L'émétophobie aux yeux de mes parents.

bienvenue ici

je l'ai souvent dis, si personne ne te crois parce qu'il sont ignorant montre leur le forum peut etre qu'ils se rendront compte que tu n'est pas seule loin de la. Et si malgré ça il n'y crois toujours pas (oui oui y'a des gens buter parfois ^^) tu peut aller chez un toubib peut etre qu'ils croiront mieux le corps médical ^^

Merci pour ta réponse.

Mais ils ne comprennent toujours pas j'allais 1 fois par semaine chez mon médecin traitant car il m'avait mis sous antidépresseur.
Mais mes parents ne comprennaient pas...
Il y a souvent des émissions où l'émétophobie et montré comme une maladie qui est très répendu mais il pense que cela viens seulement de moi et que je doit aller me faire soigner la cervelle...
Je ne sais vraiment pas comment les faire réagir j'ai l'impressin d'être seule face à cette phobie..

Il est vrai que cela peut être difficile avec les parents. Ma mère commence tout juste à comprendre (depuis qu'elle a vue une télésérie où une petite fille était émétophobe). Pourtant, cela fait maintenant quatre ans que je me suis déclarée comme émétophobe. Pour mon père, c'est toujours un sujet à éviter. Il se met rapidement en colère donc je préfère ne pas lui en parler.

Par contre, peut-être qu'il s'inquiètent justement pour toi. Ma mère m'a un jour dit que lors d'une grosse crise que j'ai fait lorsque j'étais dans une autre ville, elle se sentait impuissante et s'inquiétait pour moi. Alors, la seule façon qu'elle a su me le montrer, c'est de me faire prendre conscience que ce n'était pas réel. Elle ne voulait pas que je tombe trop bas.

Merci beaucoup..; je vois que je suis pas suele dans ce cas...
Mon père est comme le tien..
Ma mère aussi a vue à la télé une émission traitant sur une émétophobe..
mais elle ne veut pas faire un rapport avec moi.
Pour mes parents je suis juste une grosse stressé et qu'il faut que j'arrète d'y penser..
Facile à faire quand on est émétophobe

coucou, et bienvenue à toi!

je discutais justement de ça hier avec un ami qui me connait depuis environ 5-6 ans... il m'a vue dans mes pires états.
Il me disait que parfois, quand j'écrivais à mon meilleur ami (son ex) quand j'étais en pleine crise, il ne comprenait pas mes angoisses; il trouvait ça stupide, incompréhensible.
Jusqu'au jour où il m'a vue dans un sale état, en pleine crise... Là, il a compris que non, ce n'était pas de la comédie; que non, on ne choisit pas nos angoisses (aussi stupides soient-t'elles).
Aujourd'hui, il ne me juge plus... il sait que c'est une phobie comme une autre.

Pour mes parents... ils n'ont jamais vraiment réussi à comprendre... mais cela se passe mieux qu'il y a 15 ans en arrière.. ils essayent de me comprendre, évitent de me juger, même si ce n'est pas tjr simple pour eux.

Courage à toi, rems n'a pas tord

Merci pour ta réponse .

Oui moi c'était avec mon ex il ne comprenait pas jusqu'au jour où il m'a vu en pleine crise et c'est qu'il s'est rendu compte que non je ne jouai pas la comédie..

Moi ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi cette phobie est arrivé du jour au lendemain (un matin je me suis réveillé et mes angoises ont apparus...) alors qu'avant je n'avais aucunes angoises à ce sujet je faisais la fête je buvais il m'arrivé très souvent de prendre des énorme cuite et maintenant rien que le fait d'y penser j'ai l'impression de ne plus être moi même...
Je n'ai pas beaucoup d'amis qui sont au courent de ma phobie mais je commence à en parler de plus en plus car ils ne comprennent pas pourquoi je n'accepte pas souvent leurs invitations à des soirées ...
Mais je trouve que d'en parler ça fait énormément de bien et surtout ça donne confiance de voir qu'on est pas SEUL !

Merci beaucoup.

Ah! Voilà un sujet qui m'interpelle.

Je suis de celles dont les parents ont très mal pris la chose, et c'est le moins qu'on puisse dire.

Je dois dire qu'il y a à peine quelques années, j'ignorais que j'étais émétophobe. Lorsque j'avais 12 ans, mon père s'est remarié avec une femme qui avait des problèmes d'estomac. Je ne l'aimais pas, et elle ne m'aimait pas non plus, pour toutes sortes de raisons. Elle était malade fréquemment et ne semblait même pas s'en soucier. Toutefois, lorsque j'étais adolescente, cela ne me dérangeait pas vraiment. J'avais des palpitations lorsque je l'entendais être malade, mais jamais plus que ça. Cependant, je dirais que vers l'âge de 16-17 ans, les choses ont empiré. Ma phobie a pris de plus en plus de place dans ma vie. Une fois, j'ai entendu cette femme être malade et j'ai fait une crise de panique. Je me suis réfugiée au sous-sol en pleurant et ai téléphoné mon copain, bien qu'il soit plus de minuit. Mon père, avec qui j'avais des relations de plus en plus tendues au fil des années, m'a dit que j'étais niaiseuse, que cette pĥobie était ridicule et qu'il serait temps que je grandisse un peu. Sa femme a ajouté à mon humiliation en me disant que jamais je ne serais une bonne mère si je continuais à agir de la sorte. Depuis ce jour, je me suis renfermée sur moi-même, jusqu'à ce que mon père en ait marre de mon comportement et me fiche dehors. J'avais à peine 18 ans. Pour ce qui est de ma mère, je ne l'ai jamais connue.

Ceux parmi vous qui avez des parents compréhensifs, quelle chance! J'aurais bien aimé vivre cette situation.

Je ne sais trop quoi dire Jenny, c'est vraiment triste d'être rejetée à ce point... J'ai eu de la chance de ce côté là car même si mes parents ont eu du mal à accepter ma phobie, je sais qu'il ne me laisseront jamais tomber pour ça! Ma mère est souvent nauséeuse car elle a la maladie de Crohn et ne réagit pas bien aux médicaments donc elle a souvent la nausée et au début de ma phobie, j'avais du mal. Maintenant, j'ai appris à gérer et elle a été pour moi une thérapie!
Bon il est certain que je suis adoptée donc c'est certain qu'ils vont me soutenir puisqu'il m'ont choisie avec mon caractère (trop sensible à leur goût) et tout le reste.

Deux possibilitées s'ouvrent a nous quand on parle de notre phobie. Ou tu es prise au serieux et on t'aide (rare sont les gens comme ca) ou ils ne comprennent pas et parfois tu regrettes même d'en avoir parlé car ca peu entrainer moqueries, incomprehension, déni, etc...

Perso, mes parents etaient a cotè de la plaque. Mais je suis pas convaincu que si ils avaient tout compris tout de suite pour m'aider, ca m'aurait été d'une grande aide.

J'ai connu mon cheri il y a 8 ans. On a sympatisé une année avant de se decider a s'avouer nos sentiments. Mais pendant cette année de copinage, je lui ai tout dit sur la phobie dont je ne connaissait encore pas le nom. Il m'a toujours soutenu, même a 5h du mat alors que son reveil sonnait a 6h30, il me dis pardon quand il est malade (le pauuuvre), il me dispute si je ne le reveil pas pendant une crise nocturne, etc,etc,etc... Mais tout ca ne m'aide pas. Ce qui m'aide ce sont ses, "force toi il reste 2 pates", "allez tu verras tu vas etre fier de toi après", "allez! Un morceau de viande pour me faire plaisir"... Il me pousse au cul pour tenter de vivre correctement, mais rare, tres rare sont les gens comme ca.

Tout ca pour dire qu'en parler c'est tres bien, mais n'attend pas qu'on pleur avec toi car ta phobie te gache la vie. Ca ne t'aidera pas je pense, et c'est pour ca que je me fiche que mes parents ne m'ai pas toujours soutenu, mais plutot pris pour une capricieuse qui simulait un mal de ventre pour pas aller a l'ecole. J'ai avancé "toute seule" (entre guillemets car des membres et anciens membres, m'ont beaucoup aidé a comprendre des choses sur moi et me pousser au cul aussi en+ de mon doudou)

Bienvenue et bon courage a toi! J'espere que tu sauras trouver une oreille attentive qui peut etre de ta famille, ami, forum.