Une illumination peut etre

Bonsoir, il est tard et je n'arrive pas a dormir car j'ai fais la chouille hier

Une petite question peut être pas si bête :

Aviez vous vu déjà "l'emetophobie" comme une "addiction" ?

J'ai decouvert que je suis super active et sanguine et que mon emetophobie n'arrivait que quand j'etais enfin "calme", je suis hyper speed en général.

Je me demande si je n'utilise pas ma "phobie" quand j'ai des phases ou je me lasse ou m'ennuie de ma vie ...

Comme si l'emetophobie rajoutait une "adrenaline" et "sensation forte" dans ma vie.

Parfois, mes nausees se calment quand je me dis :

"Mais p*tain Iris, t'as pas encore besoin d'un rail de c*ke (je déconne) de ta phobie parce que tu t'emmerdes, tu vas t'isoler dans cette "spirale égoïste" pour te soulager de quoi encore ?!"

Je pensais à cette "auto thérapie" pour m'aider a vivre malgré cette phobie. J'aimerais savoir ce que vous en pensez ou si vous aviez déjà abordé le "problême" ainsi.
Concernant ma phobie, je suis "bipolaire" avec, y'a des jours ou ca ne m'empeche pas de vivre une seconde (en +, je prends tous les "risques" possibles) et des jours où j'ai le sentiment d'être grâvement atteinte et dans cette manie d'evitement (que je ne connaissais pas avant mon arrivee sur ce site).

Merci d'avance, j'aimerais être comprise dans mon "délire"

On a tous nos "raisons" pour souffrir de cette phobie. Je pense que si cette théorie t'apporte une certaine compréhension, c'est très bien. Perso, je m'explique souvent que la phobie, c'est le "symptôme" de quelque chose d'autre (un malaise, un mal être, des attentes non comblées, des besoins refoulés et non exprimés, un stress vécu...) Dans ton cas, peut être que la phobie ressort quand tu t'ennuies. Ton mental est habitué à être en activité. Lorsqu'il est enfin calme, tu te mettrais à penser à l'éméto, question de ne pas perdre le rythme. Ca me semble logique pour toi, ta situation. Maintenant, à toi de trouver des façons d'apprécier le calme ou encore de t'occuper l'esprit à quelque chose de plus sain que la phobie!

Cafeine a écrit:On a tous nos "raisons" pour souffrir de cette phobie. Je pense que si cette théorie t'apporte une certaine compréhension, c'est très bien. Perso, je m'explique souvent que la phobie, c'est le "symptôme" de quelque chose d'autre (un malaise, un mal être, des attentes non comblées, des besoins refoulés et non exprimés, un stress vécu...) Dans ton cas, peut être que la phobie ressort quand tu t'ennuies. Ton mental est habitué à être en activité. Lorsqu'il est enfin calme, tu te mettrais à penser à l'éméto, question de ne pas perdre le rythme. Ca me semble logique pour toi, ta situation. Maintenant, à toi de trouver des façons d'apprécier le calme ou encore de t'occuper l'esprit à quelque chose de plus sain que la phobie!

Bonjour Cafeine !

Merci de ta réponse ! Je suis en accord avec toi avec toutes ces lignes.
Dans mon cas, mon hyperactivité en est pas la cause, c'est ma nature et je decris sur mon post comment les crises surviennent et comment je vis la phobie grosso merdo

Je pense connaitre les causes.

Mais mon post invite davantage vers un "mode de progression", a savoir si ce ne serait pas une piste de voir la phobie comme une excuse, voire je vais plus loin, comme une "addiction" !
J'ai fais quelques recherches sur cette phobie et ma façon de voir et j'y ai vu sur je ne sais plus quel site, un jeune homme qui eut notre parcours quand meme assez similaire (on dirait une "trisomie de tocs" ) et, qui expliquait qu'il n'etait plus emetophobe obsessionnel.

Il a dit que ce qui l'a aidé, c'était de voir la phobie, voire meme l'accepter, comme une "addiction" dont il faut se debarasser. A un stade obsessionnel, il me semble la voir comme une addiction pour mieux "aprehender" la vie, mais non pour la vivre :/

Je vois que mon post n'a pas fait beaucoup d'emules ^^

Bonjour Iris,

Je partage partiellement ce point de vue avec toi; effectivement, la phobie peut être une sorte d'addiction, car mine de rien, on développe des habitudes qu'une éventuelle guérison enlèverait. Il peut s'en suivre une sorte de crainte de perte d'identité, car on ne sait pas comment l'on va réagir en "non phobique". Personnellement, pour avoir grandement maitrisé ma phobie aujourd'hui, je peux le dire : on réagit beaucoup mieux, de façon plus contrôlée et plus rationnelle ^^

Mais d'un autre côté, la phobie reste pour moi l'arbre qui cache la forêt, et quelque part, je pense que beaucoup d'entre nous ont peur de découvrir et d'affronter le véritable problème dont on souffre. Il y a même une sorte d'attitude paradoxale entre la curiosité de savoir ce qu'est le vrai problème et vouloir y remédier, et la crainte de déterrer un problème trois fois plus gros que la planète....

C'est pour cela que j'adhère partiellement à ton concept d'addiction (je sais pas si j'ai été claire dans mes propos, je suis dans un coltard monumental aujourd'hui )

Bonne journée

Bonjour Iris,

J'ai compris quelquechose sur mon émétophobie récemment, peut être que cela pourra t'aider.
Tu dis, qu'en général, elle revient lorsque tu t'ennuies, n'est ce pas?
De mon côté, j'ai remarqué qu'elle était très présente lorsqu'effectivement, mon esprit n'est pas occupé à "penser à autre chose".
J'ai l'impression que l'émétophobie, est terriblement proche du Trouble Obsessionnel (et c'est dit sur le forum): tant que l'esprit, ton esprit, le mien, est occupé, il n'a pas de place pour ces pensées négatives.
En revanche, dès que tu t'ennuies, ou simplement, que tu es bien, que ton esprit est vide, et que normalement, les gens devraient profiter du calme de la vie, tu y repenses.
C'est pourquoi, je pense qu'il ne faut pas hésiter à parler de phobie obsessionnelle, si c'est comme cela que tu la ressens, bien sur, aux spécialistes médicaux qui pourront mieux cibler leur aide, au lieu de traiter simplement un seul des symptômes d'un mal être.

pampa a écrit:Bonjour Iris,

Je partage partiellement ce point de vue avec toi; effectivement, la phobie peut être une sorte d'addiction, car mine de rien, on développe des habitudes qu'une éventuelle guérison enlèverait. Il peut s'en suivre une sorte de crainte de perte d'identité, car on ne sait pas comment l'on va réagir en "non phobique". Personnellement, pour avoir grandement maitrisé ma phobie aujourd'hui, je peux le dire : on réagit beaucoup mieux, de façon plus contrôlée et plus rationnelle ^^

Mais d'un autre côté, la phobie reste pour moi l'arbre qui cache la forêt, et quelque part, je pense que beaucoup d'entre nous ont peur de découvrir et d'affronter le véritable problème dont on souffre. Il y a même une sorte d'attitude paradoxale entre la curiosité de savoir ce qu'est le vrai problème et vouloir y remédier, et la crainte de déterrer un problème trois fois plus gros que la planète....

C'est pour cela que j'adhère partiellement à ton concept d'addiction (je sais pas si j'ai été claire dans mes propos, je suis dans un coltard monumental aujourd'hui )

Bonne journée

Bonjour Pampa !

Merci d'avoir repondu a mon post ! Ben vous me flattez que des réponses de modos ici !
J'ai cru lire que tu etais a peu pres guerrie et je suis ravie que tu partages partiellement mon point de vue !
J'ai la tête a l'envers aussi et bien je comprends tout ton post et tout ce que tu dis est exact, j'insiste surtout sur ton propos de "perte d'identité" sur comment on réagirait en tant que non phobiques (on se torture beaucoup avec cela) !

Oui, en effet, il y a une sorte de "curiosité" malsaine je dirais.
On voudrait savoir ce qui se cache dans cette foret, je n'ai peu peur de savoir quel est le probleme mais s'il est "opulent" je peux y faire face, je me sens prête. En revanche, j'ai peur de découvrir que ce probleme a de l'importance et que je ne pourrais "jamais vivre avec".
Je m'explique, dans mon enfance, j'ai vecu des choses "impardonnables" et je pèse mes mots, je sais que je ne peux rien y faire et que je serai toujours et malheureusement singulière. Je peux aussi avouer que la thèse Freudienne qu'on avance très souvent et parfois a tord, rajoute une sorte de "prison par des liannes de fatalité".

J'avoue que je ne sais pas quoi y faire, et mon ami en rajoute une couche sur ce sujet, essayant de m'avancer de fausses solutions qui ne pourront même pas me soulager de ce problême.
Si quelqu'un me lit et doute de ce probleme, j'aimerais que cette personne m'en face part par mp. Ma psy reste stoïque devant d'ailleurs .... Je me sens "incapable" d'en parler a mes parents, pas par la parole, mais je risque de leur faire beaucoup de peine .... Et de me fouttre en l'air par la suite . Je me sens entravee.

Cela entretient mon probleme et a ses repercutions sur ce que je suis et ressens.
La phobie peut venir de la, et de ses consequences, je suis sure que tout ça est la cause. Mais ça ne me suffit pas, j'ai pu vivre avec pendant des annees, mais je vais vers une demarche progressiste.
Je veux me debarasser de ma phobie, me soulager moralement avec quelqu'un qui aurait le meme vecu m'aiderait pas avec la phobie en elle meme mais surement a diminuer ses declenchements et ce besoin absolu de controle.

Par contre, quand tu parles "de controle" envers la phobie Pampa, qu'entends tu ?
L'on dit souvent que le but est de lacher prise, de vivre a peu pret comme tous.
Je me force tous les jours a vivre, mais je ne voudrais plus me "forcer" a cause de cette phobie.
Je sais a present me laisser aller aussi (oui oui ! ), mais ca ne me suffit guere.
Je ne me sens pas pleinement satisfaite encore, en perfectionniste que je suis.

J'ajoute que j'ai ete "precoce" jeune, ma psy pense que cela aurait un rapport, je ne pense pas ...

Jeanne a écrit:Bonjour Iris,

J'ai compris quelquechose sur mon émétophobie récemment, peut être que cela pourra t'aider.
Tu dis, qu'en général, elle revient lorsque tu t'ennuies, n'est ce pas?
De mon côté, j'ai remarqué qu'elle était très présente lorsqu'effectivement, mon esprit n'est pas occupé à "penser à autre chose".
J'ai l'impression que l'émétophobie, est terriblement proche du Trouble Obsessionnel (et c'est dit sur le forum): tant que l'esprit, ton esprit, le mien, est occupé, il n'a pas de place pour ces pensées négatives.
En revanche, dès que tu t'ennuies, ou simplement, que tu es bien, que ton esprit est vide, et que normalement, les gens devraient profiter du calme de la vie, tu y repenses.
C'est pourquoi, je pense qu'il ne faut pas hésiter à parler de phobie obsessionnelle, si c'est comme cela que tu la ressens, bien sur, aux spécialistes médicaux qui pourront mieux cibler leur aide, au lieu de traiter simplement un seul des symptômes d'un mal être.

Bonjour Jeanne !

J'ai l'impression qu'il me faut faire masse de choses en meme temps pour ne pas y penser, ou faire clairement quelque chose de bien excitant (parfois meme j'y pense au lit et pourtant je ne souffre pas de manque de désir ou quoi, la peur de degouter peut etre)

J'adhere au lien trouble obsessionel et emetophobie, c'est exactement ca, on est en quete de perfection perpetuelle.

Par exemple, je peux faire la vaisselle, cuire un truc, faire un peu de ménage, lire les infos en meme temps, envoyer des mails, texter un ami, et la je me sentirais bien. Tout sera nickel, mon cerveau est un "compteur"
Meme le plus difficile des sudoku ne m'occupe pas pleinement l'esprit. C'est terrible, je suis si distraite et a la fois concentree dans ma vie.
D'ou le lien avec ma "precocité" de ma psy, mais je lui ai parlé de ma phobie et elle s'en "fout" un peu

J'ai remarquee autre chose, dans ma "jeunesse" avant le come back de la phobie, je pouvais boire des litres d'alcool et je ne vomissais jamais, mes amis n'en revenaient pas. Bon la gueulle de bois, je connaissais, je ne suis pas infaillible.

Apparement, au cours d'un coma que j'ai vecu, j'ai demandé si je n'avais pas "une gueulle a faire peur" a ma famille, je me suis reveillee 12 jours plus tard, consciente. J'ai une hyper conscience ou un bug de cerveau, je ne sais pas, mais mon self control est intense.

Chère Iris,

Je comprends exactement ce que tu ressens. Ce besoin perpétuel de faire 1000 choses à la fois pour t'occuper.
J'ai pris conscience aussi que le travail qu'on choisit, peut être une aide phénoménale (comme l'inverse, si on s'y ennuie, ou qu'il nous stresse).
En effet, si tu arrives à trouver un travail qui te passionne, (ce qui est mon cas, et je mesure toute la chance que j'ai), ce travail là peut devenir l'obsession positive qui va chasser l'émétophobie, (obsession négative).
Le meilleur moyen de faire dégager l'émétophobie de ta tête, c'est de trouver une obsession positive, qui t'apportera du bien être, au lieu de t'angoisser.
Enfin, du moins, c'est juste mon humble avis...

J'ai en effet demissione il y a deux mois,

J'adorais mon taf, mais les gens avec qui je travaillais etaient des pinces, je travaillais dans un milieu tres tres particulier.

Je regrette a la fois mais d'un autre cote je ne regrette pas le moins du monde.

Je suis en pleine recherche de taf en ce moment et j'ai des contacts prêts à m'aider mais je sens la route longue et sinueuse pour me retrouver un job pas trop mal.
Je suis sure que cela arangerait ! Mais ça ne fait pas tout malheureusement.

Je suis quand meme ravie de savoir qu'il existe des personnes dont le taf les passionnent !
Mais meme dans mon travail qui etait tres "intellectuel", je gerais mes crises mais elles etaient bien la helas ...
J'ai tenté un job "non-intellectuel" et c'etait l'enfer mes crises de panique.

Je suis du genre a prendre beaucoup d'initiatives car je n'aime pas trop la passivité, meme avec un protocole lourd dingue, c'est plus fort que moi

Je ne sais pas dans quelle branche tu travailles, mais peut être que tu peux exercer en freelance?