Vivre avec une phobie ingérable.
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Vivre avec une phobie ingérable.
Bonjour, je tiens déjà à dire que je n'ai que 16 ans et pourtant je vis avec cette phobie qui me gâche énormément de bons moments. A l'âge de neuf ans, j'ai perdu mon grand-père (du côté de mon père) que j'affectionnais particulièrement, et de plus mon père ne voulait plus me voir. J'ai du affronter ça toute seule. Quelques mois plus tard j'ai eu une gastro et j'ai du me débrouiller seule, encore. Cette gastro a fait effet miroir avec les problèmes familiaux que j'ai rencontré. Depuis cette nuit là, je ne m'amuse plus car cette phobie m'empêche de vivre en paix avec mes émotions.
Aujourd'hui mon petit frère a été malade et toute la journée j'ai pris des anti-vomitifs, et là je n'en peux plus car la peur d'être malade m'envahit. Si cela intéresse quelqu'un de raconter ses expériences je ne serais pas contre, merci.
Aujourd'hui mon petit frère a été malade et toute la journée j'ai pris des anti-vomitifs, et là je n'en peux plus car la peur d'être malade m'envahit. Si cela intéresse quelqu'un de raconter ses expériences je ne serais pas contre, merci.
Invité- Invité
rép. vivre avec une phobie ingérable
Bonjour,
Je suis la maman d'un jeune garçon de 12 ans. Il est éméto depuis l'age de 9 ans. Comme pour toi, cette galère a commencé deux mois après le décès brutal de notre meilleur ami, il a fait une gastro et la phobie s'est installée. Il a également perdu ses 2 grands parents en l'espace de 5 mois, dur, dur...Donc tu voies, je peux te comprendre ! Cela fait 4 ans que ça dure, on lutte au quotidien avec beaucoup de courage avec des hauts et des bas. Je ne sais pas si tu es bien entourée mais sache que si tu as besoin de conseils pour avancer tu peux m'en parler. Tu n'as que 16 ans et tu as toute la vie devant toi donc tu dois y faire face et te faire confiance. Mon fils aîné a également traversé des moments difficiles dans sa vie d'ado. et aujourd'hui tout va bien , travail, boulot, appt. donc tu voies, tout es possible, il faut juste s'aimer, croire en soi et en la vie et faire preuve de beaucoup de courage. A bientôt peut être.
Je suis la maman d'un jeune garçon de 12 ans. Il est éméto depuis l'age de 9 ans. Comme pour toi, cette galère a commencé deux mois après le décès brutal de notre meilleur ami, il a fait une gastro et la phobie s'est installée. Il a également perdu ses 2 grands parents en l'espace de 5 mois, dur, dur...Donc tu voies, je peux te comprendre ! Cela fait 4 ans que ça dure, on lutte au quotidien avec beaucoup de courage avec des hauts et des bas. Je ne sais pas si tu es bien entourée mais sache que si tu as besoin de conseils pour avancer tu peux m'en parler. Tu n'as que 16 ans et tu as toute la vie devant toi donc tu dois y faire face et te faire confiance. Mon fils aîné a également traversé des moments difficiles dans sa vie d'ado. et aujourd'hui tout va bien , travail, boulot, appt. donc tu voies, tout es possible, il faut juste s'aimer, croire en soi et en la vie et faire preuve de beaucoup de courage. A bientôt peut être.
Invité- Invité
Re: Vivre avec une phobie ingérable.
Bonjour,
Moi aussi je dois dire que cette phobie me gâche énormément la vie. C'est difficile de trouver depuis quand j'ai cette phobie car il me semble que je l'ai toujours eu. J'ai été capable d'avoir un certain contrôle pendant longtemps. Mais depuis quelques mois c'est devenu presque invivable. Et ce que je trouve difficile c'est que je ne veux pas transmettre cette phobie à mes enfants.
A vous lire, je me suis mise à réfléchir au passé et je me suis rendue compte qu'à l'âge de 10 ans j'ai vécu l'incendie de notre maison. Après quelques semaines j'ai eu une gastro dont je me souviens encore comme si c'était hier. Et par la suite j'avais cette phobie. C'est probablement lié. Et je n'avais jamais fait de lien avant maintenant. Surprenant!
Merci de m'avoir éclairé dans mes réflexions. Je ne sais pas si m'aidera mais au moins c'est une information de plus.
Je comprends ta situation et j'espère sincèrement que tu auras la chance de guérir et te débarrasser de ce boulet que nous traînons. Tu es jeune et tu as toute la vie devant toi comme a écrit Marie. Courage et n'abandonne pas.
A bientôt!
Annie
Moi aussi je dois dire que cette phobie me gâche énormément la vie. C'est difficile de trouver depuis quand j'ai cette phobie car il me semble que je l'ai toujours eu. J'ai été capable d'avoir un certain contrôle pendant longtemps. Mais depuis quelques mois c'est devenu presque invivable. Et ce que je trouve difficile c'est que je ne veux pas transmettre cette phobie à mes enfants.
A vous lire, je me suis mise à réfléchir au passé et je me suis rendue compte qu'à l'âge de 10 ans j'ai vécu l'incendie de notre maison. Après quelques semaines j'ai eu une gastro dont je me souviens encore comme si c'était hier. Et par la suite j'avais cette phobie. C'est probablement lié. Et je n'avais jamais fait de lien avant maintenant. Surprenant!
Merci de m'avoir éclairé dans mes réflexions. Je ne sais pas si m'aidera mais au moins c'est une information de plus.
Je comprends ta situation et j'espère sincèrement que tu auras la chance de guérir et te débarrasser de ce boulet que nous traînons. Tu es jeune et tu as toute la vie devant toi comme a écrit Marie. Courage et n'abandonne pas.
A bientôt!
Annie
Annie1975- Eméto de Vermeil
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Localisation : Canada
Date d'inscription : 20/03/2012
Re: Vivre avec une phobie ingérable.
Salut essaie de voir un psy, si ton emetophobie est du à sa, il pourras t'aider, enfin meme te guerir completement
En tout cas ne perds jamais espoirs, j'ai été emeto pendant 8 ans, sa à faillit gacher ma vie, mais au final, je suis guerie completement depuis 2-3 semaines environ, et pourtant sa avait été très loin (anorexie, depression, drogues..) en bref, va voir un psy, bat toi et tot ou tard tu t'en sortiras.
En tout cas ne perds jamais espoirs, j'ai été emeto pendant 8 ans, sa à faillit gacher ma vie, mais au final, je suis guerie completement depuis 2-3 semaines environ, et pourtant sa avait été très loin (anorexie, depression, drogues..) en bref, va voir un psy, bat toi et tot ou tard tu t'en sortiras.
Invité- Invité
Re: Vivre avec une phobie ingérable.
Moi c'est Rosalie 2 (j'étais Rosalie tout court mais je n'arrivais plus à me connecter, j'ai donc dû changer de pseudo, vive mon imagination délirante! ).
Je suis l'ancêtre du groupe, j'ai l'expérience de l'âge. Si je pense à ce que j'ai vécu et à ce que je sais de par ma formation et mes lectures, je crois que c'est une évidence : les situations décrites sont analogues et se définissent selon le schéma suivant : une perte qu'on ne peut empêcher, une gastro ou un épisode de dysfonctionnement digestif traumatisant à peu près à la même époque et c'est prêt pour la phobie. Parce qu'en fait les deux processus ont ceci en commun : ON NE PEUT PAS RETENIR, pas contrôler, on est obligé de lâcher. Il peut s'agir d'un décès, d'une rupture, d'un départ, d'un incendie, que sais-je...
Après, on est dans le contrôle permanent pour éviter que cela ne se reproduise, et cela peut aussi se traduire par des syndromes d'abandon dans les relations (on se cramponne au partenaire ou au contraire, on n'ose pas s'attacher, se laisser aller).
La phobie ne se réveille pas forcément au moment des événements, elle est enfouie en nous, attendant son heure et il suffit d'un événement qui peut tenir lieu de catalyseur, parfois des années après : une nouvelle séparation, un nouvel épisode digestif... et le traumatisme est réactivé.
Je vous conseille de tenir bon et de garder espoir. Moi je me considère comme guérie ou plutôt en rémission (il faut dire que je ne sais plus comment je réagirais, cela ne m'est plus arrivé depuis 44 ans!!!). C'est à dire que je vis avec cette sensibilité particulière sans stress et sans obsession, j'ai bien dû m'habituer avec mes enfants et je n'ai plus peur. Je réagis juste avec plus de panique que les gens "normaux" si je me sens menacée mais comme je n'y pense pas en l'absence de faits réels, je n'ai plus de nausées (sauf si vraiment il y a un vrai souci digestif). J'ai vécu deux grossesses sans même y penser, c'est dire...
Et croyez-moi, on s'en sort. Il faut aussi lâcher du lest (difficile, je sais quand on n'ose rien lâcher tout court), se dire qu'on a le droit d'avoir une faiblesse, qu'on n'est pas parfait et penser aussi à autre chose qu'à cette obsession de vouloir guérir. Pour moi, c'est arrivé tout naturellement à un moment de ma vie où j'ai eu un autre souci quî a absorbé mon énergie. D'ailleurs, à l'époque, il n'y avait pas internet et je ne savais pas que j'étais phobique, je croyais que j'avais des faiblesses digestives...je ne savais pas que mes nausées étaient psychologiques. Le croiriez-vous, parfois il m'arrive de regretter cette époque parce que j'étais forcément plus mince (ne hurlez pas!).
Je vous envoie mes amitiés et j'en profite pour saluer les anciennes au passage, surtout Christel et Vahina.
N.B. je reviens de temps en temps sur le site parce que je vous comprends ô combien! Mais je vous souhaite à tou(te)s de prendre bientôt les mêmes distances que moi. La vie passe vite, elle est belle, je vous assure, alors profitez-en!
Je suis l'ancêtre du groupe, j'ai l'expérience de l'âge. Si je pense à ce que j'ai vécu et à ce que je sais de par ma formation et mes lectures, je crois que c'est une évidence : les situations décrites sont analogues et se définissent selon le schéma suivant : une perte qu'on ne peut empêcher, une gastro ou un épisode de dysfonctionnement digestif traumatisant à peu près à la même époque et c'est prêt pour la phobie. Parce qu'en fait les deux processus ont ceci en commun : ON NE PEUT PAS RETENIR, pas contrôler, on est obligé de lâcher. Il peut s'agir d'un décès, d'une rupture, d'un départ, d'un incendie, que sais-je...
Après, on est dans le contrôle permanent pour éviter que cela ne se reproduise, et cela peut aussi se traduire par des syndromes d'abandon dans les relations (on se cramponne au partenaire ou au contraire, on n'ose pas s'attacher, se laisser aller).
La phobie ne se réveille pas forcément au moment des événements, elle est enfouie en nous, attendant son heure et il suffit d'un événement qui peut tenir lieu de catalyseur, parfois des années après : une nouvelle séparation, un nouvel épisode digestif... et le traumatisme est réactivé.
Je vous conseille de tenir bon et de garder espoir. Moi je me considère comme guérie ou plutôt en rémission (il faut dire que je ne sais plus comment je réagirais, cela ne m'est plus arrivé depuis 44 ans!!!). C'est à dire que je vis avec cette sensibilité particulière sans stress et sans obsession, j'ai bien dû m'habituer avec mes enfants et je n'ai plus peur. Je réagis juste avec plus de panique que les gens "normaux" si je me sens menacée mais comme je n'y pense pas en l'absence de faits réels, je n'ai plus de nausées (sauf si vraiment il y a un vrai souci digestif). J'ai vécu deux grossesses sans même y penser, c'est dire...
Et croyez-moi, on s'en sort. Il faut aussi lâcher du lest (difficile, je sais quand on n'ose rien lâcher tout court), se dire qu'on a le droit d'avoir une faiblesse, qu'on n'est pas parfait et penser aussi à autre chose qu'à cette obsession de vouloir guérir. Pour moi, c'est arrivé tout naturellement à un moment de ma vie où j'ai eu un autre souci quî a absorbé mon énergie. D'ailleurs, à l'époque, il n'y avait pas internet et je ne savais pas que j'étais phobique, je croyais que j'avais des faiblesses digestives...je ne savais pas que mes nausées étaient psychologiques. Le croiriez-vous, parfois il m'arrive de regretter cette époque parce que j'étais forcément plus mince (ne hurlez pas!).
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