elle est partie lorsqu’elle avait seize ans et depuis, nous ne l’avons plus revue.
Ne pouvant pas respirer sous l’eau, je suis remontée en vitesse au-dessus de l’eau. J’ai sentie une main me tirer délicatement la jambe. Je suis replongée. La fée me dit ensuite :
— Voici deux fioles contenant suffisamment de potion te permettant de venir à notre aide. La jaune te permettra de venir sur la plage sans te faire voir et la deuxième te permettra de respirer et de parler sous l’eau. Allez va maintenant, ils doivent t’attendre.
Je remonte à la surface encore sous le choc de cette rencontre. J’arrive sur le sable chaud et me lève avec difficulté. Ma mère qui remarque je semble sous le choc me dit :
— Viens Maya, retournons à notre chambre, tu dois te reposer. C’est assez pour ce soir.
Je regarde ma montre, il est 22h. Je suis donc ma mère sans un mot, tenant fermement le petit sac contenant les deux fioles.
Arrivées à notre chambre, je vais prendre une douche, me mets en pyjama et va dans notre lit à côté de ma mère. Je garde les deux fioles près de moi. J’attends que ma mère s’endorme et je bois le contenu de la fiole jaune. En moins de deux, je m’endors et me retrouve sur la plage. Je bois une gorgée de la fiole bleue et sent ma gorge devenir chaude ainsi que toute ma poitrine. J’entre dans l’eau et voit la lumière bleutée. Elle me dit :
— Bonsoir Maya, contente de te revoir.
— Moi aussi madame la fée
-Tous les participants doivent être à l’heure à chaque rencontre. S’ils sont en retard de plus de 5 minutes, ils sont disqualifiés.
-Pendant les rencontres d’équipes et de bloc, les parents sont aussi en rencontre. Les enfants ne doivent pas être présents à cette rencontre sous peine d’être disqualifiés
-Le couvre-feu doit être respecté sous peine d’être disqualifié.
-Si un enfant est malade, blessé ou absent à une compétition, il est automatiquement disqualifié. Un médecin sera sur place pour les cas majeurs.
-Les jeunes doivent être sur la plage avec leur maillot de déjà mis, leurs sandales, une serviette et des lunettes de plongée. Un enfant qui n’a pas tout ces éléments est disqualifié. Pour les lunettes, il y en a en vente dans la boutique de l’hôtel.
-Lors des compétitions des autres blocs, les autres jeunes ne peuvent être dans l’eau et ce, même en dehors des limites. Ils doivent être avec leurs parents.
-Lors des temps libre, il est permis de s’entraîner mais ne pas dépasser les limites permises.
J’étais contente, me voilà participante à cette importante compétition. Il est 17h et il est temps d’aller manger. Maman vient nous chercher en compagnie de la mère de mon amie Louane.
Pour souper, il nous est servi du poisson frais avec des légumes. Après le repas, nous sommes allées nous préparer. J’ai mis ma belle robe d’été aux couleurs vives et maman m’a joliment coiffée. En dessous, j’avais mon maillot dans l’espoir que je pourrais me baigner.
Chapitre 2
Découverte dans les eaux.
La fête avait lieu sur la plage. La musique de l’île résonnait dans ma tête. Elle était douce et exotique. J’ai trouvée mon amie qui avait mis une robe bleue avec des étoiles de mer. C’est alors qu’un homme s’est avancé et a dit :
— Bonjour mesdames et messieurs, bienvenue à la grande compétition internationale de nage en mer. Le grand prix est une bourse de dix milles dollars et une intégration à l’école préparatoire olympique. Le deuxième prix individuel est de cinq milles dollars et une intégration à l’école, Le troisième prix est une bourse de trois milles dollars. Le grand prix pour une équipe est de trois milles dollars par équipier et une intégration à l’école préparatoire. Le deuxième prix par équipe est une bourse de deux milles dollars et une intégration à l’école et le dernier prix est une bourse de mille dollars à chacun des participants. Alors profitez de cette soirée, la mer vous appartient ce soir et dès demain, le travail commence.
Il s’éloigne du micro et toute la soirée les 400 nageurs dansent en compagnie de leurs parents. Il est 21h00 lorsque certains d’entre nous décident de nager dans cette eau.
Je plonge et je vois une lueur bleutée qui s’approche de moi. Les autres nageurs ne semblent pas la remarquer. J’entends une voix mélodieuse me dire :
— Bonsoir Maya, je suis la fée des eaux. Je suis ici parce que le monde aquatique a besoin de ton aide. Tu es descendante d’une sirène. Cette sirène était reine du pays d’alguaville. Elle est partie lorsqu’elle avait seize ans et depuis, nous ne l’avons plus revue.
Ne pouvant pas respirer sous l’eau, je suis remontée en vitesse au-dessus de l’eau. J’ai sentie une main me tirer délicatement la jambe. Je suis replongée. La fée me dit ensuite :
— Voici deux fioles contenant suffisamment de potion te permettant de venir à notre aide. La jaune te permettra de venir sur la plage sans te faire voir et la deuxième te permettra de respirer et de parler sous l’eau. Allez va maintenant, ils doivent t’attendre.
Je remonte à la surface encore sous le choc de cette rencontre. J’arrive sur le sable chaud et me lève avec difficulté. Ma mère qui remarque je semble sous le choc me dit :
— Viens Maya, retournons à notre chambre, tu dois te reposer. C’est assez pour ce soir.
Je regarde ma montre, il est 22h. Je suis donc ma mère sans un mot, tenant fermement le petit sac contenant les deux fioles.
Arrivées à notre chambre, je vais prendre une douche, me mets en pyjama et va dans notre lit à côté de ma mère. Je garde les deux fioles près de moi. J’attends que ma mère s’endorme et je bois le contenu de la fiole jaune. En moins de deux, je m’endors et me retrouve sur la plage. Je bois une gorgée de la fiole bleue et sent ma gorge devenir chaude ainsi que toute ma poitrine. J’entre dans l’eau et voit la lumière bleutée. Elle me dit :
— Bonsoir Maya, contente de te revoir.
— Moi aussi madame la fée
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
— Appelle-moi Lovane, mais bon, on a pas de temps à perdre, la fiole jaune ne dure que 3h et l’autre aussi. Suis-moi.
Je regarde plus attentivement cette fée. Une longue queue bleutée bat l’eau. Ses longs cheveux bleus et jaune la rendent magnifique. Sa peau est claire et pâle.
Je suis cette fée jusque dans les profondeurs où je vois un village. Elle m’explique que les êtres aquatiques se réveillent lorsque c’est nuit. Ces êtres sont donc réveillés depuis presque deux heures. Je suis toujours la fée. Regardant les requins aux yeux méchants qui me dévisagent ou encore les familles de sirènes qui veulent me parler. Nous arrivons dans les profondeurs où un imposant château se dresse devant moi. Nous y entrons. Les portes sont en métal, Les ornements sont des coquillages et des coraux. Nous arrivons enfin dans une grande salle où je vois une sirène homme. Il porte une couronne dorée. La fée lance à son roi :
— Seigneur, voici la fille dont je vous ai parlé. Elle s’appelle Maya, descendante des premiers monarques du royaume des mers.
Il me regarde et dit doucement :
— Bonjour Maya, je m’appelle Kelgan et je suis le roi du royaume que tu a vue soit Alguaville. Nous avons besoin de ton aide. Notre royaume est en danger, nous n’avons plus de potion pour nous cacher des humains le jour. Nous sommes donc obligés de faire un sort d’enterrement pour que nous puissions continuer à vivre.
— Mais Seigneur, je n’ai que dix ans et je ne sais pas quoi faire.
— C’est simple, il faut juste que tu entre dans la librairie sous-terraine, que tu sorte le guides des grands sorts, que tu fasse la potion et que tu nous montre comment la faire.
— D’accord.
Le roi sort une carte du château. Leur papier est une sorte d’algue. Il me montre le plan. C’est un véritable labyrinthe je ne pourrai pas trouver cette carte ce soir. Je regarde l’heure. Il est déjà 23h30, je n’ai que deux heures. La salle en question serait dans le sous-sol et celui-ci est un dédale de pièges et où des prisonniers sont morts. Je tremble de peur. Lovane me serre l’épaule et m’explique :
— Je serai avec toi, j’ai les pouvoir pour te ramener à la plage.
Je secoue la tête pour montre mon acceptation puis nous nous laissons guider vers l’entrée du sous-sol.
A l’intérieur, c’est sombre. On me donne une lanterne pour voir où je vais. J’entends des grognements. Lorsque je regarde la carte, la première partie est assez simple mais il ne faut pas se faire piéger par les prisonniers. J’avance lentement mais sûrement. Jusqu’à ce que je sente le sol s’effondrer et aspirer l’eau. La fée me chuchote de nager le plus rapidement possible ce que je fais mais je fonce doit dans un mur où je découvre un message. Dessus il est écrit :
Je regarde plus attentivement cette fée. Une longue queue bleutée bat l’eau. Ses longs cheveux bleus et jaune la rendent magnifique. Sa peau est claire et pâle.
Je suis cette fée jusque dans les profondeurs où je vois un village. Elle m’explique que les êtres aquatiques se réveillent lorsque c’est nuit. Ces êtres sont donc réveillés depuis presque deux heures. Je suis toujours la fée. Regardant les requins aux yeux méchants qui me dévisagent ou encore les familles de sirènes qui veulent me parler. Nous arrivons dans les profondeurs où un imposant château se dresse devant moi. Nous y entrons. Les portes sont en métal, Les ornements sont des coquillages et des coraux. Nous arrivons enfin dans une grande salle où je vois une sirène homme. Il porte une couronne dorée. La fée lance à son roi :
— Seigneur, voici la fille dont je vous ai parlé. Elle s’appelle Maya, descendante des premiers monarques du royaume des mers.
Il me regarde et dit doucement :
— Bonjour Maya, je m’appelle Kelgan et je suis le roi du royaume que tu a vue soit Alguaville. Nous avons besoin de ton aide. Notre royaume est en danger, nous n’avons plus de potion pour nous cacher des humains le jour. Nous sommes donc obligés de faire un sort d’enterrement pour que nous puissions continuer à vivre.
— Mais Seigneur, je n’ai que dix ans et je ne sais pas quoi faire.
— C’est simple, il faut juste que tu entre dans la librairie sous-terraine, que tu sorte le guides des grands sorts, que tu fasse la potion et que tu nous montre comment la faire.
— D’accord.
Le roi sort une carte du château. Leur papier est une sorte d’algue. Il me montre le plan. C’est un véritable labyrinthe je ne pourrai pas trouver cette carte ce soir. Je regarde l’heure. Il est déjà 23h30, je n’ai que deux heures. La salle en question serait dans le sous-sol et celui-ci est un dédale de pièges et où des prisonniers sont morts. Je tremble de peur. Lovane me serre l’épaule et m’explique :
— Je serai avec toi, j’ai les pouvoir pour te ramener à la plage.
Je secoue la tête pour montre mon acceptation puis nous nous laissons guider vers l’entrée du sous-sol.
A l’intérieur, c’est sombre. On me donne une lanterne pour voir où je vais. J’entends des grognements. Lorsque je regarde la carte, la première partie est assez simple mais il ne faut pas se faire piéger par les prisonniers. J’avance lentement mais sûrement. Jusqu’à ce que je sente le sol s’effondrer et aspirer l’eau. La fée me chuchote de nager le plus rapidement possible ce que je fais mais je fonce doit dans un mur où je découvre un message. Dessus il est écrit :
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
« Souverain ou membre royal seulement, mettez votre main sur l’empreinte. Si elle devient rouge, c’est que vous ne pouvez pas passer. Si elle devient bleue, vous pourrez passer »
Je mets ma main où indiquer. C’est alors qu’elle devient bleue. J’entre et à l’intérieur, tout est éclairé mais un autre message attire mon attention :
« Avant d’aller plus loin, nous devons nous assurer que vous n’êtes pas un imposteur. Seule un membre de la monarchie sait ces éléments. Tracez avec votre doigt un soleil, un arbre (non marin mais terrien) et une étoile »
Je dessine les trois éléments demandé. Le message disparait et me laisse passer. J’arrive devant une intersection mais je regarde l’heure. Il est minuit trente. Ne me reste qu’une heure. La voie de gauche est indiquée Anciens, la voie du centre est indiquée, Monarchie et la voie de droite indique Futur. Ne sachant où aller je regarde la fée. Elle me dit que je dois choisir futur parce que je ne fais pas partie d’aucune des autres sections. Dans futur, je vois trois autres chemins. Potions, Bibliothèque, Recueils anciens. Je vais vers recueils anciens. Je vois Guides, romans, malheurs. Je choisi vers Guides. Une salle très sombre où des rangées de livres en algues se dressent devant moi. Paniquée, je regarde ma montre, il est 1h15. Je dois rentrer. La fée me donne une potion rouge. Je la bois et me retrouve étendue sur la plage. Je regarde ma montre, il est 1h29, je ferme les yeux et lorsque je les ouvre, je vois ma mère devant moi me criant :
— C’est assez la marmotte, il est 6h, tu dois être à 6h30 pour le déjeuner. Habilles-toi et voici ton sac pour ta compétition.
Difficilement, je me lève et m’habille avant d’aller déjeuner en compagnie des autres concurrents. C’est alors qu’une fille crie :
— Le Bloc A, sur la plage, vous avez 15 minutes pour vous changer.
Une autre fille crie :
— Le Bloc B aussi.
Je me dépêche de terminer et vais me changer. Puis arrivée sur la plage, je joints le bloc B où une centaine de personne étaient là en compagnie de leur entraîneur. Le mien nous rassemble et nous donne le plan de match. Puis nous nous installons sur le sable pour regarder les sélections. A 9h25, nous sommes prêtes pour aller dans l’eau. L’animatrice rappelle que ceux qui seront sélectionnés seront les plus rapides dans les 10 mètres à la nage.
Je m’installe à côté de mon amie, dans mon corridor. Le coup d’envoi est fait et je m’élance. Je nage le plus rapidement possible. Je ne regarde pas derrière moi. Je vois juste que dans mon groupe, deux sont avant moi. J’arrive à la borne, je me retourne et c’est reparti. J’arrive sur le sable en un rien de temps. Je vois mon entraîneur marquer mon temps. Je m’assoie et regarde les autres finir.
Je mets ma main où indiquer. C’est alors qu’elle devient bleue. J’entre et à l’intérieur, tout est éclairé mais un autre message attire mon attention :
« Avant d’aller plus loin, nous devons nous assurer que vous n’êtes pas un imposteur. Seule un membre de la monarchie sait ces éléments. Tracez avec votre doigt un soleil, un arbre (non marin mais terrien) et une étoile »
Je dessine les trois éléments demandé. Le message disparait et me laisse passer. J’arrive devant une intersection mais je regarde l’heure. Il est minuit trente. Ne me reste qu’une heure. La voie de gauche est indiquée Anciens, la voie du centre est indiquée, Monarchie et la voie de droite indique Futur. Ne sachant où aller je regarde la fée. Elle me dit que je dois choisir futur parce que je ne fais pas partie d’aucune des autres sections. Dans futur, je vois trois autres chemins. Potions, Bibliothèque, Recueils anciens. Je vais vers recueils anciens. Je vois Guides, romans, malheurs. Je choisi vers Guides. Une salle très sombre où des rangées de livres en algues se dressent devant moi. Paniquée, je regarde ma montre, il est 1h15. Je dois rentrer. La fée me donne une potion rouge. Je la bois et me retrouve étendue sur la plage. Je regarde ma montre, il est 1h29, je ferme les yeux et lorsque je les ouvre, je vois ma mère devant moi me criant :
— C’est assez la marmotte, il est 6h, tu dois être à 6h30 pour le déjeuner. Habilles-toi et voici ton sac pour ta compétition.
Difficilement, je me lève et m’habille avant d’aller déjeuner en compagnie des autres concurrents. C’est alors qu’une fille crie :
— Le Bloc A, sur la plage, vous avez 15 minutes pour vous changer.
Une autre fille crie :
— Le Bloc B aussi.
Je me dépêche de terminer et vais me changer. Puis arrivée sur la plage, je joints le bloc B où une centaine de personne étaient là en compagnie de leur entraîneur. Le mien nous rassemble et nous donne le plan de match. Puis nous nous installons sur le sable pour regarder les sélections. A 9h25, nous sommes prêtes pour aller dans l’eau. L’animatrice rappelle que ceux qui seront sélectionnés seront les plus rapides dans les 10 mètres à la nage.
Je m’installe à côté de mon amie, dans mon corridor. Le coup d’envoi est fait et je m’élance. Je nage le plus rapidement possible. Je ne regarde pas derrière moi. Je vois juste que dans mon groupe, deux sont avant moi. J’arrive à la borne, je me retourne et c’est reparti. J’arrive sur le sable en un rien de temps. Je vois mon entraîneur marquer mon temps. Je m’assoie et regarde les autres finir.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Une fois notre bloc terminé, mon entraineur vient m’annoncer que je ferai partie du quart de finale mais que je suis mieux de m’entraîner parce que je serais peut-être centième Sur deux-cents.
Contente de moi, je vais voir ma mère qui me sourie et nous regardons les autres. A midi, nous allons manger et regarder les autres compétitions. Puis à 16h, nous rejoignons nos équipes où nous apprenons ceux qui ne feront pas partie de l’équipe demain. Mon amie reste avec moi mais selon l’entraîneur, elle se classerait 199e. Nous disons donc au revoir aux autres équipiers. Dans la nôtre, seuls deux sont partis.
Nous sommes tous allés manger après la rencontre. Nous avons félicité les vainqueurs. Je me suis classée troisième de mon équipe, j’étais donc contente mais demain, je me mesurerai à d’autres équipes.
Après le souper, j’ai décidé d’aller m’entraîner. Je nageais le plus longtemps possible et à 22h, épuisée, je suis retournée à ma chambre, me suis brossée les dents et m’est mise en pyjama. Comme la veille, j’ai pris une gorgée dans la fiole jaune et dès les yeux clos, je me retrouvais étendue sur la plage. J’ai pris une gorgée de l’autre fiole et aussitôt, j’ai senti la chaleur entrer. J’ai donc plongé dans les eaux profondes, je n’ai pas vue la fée mais je suis tout de même arrivée à bon port. Je demande alors à une jolie sirène de me montrer où est le château. Elle me dit alors d’un ton paniqué :
— Vous devez nous aider, la fée est en danger et sans elle, nous ne pouvons plus nous protéger. Prenez mon hippocampe, il vous guidera jusqu’au château.
Je m’installe comme sur un cheval, tenant la bride fermement. L’hippocampe rose me transporte jusqu’au château, dans les eaux profondes. J’arrive alors en trombe dans la salle du trône. Je demande au roi :
— Qu’arrive-t-il à Lovane?
— Elle a été prise au piège par les cruelles sirènes de l’autre côté du gouffre. Tu dois finir ta mission pour sauver mon peuple et ensuite, tu nous aideras à sauver la fée.
— D’accord, qu’on me conduise au sous-sol, j’arriverai à me diriger toute seule.
— Merci ma belle. Mila, guide Maya au sous-sol.
Une jeune sirène aux cheveux dorés et à la queue turquoise nage jusqu’à moi. Sans un mot, elle me prend la main et me mène jusqu’au sous-sol où je plonge sans regarder derrière moi. J’avance dans la pénombre en faisant attention aux prisonniers et en traversant le piège jusqu’au premier message où je mets ma main. Dans le dédale, je me suis dirigée rapidement pour arriver dans la section des guides. Je regarde ma montre. Il est 23h30. Cette fois, j’ai été plus rapide que la veille. Ce qui me laisse du temps pour chercher ce précieux guide.
Sur une vieille étagère, la plus vieille de toutes, je vois des livres aux lettres dorées et là, surprise, je vois un livre nommé : Guide des enchantements et des potions. Je le prends dans mes mains, je tourne dans tous les sens et l’ouvre. Je vois enfin l’enchantement permettant aux villageois de pouvoir se protéger.
C’est alors que la terre se met à gronder, le plafond semble s’effondrer. Je me dépêche donc de refaire le dédale dans le sens inverse. J’arrive enfin dans le sous-sol principal et enfin, j’arrive devant Mila qui me dévisage, surprise par le précieux trésor que je ramène. Doucement, elle me ramène près du roi, lui aussi très surpris. Il regarde le livre avec attention et voit lui aussi l’enchantement. Ému, il se met à pleurer :
— Ô ma belle, je suis content mais voilà que celle qui pouvait nous montrer l’enchantement est entre les griffes de ces terribles sirènes.
— Comment puis-je aider?
— Mila, toi, notre sorcier et quelques gardes, partirez vers cet autre royaume.
Je regarde ma montre, il est minuit trente. Dans une heure, je devrai partir. J’ajoute :
— Dans moins d’une heure, je devrai partir.
— D’accord, dans ce cas, vous allez vous préparer et demain, lorsque vous viendrai, vous partirez.
— Très bien.
Le roi appelle le sorcier, un poisson aux couleurs dorées arrive. Il me regarde de la tête aux pieds et dit :
— Je demande à ce qu’on vous fasse une cape d’invisibilité car ils n’aimeront pas voir une humaine et encore moins si celle-ci est une descendante de la reine d’Alguaville. Ensuite, je vous expliquerai notre itinéraire à toi et à Mila.
La jeune sirène s’avance. Le poisson sort de sa bouche, une algue enroulée où il y a un plan.
— Tôt demain, dès l’arrivée de Maya, nous allons partir vers le nord. Nous allons traverser la faille qui est assez dangereuse parce qu’elle peut nous aspirer. Dès la faille traversée, Maya mettra la cape d’invisibilité et nous avanceront jusqu’au château. Nous devrions normalement, si tout va bien, arriver à 1h demain. Si ça va mal et que Maya est partie, nous continueront notre route jusqu’au soleil levant où nous nous abriteront sous des tentes invisibles. A notre réveil nous continueront et devrions arriver devant le château à ton retour Maya. Ce sera là que la plus importante partie aura lieu.
— D’accord.
Je regarde ma montre, il est 1h15. Je lance au sorcier, paniquée :
— Monsieur le sorcier, je dois rentrer, dans 15 minutes aucune de mes potions ne feront plus effet.
Contente de moi, je vais voir ma mère qui me sourie et nous regardons les autres. A midi, nous allons manger et regarder les autres compétitions. Puis à 16h, nous rejoignons nos équipes où nous apprenons ceux qui ne feront pas partie de l’équipe demain. Mon amie reste avec moi mais selon l’entraîneur, elle se classerait 199e. Nous disons donc au revoir aux autres équipiers. Dans la nôtre, seuls deux sont partis.
Nous sommes tous allés manger après la rencontre. Nous avons félicité les vainqueurs. Je me suis classée troisième de mon équipe, j’étais donc contente mais demain, je me mesurerai à d’autres équipes.
Après le souper, j’ai décidé d’aller m’entraîner. Je nageais le plus longtemps possible et à 22h, épuisée, je suis retournée à ma chambre, me suis brossée les dents et m’est mise en pyjama. Comme la veille, j’ai pris une gorgée dans la fiole jaune et dès les yeux clos, je me retrouvais étendue sur la plage. J’ai pris une gorgée de l’autre fiole et aussitôt, j’ai senti la chaleur entrer. J’ai donc plongé dans les eaux profondes, je n’ai pas vue la fée mais je suis tout de même arrivée à bon port. Je demande alors à une jolie sirène de me montrer où est le château. Elle me dit alors d’un ton paniqué :
— Vous devez nous aider, la fée est en danger et sans elle, nous ne pouvons plus nous protéger. Prenez mon hippocampe, il vous guidera jusqu’au château.
Je m’installe comme sur un cheval, tenant la bride fermement. L’hippocampe rose me transporte jusqu’au château, dans les eaux profondes. J’arrive alors en trombe dans la salle du trône. Je demande au roi :
— Qu’arrive-t-il à Lovane?
— Elle a été prise au piège par les cruelles sirènes de l’autre côté du gouffre. Tu dois finir ta mission pour sauver mon peuple et ensuite, tu nous aideras à sauver la fée.
— D’accord, qu’on me conduise au sous-sol, j’arriverai à me diriger toute seule.
— Merci ma belle. Mila, guide Maya au sous-sol.
Une jeune sirène aux cheveux dorés et à la queue turquoise nage jusqu’à moi. Sans un mot, elle me prend la main et me mène jusqu’au sous-sol où je plonge sans regarder derrière moi. J’avance dans la pénombre en faisant attention aux prisonniers et en traversant le piège jusqu’au premier message où je mets ma main. Dans le dédale, je me suis dirigée rapidement pour arriver dans la section des guides. Je regarde ma montre. Il est 23h30. Cette fois, j’ai été plus rapide que la veille. Ce qui me laisse du temps pour chercher ce précieux guide.
Sur une vieille étagère, la plus vieille de toutes, je vois des livres aux lettres dorées et là, surprise, je vois un livre nommé : Guide des enchantements et des potions. Je le prends dans mes mains, je tourne dans tous les sens et l’ouvre. Je vois enfin l’enchantement permettant aux villageois de pouvoir se protéger.
C’est alors que la terre se met à gronder, le plafond semble s’effondrer. Je me dépêche donc de refaire le dédale dans le sens inverse. J’arrive enfin dans le sous-sol principal et enfin, j’arrive devant Mila qui me dévisage, surprise par le précieux trésor que je ramène. Doucement, elle me ramène près du roi, lui aussi très surpris. Il regarde le livre avec attention et voit lui aussi l’enchantement. Ému, il se met à pleurer :
— Ô ma belle, je suis content mais voilà que celle qui pouvait nous montrer l’enchantement est entre les griffes de ces terribles sirènes.
— Comment puis-je aider?
— Mila, toi, notre sorcier et quelques gardes, partirez vers cet autre royaume.
Je regarde ma montre, il est minuit trente. Dans une heure, je devrai partir. J’ajoute :
— Dans moins d’une heure, je devrai partir.
— D’accord, dans ce cas, vous allez vous préparer et demain, lorsque vous viendrai, vous partirez.
— Très bien.
Le roi appelle le sorcier, un poisson aux couleurs dorées arrive. Il me regarde de la tête aux pieds et dit :
— Je demande à ce qu’on vous fasse une cape d’invisibilité car ils n’aimeront pas voir une humaine et encore moins si celle-ci est une descendante de la reine d’Alguaville. Ensuite, je vous expliquerai notre itinéraire à toi et à Mila.
La jeune sirène s’avance. Le poisson sort de sa bouche, une algue enroulée où il y a un plan.
— Tôt demain, dès l’arrivée de Maya, nous allons partir vers le nord. Nous allons traverser la faille qui est assez dangereuse parce qu’elle peut nous aspirer. Dès la faille traversée, Maya mettra la cape d’invisibilité et nous avanceront jusqu’au château. Nous devrions normalement, si tout va bien, arriver à 1h demain. Si ça va mal et que Maya est partie, nous continueront notre route jusqu’au soleil levant où nous nous abriteront sous des tentes invisibles. A notre réveil nous continueront et devrions arriver devant le château à ton retour Maya. Ce sera là que la plus importante partie aura lieu.
— D’accord.
Je regarde ma montre, il est 1h15. Je lance au sorcier, paniquée :
— Monsieur le sorcier, je dois rentrer, dans 15 minutes aucune de mes potions ne feront plus effet.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Le sorcier sort un flacon rouge de sa bouche, le nettoie un peu dans l’eau. Je le bois et aussitôt, je vois le paysage aquatique défiler devant moi jusqu’à ce que j’atteigne la plage où je m’endors.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 3
Que la compétition commence!
Comme la veille, j’ouvre les yeux devant ma mère. Il est six heures du matin. J’enfile mes vêtements et descend pour le déjeuner. Puis mon entraîneur m’encourage à me défoncer.
Aujourd’hui c’est le premier quart de finale. Chaque groupe diminuera de moitié. Nous sommes maintenant cinquante. Nous seront donc à la fin de cette journée 25. Donc nous ne seront plus que cent personnes.
J’ai une boule au ventre. Je regarde le bloc A faire leur compétition puis arrive notre tour. Maman est là, elle me regarde. Je lui souris malgré l’incertitude. Cela fait deux nuits que j’ai l’impression de nager et mes muscles sont déjà endoloris. Je me mets sur la ligne de départ. J’attends le coup de départ, je regarde mes adversaires. Une chinoise et un américain sont à mes côtés, j’ai peur.
Et c’est parti.
La nage d’aujourd’hui est plus longue, elle est de 20 mètres. Je me dépêche de nager. Je nage comme si ma vie en dépendait. J’arrive enfin à la borne où je culbute pour retourner vers la rive. Arrivée, je m’effondre, épuisée. Mon entraineur vient me voir, inquiet. Je ne sais pas ma position. Tout ce que je sais c’est que ma mère et d’autres personnes se sont agitées autour de moi. J’ouvre enfin les yeux. Mon entraîneur m’annonce que j’ai terminé deuxième dans mon groupe.
Le médecin est venu prendre mes constantes et diagnostique un épuisement. Il me conseille donc d’aller manger et de me reposer cet après-midi et ce soir pour que demain je sois en pleine forme.
Maman et moi allons donc manger puis je monte me mettre en pyjama et dormir. Maman va à sa réunion avec les autres parents.
Cet après-midi-là, j’ai beaucoup dormi. Maman est venue me chercher pour souper et après, mon entraîneur est venu me voir à ma chambre pour m’annoncer que j’avais terminé 4e dans le classement. Il était content mais tenait à ce que je dorme encore pour battre les records. Il m’a appris également que mon amie Louane ne serait plus de la compétition.
Avec toutes mes aventures nocturnes, j’avais complètement oublié Louane. Je me suis donc précipité à sa chambre où j’ai frappé. La mère de Louane m’a ouvert la porte, la mine basse. Louane était sur le lit en pleurs.
Je me suis approchée, l’a prise dans mes bras et elle a pleuré sur moi. Après de longues minutes ainsi, elle me dit qu’elle a eu du mal à terminer mais qu’elle était contente pour moi.
Puis elle m’a regardé et a lancé, très sérieusement :
— Fais attention à toi.
Je lui souris et la serra dans mes bras encore une fois.
Louane partirait demain matin et elle me dit que nous ne sommes maintenant que six.
Je suis ensuite retournée à ma chambre pour me reposer encore. A 22h30, je ne m’endormais tout simplement pas mais ma mère était fatiguée de sa journée. Je suis donc retournée dans le lit, j’ai bu un peu de potion jaune et je me suis endormie.
Comme les autres soirées, j’étais sur la plage et j’ai bu une gorgée de mon autre fiole. La gorge me brûlait et les poumons aussi. J’ai donc su qu’il fallait que j’entre dans l’eau.
A mes pieds, il y avait une algue enroulée et quand je l’ai ouverte, une fiole orange gisait à mes pieds. Le message disait qu’il fallait que je les rejoigne le plus vite possible et que la fiole orange me permettra de me déplacer jusqu’au château.
Je suis donc rentrée dans l’eau, j’ai bu la potion et à peine envalée que déjà j’étais au château dans la salle du trône.
Le sorcier me regarde et lance :
— Voici ta cape d’invisibilité. Elle sera dans ton sac. Voici des potions qui pourront t’être utile dont celle te permettant de rentrer chez toi directement sans passer par la plage. Tu la boiras à la dernière minute. Les autres resteront dans ton sac avec nous. Tu n’apporteras que la fiole jaune, bleue, orange et rose.
— Très bien. Que faisons-nous maintenant?
— Nous montons dans le carrosse qui nous mènera jusqu’à la faille. A partir de là, nous prendrons des hippocampes pour la suite. Sors dans la cours arrière par l’arrière du trône. Le carrosse doit être prêt. Mila est déjà dehors.
— Très bien.
Je m’exécute et arrive dans une grande cour.
Que la compétition commence!
Comme la veille, j’ouvre les yeux devant ma mère. Il est six heures du matin. J’enfile mes vêtements et descend pour le déjeuner. Puis mon entraîneur m’encourage à me défoncer.
Aujourd’hui c’est le premier quart de finale. Chaque groupe diminuera de moitié. Nous sommes maintenant cinquante. Nous seront donc à la fin de cette journée 25. Donc nous ne seront plus que cent personnes.
J’ai une boule au ventre. Je regarde le bloc A faire leur compétition puis arrive notre tour. Maman est là, elle me regarde. Je lui souris malgré l’incertitude. Cela fait deux nuits que j’ai l’impression de nager et mes muscles sont déjà endoloris. Je me mets sur la ligne de départ. J’attends le coup de départ, je regarde mes adversaires. Une chinoise et un américain sont à mes côtés, j’ai peur.
Et c’est parti.
La nage d’aujourd’hui est plus longue, elle est de 20 mètres. Je me dépêche de nager. Je nage comme si ma vie en dépendait. J’arrive enfin à la borne où je culbute pour retourner vers la rive. Arrivée, je m’effondre, épuisée. Mon entraineur vient me voir, inquiet. Je ne sais pas ma position. Tout ce que je sais c’est que ma mère et d’autres personnes se sont agitées autour de moi. J’ouvre enfin les yeux. Mon entraîneur m’annonce que j’ai terminé deuxième dans mon groupe.
Le médecin est venu prendre mes constantes et diagnostique un épuisement. Il me conseille donc d’aller manger et de me reposer cet après-midi et ce soir pour que demain je sois en pleine forme.
Maman et moi allons donc manger puis je monte me mettre en pyjama et dormir. Maman va à sa réunion avec les autres parents.
Cet après-midi-là, j’ai beaucoup dormi. Maman est venue me chercher pour souper et après, mon entraîneur est venu me voir à ma chambre pour m’annoncer que j’avais terminé 4e dans le classement. Il était content mais tenait à ce que je dorme encore pour battre les records. Il m’a appris également que mon amie Louane ne serait plus de la compétition.
Avec toutes mes aventures nocturnes, j’avais complètement oublié Louane. Je me suis donc précipité à sa chambre où j’ai frappé. La mère de Louane m’a ouvert la porte, la mine basse. Louane était sur le lit en pleurs.
Je me suis approchée, l’a prise dans mes bras et elle a pleuré sur moi. Après de longues minutes ainsi, elle me dit qu’elle a eu du mal à terminer mais qu’elle était contente pour moi.
Puis elle m’a regardé et a lancé, très sérieusement :
— Fais attention à toi.
Je lui souris et la serra dans mes bras encore une fois.
Louane partirait demain matin et elle me dit que nous ne sommes maintenant que six.
Je suis ensuite retournée à ma chambre pour me reposer encore. A 22h30, je ne m’endormais tout simplement pas mais ma mère était fatiguée de sa journée. Je suis donc retournée dans le lit, j’ai bu un peu de potion jaune et je me suis endormie.
Comme les autres soirées, j’étais sur la plage et j’ai bu une gorgée de mon autre fiole. La gorge me brûlait et les poumons aussi. J’ai donc su qu’il fallait que j’entre dans l’eau.
A mes pieds, il y avait une algue enroulée et quand je l’ai ouverte, une fiole orange gisait à mes pieds. Le message disait qu’il fallait que je les rejoigne le plus vite possible et que la fiole orange me permettra de me déplacer jusqu’au château.
Je suis donc rentrée dans l’eau, j’ai bu la potion et à peine envalée que déjà j’étais au château dans la salle du trône.
Le sorcier me regarde et lance :
— Voici ta cape d’invisibilité. Elle sera dans ton sac. Voici des potions qui pourront t’être utile dont celle te permettant de rentrer chez toi directement sans passer par la plage. Tu la boiras à la dernière minute. Les autres resteront dans ton sac avec nous. Tu n’apporteras que la fiole jaune, bleue, orange et rose.
— Très bien. Que faisons-nous maintenant?
— Nous montons dans le carrosse qui nous mènera jusqu’à la faille. A partir de là, nous prendrons des hippocampes pour la suite. Sors dans la cours arrière par l’arrière du trône. Le carrosse doit être prêt. Mila est déjà dehors.
— Très bien.
Je m’exécute et arrive dans une grande cour.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 4
En route
Mila me regarde attentivement et me demande :
— Tu es la descendante de la reine Malkavie?
— Elle s’appelle comme ça?
— Oui, alors tu es vraiment sa descendante?
— On dirait bien mais je ne le savais pas. J’aimais juste beaucoup nager.
— Les bons nageurs humains ont tous été croisé avec une sirène.
— Ah oui? Alors tu crois que je peux gagner cette compétition?
— Oui, tu as du talent. Je te regarde te déplacer dans l’eau et sérieusement, ce n’est pas tout être humain qui nage comme toi. J’aimerais bien un jour monter à la surface.
— On verra ça une fois que nous aurons sauvé la fée mais nous devons faire vite, je pars au maximum samedi après-midi.
— Nous essaierons!
Le carrosse se met alors en marche. Je regarde les paysages aquatiques. C’est magnifique.
Après quinze minutes, le carrosse s’arrête. Nous sommes près de la faille. Les gardes enlèvent les attelages des hippocampes et nous montons dessus. Je mets ma cape d’invisibilité et nous longeons la faille. Le sorcier nous dit que cette faille est très dangereuse.
Instinctivement, comme si j’avais déjà fait ça, je caresse mon hippocampe et lui chuchote de reculer et d’aller très vite.
Il se recule, et avance comme je n’ai jamais avancé. J’ai vus pendant une seconde le sorcier effrayé. Puis je suis arrivée de l’autre côté. Je vois Mila faire de même et enfin le sorcier. Nous arrivons tous de l’autre côté sains et sauf mais tout à coup, un tremblement de terre gronde. Le sorcier crie :
— La faille va éjecter de la lave brûlante, nous devons nous éloigner.
Encore une fois, j’incite l’hippocampe à avancer rapidement jusqu’à ce que nous soyons hors de danger.
Dans cette partie, les eaux sont noires. Des poissons aux allures de monstres marins ont, par chance une lumière qui nous aide à voir. Je regarde ma montre. Il est 23h30. Nous avons le temps.
La marche dure une heure dans cette noirceur qui donne froid dans le dos. Jusqu’à ce que nous voyons un immense château. Le sorcier nous rassemble et me demande :
— Comment allons-nous rentrer?
— Vous allez tous être invisible puis on va tenter de s’infiltrer en… traversant les murs comme un fantôme?
Le sorcier me regarde, pensif. Il approuve et me demande de sortir de mon sac une fiole verte. Nous buvons tous dedans et nous nous dirigeons vers le mur près de l’entrée.
Mon idée fonctionne. Nous nous retrouvons dans le hall. C’est alors que je propose d’écouter la conversation entre le roi et son valet :
— Bonjour Sire, je viens aux nouvelles!
— Sont-elles bonnes? Demande la voix grinçante du roi.
— Oui, la fée est toujours prisonnière dans les cachots, derrière des barreaux maléfiques qui lui feront du mal si elle tante de lancer un sort.
— Très bien. Justement, pourrais-tu m’y emmener, je dois lui parler.
— Oui sire.
C’est alors que nous suivons le valet et le roi jusqu’à la cellule de la fée. Nous écoutons attentivement la discussion :
— Bonjour madame la fée, bien dormie?
— Vos cachots sont ignobles! Sortez-moi d’ici!
— Non, pas tant que vous ne m’avez pas trouvé la descendante dont mon frère, le roi d’Alguaville parlait lors du dernier repas de famille.
— Non, je ne vous dirai rien. En plus, elle partira très bientôt!
— Eh bien, je vous lance un marché. Allez me récupérer cette fille et vous ne dormirez plus dans ces cachots.
A ce moment, il ouvre les barreaux. Je suis terrifié. Ce roi maléfique, à la queue grise et aux poils gris me fait terriblement peur. Ses yeux sont noirs et perçants. Le roi s’éloigne alors que le sorcier tente d’attirer l’attention de la fée. Celle-ci n’est plus autant lumineuse que lors de mes premières rencontres. Elle chuchote :
— Qui est là?
— C’est le sorcier Glarius, la fille du roi Mila et la descendante Maya.
— Maya?
Je la sens trembler de peur et je lui dis à voix basse :
— Nous sommes là pour vous sauver. Devenez invisible et suivez nous.
C’est alors que la voix du roi lance :
— Lovina, que faites-vous! Allez chercher cette fille.
Lovane lui répond :
— Je m’en occupe mais je dois être astucieuse, je dois être invisible pour la surprendre.
— D’accord, faites alors.
Elle devient invisible et nous lui faisons boire la potion lui permettant de traverser les murs. Nous traversons de l’autre côté et trouvons les hippocampes. Je regarde ma montre, il est 1h28. Je lance que je dois partir et laisse à la fée toutes mes affaires sauf les quatre fioles. Je bois le contenu de la rose et me retrouve immédiatement dans mon lit. Une main me réveille. C’est ma mère qui me demande :
— Coucou ma puce, bien dormi?
— Ouais…
— Allons, il faut te préparer pour aller déjeuner.
J’avance lentement, la nuit a été difficile et j’ai mal partout.
En route
Mila me regarde attentivement et me demande :
— Tu es la descendante de la reine Malkavie?
— Elle s’appelle comme ça?
— Oui, alors tu es vraiment sa descendante?
— On dirait bien mais je ne le savais pas. J’aimais juste beaucoup nager.
— Les bons nageurs humains ont tous été croisé avec une sirène.
— Ah oui? Alors tu crois que je peux gagner cette compétition?
— Oui, tu as du talent. Je te regarde te déplacer dans l’eau et sérieusement, ce n’est pas tout être humain qui nage comme toi. J’aimerais bien un jour monter à la surface.
— On verra ça une fois que nous aurons sauvé la fée mais nous devons faire vite, je pars au maximum samedi après-midi.
— Nous essaierons!
Le carrosse se met alors en marche. Je regarde les paysages aquatiques. C’est magnifique.
Après quinze minutes, le carrosse s’arrête. Nous sommes près de la faille. Les gardes enlèvent les attelages des hippocampes et nous montons dessus. Je mets ma cape d’invisibilité et nous longeons la faille. Le sorcier nous dit que cette faille est très dangereuse.
Instinctivement, comme si j’avais déjà fait ça, je caresse mon hippocampe et lui chuchote de reculer et d’aller très vite.
Il se recule, et avance comme je n’ai jamais avancé. J’ai vus pendant une seconde le sorcier effrayé. Puis je suis arrivée de l’autre côté. Je vois Mila faire de même et enfin le sorcier. Nous arrivons tous de l’autre côté sains et sauf mais tout à coup, un tremblement de terre gronde. Le sorcier crie :
— La faille va éjecter de la lave brûlante, nous devons nous éloigner.
Encore une fois, j’incite l’hippocampe à avancer rapidement jusqu’à ce que nous soyons hors de danger.
Dans cette partie, les eaux sont noires. Des poissons aux allures de monstres marins ont, par chance une lumière qui nous aide à voir. Je regarde ma montre. Il est 23h30. Nous avons le temps.
La marche dure une heure dans cette noirceur qui donne froid dans le dos. Jusqu’à ce que nous voyons un immense château. Le sorcier nous rassemble et me demande :
— Comment allons-nous rentrer?
— Vous allez tous être invisible puis on va tenter de s’infiltrer en… traversant les murs comme un fantôme?
Le sorcier me regarde, pensif. Il approuve et me demande de sortir de mon sac une fiole verte. Nous buvons tous dedans et nous nous dirigeons vers le mur près de l’entrée.
Mon idée fonctionne. Nous nous retrouvons dans le hall. C’est alors que je propose d’écouter la conversation entre le roi et son valet :
— Bonjour Sire, je viens aux nouvelles!
— Sont-elles bonnes? Demande la voix grinçante du roi.
— Oui, la fée est toujours prisonnière dans les cachots, derrière des barreaux maléfiques qui lui feront du mal si elle tante de lancer un sort.
— Très bien. Justement, pourrais-tu m’y emmener, je dois lui parler.
— Oui sire.
C’est alors que nous suivons le valet et le roi jusqu’à la cellule de la fée. Nous écoutons attentivement la discussion :
— Bonjour madame la fée, bien dormie?
— Vos cachots sont ignobles! Sortez-moi d’ici!
— Non, pas tant que vous ne m’avez pas trouvé la descendante dont mon frère, le roi d’Alguaville parlait lors du dernier repas de famille.
— Non, je ne vous dirai rien. En plus, elle partira très bientôt!
— Eh bien, je vous lance un marché. Allez me récupérer cette fille et vous ne dormirez plus dans ces cachots.
A ce moment, il ouvre les barreaux. Je suis terrifié. Ce roi maléfique, à la queue grise et aux poils gris me fait terriblement peur. Ses yeux sont noirs et perçants. Le roi s’éloigne alors que le sorcier tente d’attirer l’attention de la fée. Celle-ci n’est plus autant lumineuse que lors de mes premières rencontres. Elle chuchote :
— Qui est là?
— C’est le sorcier Glarius, la fille du roi Mila et la descendante Maya.
— Maya?
Je la sens trembler de peur et je lui dis à voix basse :
— Nous sommes là pour vous sauver. Devenez invisible et suivez nous.
C’est alors que la voix du roi lance :
— Lovina, que faites-vous! Allez chercher cette fille.
Lovane lui répond :
— Je m’en occupe mais je dois être astucieuse, je dois être invisible pour la surprendre.
— D’accord, faites alors.
Elle devient invisible et nous lui faisons boire la potion lui permettant de traverser les murs. Nous traversons de l’autre côté et trouvons les hippocampes. Je regarde ma montre, il est 1h28. Je lance que je dois partir et laisse à la fée toutes mes affaires sauf les quatre fioles. Je bois le contenu de la rose et me retrouve immédiatement dans mon lit. Une main me réveille. C’est ma mère qui me demande :
— Coucou ma puce, bien dormi?
— Ouais…
— Allons, il faut te préparer pour aller déjeuner.
J’avance lentement, la nuit a été difficile et j’ai mal partout.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 5
Deuxième quart
J’arrive à la rencontre, pas très réveillée. Nous sommes à la deuxième journée de compétition. Notre entraîneur nous motive et me demande de me reposer sur la plage.
Je dors donc pendant la vague A. Mon entraîneur vient me réveiller cinq minutes avant notre vague et je rentre dans l’eau. Celle-ci est chaude et me redonne de l’énergie.
Nous ne sommes que douze nageurs dont la moitié de mon équipe. Nous sommes presque certains que nous seront en finale d’équipe. Le coup d’envoi est donné et je nage le plus rapidement possible. Ma vie en dépend. J’arrive sur la plage heureuse. Je serre mon entraîneur et il me félicite. J’ai terminé 2e dans mon bloc.
La journée passe très vite après cette autre victoire. Je relaxe à regarder les autres. J’ai même parlé à papa qui était content pour moi. Puis est venu la rencontre de tous les participants. J’ai appris que j’étais sixième dans un classement de 50. C’est alors que j’ai appris qu’un seul de mon équipe partait. Nous sommes donc cinq. Demain 25 participeront au dernier quart de finale. Ce qui mettra le nombre de participants à 13 pour la demi-finale de vendredi matin.
Ce soir-là, mon groupe décide d’aller visiter la grotte aux cents lumières. Cette grotte est réputée pour être illuminée même dans les profondeurs. Pour s’y rendre, il faut nager près de la côte. Maman qui est bonne nageuse, décide de nous accompagner avec notre entraîneur.
Nous avons nagé quinze minutes jusqu’à cet endroit magnifique. Je me suis donc dit que je reviendrai avec mes amis les sirènes et la fée pour en savoir plus.
Après avoir passé un bon quinze minutes, nous sommes repartis pour nous reposer. Il était à présent neuf heures. Je me suis mise en pyjama et me suis endormie.
Deuxième quart
J’arrive à la rencontre, pas très réveillée. Nous sommes à la deuxième journée de compétition. Notre entraîneur nous motive et me demande de me reposer sur la plage.
Je dors donc pendant la vague A. Mon entraîneur vient me réveiller cinq minutes avant notre vague et je rentre dans l’eau. Celle-ci est chaude et me redonne de l’énergie.
Nous ne sommes que douze nageurs dont la moitié de mon équipe. Nous sommes presque certains que nous seront en finale d’équipe. Le coup d’envoi est donné et je nage le plus rapidement possible. Ma vie en dépend. J’arrive sur la plage heureuse. Je serre mon entraîneur et il me félicite. J’ai terminé 2e dans mon bloc.
La journée passe très vite après cette autre victoire. Je relaxe à regarder les autres. J’ai même parlé à papa qui était content pour moi. Puis est venu la rencontre de tous les participants. J’ai appris que j’étais sixième dans un classement de 50. C’est alors que j’ai appris qu’un seul de mon équipe partait. Nous sommes donc cinq. Demain 25 participeront au dernier quart de finale. Ce qui mettra le nombre de participants à 13 pour la demi-finale de vendredi matin.
Ce soir-là, mon groupe décide d’aller visiter la grotte aux cents lumières. Cette grotte est réputée pour être illuminée même dans les profondeurs. Pour s’y rendre, il faut nager près de la côte. Maman qui est bonne nageuse, décide de nous accompagner avec notre entraîneur.
Nous avons nagé quinze minutes jusqu’à cet endroit magnifique. Je me suis donc dit que je reviendrai avec mes amis les sirènes et la fée pour en savoir plus.
Après avoir passé un bon quinze minutes, nous sommes repartis pour nous reposer. Il était à présent neuf heures. Je me suis mise en pyjama et me suis endormie.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 6
Le sort
Je me suis réveillée à 1h du matin et j’ai alors su que j’étais en retard pour sauver la fée. Nous étions maintenant jeudi et il ne me restait pas beaucoup de temps. J’ai pris une gorgée et me suis rendormie pour me réveiller immédiatement sur la plage. J’ai alors pris une autre gorgée et suis allée dans l’eau pour prendre la gorgée qui m’emmènerait auprès des autres.
Je me retrouve près du château d’Alguaville. J’y entre et voit le roi surpris de me voir à une heure pareille. Il s’exclame :
— Pourquoi es-tu ici à cette heure?
— Parce que je me suis endormie et que j’ai passé tout droit. Où est la fée?
— Elle vient juste d’arriver et est en sécurité dans une pièce. Je peux t’y emmener mais je vais te bander les yeux.
— D’accord.
Le roi me mit une algue sur les yeux pour ne pas que je vois. Il me guide jusqu’à une pièce où il enlève le bandeau une fois que je suis à l’intérieur.
La pièce est illuminée par des lumières bleutées. La fée est assise à un bureau et lit le livre que j’avais trouvé dans la bibliothèque sous-terraine. Je me racle la gorge et lance :
— Madame Lovina, avez-vous besoin de mon aide?
Elle lève les yeux vers moi. Elle n’est pas autant lumineuse qu’à son habitude. Elle murmure faiblement :
— Oui, le sorcier va venir tout à l’heure et vous devrez m’aider à confectionner le sort parce que je suis malade et je suis faible.
— Est-ce que c’est l’enlèvement qui vous met dans cet état?
— Oui, ils m’ont retiré un peu de mon énergie vitale pour ne pas que je m’enfuis et cela prend 48h pour m’en remettre totalement ou jusqu’à la pleine lune.
— D’accord, je peux vous aider.
Elle demande au roi de faire venir le sorcier. Quelques instants plus tard, ce dernier arrive. Elle nous explique alors :
— Donc, pour faire le sort, j’ai besoin de sable, d’eau de la ville, d’un cheveu du roi et d’une algue. Je veux donc que vous récupériez tout cela.
Je réfléchis et je dis au sorcier :
— Je peux m’occuper du sable et de l’eau.
— Très bien!
Je regarde ma montre, il est 2h30. Il me reste assez de temps. La fée m’a donné deux fioles pour mettre les éléments. Je demande au roi un hippocampe et celui-ci me passe celui que j’ai monté. Je monte dessus et je lui demande de m’emmener dans la ville.
Dans la ville, je me place en plein centre et je prends l’eau du coin. Puis nous retournons au château où je prends du sable. Je ramène le tout à la fée qui les met dans un chaudron et lorsque le sorcier arrive, il met aussi ses ingrédients. Elle chante une incantation qui est mélodieuse :
— Ô Mère des eaux.
Que l’eau, le sable, le cheveu et l’algue se mélangent
Pour aider nos habitants
A se protéger des humains
Ô Mère des eaux
Aidez-nous
C’est alors que le chaudron devint doré. De la lumière jaune s’en échappais. Le chaudron sorti tout seul du château et explose dehors.
Je me dépêche de me diriger vers une fenêtre et je vois que le dessus de l’eau est devenu dorée. Les fines particules tombent doucement sur le château et sur la ville. Je regarde ma montre, il est 3h30. Ne me reste qu’une heure.
La fée me fait venir dans la pièce et s’exclame d’une voix un peu plus forte :
— Merci ma belle. Merci de m’avoir aidée et de m’avoir sauvée. Le royaume est presque en paix. Il me reste un sort mais je ne peux pas le faire tant que mon énergie n’est pas renouvelée. Demain, je devrais aller mieux. Si jamais tu nous quitte, je te dis à la prochaine sinon je te dis à demain soir pour que tu puisses m’aider une dernière fois.
Je lui sourie et elle me donne une potion qui me ramène immédiatement dans mon lit. Je me réveille, regarde le cadran. Il est 3h du matin. Je me rendors.
Le sort
Je me suis réveillée à 1h du matin et j’ai alors su que j’étais en retard pour sauver la fée. Nous étions maintenant jeudi et il ne me restait pas beaucoup de temps. J’ai pris une gorgée et me suis rendormie pour me réveiller immédiatement sur la plage. J’ai alors pris une autre gorgée et suis allée dans l’eau pour prendre la gorgée qui m’emmènerait auprès des autres.
Je me retrouve près du château d’Alguaville. J’y entre et voit le roi surpris de me voir à une heure pareille. Il s’exclame :
— Pourquoi es-tu ici à cette heure?
— Parce que je me suis endormie et que j’ai passé tout droit. Où est la fée?
— Elle vient juste d’arriver et est en sécurité dans une pièce. Je peux t’y emmener mais je vais te bander les yeux.
— D’accord.
Le roi me mit une algue sur les yeux pour ne pas que je vois. Il me guide jusqu’à une pièce où il enlève le bandeau une fois que je suis à l’intérieur.
La pièce est illuminée par des lumières bleutées. La fée est assise à un bureau et lit le livre que j’avais trouvé dans la bibliothèque sous-terraine. Je me racle la gorge et lance :
— Madame Lovina, avez-vous besoin de mon aide?
Elle lève les yeux vers moi. Elle n’est pas autant lumineuse qu’à son habitude. Elle murmure faiblement :
— Oui, le sorcier va venir tout à l’heure et vous devrez m’aider à confectionner le sort parce que je suis malade et je suis faible.
— Est-ce que c’est l’enlèvement qui vous met dans cet état?
— Oui, ils m’ont retiré un peu de mon énergie vitale pour ne pas que je m’enfuis et cela prend 48h pour m’en remettre totalement ou jusqu’à la pleine lune.
— D’accord, je peux vous aider.
Elle demande au roi de faire venir le sorcier. Quelques instants plus tard, ce dernier arrive. Elle nous explique alors :
— Donc, pour faire le sort, j’ai besoin de sable, d’eau de la ville, d’un cheveu du roi et d’une algue. Je veux donc que vous récupériez tout cela.
Je réfléchis et je dis au sorcier :
— Je peux m’occuper du sable et de l’eau.
— Très bien!
Je regarde ma montre, il est 2h30. Il me reste assez de temps. La fée m’a donné deux fioles pour mettre les éléments. Je demande au roi un hippocampe et celui-ci me passe celui que j’ai monté. Je monte dessus et je lui demande de m’emmener dans la ville.
Dans la ville, je me place en plein centre et je prends l’eau du coin. Puis nous retournons au château où je prends du sable. Je ramène le tout à la fée qui les met dans un chaudron et lorsque le sorcier arrive, il met aussi ses ingrédients. Elle chante une incantation qui est mélodieuse :
— Ô Mère des eaux.
Que l’eau, le sable, le cheveu et l’algue se mélangent
Pour aider nos habitants
A se protéger des humains
Ô Mère des eaux
Aidez-nous
C’est alors que le chaudron devint doré. De la lumière jaune s’en échappais. Le chaudron sorti tout seul du château et explose dehors.
Je me dépêche de me diriger vers une fenêtre et je vois que le dessus de l’eau est devenu dorée. Les fines particules tombent doucement sur le château et sur la ville. Je regarde ma montre, il est 3h30. Ne me reste qu’une heure.
La fée me fait venir dans la pièce et s’exclame d’une voix un peu plus forte :
— Merci ma belle. Merci de m’avoir aidée et de m’avoir sauvée. Le royaume est presque en paix. Il me reste un sort mais je ne peux pas le faire tant que mon énergie n’est pas renouvelée. Demain, je devrais aller mieux. Si jamais tu nous quitte, je te dis à la prochaine sinon je te dis à demain soir pour que tu puisses m’aider une dernière fois.
Je lui sourie et elle me donne une potion qui me ramène immédiatement dans mon lit. Je me réveille, regarde le cadran. Il est 3h du matin. Je me rendors.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 7
En route vers la victoire.
Aujourd’hui, nous entamons le dernier quart de finale. Nous sommes tous stressés. Nous sommes 25 participants soit environ 12 par bloc. Seuls les 13 meilleurs participeront à la demi-finale de demain.
Le bloc A s’élance et nous les encourageons car aujourd’hui, l’eau est agitée ce qui fait la différence contrairement aux autres jours où l’eau était calme. Au loin, j’ai vue de la poudre dorée sur l’eau mais j’ai cligné de l’œil et c’était déjà disparut.
Dès les derniers du bloc A sortis de l’eau, nous nous avançons vers la plate-forme. Je me positionne et une fois le coup de sifflet donné, je m’élance en nageant encore plus vite que d’habitude et cette fois, j’arrive première! Je suis heureuse. Mon entraîneur estime que pour ma catégorie d’âge, je me retrouve première mais il prévoit qu’au classement général, je me place 3e. Quelle joie. Maman vient me voir, elle pleure de bonheur. Je la serre dans mes bras,
Après dîner, sous un chaud soleil, moi et maman, discutons sous notre parasol jusqu’à ce que le rassemblement arrive. Le maître annonce le classement. Comme l’a prévu mon entraîneur, je me classe troisième. Malheureusement cette fois, nous tombons à 3 nageurs dans mon équipe mais nous sommes quand même dans les plus nombreux.
Notre entraîneur nous incite à nous reposer ce soir. De ne pas aller dans l’eau parce que demain, nous aurons besoin de toutes nos forces. La demi-finale est à nous!
Je saute de joie et très tôt, je vais au lit. Cette fois, je ne prends pas la peine d’aller voir mes amis marins. Je veux être en forme pour gagner.
Six heures arrive rapidement mais je suis bien reposée. Je mets mon maillot, vais déjeuner et vais ensuite à la rencontre d’équipe. Mon entraîneur compte sur moi pour qu’on se place en finale cet soirée. Ce sera une grosse journée.
Nous marchons sur une plage bondée. Il n’est que 8h25 et malgré la fraîcheur, des nuages et des vagues, plus d’une centaine de personnes sont assises dans le sable ou sur des chaises pour voir la compétition. Le Bloc A s’installe. Ils ne sont que quatre et ils vont déterminer celui qui ira en finale.
Après de longs applaudissements pour eux, nous nous installons. J’ai la boule au ventre. Je m’installe m’élance dès le coup d’envoi. La distance est plus longue et après avoir culbuté, je commence à m’épuiser. C’est alors que je vois la fée des eaux et je l’entends me dire :
— Tu vas y arriver Maya! Bonne chance.
Je sens alors un flot d’énergie me parcourir. Alors que je terminais 3e, je réussis à reprendre le dessus et me placer première! J’ai réussis. Je vais en finale! Les deux autres sortent de l’eau, la mine basse. Nous sommes l’équipe restante et voilà que c’est moi qui va faire la finale ce soir. Mon entraîneur déclare :
— Maya, tu es vraiment la meilleure mais maintenant, il faut que tu ailles te reposer. La soirée va être longue.
Après dîner et après m’être occupée un peu. A 14h, je me mets dans le lit. A ce moment-là, j’aurais aimé retrouver mes amis mais je savais qu’ils dormaient. Je me suis donc endormie et j’ai rêvée à eux.
A mon réveil, je me suis préparée pour la finale. J’avais ma pince porte-bonheur. Elle a des coquillages mauves dessus. Je descends retrouver les autres pour le souper. Maman me voit et je vais vers elle pour manger ensemble.
C’est alors qu’en plein milieu du repas, j’ai eu une boule au ventre. Je savais que c’était le stress. Maman s’en est aperçue. Elle me lance donc :
— Courage ma puce, tu vas y arriver. Tu es capable.
Les encouragements me font du bien et je peux finir mon assiette. Une fois terminé, nous nous dirigeons sur la plage en regardant un soleil couchant. C’était magnifique. Je m’installe sur la plateforme à côté des quatre autres finalistes. Nous sommes les quatre gagnants de notre demi-finale. A gauche, il y avait une petite puce de 7 ans. A ma droite, j’avais une fille de 12 ans.
Je me prépare et le son familier résonne dans ma tête. Je m’élance le plus loin possible. Je ne regarde que devant moi. La distance est encore plus longue que ce matin La fille de 12 ans est devant moi. Je fais la culbute et j’arrive à la devancer. Le gars de 13 ans est juste devant moi. J’arrive à la plage, essoufflée et je découvre que je suis deuxième. La déception se lit dans mes yeux mais mon entraîneur et ma mère arrivent, tout contents.
C’est alors que l’hôte nous fait signe d’avancer. Sur la petite scène installée au centre de la plage. L’homme s’exclame :
— Félicitation au gagnant et félicitation aux finalistes. Maintenant, découvrons les trois équipes qui se méritent un prix. En troisième position, l’équipe Doragon du Japon. Ses membres se méritent chacun 95695 yens. En deuxième position, l’équipe Booster des États-Unis. En plus d’êtres tous admis à l’école préparatoire, ils se méritent une bourse de 1830 dollars américains chacun. Finalement, pour l’équipe gagnante. Les Arroseurs du Canada gagnent une entrée à l’école préparatoire et une bourse de trois milles dollars canadiens pour chacun. Je demanderais aux entraîneurs de venir près de moi pour que je leur remettent un trophée, les chèques et les livrets d’informations pour l’inscription et l’admission à l’école préparatoire olympique.
Mon entraîneur va à l’avant avec les trois autres. L’homme lui remet un trophée doré. Une pile de chèque et une pile de chemises. Puis il se retourne vers nous et continue :
— Maintenant, pour les gagnants. En troisième position, Moriana de l’équipe Bullettes de France, remporte une bourse de 2020 euros. En deuxième position, Maya de l’équipe Les Arroseurs du Canada, gagne une entrée à l’école préparatoire avec dépenses toutes couvertes et une bourse de 5000$ canadiens. Finalement le Grand Gagnant de cette compétition est Lucas pour l’équipe Afriquipe de l’Afrique du Sud. Il gagne en plus des dépenses toutes couvertes pour l’entrée à l’école préparatoire, une bourse de 99 980 rands. Je demanderais aux trois gagnants de venir près de moi pour que je leur remette une médaille, un chèque et une trousse pour l’inscription à l’école préparatoire.
Je m’avance lentement. Je monte sur le podium en deuxième position. Cet homme me met la médaille au cou et me donne les papiers importants. J’aurai en tout 8000$à conserver.
Après la remise et les photos. Je retourne rejoindre maman qui pleure de joie. Nous retournons ensemble pour dormir.
En route vers la victoire.
Aujourd’hui, nous entamons le dernier quart de finale. Nous sommes tous stressés. Nous sommes 25 participants soit environ 12 par bloc. Seuls les 13 meilleurs participeront à la demi-finale de demain.
Le bloc A s’élance et nous les encourageons car aujourd’hui, l’eau est agitée ce qui fait la différence contrairement aux autres jours où l’eau était calme. Au loin, j’ai vue de la poudre dorée sur l’eau mais j’ai cligné de l’œil et c’était déjà disparut.
Dès les derniers du bloc A sortis de l’eau, nous nous avançons vers la plate-forme. Je me positionne et une fois le coup de sifflet donné, je m’élance en nageant encore plus vite que d’habitude et cette fois, j’arrive première! Je suis heureuse. Mon entraîneur estime que pour ma catégorie d’âge, je me retrouve première mais il prévoit qu’au classement général, je me place 3e. Quelle joie. Maman vient me voir, elle pleure de bonheur. Je la serre dans mes bras,
Après dîner, sous un chaud soleil, moi et maman, discutons sous notre parasol jusqu’à ce que le rassemblement arrive. Le maître annonce le classement. Comme l’a prévu mon entraîneur, je me classe troisième. Malheureusement cette fois, nous tombons à 3 nageurs dans mon équipe mais nous sommes quand même dans les plus nombreux.
Notre entraîneur nous incite à nous reposer ce soir. De ne pas aller dans l’eau parce que demain, nous aurons besoin de toutes nos forces. La demi-finale est à nous!
Je saute de joie et très tôt, je vais au lit. Cette fois, je ne prends pas la peine d’aller voir mes amis marins. Je veux être en forme pour gagner.
Six heures arrive rapidement mais je suis bien reposée. Je mets mon maillot, vais déjeuner et vais ensuite à la rencontre d’équipe. Mon entraîneur compte sur moi pour qu’on se place en finale cet soirée. Ce sera une grosse journée.
Nous marchons sur une plage bondée. Il n’est que 8h25 et malgré la fraîcheur, des nuages et des vagues, plus d’une centaine de personnes sont assises dans le sable ou sur des chaises pour voir la compétition. Le Bloc A s’installe. Ils ne sont que quatre et ils vont déterminer celui qui ira en finale.
Après de longs applaudissements pour eux, nous nous installons. J’ai la boule au ventre. Je m’installe m’élance dès le coup d’envoi. La distance est plus longue et après avoir culbuté, je commence à m’épuiser. C’est alors que je vois la fée des eaux et je l’entends me dire :
— Tu vas y arriver Maya! Bonne chance.
Je sens alors un flot d’énergie me parcourir. Alors que je terminais 3e, je réussis à reprendre le dessus et me placer première! J’ai réussis. Je vais en finale! Les deux autres sortent de l’eau, la mine basse. Nous sommes l’équipe restante et voilà que c’est moi qui va faire la finale ce soir. Mon entraîneur déclare :
— Maya, tu es vraiment la meilleure mais maintenant, il faut que tu ailles te reposer. La soirée va être longue.
Après dîner et après m’être occupée un peu. A 14h, je me mets dans le lit. A ce moment-là, j’aurais aimé retrouver mes amis mais je savais qu’ils dormaient. Je me suis donc endormie et j’ai rêvée à eux.
A mon réveil, je me suis préparée pour la finale. J’avais ma pince porte-bonheur. Elle a des coquillages mauves dessus. Je descends retrouver les autres pour le souper. Maman me voit et je vais vers elle pour manger ensemble.
C’est alors qu’en plein milieu du repas, j’ai eu une boule au ventre. Je savais que c’était le stress. Maman s’en est aperçue. Elle me lance donc :
— Courage ma puce, tu vas y arriver. Tu es capable.
Les encouragements me font du bien et je peux finir mon assiette. Une fois terminé, nous nous dirigeons sur la plage en regardant un soleil couchant. C’était magnifique. Je m’installe sur la plateforme à côté des quatre autres finalistes. Nous sommes les quatre gagnants de notre demi-finale. A gauche, il y avait une petite puce de 7 ans. A ma droite, j’avais une fille de 12 ans.
Je me prépare et le son familier résonne dans ma tête. Je m’élance le plus loin possible. Je ne regarde que devant moi. La distance est encore plus longue que ce matin La fille de 12 ans est devant moi. Je fais la culbute et j’arrive à la devancer. Le gars de 13 ans est juste devant moi. J’arrive à la plage, essoufflée et je découvre que je suis deuxième. La déception se lit dans mes yeux mais mon entraîneur et ma mère arrivent, tout contents.
C’est alors que l’hôte nous fait signe d’avancer. Sur la petite scène installée au centre de la plage. L’homme s’exclame :
— Félicitation au gagnant et félicitation aux finalistes. Maintenant, découvrons les trois équipes qui se méritent un prix. En troisième position, l’équipe Doragon du Japon. Ses membres se méritent chacun 95695 yens. En deuxième position, l’équipe Booster des États-Unis. En plus d’êtres tous admis à l’école préparatoire, ils se méritent une bourse de 1830 dollars américains chacun. Finalement, pour l’équipe gagnante. Les Arroseurs du Canada gagnent une entrée à l’école préparatoire et une bourse de trois milles dollars canadiens pour chacun. Je demanderais aux entraîneurs de venir près de moi pour que je leur remettent un trophée, les chèques et les livrets d’informations pour l’inscription et l’admission à l’école préparatoire olympique.
Mon entraîneur va à l’avant avec les trois autres. L’homme lui remet un trophée doré. Une pile de chèque et une pile de chemises. Puis il se retourne vers nous et continue :
— Maintenant, pour les gagnants. En troisième position, Moriana de l’équipe Bullettes de France, remporte une bourse de 2020 euros. En deuxième position, Maya de l’équipe Les Arroseurs du Canada, gagne une entrée à l’école préparatoire avec dépenses toutes couvertes et une bourse de 5000$ canadiens. Finalement le Grand Gagnant de cette compétition est Lucas pour l’équipe Afriquipe de l’Afrique du Sud. Il gagne en plus des dépenses toutes couvertes pour l’entrée à l’école préparatoire, une bourse de 99 980 rands. Je demanderais aux trois gagnants de venir près de moi pour que je leur remette une médaille, un chèque et une trousse pour l’inscription à l’école préparatoire.
Je m’avance lentement. Je monte sur le podium en deuxième position. Cet homme me met la médaille au cou et me donne les papiers importants. J’aurai en tout 8000$à conserver.
Après la remise et les photos. Je retourne rejoindre maman qui pleure de joie. Nous retournons ensemble pour dormir.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 8
Un au revoir mouvementé
Il est minuit quand ma mère dort enfin. Je prends ma dernière gorgée de la fiole m’endors pour me réveiller sur la plage. Je prends l’autre fiole que je bois tout son contenu. Je m’enfonce dans l’eau et finit la fiole qui va me permettre de me rendre auprès de la fée.
Aussitôt, je me sens poussée et j’arrive au château. La fée est devant le roi. Elle est paniquée. Lorsque j’arrive dans la pièce. Le roi me dévisage. Il semble en colère. La fée brille de nouveau mais sa couleur bleutée semble… électrique. Je m’avance prudemment et je bafouille :
— Je suis venue vous dire au revoir. Je pars demain.
C’est alors que le château gronde et le roi dit :
— Elle est tombée dans le piège… oh mon dieu….
— Qu’est-ce qui se passe? Questionne-je.
— Il se passe que le royaume maléfique se sont rendus compte de ma disparition et ont tenté de te faire venir ici pour t’emprisonner. Nous ne pouvons plus sortir. Même mes pouvoirs n’y peuvent rien. Le roi tente de faire venir la mère des océans.
Pendant le temps qui passe. Elle tente de me changer les idées. Quand tout à coup, je regarde ma montre. Il est trois heures du matin. Ma potion tente de me ramener mais je tombe lourdement sur le sol. Je nage pour me garder debout maintenant que mes pouvoir ont disparut. Puis peu à peu, celui qui me permet de respirer cesse…
Je retiens mon souffle pendant deux minutes mais voilà. Je commence à paniquer. Je vais mourir noyée dans cette prison. La fée essaie de fabriquer de l’air et réussi pour l’intérieur de la pièce mais combien de temps cela va tenir?
C’est alors que le roi maléfique, le frère du roi d’Alguaville, entre dans la salle du trône faisant verser de l’eau à l’intérieur. J’ai le temps de reprendre ma respiration. Il reste là sans bouger quand la fée prévient que je vais mourir si on ne me ramène pas immédiatement à la surface. Le roi maléfique ricane et lance :
— La fille de notre ancêtre doit mourir ici et la meilleure chose c’est de la tuer.
J’ai peur et la fée pense à une idée. C’est alors qu’elle lance un sort au roi et me fait sortir d’urgence. Elle me fait monter au-dessus de l’eau où je vois que je suis au beau milieu de l’océan. L’île est loin. La fée me dit :
— Rendons-nous à la grotte. Je veux te donner un cadeau. Avant je vais te donner un peu de potion pour que tu puisses parler et respirer sous l’eau et ensuite je te ramènerai dans ta chambre.
Une fois les potions envalées. Je nage avec la fée jusqu’à la grotte où je vois les pierres lumineuses sous l’eau. La fée prend une pierre, lance un sort et la pierre devient un miroir. Elle me dit alors :
— Avec ce miroir, nous pourrons rester en contacte et si nous avons besoin de toi. Il te suffira d’aller dans l’eau pour venir nous voir.
— Merci!
— Allez! Il faut que tu retourne chez toi. Il est maintenant 4h et dans quelques heures, il fera jour.
Elle me donne une potion qui me ramène immédiatement dans mon lit. Je me rendors jusqu’à ce que ma mère me réveille pour le déjeuner. Il est 8h.
Après le déjeuner nous sommes tous conviés sur la plage pour une fête avec des jeux et des visites de lieux historiques. Cet avant-midi passe rapidement. Il est déjà midi et c’est le temps de manger sur la plage avant d’aller faire nos valises. A notre arrivée dans la chambre, nous nous empressons de les faire pour attraper la première navette à 13h45 pour arriver à l’aéroport à 14h.
Comme prévu, nous étions à l’entrée de l’hôtel en compagnie de mon entraîneur et de mes deux autres équipiers pour rentrer.
Nous avons regardé le village une dernière fois et une fois à l’aéroport, nous avons patienté pendant une heure avant d’embarquer à 15h.
Nous avons atterrit à 21h, heure de l’île mais à 3h du matin, heure du Québec.
Papa est venu nous chercher avec Sam. J’étais contente et lui aussi surtout quand je lui ai montré mon prix. Nous sommes rentrés pour se reposer et dormir. Je pourrai prendre ma journée avant de retourner en classe Lundi et annoncer à tous que j’allais à l’école préparatoire olympique!
Un au revoir mouvementé
Il est minuit quand ma mère dort enfin. Je prends ma dernière gorgée de la fiole m’endors pour me réveiller sur la plage. Je prends l’autre fiole que je bois tout son contenu. Je m’enfonce dans l’eau et finit la fiole qui va me permettre de me rendre auprès de la fée.
Aussitôt, je me sens poussée et j’arrive au château. La fée est devant le roi. Elle est paniquée. Lorsque j’arrive dans la pièce. Le roi me dévisage. Il semble en colère. La fée brille de nouveau mais sa couleur bleutée semble… électrique. Je m’avance prudemment et je bafouille :
— Je suis venue vous dire au revoir. Je pars demain.
C’est alors que le château gronde et le roi dit :
— Elle est tombée dans le piège… oh mon dieu….
— Qu’est-ce qui se passe? Questionne-je.
— Il se passe que le royaume maléfique se sont rendus compte de ma disparition et ont tenté de te faire venir ici pour t’emprisonner. Nous ne pouvons plus sortir. Même mes pouvoirs n’y peuvent rien. Le roi tente de faire venir la mère des océans.
Pendant le temps qui passe. Elle tente de me changer les idées. Quand tout à coup, je regarde ma montre. Il est trois heures du matin. Ma potion tente de me ramener mais je tombe lourdement sur le sol. Je nage pour me garder debout maintenant que mes pouvoir ont disparut. Puis peu à peu, celui qui me permet de respirer cesse…
Je retiens mon souffle pendant deux minutes mais voilà. Je commence à paniquer. Je vais mourir noyée dans cette prison. La fée essaie de fabriquer de l’air et réussi pour l’intérieur de la pièce mais combien de temps cela va tenir?
C’est alors que le roi maléfique, le frère du roi d’Alguaville, entre dans la salle du trône faisant verser de l’eau à l’intérieur. J’ai le temps de reprendre ma respiration. Il reste là sans bouger quand la fée prévient que je vais mourir si on ne me ramène pas immédiatement à la surface. Le roi maléfique ricane et lance :
— La fille de notre ancêtre doit mourir ici et la meilleure chose c’est de la tuer.
J’ai peur et la fée pense à une idée. C’est alors qu’elle lance un sort au roi et me fait sortir d’urgence. Elle me fait monter au-dessus de l’eau où je vois que je suis au beau milieu de l’océan. L’île est loin. La fée me dit :
— Rendons-nous à la grotte. Je veux te donner un cadeau. Avant je vais te donner un peu de potion pour que tu puisses parler et respirer sous l’eau et ensuite je te ramènerai dans ta chambre.
Une fois les potions envalées. Je nage avec la fée jusqu’à la grotte où je vois les pierres lumineuses sous l’eau. La fée prend une pierre, lance un sort et la pierre devient un miroir. Elle me dit alors :
— Avec ce miroir, nous pourrons rester en contacte et si nous avons besoin de toi. Il te suffira d’aller dans l’eau pour venir nous voir.
— Merci!
— Allez! Il faut que tu retourne chez toi. Il est maintenant 4h et dans quelques heures, il fera jour.
Elle me donne une potion qui me ramène immédiatement dans mon lit. Je me rendors jusqu’à ce que ma mère me réveille pour le déjeuner. Il est 8h.
Après le déjeuner nous sommes tous conviés sur la plage pour une fête avec des jeux et des visites de lieux historiques. Cet avant-midi passe rapidement. Il est déjà midi et c’est le temps de manger sur la plage avant d’aller faire nos valises. A notre arrivée dans la chambre, nous nous empressons de les faire pour attraper la première navette à 13h45 pour arriver à l’aéroport à 14h.
Comme prévu, nous étions à l’entrée de l’hôtel en compagnie de mon entraîneur et de mes deux autres équipiers pour rentrer.
Nous avons regardé le village une dernière fois et une fois à l’aéroport, nous avons patienté pendant une heure avant d’embarquer à 15h.
Nous avons atterrit à 21h, heure de l’île mais à 3h du matin, heure du Québec.
Papa est venu nous chercher avec Sam. J’étais contente et lui aussi surtout quand je lui ai montré mon prix. Nous sommes rentrés pour se reposer et dormir. Je pourrai prendre ma journée avant de retourner en classe Lundi et annoncer à tous que j’allais à l’école préparatoire olympique!
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 9
Deux ans plus tard
Cela fait deux ans exactement que je suis arrivée à l’école préparatoire olympique. Je commence maintenant une formation spécifique pour les olympiques jeunesses dans deux ans.
Les débuts ont été difficiles. Je n’avais que 10 ans, j’étais une des plus jeunes et je devais faire tout en anglais.
Nous sommes en chambre de quatre. Et tout les matins, on nous réveille à 6h, pour déjeuner à 6h30 et pour qu’à 7h30, nous pouvions aller pratiquer jusqu’à 8h30. A cette heure, nous nous rendions ensuite à l’école jusqu’à 14h où ensuite nous allions à nos entraînements jusqu’à 17h. Puis nous retournions aux dortoirs pour le souper et après, nous faisions nos devoirs. L’heure du couvre-feu est à 22h30.
Maintenant que j’entre au secondaire, c’est encore plus contraignant. L’horaire du matin est pareil sauf que les cours finissent à midi. A 13h, nous avons une formation préparatoire aux olympiques jeunesses.
Je viens à l’école du premier jour de septembre jusqu’au dernier jour de juin. J’ai donc deux mois de vacances. Ensuite, je vais à la maison du 23 décembre au 2 janvier. Il n’y a pas de semaine de relâche puisque nous nous entraînons toute la semaine.
Je me suis faite deux bonnes amies. Alexa, de France et Célida d’Afrique du sud et ça c’est sans compter ma meilleure amie de toujours Louane!
Louane a dû passer des tests pour se classer et pour s’assurer qu’elle méritait bien de venir. Elle a fait le meilleur résultat des participants. Donc elle est avec moi depuis deux ans.
Pendant les deux dernières années, nous avions la possibilité d’avoir le samedi après-midi et le dimanche de libre. Mais maintenant que nous entrons dans le programme de préparation, nous devons nous entraîner le samedi après-midi et le dimanche matin.
Du côté du miroir de Lovina, je l’ai essayé au début mais maintenant, je n’ai plus le temps. Un jour peut-être.
Bon, je dois y aller, ma journée commence.
________________________________________
Nous y voilà! C'est la fin de ce deuxième récit. Un autre sera posté sous peu (à moins que vous ne vouliez plus lire de mes histoires!) Par contre, la prochaine sera plus lugubre et attention aux émétos trop sensibles! Parce qu'il y a une petite scène de vomi qui ne dure pas très longtemps!
Après ma prochaine histoire, j'ouvrirai un sondage pour voir si je continue ou pas!
Deux ans plus tard
Cela fait deux ans exactement que je suis arrivée à l’école préparatoire olympique. Je commence maintenant une formation spécifique pour les olympiques jeunesses dans deux ans.
Les débuts ont été difficiles. Je n’avais que 10 ans, j’étais une des plus jeunes et je devais faire tout en anglais.
Nous sommes en chambre de quatre. Et tout les matins, on nous réveille à 6h, pour déjeuner à 6h30 et pour qu’à 7h30, nous pouvions aller pratiquer jusqu’à 8h30. A cette heure, nous nous rendions ensuite à l’école jusqu’à 14h où ensuite nous allions à nos entraînements jusqu’à 17h. Puis nous retournions aux dortoirs pour le souper et après, nous faisions nos devoirs. L’heure du couvre-feu est à 22h30.
Maintenant que j’entre au secondaire, c’est encore plus contraignant. L’horaire du matin est pareil sauf que les cours finissent à midi. A 13h, nous avons une formation préparatoire aux olympiques jeunesses.
Je viens à l’école du premier jour de septembre jusqu’au dernier jour de juin. J’ai donc deux mois de vacances. Ensuite, je vais à la maison du 23 décembre au 2 janvier. Il n’y a pas de semaine de relâche puisque nous nous entraînons toute la semaine.
Je me suis faite deux bonnes amies. Alexa, de France et Célida d’Afrique du sud et ça c’est sans compter ma meilleure amie de toujours Louane!
Louane a dû passer des tests pour se classer et pour s’assurer qu’elle méritait bien de venir. Elle a fait le meilleur résultat des participants. Donc elle est avec moi depuis deux ans.
Pendant les deux dernières années, nous avions la possibilité d’avoir le samedi après-midi et le dimanche de libre. Mais maintenant que nous entrons dans le programme de préparation, nous devons nous entraîner le samedi après-midi et le dimanche matin.
Du côté du miroir de Lovina, je l’ai essayé au début mais maintenant, je n’ai plus le temps. Un jour peut-être.
Bon, je dois y aller, ma journée commence.
________________________________________
Nous y voilà! C'est la fin de ce deuxième récit. Un autre sera posté sous peu (à moins que vous ne vouliez plus lire de mes histoires!) Par contre, la prochaine sera plus lugubre et attention aux émétos trop sensibles! Parce qu'il y a une petite scène de vomi qui ne dure pas très longtemps!
Après ma prochaine histoire, j'ouvrirai un sondage pour voir si je continue ou pas!
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Bonjour à tous!
Je relance une autre histoire! Comme je l'ai dit, il y a une petite scène de vomi mais quelques malaises au début du récit. Attention aux âmes sensibles parce que c'est assez lugubre avec du sang!
Bonne lecture
....................................
La maison vivante
Chapitre 1
L’arrivée
Nous sommes un dimanche après-midi d’été. Je regarde en dehors de la voiture de ma mère par la fenêtre. Je vois enfin cette maison qui serait la nôtre à moi, Sophie, 16 ans, à ma sœur Lilia 13 ans ainsi qu’à ma maman chérie Josia.
Aussitôt, je me rappelle de la raison pourquoi nous sommes tous les trois et non plus cinq. Maman a divorcé avec papa il y a trois mois. J’étais un peu soulagée. Papa et elle ne s’entendaient plus. Il a gardé près de lui mon petit frère Simon qui a tout juste 10 ans.
Alors revenons à nos moutons. Nous voilà devant cette maison aux fenêtres sales, aux rideaux vieillis. Maman nous demande de sortir de la voiture pour que nous puissions voir l’état de la maison avant que les déménageurs arrivent et installent nos choses.
Je suis maman de près mais je sens qu’il y a quelque chose de pas normal. Je ne sais pas quoi. J’ai l’impression de ne pas être seule avec ma famille.
Le salon est à gauche de l’entrée. Un plancher de bois non vernis recouvre le sol. Les murs bourgognes regorgent de trous et les fenêtres sont horriblement sales.
Quant à la cuisine, qui à l’autre bout du couloir qui mène à l’entrée, elle est toute blanche, les fenêtres sont elles aussi toutes sales et le lavabo a une forte odeur nauséabonde.
Nous montons à l’étage et les marches craquent à nos moindres pas. Une fois en haut, nous remarquons qu’il fait terriblement noir. Les rideaux ne laissent à peine entrer la lumière. Maman décide d’éclairer un peu les pièces. Sa chambre est spacieuse et elle a un grand placard. Moi et ma sœur partageons une chambre. Elle est plus petite que notre chambre d’avant. Quant à la chambre à côté de la nôtre, ce sera une chambre d’ami qui fera office de chambre à notre frère quand il rendra visite à maman.
Face à cette chambre, il y a la salle de bain. Elle est sale et sent horriblement mauvais.
Maman regarde l’état de la maison et nous lance :
— Allez les filles, c’est le temps de faire le ménage. Les déménageurs arriveront à 16h, c'est-à-dire dans trois heures.
Il est 14h quand nous avions commencé à nettoyer de fond en comble la maison. Quant aux travaux, maman demande conseil à son frère, mon oncle Mathieu. Il est venu la voir et aussitôt, j’ai vu sur son visage de la peur mais il n’a rien dit et a parlé à maman au sujet du plancher. Il est revenu à 15h30 avec ce qu’il fallait pour le vernir. Ils mettraient les trucs du salon dans le garage et nous irions dormir chez lui pour cette nuit.
A 16h, comme maman l’avais prédit, les déménageurs sont arrivés et ont installé les meubles dans les chambres et les boîtes dans les pièces respectives sauf celles du salon qui sont allées dans le garage. Avec maman, j’y suis allée. Il faisait froid et j’avais l’impression d’être observée. Maman s’est éloignée mais moi j’ai aperçue une fillette d’environ 7 ans. Je me suis approchée. Elle était recroquevillée sur elle-même et pleurait. J’ai voulu la toucher mais une seconde plus tard, elle n’était plus là.
Je suis entrée dans la maison. Les déménageurs avaient finit et mon oncle avait presque terminé la première couche de vernis. Il viendrait demain soir en poser une deuxième.
Nous sommes donc été manger chez ma tante et mon oncle. Avec notre nécessaire à toilettes, nous allions passer une nuit tranquille. Du moins, c’est ce que je croyais.
Je relance une autre histoire! Comme je l'ai dit, il y a une petite scène de vomi mais quelques malaises au début du récit. Attention aux âmes sensibles parce que c'est assez lugubre avec du sang!
Bonne lecture
....................................
La maison vivante
Chapitre 1
L’arrivée
Nous sommes un dimanche après-midi d’été. Je regarde en dehors de la voiture de ma mère par la fenêtre. Je vois enfin cette maison qui serait la nôtre à moi, Sophie, 16 ans, à ma sœur Lilia 13 ans ainsi qu’à ma maman chérie Josia.
Aussitôt, je me rappelle de la raison pourquoi nous sommes tous les trois et non plus cinq. Maman a divorcé avec papa il y a trois mois. J’étais un peu soulagée. Papa et elle ne s’entendaient plus. Il a gardé près de lui mon petit frère Simon qui a tout juste 10 ans.
Alors revenons à nos moutons. Nous voilà devant cette maison aux fenêtres sales, aux rideaux vieillis. Maman nous demande de sortir de la voiture pour que nous puissions voir l’état de la maison avant que les déménageurs arrivent et installent nos choses.
Je suis maman de près mais je sens qu’il y a quelque chose de pas normal. Je ne sais pas quoi. J’ai l’impression de ne pas être seule avec ma famille.
Le salon est à gauche de l’entrée. Un plancher de bois non vernis recouvre le sol. Les murs bourgognes regorgent de trous et les fenêtres sont horriblement sales.
Quant à la cuisine, qui à l’autre bout du couloir qui mène à l’entrée, elle est toute blanche, les fenêtres sont elles aussi toutes sales et le lavabo a une forte odeur nauséabonde.
Nous montons à l’étage et les marches craquent à nos moindres pas. Une fois en haut, nous remarquons qu’il fait terriblement noir. Les rideaux ne laissent à peine entrer la lumière. Maman décide d’éclairer un peu les pièces. Sa chambre est spacieuse et elle a un grand placard. Moi et ma sœur partageons une chambre. Elle est plus petite que notre chambre d’avant. Quant à la chambre à côté de la nôtre, ce sera une chambre d’ami qui fera office de chambre à notre frère quand il rendra visite à maman.
Face à cette chambre, il y a la salle de bain. Elle est sale et sent horriblement mauvais.
Maman regarde l’état de la maison et nous lance :
— Allez les filles, c’est le temps de faire le ménage. Les déménageurs arriveront à 16h, c'est-à-dire dans trois heures.
Il est 14h quand nous avions commencé à nettoyer de fond en comble la maison. Quant aux travaux, maman demande conseil à son frère, mon oncle Mathieu. Il est venu la voir et aussitôt, j’ai vu sur son visage de la peur mais il n’a rien dit et a parlé à maman au sujet du plancher. Il est revenu à 15h30 avec ce qu’il fallait pour le vernir. Ils mettraient les trucs du salon dans le garage et nous irions dormir chez lui pour cette nuit.
A 16h, comme maman l’avais prédit, les déménageurs sont arrivés et ont installé les meubles dans les chambres et les boîtes dans les pièces respectives sauf celles du salon qui sont allées dans le garage. Avec maman, j’y suis allée. Il faisait froid et j’avais l’impression d’être observée. Maman s’est éloignée mais moi j’ai aperçue une fillette d’environ 7 ans. Je me suis approchée. Elle était recroquevillée sur elle-même et pleurait. J’ai voulu la toucher mais une seconde plus tard, elle n’était plus là.
Je suis entrée dans la maison. Les déménageurs avaient finit et mon oncle avait presque terminé la première couche de vernis. Il viendrait demain soir en poser une deuxième.
Nous sommes donc été manger chez ma tante et mon oncle. Avec notre nécessaire à toilettes, nous allions passer une nuit tranquille. Du moins, c’est ce que je croyais.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 2
Le cauchemar
Il était 21h, j’étais épuisée par cette journée bien remplie. La route, le ménage et le stress de cette nouvelle maison et nouvelle vie m’avais quelque peu rendue triste.
Ma sœur était déjà couchée. Moi j’écoutais tranquillement la télé dans le sous-sol alors que maman discutais avec ma tante au salon. J’ai finalement décidé d’éteindre et d’aller dire bonne nuit à ma mère.
A l’étage, j’ai croisé mon oncle. Je lui ai souhaité bonne nuit et suis allée faire de même avec ma tante et ma mère.
Je suis aussitôt redescendue au sous-sol et j’ai fermé les yeux.
C’est alors que commence ce cauchemar que je n’oublierai jamais. Je me revoyais dans cette maison, j’étais seule. Les portes ont claquées et la fillette que j’ai aperçue dans le garage était là. Elle était pâle, elle avait des larmes de sang. Elle s’est approchée mais à chaque fois qu’elle avançait, je reculais. J’étais dans le hall d’entrée. Alors que j’étais au niveau de la porte, celle-ci s’est ouverte et j’ai senti le sol trembler et me faire tomber hors de la maison. Alors que je tentais de me lever, la petite fille est venue au dessus de moi et a dit d’une voix lugubre :
— Ne venez pas, c’est dangereux. Ma maman est partie, je suis morte et cette maison tue.
A ces mots, je me suis réveillée en sursaut. Je regardais où j’étais. Quand j’ai vu que j’étais dans le sous-sol de mon oncle, j’étais rassurée mais j’ai vu cette petite fille au coin de la chambre, près de la télé. Elle m’a regardée ou en fait fixée et elle a disparu.
Je ne savais pas si je rêvais encore ou si cette apparition était bel et bien réelle. Je me remis au lit et m’endormis d’un sommeil agité. J’ai revu cette fille et elle disait toujours le même message. A chaque fois, jusqu’à cinq ou six heures du matin, je me réveillais en sursaut et je la revoyais. Après cette heure, je dormis paisiblement.
Le lendemain, malgré ma peur, j’ai dû suivre ma mère. J’étais blanche comme un drap mais même si j’étais malade, maman voudrais que je vienne avec eux. Nous avons rangé des trucs mais je ne me sentais vraiment pas bien. Particulièrement dans la salle de bain, j’avais la nausée et j’avais peur de me rendre près de la cuvette.
Je suis sortie pour prendre l’air, ma tante qui avait accompagné mon oncle, m’a vue que j’étais mal et peut-être malade. Je ne savais quoi lui dire. On me prendrait pour une folle.
La journée me parut très longue et à 16h, mon oncle met la deuxième couche de vernis et nous sommes rentrés. Ce soir-là, comme à midi, je n’ai presque pas touché à mon assiette. Je suis allée me réfugier dans la chambre au sous-sol.
J’écoutais la télé quand on a frappé, c’était maman, elle s’inquiétait pour moi. J’ai alors pleuré. Malheureusement, à part me dire que tout irait bien et que mes cauchemars ne sont que l’effet de ma peur, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Quant à la nausée, je couvais peut-être quelque chose.
Sauf que la nuit suivante, mon calvaire continue. J’ai finalement vomi à 3h du matin. Je me suis rendormie sans trop de problème mais les cauchemars ont continués jusqu’à six heures.
Pourtant, je savais que mon calvaire continuerait la nuit suivante.
Pendant cette journée-là, je suis restée chez ma tante, ça me rassurait un peu mais je n’osais dormir. J’avais vomi une autre fois en allant déjeuner et maman avait préféré me garder chez ma tante pour que je puisse me reposer.
Ma tante est très gentille et j’ai osé lui demander son avis :
— Ma tante, es-ce que tu crois aux fantômes et autres genres de trucs?
— Je dois t’avouer que oui, j’ai un don et je ressens les choses mais pourquoi me demandes-tu cela?
— C’est que si je suis malade, c’est parce que… je fais toujours le même cauchemar depuis que j’ai vu cette maison. Elle me rend malade. J’ai peur d’y vivre et maman ne semble pas comprendre.
— Écoute, je sais qu’il se passe des choses anormales dans cette maison et je contacterai une amie pour qu’elle vienne voir d’accord?
— Oui, merci mais pas un mot à ma mère. Elle semble totalement folle de cette maison.
— Ta mère a besoin de s’attacher à quelque chose maintenant qu’elle n’est plus avec ton père. Ça s’arrangera si elle trouve un amoureux.
— Beurk!
— Désolée, j’avais oublié que tu étais malade!
— C’est rien, je suis juste dégoutée!
Je suis retournée écouter la télé, déjà rassurée par cette discussion.
Le soir venu, ma tante a proposé que je dorme dans la chambre d’ami auprès de ma mère. Maman s’est installée dans un lit de camp et j’ai dormi sur le lit confortable. Cette nuit-là, j’ai refais le cauchemar mais cette fois, je n’avais plus peur de la petite fille. Je lui ai demandé :
— Qu’est-ce qui s’est passé ici?
— La maison a une personnalité
— Elle a été ensorcelée?
— Si on veut
— Comment ça si on veut.
C’est alors que la maison a grondé :
— Je suis l’œuvre du diable.
La maison nous a rejetés et je me suis réveillée. La petite fille était là mais elle ne me faisait plus peur.
Le cauchemar
Il était 21h, j’étais épuisée par cette journée bien remplie. La route, le ménage et le stress de cette nouvelle maison et nouvelle vie m’avais quelque peu rendue triste.
Ma sœur était déjà couchée. Moi j’écoutais tranquillement la télé dans le sous-sol alors que maman discutais avec ma tante au salon. J’ai finalement décidé d’éteindre et d’aller dire bonne nuit à ma mère.
A l’étage, j’ai croisé mon oncle. Je lui ai souhaité bonne nuit et suis allée faire de même avec ma tante et ma mère.
Je suis aussitôt redescendue au sous-sol et j’ai fermé les yeux.
C’est alors que commence ce cauchemar que je n’oublierai jamais. Je me revoyais dans cette maison, j’étais seule. Les portes ont claquées et la fillette que j’ai aperçue dans le garage était là. Elle était pâle, elle avait des larmes de sang. Elle s’est approchée mais à chaque fois qu’elle avançait, je reculais. J’étais dans le hall d’entrée. Alors que j’étais au niveau de la porte, celle-ci s’est ouverte et j’ai senti le sol trembler et me faire tomber hors de la maison. Alors que je tentais de me lever, la petite fille est venue au dessus de moi et a dit d’une voix lugubre :
— Ne venez pas, c’est dangereux. Ma maman est partie, je suis morte et cette maison tue.
A ces mots, je me suis réveillée en sursaut. Je regardais où j’étais. Quand j’ai vu que j’étais dans le sous-sol de mon oncle, j’étais rassurée mais j’ai vu cette petite fille au coin de la chambre, près de la télé. Elle m’a regardée ou en fait fixée et elle a disparu.
Je ne savais pas si je rêvais encore ou si cette apparition était bel et bien réelle. Je me remis au lit et m’endormis d’un sommeil agité. J’ai revu cette fille et elle disait toujours le même message. A chaque fois, jusqu’à cinq ou six heures du matin, je me réveillais en sursaut et je la revoyais. Après cette heure, je dormis paisiblement.
Le lendemain, malgré ma peur, j’ai dû suivre ma mère. J’étais blanche comme un drap mais même si j’étais malade, maman voudrais que je vienne avec eux. Nous avons rangé des trucs mais je ne me sentais vraiment pas bien. Particulièrement dans la salle de bain, j’avais la nausée et j’avais peur de me rendre près de la cuvette.
Je suis sortie pour prendre l’air, ma tante qui avait accompagné mon oncle, m’a vue que j’étais mal et peut-être malade. Je ne savais quoi lui dire. On me prendrait pour une folle.
La journée me parut très longue et à 16h, mon oncle met la deuxième couche de vernis et nous sommes rentrés. Ce soir-là, comme à midi, je n’ai presque pas touché à mon assiette. Je suis allée me réfugier dans la chambre au sous-sol.
J’écoutais la télé quand on a frappé, c’était maman, elle s’inquiétait pour moi. J’ai alors pleuré. Malheureusement, à part me dire que tout irait bien et que mes cauchemars ne sont que l’effet de ma peur, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Quant à la nausée, je couvais peut-être quelque chose.
Sauf que la nuit suivante, mon calvaire continue. J’ai finalement vomi à 3h du matin. Je me suis rendormie sans trop de problème mais les cauchemars ont continués jusqu’à six heures.
Pourtant, je savais que mon calvaire continuerait la nuit suivante.
Pendant cette journée-là, je suis restée chez ma tante, ça me rassurait un peu mais je n’osais dormir. J’avais vomi une autre fois en allant déjeuner et maman avait préféré me garder chez ma tante pour que je puisse me reposer.
Ma tante est très gentille et j’ai osé lui demander son avis :
— Ma tante, es-ce que tu crois aux fantômes et autres genres de trucs?
— Je dois t’avouer que oui, j’ai un don et je ressens les choses mais pourquoi me demandes-tu cela?
— C’est que si je suis malade, c’est parce que… je fais toujours le même cauchemar depuis que j’ai vu cette maison. Elle me rend malade. J’ai peur d’y vivre et maman ne semble pas comprendre.
— Écoute, je sais qu’il se passe des choses anormales dans cette maison et je contacterai une amie pour qu’elle vienne voir d’accord?
— Oui, merci mais pas un mot à ma mère. Elle semble totalement folle de cette maison.
— Ta mère a besoin de s’attacher à quelque chose maintenant qu’elle n’est plus avec ton père. Ça s’arrangera si elle trouve un amoureux.
— Beurk!
— Désolée, j’avais oublié que tu étais malade!
— C’est rien, je suis juste dégoutée!
Je suis retournée écouter la télé, déjà rassurée par cette discussion.
Le soir venu, ma tante a proposé que je dorme dans la chambre d’ami auprès de ma mère. Maman s’est installée dans un lit de camp et j’ai dormi sur le lit confortable. Cette nuit-là, j’ai refais le cauchemar mais cette fois, je n’avais plus peur de la petite fille. Je lui ai demandé :
— Qu’est-ce qui s’est passé ici?
— La maison a une personnalité
— Elle a été ensorcelée?
— Si on veut
— Comment ça si on veut.
C’est alors que la maison a grondé :
— Je suis l’œuvre du diable.
La maison nous a rejetés et je me suis réveillée. La petite fille était là mais elle ne me faisait plus peur.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Le lendemain, j’ai dû quitter la maison chaleureuse de ma tante pour nous y installer pour de bon.
Chapitre 3
Les débuts de la nouvelle vie.
Les premières semaines dans cette maison ont été tout de même agréables. Je n’ai plus fait de cauchemars à cause de cette maison. Ces semaines ont aussi coïncidés avec nos dernières semaines de vacances. Un mois plus tard, le lundi, nous voilà à attendre l’autobus pour se rendre à l’école tandis que maman pars vers son nouveau travail et ce, pour 12h de travail sans compter l’heure de dîner et de souper. Il est 7h30 et elle ne rentrera qu’à 22h00 au minimum.
Voilà notre autobus qui arrive. Je vois mes cousines, les filles de ma tante et de mon oncle. Elles étaient en vacances chez nos grands-parents pendant notre déménagement. Ce sont des jumelles quasi identiques. Je suis heureuse de les voir. Elles sont en secondaire 5 comme moi et je vais me sentir moins perdue.
Ma sœur semble mise à l’écart, je l’invite donc à venir s’assoir près de nous.
A l’école, c’est assez calme. Voyez-vous, je viens de la ville et mon école secondaire était bondée. Cette école de campagne a beaucoup moins d’étudiants. Je me suis retrouvée seule dans ma case jusqu’à ce qu’une fille apparaisse. Elle avait de petits yeux bridés et des lunettes rouges. Elle me lance avec un français avec un accent prononcé :
— Bonjour, je m’appelle Kalia-Kim, je viens d’arriver dans cette école. Tu sais où je dois aller porter mon nom?
— Non, je suis nouvelle aussi.
Je demande donc à mes cousines où nous devons aller. Il fallait aller dans la file pour avoir notre horaire. Ouf, après un certain temps, nous devions aller à notre classe.
Mon école a 5 ailes pour chacun des niveaux. Moi et Kalia-Kim devions donc nous rendre au 503A.
J’ai trouvé l’aile en question et c’était au niveau 1 puis la 3e porte. Nous voilà arrivé dans la classe de français. Madame Natalia nous a parlé des travaux à faire pour cette année puisque nous étions à notre dernière année.
Puis nous avons enchaîné les autres cours pour enfin terminer à 16h. Moi, ma sœur et mes cousines sommes montées dans l’autobus et dix minutes plus tard, moi et ma sœur débarquions pour rentrer à la maison.
Maman nous avais prévenue qu’elle ne viendrait pas souper et qu’elle rentrerait tard. Nous en avons donc profité pour faire nos devoirs. A 17h30, nous avons soupé et nous avons relaxé dans le salon devant la télé.
C’est alors que je sens un courant chaud me parcourir le corps, comme la respiration de quelqu’un. Je vais voir dans la direction du souffle. La porte-patio n’était pas ouverte et il ne faisait pas si chaud que cela. Donc j’en ai déduit que c’était mon imagination.
C’est alors que ma sœur est montée se mettre en pyjama et se brosser les dents. Aussitôt que j’ai entendu l’eau couler et m’a crié :
— Sophie, viens voir!
Je monte les marches quatre à quatre et quand j’arrive devant le lavabo, je vois du sang couler du robinet. Ensuite j’entends un grondement ou un gémissement provenant des profondeurs des tuyaux.
Je regarde ma petite sœur, la rassure du mieux que je peux et me couche même auprès d’elle pour ne pas qu’elle ait trop peur. Je finis par m’endormir et c’est maman qui me réveille. Elle me dit :
— Sophie, vous devriez faire plus attention, le robinet était resté ouvert.
J’accours vers le lavabo, ouvre le robinet et une eau bien claire coule dans le tuyau. Aucune trace de sang. Étrange.
Maman me regarde, elle est pensive. Moi, je fais mine de l’ignorer et vais me coucher. Cette nuit-là, j’ai eu un sommeil mouvementé. J’ai ressenti encore ce courant chaud et j’ai entendu la voix de la petite qui me disait :
— Vous avez 66 jours pour sortir d’ici. La maison commence à se réveiller.
Je regarde autour et sens le sol bouger. Je sors du lit et descend les escaliers. Les craquements sont insupportables. Je m’accroupis sur le sol du hall d’entrer et chuchote :
— Madame la maison, nous ne voulons pas vous faire du mal. Est-il possible de dormir sereinement?
C’est alors que le sol tremble et que j’ai l’impression que mon cauchemar recommence mais cette fois, c’est la réalité.
Je suis propulsée dehors. Le vacarme a dû réveiller ma mère parce qu’elle est descendue et m’a trouvée dehors dans l’herbe humide. Je suis sans connaissance. Maman accourt vers moi. J’ouvre les yeux et je me plains de la douleur. J’ai déliré et maman a appelé l’ambulance.
J’ai perdu à nouveau connaissance et je me suis réveillée quelques heures plus tard à l’hôpital. Maman était devant moi, elle était seule parce que ma sœur était partie à l’école. J’avais un bandage sur la tête. J’avais la nausée. On m’a donné un médicament contre ça. Verdict, commotion cérébrale. Ma mère croit que je suis somnambule. Ce n’est pas vrai.
Le soir-là, je suis restée à l’hôpital, je devais passer des tests de sommeil. J’y allais à 22h mais là, il n’était que 18h et j’ai eu la visite de ma tante et de mes cousines.
J’ai alors pleuré devant ma tante. Je lui ai dit :
— Maman croit que je suis somnambule mais en réalité, c’est qu’il se passe des choses étranges dans cette maison. J’ai vraiment peur.
— Je vais envoyer mon amie voir ça demain, tu n’as qu’à me donner ta clé. Je viendrai te la redonner une fois fini.
— Ok, merci!
Je parle un peu avec mes cousines mais bien vite j’ai mal à la tête et on me monte à la clinique du sommeil. Je me place dans ce lit confortable et je dors jusqu’à ce que je fasse ce cauchemar, toujours le même et que je me réveille en sursaut. Je vois la fillette, elle me parle. Il me reste 65 jours.
J’ai peur mais je me rendors. On me filme et le lendemain à 7h, on me transfère à ma chambre. J’ai la nausée et j’ai très mal dormi. On me diagnostique des cauchemars puissants et un peu de somnambulisme (normal, il m’ont vu me lever et parler à cette fillette)
Ils disent que ma nausée est causée par la mauvaise qualité du sommeil. Mon œil!! Je sais que je ne suis pas folle!
Par sécurité, ils préfèrent tester des médicaments avant que je retourne à la maison. Sauf que cette nuit-là, j’ai refait le même cauchemar et j’ai entendu 64 jours. Horrible.
Au fait, la veille ma tante était passée et elle m’a dit que son amie viendrait le lendemain.
Chapitre 3
Les débuts de la nouvelle vie.
Les premières semaines dans cette maison ont été tout de même agréables. Je n’ai plus fait de cauchemars à cause de cette maison. Ces semaines ont aussi coïncidés avec nos dernières semaines de vacances. Un mois plus tard, le lundi, nous voilà à attendre l’autobus pour se rendre à l’école tandis que maman pars vers son nouveau travail et ce, pour 12h de travail sans compter l’heure de dîner et de souper. Il est 7h30 et elle ne rentrera qu’à 22h00 au minimum.
Voilà notre autobus qui arrive. Je vois mes cousines, les filles de ma tante et de mon oncle. Elles étaient en vacances chez nos grands-parents pendant notre déménagement. Ce sont des jumelles quasi identiques. Je suis heureuse de les voir. Elles sont en secondaire 5 comme moi et je vais me sentir moins perdue.
Ma sœur semble mise à l’écart, je l’invite donc à venir s’assoir près de nous.
A l’école, c’est assez calme. Voyez-vous, je viens de la ville et mon école secondaire était bondée. Cette école de campagne a beaucoup moins d’étudiants. Je me suis retrouvée seule dans ma case jusqu’à ce qu’une fille apparaisse. Elle avait de petits yeux bridés et des lunettes rouges. Elle me lance avec un français avec un accent prononcé :
— Bonjour, je m’appelle Kalia-Kim, je viens d’arriver dans cette école. Tu sais où je dois aller porter mon nom?
— Non, je suis nouvelle aussi.
Je demande donc à mes cousines où nous devons aller. Il fallait aller dans la file pour avoir notre horaire. Ouf, après un certain temps, nous devions aller à notre classe.
Mon école a 5 ailes pour chacun des niveaux. Moi et Kalia-Kim devions donc nous rendre au 503A.
J’ai trouvé l’aile en question et c’était au niveau 1 puis la 3e porte. Nous voilà arrivé dans la classe de français. Madame Natalia nous a parlé des travaux à faire pour cette année puisque nous étions à notre dernière année.
Puis nous avons enchaîné les autres cours pour enfin terminer à 16h. Moi, ma sœur et mes cousines sommes montées dans l’autobus et dix minutes plus tard, moi et ma sœur débarquions pour rentrer à la maison.
Maman nous avais prévenue qu’elle ne viendrait pas souper et qu’elle rentrerait tard. Nous en avons donc profité pour faire nos devoirs. A 17h30, nous avons soupé et nous avons relaxé dans le salon devant la télé.
C’est alors que je sens un courant chaud me parcourir le corps, comme la respiration de quelqu’un. Je vais voir dans la direction du souffle. La porte-patio n’était pas ouverte et il ne faisait pas si chaud que cela. Donc j’en ai déduit que c’était mon imagination.
C’est alors que ma sœur est montée se mettre en pyjama et se brosser les dents. Aussitôt que j’ai entendu l’eau couler et m’a crié :
— Sophie, viens voir!
Je monte les marches quatre à quatre et quand j’arrive devant le lavabo, je vois du sang couler du robinet. Ensuite j’entends un grondement ou un gémissement provenant des profondeurs des tuyaux.
Je regarde ma petite sœur, la rassure du mieux que je peux et me couche même auprès d’elle pour ne pas qu’elle ait trop peur. Je finis par m’endormir et c’est maman qui me réveille. Elle me dit :
— Sophie, vous devriez faire plus attention, le robinet était resté ouvert.
J’accours vers le lavabo, ouvre le robinet et une eau bien claire coule dans le tuyau. Aucune trace de sang. Étrange.
Maman me regarde, elle est pensive. Moi, je fais mine de l’ignorer et vais me coucher. Cette nuit-là, j’ai eu un sommeil mouvementé. J’ai ressenti encore ce courant chaud et j’ai entendu la voix de la petite qui me disait :
— Vous avez 66 jours pour sortir d’ici. La maison commence à se réveiller.
Je regarde autour et sens le sol bouger. Je sors du lit et descend les escaliers. Les craquements sont insupportables. Je m’accroupis sur le sol du hall d’entrer et chuchote :
— Madame la maison, nous ne voulons pas vous faire du mal. Est-il possible de dormir sereinement?
C’est alors que le sol tremble et que j’ai l’impression que mon cauchemar recommence mais cette fois, c’est la réalité.
Je suis propulsée dehors. Le vacarme a dû réveiller ma mère parce qu’elle est descendue et m’a trouvée dehors dans l’herbe humide. Je suis sans connaissance. Maman accourt vers moi. J’ouvre les yeux et je me plains de la douleur. J’ai déliré et maman a appelé l’ambulance.
J’ai perdu à nouveau connaissance et je me suis réveillée quelques heures plus tard à l’hôpital. Maman était devant moi, elle était seule parce que ma sœur était partie à l’école. J’avais un bandage sur la tête. J’avais la nausée. On m’a donné un médicament contre ça. Verdict, commotion cérébrale. Ma mère croit que je suis somnambule. Ce n’est pas vrai.
Le soir-là, je suis restée à l’hôpital, je devais passer des tests de sommeil. J’y allais à 22h mais là, il n’était que 18h et j’ai eu la visite de ma tante et de mes cousines.
J’ai alors pleuré devant ma tante. Je lui ai dit :
— Maman croit que je suis somnambule mais en réalité, c’est qu’il se passe des choses étranges dans cette maison. J’ai vraiment peur.
— Je vais envoyer mon amie voir ça demain, tu n’as qu’à me donner ta clé. Je viendrai te la redonner une fois fini.
— Ok, merci!
Je parle un peu avec mes cousines mais bien vite j’ai mal à la tête et on me monte à la clinique du sommeil. Je me place dans ce lit confortable et je dors jusqu’à ce que je fasse ce cauchemar, toujours le même et que je me réveille en sursaut. Je vois la fillette, elle me parle. Il me reste 65 jours.
J’ai peur mais je me rendors. On me filme et le lendemain à 7h, on me transfère à ma chambre. J’ai la nausée et j’ai très mal dormi. On me diagnostique des cauchemars puissants et un peu de somnambulisme (normal, il m’ont vu me lever et parler à cette fillette)
Ils disent que ma nausée est causée par la mauvaise qualité du sommeil. Mon œil!! Je sais que je ne suis pas folle!
Par sécurité, ils préfèrent tester des médicaments avant que je retourne à la maison. Sauf que cette nuit-là, j’ai refait le même cauchemar et j’ai entendu 64 jours. Horrible.
Au fait, la veille ma tante était passée et elle m’a dit que son amie viendrait le lendemain.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 4
Le verdict
Nous étions maintenant le jeudi et j’étais toujours à l’hôpital. Les médicaments n’avaient aucun effet. Ils m’ont dit qu’ils essayaient un autre pour la nuit prochaine et s’il ne fonctionnait pas, que je rentrais à la maison mais il me faudrait une autre semaine de repos.
C’est également ce jour où l’amie de ma tante est venue en compagnie de ma tante. Elle s’appelle Amélia et est médium. Elle me regarde et lance d’un air grave :
— Sophie, j’ai de mauvaises nouvelles. D’abord, la petite fille que tu vois est morte il y a dix ans. Ses parents sont partis après sa mort. La petite a énormément souffert. Elle s’est lancée comme mission de prévenir une fille. C’est toi qu’elle a choisi parce que tu es plus sensible que ta sœur. Malheureusement, cela implique des cauchemars. La maison a été un portail entre les démons et le monde des vivants. Elle a déjà été exorcisée. Les démons ne sont plus visibles mais la maison a une personnalité démoniaque et la petite fille est prise au piège. Ta mère n’est pas réceptive mais il faudra qu’elle s’aperçoive des dangers qu’elle court. J’ai tenté de parler à la maison mais aussitôt, elle ouvrait sa porte grande ouverte.
— Elle a fait la même chose avec moi. Je lui ai dit qu’on ne lui voulait pas de mal mais elle m’a jetée dehors.
— Tu es une menace pour elle parce que tu as conscience de tout ça. Ta sœur est aussi sur le point de s’éveiller mais pour ta mère, ce sera plus long.
— Y a-t-il une autre solution que de déménager?
— Oui mais elle est risquée.
— C’est quoi?
— Il faut aller au sous-sol, au cœur de la maison et enlever le système entièrement. Je crois que les derniers démons se cachent dans la tuyauterie et dans l’électricité.
— C’est pour ça qu’il y avait du sang quand ma sœur Lilia a voulu se laver les dents?
— Oui, mais cet endroit est très dangereux. Je n’ai même pas été capable de descendre et même avec ma meilleure protection. Donc si tu y arrive, ce sera un grand exploit mais il faut que tu y aille avec quelqu’un qui s’y connais en tuyauterie et en électricité. Parce qu’il ne suffit pas d’arrêter le chauffage ni l’électricité. Il faut démonter le cœur et en remettre un autre neuf.
— Mon oncle Mathieu!
Madame Amélia regarde ma tante et celle-ci dit :
— Oui mais ton oncle est très sensible aussi, il va avoir la nausée juste à regarder le sous-sol.
Je les regarde et je suis pensive. Qui est-ce que je peux contacter? Je regarde la dame et lui dit d’un ton sincère :
— Je vais finir par trouver quelqu’un avec une endurance de fer. La seule difficulté, c’est de faire ça en moins de 63 jours.
— Je vais t’aider, si je pense à quelqu’un, je te l’envoie.
C’est à ce moment précis que maman arrive et regarde ma tante et son amie. Maman semble la reconnaître. Elle lance d’un ton brusque :
— Que faites-vous ici auprès de ma fille blessée? Elle n’a pas besoin de vos conseils!
Ma tante regarde ma mère et dit :
— C’est elle qui a demandé ça.
Maman me dévisage et je dis :
— Maman, il se passe des choses étranges dans cette maison et nous n’auront que 63 jours pour partir avant qu’il arrive quelque chose de grave!
— Je ne peux pas partir, je ne veux pas partir!
Amélia la regarde et me dit :
— Ta mère est sous l’emprise de ces démons. Ils vont la tuer. Je vais la bénir pour qu’elle reprenne un peu de lucidité.
La voyante béni ma mère qui la frappe de plein fouet. La voyante est quelque peu assommée mais c’est ma mère qui perd connaissance.
Le verdict
Nous étions maintenant le jeudi et j’étais toujours à l’hôpital. Les médicaments n’avaient aucun effet. Ils m’ont dit qu’ils essayaient un autre pour la nuit prochaine et s’il ne fonctionnait pas, que je rentrais à la maison mais il me faudrait une autre semaine de repos.
C’est également ce jour où l’amie de ma tante est venue en compagnie de ma tante. Elle s’appelle Amélia et est médium. Elle me regarde et lance d’un air grave :
— Sophie, j’ai de mauvaises nouvelles. D’abord, la petite fille que tu vois est morte il y a dix ans. Ses parents sont partis après sa mort. La petite a énormément souffert. Elle s’est lancée comme mission de prévenir une fille. C’est toi qu’elle a choisi parce que tu es plus sensible que ta sœur. Malheureusement, cela implique des cauchemars. La maison a été un portail entre les démons et le monde des vivants. Elle a déjà été exorcisée. Les démons ne sont plus visibles mais la maison a une personnalité démoniaque et la petite fille est prise au piège. Ta mère n’est pas réceptive mais il faudra qu’elle s’aperçoive des dangers qu’elle court. J’ai tenté de parler à la maison mais aussitôt, elle ouvrait sa porte grande ouverte.
— Elle a fait la même chose avec moi. Je lui ai dit qu’on ne lui voulait pas de mal mais elle m’a jetée dehors.
— Tu es une menace pour elle parce que tu as conscience de tout ça. Ta sœur est aussi sur le point de s’éveiller mais pour ta mère, ce sera plus long.
— Y a-t-il une autre solution que de déménager?
— Oui mais elle est risquée.
— C’est quoi?
— Il faut aller au sous-sol, au cœur de la maison et enlever le système entièrement. Je crois que les derniers démons se cachent dans la tuyauterie et dans l’électricité.
— C’est pour ça qu’il y avait du sang quand ma sœur Lilia a voulu se laver les dents?
— Oui, mais cet endroit est très dangereux. Je n’ai même pas été capable de descendre et même avec ma meilleure protection. Donc si tu y arrive, ce sera un grand exploit mais il faut que tu y aille avec quelqu’un qui s’y connais en tuyauterie et en électricité. Parce qu’il ne suffit pas d’arrêter le chauffage ni l’électricité. Il faut démonter le cœur et en remettre un autre neuf.
— Mon oncle Mathieu!
Madame Amélia regarde ma tante et celle-ci dit :
— Oui mais ton oncle est très sensible aussi, il va avoir la nausée juste à regarder le sous-sol.
Je les regarde et je suis pensive. Qui est-ce que je peux contacter? Je regarde la dame et lui dit d’un ton sincère :
— Je vais finir par trouver quelqu’un avec une endurance de fer. La seule difficulté, c’est de faire ça en moins de 63 jours.
— Je vais t’aider, si je pense à quelqu’un, je te l’envoie.
C’est à ce moment précis que maman arrive et regarde ma tante et son amie. Maman semble la reconnaître. Elle lance d’un ton brusque :
— Que faites-vous ici auprès de ma fille blessée? Elle n’a pas besoin de vos conseils!
Ma tante regarde ma mère et dit :
— C’est elle qui a demandé ça.
Maman me dévisage et je dis :
— Maman, il se passe des choses étranges dans cette maison et nous n’auront que 63 jours pour partir avant qu’il arrive quelque chose de grave!
— Je ne peux pas partir, je ne veux pas partir!
Amélia la regarde et me dit :
— Ta mère est sous l’emprise de ces démons. Ils vont la tuer. Je vais la bénir pour qu’elle reprenne un peu de lucidité.
La voyante béni ma mère qui la frappe de plein fouet. La voyante est quelque peu assommée mais c’est ma mère qui perd connaissance.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
J’accours vers ma mère malgré le mal de tête. Elle se relève non sans difficulté. Elle me regarde et demande :
— Où suis-je?
— Tu es à l’hôpital maman, tu as frappé Amélia après qu’elle t’ait bénie.
— Pourquoi me bénir?
— Parce que la maison est démoniaque.
— La maison? Quelle maison? Et où est-ton père?
— Maman, tu as divorcé il y a quatre mois.
— Quatre mois? Je… je ne me souviens de rien. Juste que je me disputais avec lui et que j’ai décidé d’aller voir les maisons. J’ai trouvé cette maison et c’est tout. Je l’ai achetée?
— Oui maman.
Je regardais Amélia qui avait repris ses esprits. Une chose est sûre, maman avait été sous l’emprise de ces démons.
— Où suis-je?
— Tu es à l’hôpital maman, tu as frappé Amélia après qu’elle t’ait bénie.
— Pourquoi me bénir?
— Parce que la maison est démoniaque.
— La maison? Quelle maison? Et où est-ton père?
— Maman, tu as divorcé il y a quatre mois.
— Quatre mois? Je… je ne me souviens de rien. Juste que je me disputais avec lui et que j’ai décidé d’aller voir les maisons. J’ai trouvé cette maison et c’est tout. Je l’ai achetée?
— Oui maman.
Je regardais Amélia qui avait repris ses esprits. Une chose est sûre, maman avait été sous l’emprise de ces démons.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 5
62 jours – Début de la guerre
Je suis sortie le vendredi soir. On m’a donné des somnifères puissants qui me feraient dormir toute la nuit. La nuit d’avant, ils avaient fonctionné et je me suis réveillée ce matin bien reposée. Je devais toutefois faire la guerre contre cette maison.
J’ai tout raconté à ma mère dans la journée. Elle a enfin compris la nécessité. Lilia lui a raconté l’incident du sang dans la salle de bain. Bref, elle était elle aussi prête à se battre pour le bien-être de ses filles.
La nuit du vendredi au samedi a été paisible pour tout le monde et le samedi, maman a tenté de descendre l’escalier qui mène au sous-sol. Aussitôt, elle a dû remonter à cause d’une forte nausée. Nous avons donc réfléchi à un plan d’attaque. Je ne pouvais rien faire tant que ma commotion n’était pas guérie mais si on ne faisait rien, j’allais perdre 7 jours. Maman a pensé à des hommes qu’elle connaissait et qui pourraient nous aider. Elle a d’abord appelé à son ami John.
John était un terre à terre et ne croyais pas aux esprits. En plus, il était électricien et plombier.
Malgré ma tête, j’ai décidé de tenter de descendre. Les premières marches n’ont rien fait. Je suis arrivée à la dernière marche et elle a cédé sous mes pieds. Par chance, il n’y a pas eu de blessures. John est arrivé aussi.
J’ai regardé cet endroit lugubre. Il faisait noir. J’avais la lampe de poche mes les piles semblaient vouloir lâcher. Nous avons vu le cœur de la maison. Il fallait que John éteigne le cœur qui est en fait la sortie d’eau et d’électricité. John descend mais au moment où il touche le bouton pour cesser le courant, un filet électrique lui tombe dessus et il est inerte.
Je regarde plus attentivement le sous-sol. Il y a des cadavres qui sont dispersés. J’ai l’étrange impression que John n’était pas le seul à essayer d’arrêter cette maison.
Aussitôt, je remonte et je regarde ma mère. Je lui dit :
— Il est mort.
— Qui?
— John.
Ma mère me regarde et fait les cents pas. Qui d’autres pourrait nous aider? Il nous reste 61 jours soit deux mois! Maman veut rester ici et je veux bien un peu de stabilité mais cette maison est très dangereuse.
Je réfléchis un peu mais le mal de tête me rappelle à l’ordre. Je regarde Lilia qui est aussi effrayée. Tout à coup, elle se lève d’un bon et lance :
— Je crois que j’ai une idée.
Elle prend son téléphone portable et tente de composer un numéro mais la communication coupe. Elle sort dehors pour ne pas être influencée par la maison mais c’est alors que la vitre du salon éclate et que les fines particules de verre recouvrent sa peau.
Maman l’emmène à l’hôpital et me dit d’appeler ma tante pour qu’elle vienne me chercher pour le temps de son absence.
C’est ce que je fais mais encore une fois, la maison semble se révolter. Je crie mais on dirait que les murs avalent mes cris. Je descends en colère au sous-sol et tente de couper l’eau. Au lieu de ça, l’eau se met à gicler et le sous-sol s’inonde. Je dois sortir de là. C’est alors que je montais sur les premières marches, je sens le sol trembler. Je monte à l’étage et voit que la vue extérieure avait changée. La fenêtre du salon ne donnait plus sur la rue mais sur la rivière. Je vois la petite fille et elle me dit :
— Vous n’avez plus 61 jours. Vous avez vraiment mit la maison en colère. Dans 31 jours, si vous n’êtes pas partis, vous mourrez. Dans 15 jours, un drame arrivera.
— Je veux rester ici, je veux être heureuse et ma mère aussi.
C’est alors que le sol trembla de nouveau et je perdis connaissance.
…....................................
C’est ma mère qui me réveilla. Elle était inquiète. J’étais étendue sur le sol. La fenêtre était toujours brisée mais je voyais la rue. Était-ce des hallucinations ou j’avais bel et bien reçu cet avertissement? Maman m’aida à me coucher sur le divan et me dit que ma sœur restera plusieurs jours à l’hôpital. Elle me demanda alors :
— Pourquoi n’as-tu pas appelé ta tante?
— La communication a été coupée et la maison s’est révoltée. Elle s’est même tournée vers la rivière. J’ai vu la petite fille et elle m’a dit qu’il ne restait que 31 jours et qu’il arriverait quelque chose de grave.
— Mais non ma puce, tout ira bien! Nous allons vivre ici!
C’est alors que je vis que son regard avait changé. Il était plus sérieux. J’avais mal à la tête et voulait aller vivre chez ma tante.
Le soir venu, ma tante est venue avec mon oncle, je lui ai tout raconté et elle m’a invité à dormir chez elle. Maman voulait rester et ma tante compris qu’elle devait faire venir son amie Amélia le lendemain.
62 jours – Début de la guerre
Je suis sortie le vendredi soir. On m’a donné des somnifères puissants qui me feraient dormir toute la nuit. La nuit d’avant, ils avaient fonctionné et je me suis réveillée ce matin bien reposée. Je devais toutefois faire la guerre contre cette maison.
J’ai tout raconté à ma mère dans la journée. Elle a enfin compris la nécessité. Lilia lui a raconté l’incident du sang dans la salle de bain. Bref, elle était elle aussi prête à se battre pour le bien-être de ses filles.
La nuit du vendredi au samedi a été paisible pour tout le monde et le samedi, maman a tenté de descendre l’escalier qui mène au sous-sol. Aussitôt, elle a dû remonter à cause d’une forte nausée. Nous avons donc réfléchi à un plan d’attaque. Je ne pouvais rien faire tant que ma commotion n’était pas guérie mais si on ne faisait rien, j’allais perdre 7 jours. Maman a pensé à des hommes qu’elle connaissait et qui pourraient nous aider. Elle a d’abord appelé à son ami John.
John était un terre à terre et ne croyais pas aux esprits. En plus, il était électricien et plombier.
Malgré ma tête, j’ai décidé de tenter de descendre. Les premières marches n’ont rien fait. Je suis arrivée à la dernière marche et elle a cédé sous mes pieds. Par chance, il n’y a pas eu de blessures. John est arrivé aussi.
J’ai regardé cet endroit lugubre. Il faisait noir. J’avais la lampe de poche mes les piles semblaient vouloir lâcher. Nous avons vu le cœur de la maison. Il fallait que John éteigne le cœur qui est en fait la sortie d’eau et d’électricité. John descend mais au moment où il touche le bouton pour cesser le courant, un filet électrique lui tombe dessus et il est inerte.
Je regarde plus attentivement le sous-sol. Il y a des cadavres qui sont dispersés. J’ai l’étrange impression que John n’était pas le seul à essayer d’arrêter cette maison.
Aussitôt, je remonte et je regarde ma mère. Je lui dit :
— Il est mort.
— Qui?
— John.
Ma mère me regarde et fait les cents pas. Qui d’autres pourrait nous aider? Il nous reste 61 jours soit deux mois! Maman veut rester ici et je veux bien un peu de stabilité mais cette maison est très dangereuse.
Je réfléchis un peu mais le mal de tête me rappelle à l’ordre. Je regarde Lilia qui est aussi effrayée. Tout à coup, elle se lève d’un bon et lance :
— Je crois que j’ai une idée.
Elle prend son téléphone portable et tente de composer un numéro mais la communication coupe. Elle sort dehors pour ne pas être influencée par la maison mais c’est alors que la vitre du salon éclate et que les fines particules de verre recouvrent sa peau.
Maman l’emmène à l’hôpital et me dit d’appeler ma tante pour qu’elle vienne me chercher pour le temps de son absence.
C’est ce que je fais mais encore une fois, la maison semble se révolter. Je crie mais on dirait que les murs avalent mes cris. Je descends en colère au sous-sol et tente de couper l’eau. Au lieu de ça, l’eau se met à gicler et le sous-sol s’inonde. Je dois sortir de là. C’est alors que je montais sur les premières marches, je sens le sol trembler. Je monte à l’étage et voit que la vue extérieure avait changée. La fenêtre du salon ne donnait plus sur la rue mais sur la rivière. Je vois la petite fille et elle me dit :
— Vous n’avez plus 61 jours. Vous avez vraiment mit la maison en colère. Dans 31 jours, si vous n’êtes pas partis, vous mourrez. Dans 15 jours, un drame arrivera.
— Je veux rester ici, je veux être heureuse et ma mère aussi.
C’est alors que le sol trembla de nouveau et je perdis connaissance.
…....................................
C’est ma mère qui me réveilla. Elle était inquiète. J’étais étendue sur le sol. La fenêtre était toujours brisée mais je voyais la rue. Était-ce des hallucinations ou j’avais bel et bien reçu cet avertissement? Maman m’aida à me coucher sur le divan et me dit que ma sœur restera plusieurs jours à l’hôpital. Elle me demanda alors :
— Pourquoi n’as-tu pas appelé ta tante?
— La communication a été coupée et la maison s’est révoltée. Elle s’est même tournée vers la rivière. J’ai vu la petite fille et elle m’a dit qu’il ne restait que 31 jours et qu’il arriverait quelque chose de grave.
— Mais non ma puce, tout ira bien! Nous allons vivre ici!
C’est alors que je vis que son regard avait changé. Il était plus sérieux. J’avais mal à la tête et voulait aller vivre chez ma tante.
Le soir venu, ma tante est venue avec mon oncle, je lui ai tout raconté et elle m’a invité à dormir chez elle. Maman voulait rester et ma tante compris qu’elle devait faire venir son amie Amélia le lendemain.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 6
30 jours – Le dernier portail
C’était lundi, mes cousines étaient parties pour l’école et moi, j’allais avec ma tante, mon oncle et Amélie vers la maison. Aussitôt que nous sommes rentrés, nous avons remarqué qu’il y avait quelque chose d’anormal. L’air était très froid et la maison n’avait même plus cette petite énergie positive, l’énergie de la petite fille.
Amélia se concentra sur la petite fille et découvrit une triste nouvelle. L’âme était à présent dans les limbes. Il n’y avait plus rien à faire. Elle fut guidée jusque dans la chambre de ma mère. Là, ma mère était inerte sur son lit, blême et les yeux exorbités. Quand je me suis approchée elle a dit :
— Toi… mourir… danger.
Amélia procéda à un exorcisme. Mon oncle et ma tante tenaient ma mère pendant que je tenais les pieds. Amélia a chanté une incantation et ma mère s’est débattue. Elle a tenté de mordre. Amélia a posé sa main sur elle, une douce chaleur nous a encerclés et ma mère est revenue à elle.
Ma mère me regarde et lance faiblement :
— Pourquoi je suis au lit en plein jour? Pourquoi je ne suis pas à l’hôpital avec ta sœur?
— Tu as encore été envoutée par ces démons!
— Libérez nous de ces monstres et videz cette maison. J’en ai marre.
Ma mère se lève et quitte la maison. Amélia commence à observer tous les coins de la pièce et sens une énergie négative émanant du plancher sous le lit. Nous le poussons et découvrons une trappe. Je l’ouvre délicatement et ce que nous retrouvons me glace le sang. Il y a un squelette d’enfant et un portail. Un portail avec l’étoile à l’envers. Amélia exorcise la porte. La maison vibre. Les objets tombent en grand fracas. Je vais voir par la fenêtre de la chambre à ma mère et voit la rivière. La maison s’est rapprochée. Je lance un cri et je tombe inerte.
30 jours – Le dernier portail
C’était lundi, mes cousines étaient parties pour l’école et moi, j’allais avec ma tante, mon oncle et Amélie vers la maison. Aussitôt que nous sommes rentrés, nous avons remarqué qu’il y avait quelque chose d’anormal. L’air était très froid et la maison n’avait même plus cette petite énergie positive, l’énergie de la petite fille.
Amélia se concentra sur la petite fille et découvrit une triste nouvelle. L’âme était à présent dans les limbes. Il n’y avait plus rien à faire. Elle fut guidée jusque dans la chambre de ma mère. Là, ma mère était inerte sur son lit, blême et les yeux exorbités. Quand je me suis approchée elle a dit :
— Toi… mourir… danger.
Amélia procéda à un exorcisme. Mon oncle et ma tante tenaient ma mère pendant que je tenais les pieds. Amélia a chanté une incantation et ma mère s’est débattue. Elle a tenté de mordre. Amélia a posé sa main sur elle, une douce chaleur nous a encerclés et ma mère est revenue à elle.
Ma mère me regarde et lance faiblement :
— Pourquoi je suis au lit en plein jour? Pourquoi je ne suis pas à l’hôpital avec ta sœur?
— Tu as encore été envoutée par ces démons!
— Libérez nous de ces monstres et videz cette maison. J’en ai marre.
Ma mère se lève et quitte la maison. Amélia commence à observer tous les coins de la pièce et sens une énergie négative émanant du plancher sous le lit. Nous le poussons et découvrons une trappe. Je l’ouvre délicatement et ce que nous retrouvons me glace le sang. Il y a un squelette d’enfant et un portail. Un portail avec l’étoile à l’envers. Amélia exorcise la porte. La maison vibre. Les objets tombent en grand fracas. Je vais voir par la fenêtre de la chambre à ma mère et voit la rivière. La maison s’est rapprochée. Je lance un cri et je tombe inerte.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
A mon réveil, je suis couchée sur le sofa du salon de ma tante. Comment savoir si j’ai bel et bien vu ce que j’ai vu? Ma tante arrive près de moi et je lui dis faiblement :
— Qu’est-ce que je fais là?
— Tu as perdu connaissance ma belle, nous y sommes allés un peu fort aujourd’hui
— Alors on a bien exorcisé ma mère et on a bien trouvé un portail?
— Oui
— J’ai vu que la maison s’était déplacée, elle était en direction de la rivière et elle était très proche.
— Quand tu as crié, nous sommes été voir et nous avons vu la rue. Tu as peut-être un peu d’hallucinations avec ta commotion!
— Peut-être mais ça me fait peur. Il ne reste que 29 jours. As-tu eu des nouvelles de ma mère?
— Elle va venir dormir ici cette nuit.
— Tant mieux et pour Lilia?
— Lilia doit se faire opérer pour enlever les derniers petits morceaux de verre. Ensuite dans une semaine, elle aura une greffe de la peau.
— Ok
Je retourne sur mon oreiller. Je réfléchissais aux solutions autres que le déménagement.
Le soir même, maman est arrivée, elle semblait malade. Elle m’a regardé et m’a dit :
— Tu avais raison ma puce, nous devons partir.
Je n’en croyais pas mes oreilles, maman voulait laisser cette maison. Je lui ai demandé :
— Est-ce que tu l’aime cette maison?
— Oui mais elle est dangereuse, elle m’a brûlée alors que je me faisais à manger et sans vous, je me sens très seule.
— Maman, on va essayer une dernière fois. Restes-ici, on prend la semaine pour que je me rétablisse. Ok?— Ok
— Qu’est-ce que je fais là?
— Tu as perdu connaissance ma belle, nous y sommes allés un peu fort aujourd’hui
— Alors on a bien exorcisé ma mère et on a bien trouvé un portail?
— Oui
— J’ai vu que la maison s’était déplacée, elle était en direction de la rivière et elle était très proche.
— Quand tu as crié, nous sommes été voir et nous avons vu la rue. Tu as peut-être un peu d’hallucinations avec ta commotion!
— Peut-être mais ça me fait peur. Il ne reste que 29 jours. As-tu eu des nouvelles de ma mère?
— Elle va venir dormir ici cette nuit.
— Tant mieux et pour Lilia?
— Lilia doit se faire opérer pour enlever les derniers petits morceaux de verre. Ensuite dans une semaine, elle aura une greffe de la peau.
— Ok
Je retourne sur mon oreiller. Je réfléchissais aux solutions autres que le déménagement.
Le soir même, maman est arrivée, elle semblait malade. Elle m’a regardé et m’a dit :
— Tu avais raison ma puce, nous devons partir.
Je n’en croyais pas mes oreilles, maman voulait laisser cette maison. Je lui ai demandé :
— Est-ce que tu l’aime cette maison?
— Oui mais elle est dangereuse, elle m’a brûlée alors que je me faisais à manger et sans vous, je me sens très seule.
— Maman, on va essayer une dernière fois. Restes-ici, on prend la semaine pour que je me rétablisse. Ok?— Ok
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 7
23 jours – L’ultime nuit
C’était le lundi, nous étions encore chez ma tante et c’était mon retour en classe.
Après une longue journée bien éprouvante, moi, maman, mon oncle, ma tante, Amélia et toute une équipe de spécialistes décident d’élucider le mystère.
Il était 19h, nous avions bien mangé quand tout à coup, les lumières commencèrent à clignoter. Aussitôt, les spécialistes ont installé leur matériel et nous nous sommes réfugiés dans le salon.
A minuit, j’ai voulu me brosser les dents quand le sang a giclé. J’ai crié et un spécialiste, Yan, est venu voir. Il a prit des photos et a pris une vidéo. Puis, il est descendu au sous-sol où il a vu une marre de sang. Il a appelé les autres. Amélia regardait du haut des escaliers.
Malgré le sang, ils ont été près du cœur mais un bruit énorme a fait vibrer la maison et j’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu la rivière. Elle avançait, j’ai tenté de sortir mais toutes les portes étaient barrées. Toutes les portes étaient fermées et on ne pouvait plus les ouvrir. C’est alors que la petite fille m’apparut. Sa robe était en lambeau, on voyait les dents. Ses cheveux étaient brûlés. Elle me dit :
— Dans trois jours, il arrivera un malheur. Moi je dois partir.
— Attends, qu’est-ce qu’il t’arrive?
— On me transforme en démon. J’ai passé le cap des 10 ans ici et maintenant, je deviens un démon! C’est mon dernier message d’aide.
C’est alors qu’Amélia accourt vers nous et qu’elle chante :
Petite fille
Reviens-nous!
Petite fille
Si gentille
Viens nous en aide!
Ô seigneur, bénissez-là!
Elle est sous l’emprise
De cette maison!
Aussitôt, une lumière dorée de nulle part fait réapparaitre une petite fille sans tache de sang. Elle est belle. Sa robe aux genoux et ses longs cheveux descendent le long de son dos.
Elle s’approche de moi, Amélia est toute ouïe en compagnie de Sam, le dernier des spécialistes qui enregistre.
La petite raconte alors :
— Je m’appelle Jessica, j’ai sept ans. Maman avais achetée cette maison avec mon papa. Ils s’aimaient. Maman a eu un autre bébé quand nous sommes arrivés. J’ai été sous l’emprise des démons. Maman croyais que c’était parce que j’étais maintenant une grande sœur. Je me révoltais mais au contraire, je n’avais pas toute ma tête. Je faisais du mal au bébé. Un jour, la maison m’a enfermée dans ma chambre qui est la chambre de ta mère. Maman a essayé de me faire sortir mais sans succès. Des spécialistes sont venus et ils ont pu faire sortir les démons mais pour moi, il était déjà trop tard. Ils avaient aspiré toute mon énergie vitale et m’ont arraché les yeux. J’ai beaucoup pleuré. Maman m’a enterrée dans le jardin mais les démons ont repris mon squelette et l’on mit dans le plancher, près du dernier portail. Le maître, Satan, a toujours en possession la maison. Il ne croit pas en la bonté. J’ai donc dû le servir ici, en essayant de dissimuler mon aide. Si tu sors d’ici, je veux que tu dises à mes parents, Antoine Martin et Josiane Lemelin que je serai toujours près d’eux et que je les aime. Je vais aussi prendre soin de ma petite sœur Camille et du nouveau petit frère de trois ans Jasmin.
Aussitôt, elle s’évapore puis un cri nous ramène à l’ordre. Le sang monte et la porte du sous-sol ferme en un grand fracas. C’est alors que je comprend et dis à Amélia :
— La maison va nous tuer.
J’ai peur. Je ne dors pas cette nuit-là. Ce n’est qu’à sept heures que je peux enfin ouvrir toutes les portes sauf une, le sous-sol.
Sam a perdu ses partenaires. Il a récupéré ses affaires et est parti en poudre d’escampette. Je quitte pour l’école, pas rassurée de laisser ma mère et mon oncle et ma tante dans cet endroit. Je croise dans l’autobus mes cousines. Mélina me demande :
— Sais-tu où sont nos parents?
— Ils sont chez moi. C’était à cause de notre maison.
— Ok, je vois, avec Amélia? Demande Magalie.
— Ouais.
Les filles se retournent et chuchotent dans mon dos alors que je tente de me concentrer sur ma journée.
23 jours – L’ultime nuit
C’était le lundi, nous étions encore chez ma tante et c’était mon retour en classe.
Après une longue journée bien éprouvante, moi, maman, mon oncle, ma tante, Amélia et toute une équipe de spécialistes décident d’élucider le mystère.
Il était 19h, nous avions bien mangé quand tout à coup, les lumières commencèrent à clignoter. Aussitôt, les spécialistes ont installé leur matériel et nous nous sommes réfugiés dans le salon.
A minuit, j’ai voulu me brosser les dents quand le sang a giclé. J’ai crié et un spécialiste, Yan, est venu voir. Il a prit des photos et a pris une vidéo. Puis, il est descendu au sous-sol où il a vu une marre de sang. Il a appelé les autres. Amélia regardait du haut des escaliers.
Malgré le sang, ils ont été près du cœur mais un bruit énorme a fait vibrer la maison et j’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu la rivière. Elle avançait, j’ai tenté de sortir mais toutes les portes étaient barrées. Toutes les portes étaient fermées et on ne pouvait plus les ouvrir. C’est alors que la petite fille m’apparut. Sa robe était en lambeau, on voyait les dents. Ses cheveux étaient brûlés. Elle me dit :
— Dans trois jours, il arrivera un malheur. Moi je dois partir.
— Attends, qu’est-ce qu’il t’arrive?
— On me transforme en démon. J’ai passé le cap des 10 ans ici et maintenant, je deviens un démon! C’est mon dernier message d’aide.
C’est alors qu’Amélia accourt vers nous et qu’elle chante :
Petite fille
Reviens-nous!
Petite fille
Si gentille
Viens nous en aide!
Ô seigneur, bénissez-là!
Elle est sous l’emprise
De cette maison!
Aussitôt, une lumière dorée de nulle part fait réapparaitre une petite fille sans tache de sang. Elle est belle. Sa robe aux genoux et ses longs cheveux descendent le long de son dos.
Elle s’approche de moi, Amélia est toute ouïe en compagnie de Sam, le dernier des spécialistes qui enregistre.
La petite raconte alors :
— Je m’appelle Jessica, j’ai sept ans. Maman avais achetée cette maison avec mon papa. Ils s’aimaient. Maman a eu un autre bébé quand nous sommes arrivés. J’ai été sous l’emprise des démons. Maman croyais que c’était parce que j’étais maintenant une grande sœur. Je me révoltais mais au contraire, je n’avais pas toute ma tête. Je faisais du mal au bébé. Un jour, la maison m’a enfermée dans ma chambre qui est la chambre de ta mère. Maman a essayé de me faire sortir mais sans succès. Des spécialistes sont venus et ils ont pu faire sortir les démons mais pour moi, il était déjà trop tard. Ils avaient aspiré toute mon énergie vitale et m’ont arraché les yeux. J’ai beaucoup pleuré. Maman m’a enterrée dans le jardin mais les démons ont repris mon squelette et l’on mit dans le plancher, près du dernier portail. Le maître, Satan, a toujours en possession la maison. Il ne croit pas en la bonté. J’ai donc dû le servir ici, en essayant de dissimuler mon aide. Si tu sors d’ici, je veux que tu dises à mes parents, Antoine Martin et Josiane Lemelin que je serai toujours près d’eux et que je les aime. Je vais aussi prendre soin de ma petite sœur Camille et du nouveau petit frère de trois ans Jasmin.
Aussitôt, elle s’évapore puis un cri nous ramène à l’ordre. Le sang monte et la porte du sous-sol ferme en un grand fracas. C’est alors que je comprend et dis à Amélia :
— La maison va nous tuer.
J’ai peur. Je ne dors pas cette nuit-là. Ce n’est qu’à sept heures que je peux enfin ouvrir toutes les portes sauf une, le sous-sol.
Sam a perdu ses partenaires. Il a récupéré ses affaires et est parti en poudre d’escampette. Je quitte pour l’école, pas rassurée de laisser ma mère et mon oncle et ma tante dans cet endroit. Je croise dans l’autobus mes cousines. Mélina me demande :
— Sais-tu où sont nos parents?
— Ils sont chez moi. C’était à cause de notre maison.
— Ok, je vois, avec Amélia? Demande Magalie.
— Ouais.
Les filles se retournent et chuchotent dans mon dos alors que je tente de me concentrer sur ma journée.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 8
-2 jours – Et c’est reparti
Amélia avait résolu un problème mais maintenant restait le pire. Dès mon retour pour l’école, nous avons été enfermés de nouveau, cette fois sans ma tante et mon oncle. Ils ont eu peur.
Il était 20h, quand le téléphone a sonné. J’ai répondu :
— Allô?
— Allô! C’est Lilia!
— Lilia! Comment ça va? Quand sors-tu?
— Je sors vendredi mais pourquoi maman ne viens plus me voir?
— On règle la maison. Si on est encore vivantes, on va se voir bientôt!
— Faites attention à vous!
— Oui, je te promets.
Je rassure maman sur les nouvelles de Lilia mais bien vite, notre cauchemar se continue.
En effet, la porte du sous-sol s’ouvre lentement et le sang monte au rez-de-chaussée. Deux zombies montent vers nous. Je les reconnais, c’est les deux spécialistes qui sont venus la veille. Je crains alors que nous mourrions mais c’est alors que l’un d’eux dit :
— Je veux sortir d’ici! C’est une maison du diable.
J’ose alors demander :
— Vous n’êtes pas morts?
— Non, mais le cœur a saigné ce qui veut dire que la maison faiblit mais qu’elle a encore assez de force pour tuer.
Amélia regarde le sous-sol, elle entend des gémissements. C’est alors qu’un souffle se fait sentir. Les portes se ferment et les murs bougent. Je vois les murs se rapprocher, nous sommes tous dans le salon et nous ne pouvons plus sortir.
-2 jours – Et c’est reparti
Amélia avait résolu un problème mais maintenant restait le pire. Dès mon retour pour l’école, nous avons été enfermés de nouveau, cette fois sans ma tante et mon oncle. Ils ont eu peur.
Il était 20h, quand le téléphone a sonné. J’ai répondu :
— Allô?
— Allô! C’est Lilia!
— Lilia! Comment ça va? Quand sors-tu?
— Je sors vendredi mais pourquoi maman ne viens plus me voir?
— On règle la maison. Si on est encore vivantes, on va se voir bientôt!
— Faites attention à vous!
— Oui, je te promets.
Je rassure maman sur les nouvelles de Lilia mais bien vite, notre cauchemar se continue.
En effet, la porte du sous-sol s’ouvre lentement et le sang monte au rez-de-chaussée. Deux zombies montent vers nous. Je les reconnais, c’est les deux spécialistes qui sont venus la veille. Je crains alors que nous mourrions mais c’est alors que l’un d’eux dit :
— Je veux sortir d’ici! C’est une maison du diable.
J’ose alors demander :
— Vous n’êtes pas morts?
— Non, mais le cœur a saigné ce qui veut dire que la maison faiblit mais qu’elle a encore assez de force pour tuer.
Amélia regarde le sous-sol, elle entend des gémissements. C’est alors qu’un souffle se fait sentir. Les portes se ferment et les murs bougent. Je vois les murs se rapprocher, nous sommes tous dans le salon et nous ne pouvons plus sortir.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Punaise au début je me suis dit "Histoire de fée c'pas trop mon truc.." mais au finale je me suis lancé, j'ai lu un p'tit bout et faut avouer c'est très intéressant et je vais lire petit à petit, ça m’intéresse.
PlugPur- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1455
Age : 34
Localisation : Canada (mais pas au QC)
Date d'inscription : 23/01/2014
Re: Mes écrits.
Merci!
Ce sont trois histoires assez différentes et je peux comprendre que la première peut rebuter certains mais que veux-tu, avec la phobie, je ne vis que dans un univers totalement coloré!
Ce sont trois histoires assez différentes et je peux comprendre que la première peut rebuter certains mais que veux-tu, avec la phobie, je ne vis que dans un univers totalement coloré!
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
ana33 a écrit:Merci!
Ce sont trois histoires assez différentes et je peux comprendre que la première peut rebuter certains mais que veux-tu, avec la phobie, je ne vis que dans un univers totalement coloré!
Vraiment ce n'est pas grave car c'est à ce moment là qu'on oublie tout du monde réelle, que l'on plonge dans un autre monde qui nous fait oublier le malaise et les phobies, moi j'aime bien.
PlugPur- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1455
Age : 34
Localisation : Canada (mais pas au QC)
Date d'inscription : 23/01/2014
Re: Mes écrits.
Maintenant la suite:
.........................
Nous restons ainsi plusieurs heures. Je tombe de fatigue et avec la commotion toute récente, cela ne fait pas bon ménage. Je dors par intervalles d’une heure. Tout est redevenu calme mais nous ne pouvons toujours pas sortir du salon.
Comme la veille, ce n’est qu’à 7h que tout se rétabli et que le sang disparait et retourne dans le sous-sol qui se referme. Les spécialistes se lavent et quittent la maison.
Moi je vais à l’école mais j’ai la boule au ventre car dans deux nuits, ce sera finit mais pas du bon sens.
.........................
Nous restons ainsi plusieurs heures. Je tombe de fatigue et avec la commotion toute récente, cela ne fait pas bon ménage. Je dors par intervalles d’une heure. Tout est redevenu calme mais nous ne pouvons toujours pas sortir du salon.
Comme la veille, ce n’est qu’à 7h que tout se rétabli et que le sang disparait et retourne dans le sous-sol qui se referme. Les spécialistes se lavent et quittent la maison.
Moi je vais à l’école mais j’ai la boule au ventre car dans deux nuits, ce sera finit mais pas du bon sens.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 9
La rencontre
J’attends que les cours commence ce matin, je pose ma tête sur la table de la cafétéria tandis que les jumelles parlent avec leurs amies. Je me repose un peu lorsqu’un garçon, très beau et que les jumelles ont aussitôt remarqué, vient me parler. Il me demande :
— Oh, tu ne semble pas très bien ce matin. La nuit a été courte?
— Ouais
— Écoutes, j’aimerais que tu m’accompagne au bal de fin d’année.
— On est qu’en milieu de septembre. On a encore le temps.
— En fait, je voudrais t’inviter à sortir vendredi.
— Ouais si je suis toujours en vie.
— Comment ça?
— C’est compliqué
— Écoute, ça m’intrigue, j’aime les trucs graves. A moins que tu plaisantes?
— Non je ne plaisante pas, je vais peut-être mourir demain soir et tout le monde s’en fou!
Ces derniers mots, je les ai tellement dit forts que plusieurs filles ont tourné la tête vers moi. Mes cousines ont bien vu que ça n’allait pas et m’ont suivi.
Je me suis réfugiée dans les toilettes. Magalie s’est avancée et m’a demandée :
— Qu’est-ce qui se passe Sophie?
— Ah laissez-moi! Personne va me croire!
— Non je te promets que je vais faire l’effort.
— Ma maison veut me tuer.
Magalie ne dit pas un mot et la cloche sonne. Je sors à contrecœur des toilettes et je fais mon avant-midi.
A midi, le beau gars est revenu me voir et me dit :
— Magalie m’a tout raconté. Écoute, je crois en ces trucs et je me connais un peu en électricité et en plomberie. Tu pourrais me laisser faire?
— C’est que c’est dangereux. Nous avons passé la nuit dans une marre de sang.
— Je viendrai ce soir à 19h, donne-moi ton adresse.
Je lui donne mon adresse en vitesse et m’enfuis. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens étrangement bien en sa présence.
La rencontre
J’attends que les cours commence ce matin, je pose ma tête sur la table de la cafétéria tandis que les jumelles parlent avec leurs amies. Je me repose un peu lorsqu’un garçon, très beau et que les jumelles ont aussitôt remarqué, vient me parler. Il me demande :
— Oh, tu ne semble pas très bien ce matin. La nuit a été courte?
— Ouais
— Écoutes, j’aimerais que tu m’accompagne au bal de fin d’année.
— On est qu’en milieu de septembre. On a encore le temps.
— En fait, je voudrais t’inviter à sortir vendredi.
— Ouais si je suis toujours en vie.
— Comment ça?
— C’est compliqué
— Écoute, ça m’intrigue, j’aime les trucs graves. A moins que tu plaisantes?
— Non je ne plaisante pas, je vais peut-être mourir demain soir et tout le monde s’en fou!
Ces derniers mots, je les ai tellement dit forts que plusieurs filles ont tourné la tête vers moi. Mes cousines ont bien vu que ça n’allait pas et m’ont suivi.
Je me suis réfugiée dans les toilettes. Magalie s’est avancée et m’a demandée :
— Qu’est-ce qui se passe Sophie?
— Ah laissez-moi! Personne va me croire!
— Non je te promets que je vais faire l’effort.
— Ma maison veut me tuer.
Magalie ne dit pas un mot et la cloche sonne. Je sors à contrecœur des toilettes et je fais mon avant-midi.
A midi, le beau gars est revenu me voir et me dit :
— Magalie m’a tout raconté. Écoute, je crois en ces trucs et je me connais un peu en électricité et en plomberie. Tu pourrais me laisser faire?
— C’est que c’est dangereux. Nous avons passé la nuit dans une marre de sang.
— Je viendrai ce soir à 19h, donne-moi ton adresse.
Je lui donne mon adresse en vitesse et m’enfuis. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens étrangement bien en sa présence.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 10
Le sauvetage
Après une après-midi à essayer de ne pas penser à ce qui m’attend en arrivant de l’école, je rentre en autobus, le cœur battant dans ma poitrine. Je voudrais prendre mes jambes à mon cou, m’enfuir mais je ne pouvais pas laisser ma mère seule dans cette maison et abandonner par le fait même ma sœur qui était encore à l’hôpital.
J’ouvre la porte, maman est couchée et dort. Je fais de même et à 19h, Amélia et le gars que je ne sais toujours pas son nom arrivent. J’avance vers lui et l’invite à entrer. Je lui demande :
— Au fait, tu ne m’as pas donné ton nom aujourd’hui!
— Toi non plus!
— Moi c’est Sophie
— Bonsoir Sophie, moi c’est Max
— Bonsoir Max, allez rentre! J’espère que tu n’es pas trouillard parce que c’est vraiment l’enfer ici.
C’est alors que la porte de la maison ferme en fracas. Nous nous réfugions tous dans le salon. Les murs rétrécissent et je sens le sol trembler. Je regarde par la fenêtre du salon et je vois que nous sommes dans la rivière. L’eau rentre et le sang remonte. C’est alors que Max s’avance vers le sous-sol. Il plonge dans ce mélange dégoutant d’eau et de sang. L’eau nous arrive au hanches alors j’imagine que le sous-sol est inondé.
Après quinze minutes il ne revient pas, j’en conclus qu’il est mort. J’ai peur, très peur, tout va être finit et je vais mourir.
C’est alors que vingt minutes plus tard, Max revient à la nage. La maison gronde. Des cris stridents se font entendre. La maison bouge vers sa place habituelle, l’eau remonte et nous jette dehors avec un mélange d’égouts. Il est 22h et nous sommes dehors, sales. J’essaie de me lever mais je me suis cassée une jambe. Max vient m’aider et me chuchote à l’oreille :
— Je crois que c’est finit.
Je regarde la maison, il n’y a plus de lumière, plus de vie. Amélia rentre et fait ses incantations. Lorsqu’elle sort, une lumière bleutée et noire s’envole. La petite fille revient vers moi. Max semble être capable de la voir aussi. Elle me dit :
— C’est finit. La maison est libérée. Vous devez toutefois veiller sur elle pendant encore six mois pour ne plus qu’elle vous fasse du mal. Vous devrez installer un système électrique neuf et une plomberie neuve. C’est tout pour moi!
Elle regarde ensuite Max et dit :
— Je suis la fille de ta tante, c’est moi! Dis à ma mère que je vais bien maintenant et toi, tu auras une longue vie!
Je regarde Max, il est le cousin de cette petite fille. Elle aurait le même âge que lui. Il me regarde, les larmes coulent. Je le serre dans mes bras et l’embrasse.
Le sauvetage
Après une après-midi à essayer de ne pas penser à ce qui m’attend en arrivant de l’école, je rentre en autobus, le cœur battant dans ma poitrine. Je voudrais prendre mes jambes à mon cou, m’enfuir mais je ne pouvais pas laisser ma mère seule dans cette maison et abandonner par le fait même ma sœur qui était encore à l’hôpital.
J’ouvre la porte, maman est couchée et dort. Je fais de même et à 19h, Amélia et le gars que je ne sais toujours pas son nom arrivent. J’avance vers lui et l’invite à entrer. Je lui demande :
— Au fait, tu ne m’as pas donné ton nom aujourd’hui!
— Toi non plus!
— Moi c’est Sophie
— Bonsoir Sophie, moi c’est Max
— Bonsoir Max, allez rentre! J’espère que tu n’es pas trouillard parce que c’est vraiment l’enfer ici.
C’est alors que la porte de la maison ferme en fracas. Nous nous réfugions tous dans le salon. Les murs rétrécissent et je sens le sol trembler. Je regarde par la fenêtre du salon et je vois que nous sommes dans la rivière. L’eau rentre et le sang remonte. C’est alors que Max s’avance vers le sous-sol. Il plonge dans ce mélange dégoutant d’eau et de sang. L’eau nous arrive au hanches alors j’imagine que le sous-sol est inondé.
Après quinze minutes il ne revient pas, j’en conclus qu’il est mort. J’ai peur, très peur, tout va être finit et je vais mourir.
C’est alors que vingt minutes plus tard, Max revient à la nage. La maison gronde. Des cris stridents se font entendre. La maison bouge vers sa place habituelle, l’eau remonte et nous jette dehors avec un mélange d’égouts. Il est 22h et nous sommes dehors, sales. J’essaie de me lever mais je me suis cassée une jambe. Max vient m’aider et me chuchote à l’oreille :
— Je crois que c’est finit.
Je regarde la maison, il n’y a plus de lumière, plus de vie. Amélia rentre et fait ses incantations. Lorsqu’elle sort, une lumière bleutée et noire s’envole. La petite fille revient vers moi. Max semble être capable de la voir aussi. Elle me dit :
— C’est finit. La maison est libérée. Vous devez toutefois veiller sur elle pendant encore six mois pour ne plus qu’elle vous fasse du mal. Vous devrez installer un système électrique neuf et une plomberie neuve. C’est tout pour moi!
Elle regarde ensuite Max et dit :
— Je suis la fille de ta tante, c’est moi! Dis à ma mère que je vais bien maintenant et toi, tu auras une longue vie!
Je regarde Max, il est le cousin de cette petite fille. Elle aurait le même âge que lui. Il me regarde, les larmes coulent. Je le serre dans mes bras et l’embrasse.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Chapitre 11
Retour à la vie normale.
Une semaine plus tard, après avoir nettoyé la maison de fond en comble et après avoir fait installer un nouveau système de plomberie et d’électricité, nous pouvons enfin réintégrer notre maison. Je m’y sens maintenant en sécurité et ma sœur est enfin sortie même si elle ne retournera pas tout de suite à l’école.
Quant à moi, je suis dans le plâtre mais rien de dramatique.
Maman est aux petits soins pour elle et moi, et ma sœur sent que l’atmosphère a changé. Nous dormons enfin paisiblement et nous sommes heureuses, surtout moi.
Eh oui, moi et Max c’est officiel! Il est mon sauveur. Il vient voir la maison tous les jours et sa tante est même venue nous rencontrer pour nous remercier pour sa fille. A côté d’elle, une petite fille d’une dizaine d’années entre et tout à coup, la petite fille apparaît et la regarde droit dans les yeux. Elle lui dit :
— Je t’aime petite sœur!
La fillette sort en courant. Sa mère va la voir et ils quittent cette maison qui est pour eux un endroit de cauchemars.
C’est ainsi que nous n’avons plus revu la petite fille. Le sous-sol a été rénové et est maintenant un endroit de tranquillité et Amélia vient souvent nous rendre visite pour s’assurer que tous les trous sont fermés à jamais
Retour à la vie normale.
Une semaine plus tard, après avoir nettoyé la maison de fond en comble et après avoir fait installer un nouveau système de plomberie et d’électricité, nous pouvons enfin réintégrer notre maison. Je m’y sens maintenant en sécurité et ma sœur est enfin sortie même si elle ne retournera pas tout de suite à l’école.
Quant à moi, je suis dans le plâtre mais rien de dramatique.
Maman est aux petits soins pour elle et moi, et ma sœur sent que l’atmosphère a changé. Nous dormons enfin paisiblement et nous sommes heureuses, surtout moi.
Eh oui, moi et Max c’est officiel! Il est mon sauveur. Il vient voir la maison tous les jours et sa tante est même venue nous rencontrer pour nous remercier pour sa fille. A côté d’elle, une petite fille d’une dizaine d’années entre et tout à coup, la petite fille apparaît et la regarde droit dans les yeux. Elle lui dit :
— Je t’aime petite sœur!
La fillette sort en courant. Sa mère va la voir et ils quittent cette maison qui est pour eux un endroit de cauchemars.
C’est ainsi que nous n’avons plus revu la petite fille. Le sous-sol a été rénové et est maintenant un endroit de tranquillité et Amélia vient souvent nous rendre visite pour s’assurer que tous les trous sont fermés à jamais
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Voilà, l'histoire est finie. Je vais poster un sondage pour voir si vous aimez et pas et quelle(s) histoires vous aimez.
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: Mes écrits.
Pour ma part, je lis de petit bout à la fois là j'ai pas lu grand chose mais c'est surtout quand je me sent pas bien ça m'aide à me changer les idées donc du cou j'veux pas tout lire d'un cou sinon j'ai plus rien pour me divertir par la suite.
PlugPur- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1455
Age : 34
Localisation : Canada (mais pas au QC)
Date d'inscription : 23/01/2014
Re: Mes écrits.
PlugPur, quand tu auras terminé, tu n'auras qu'à répondre au sondage.
.....................................
A tous ceux qui lisent ce post, le sondage est à cet endroit
https://emetophobie.forumpro.fr/t7523-pour-le-plaisir-post-mes-ecrits?vote=viewresult
.....................................
A tous ceux qui lisent ce post, le sondage est à cet endroit
https://emetophobie.forumpro.fr/t7523-pour-le-plaisir-post-mes-ecrits?vote=viewresult
ana33- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 1808
Age : 35
Localisation : Québec/Canada
Date d'inscription : 24/02/2009
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum