Grosse déprime
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Grosse déprime
A l'heure où je vous écris, je suis en larmes comme je le suis rarement...
Je reviens juste de la gare, où j'ai accompagné ma maman, qui repartait après avoir passé deux semaines chez moi.
800KM nous séparent, c'est dur, méga dur. On est tellement fusionelles... Vu mon état actuel depuis quelques semaines, ça m'avait fait un bien fou de passer tout ce temps avec elle, elle a réussi à me motiver, j'ai pris sur moi et je suis sortie un maximum.
De retour dans mon appart, c'est le grand vide, y a plus ses affaires, et je sais que je ne la reverrai pas avant deux trois mois minimum. J'en ai ras le bol de cette distance, avant qu'elle n'aille s'installer en France, on se voyait quasi tous les jours, je ne supporte pas la voir aussi peu.
Je me sens seule comme jamais: je suis en guerre avec ceux que je considérais comme des amis, mon homme est au boulot et quand il est là, ça n'est plus pareil depuis qu'on a annulé le mariage, on s'aime mais j'ai du mal à ne pas lui en vouloir. J'ai l'impression qu'en annulant le mariage il me quittait quelque part. Il fait pourtant tout pour me montrer qu'il m'aime, mais même quand il est là je me sens seule.
Je prends mon AD chaque matin, mes xanax sans compter pendant la journée, dès que j'en ai envie je me sers, je n'ai envie de rien, j'ai juste envie de dormir, de m'enfouir dans mon lit, recroquevillée, et ne plus en sortir.
Quand mon médecin m'a dit que je faisais une dépression, j'ai ri. Parce que je suis de nature super joyeuse en générale, je suis toujours celle qui fait rire tout le monde. Et là, je me rends à l'évidence: oui, je fais une dépression.
Quand on envisage de se foutre en l'air, c'est grave. Et il m'arrive de l'envisager quand ça ne va vraiment pas.
Les seules raisons qui m'empêcheront toujours de passer à l'acte, ce sont mes parents, ma soeur et mon homme. Parce que je sais ce que c'est de perdre un proche qui se suicide, et c'est affreux. Mais si j'étais seule, qu'ils n'étaient pas là, qu'ils ne souffriraient pas de mon absence, c'est clairement l'option que j'aurai choisie dans les moments où ça ne va pas.
Je n'en peux plus, j'ai l'impression que je ne vivrai plus jamais correctement, que ma vie sera constamment dirigée par ces angoisses de merde, que je n'arriverai jamais à travailler, à garder un travail en tout cas.
Bref, là ça ne va pas du tout du tout...
Je reviens juste de la gare, où j'ai accompagné ma maman, qui repartait après avoir passé deux semaines chez moi.
800KM nous séparent, c'est dur, méga dur. On est tellement fusionelles... Vu mon état actuel depuis quelques semaines, ça m'avait fait un bien fou de passer tout ce temps avec elle, elle a réussi à me motiver, j'ai pris sur moi et je suis sortie un maximum.
De retour dans mon appart, c'est le grand vide, y a plus ses affaires, et je sais que je ne la reverrai pas avant deux trois mois minimum. J'en ai ras le bol de cette distance, avant qu'elle n'aille s'installer en France, on se voyait quasi tous les jours, je ne supporte pas la voir aussi peu.
Je me sens seule comme jamais: je suis en guerre avec ceux que je considérais comme des amis, mon homme est au boulot et quand il est là, ça n'est plus pareil depuis qu'on a annulé le mariage, on s'aime mais j'ai du mal à ne pas lui en vouloir. J'ai l'impression qu'en annulant le mariage il me quittait quelque part. Il fait pourtant tout pour me montrer qu'il m'aime, mais même quand il est là je me sens seule.
Je prends mon AD chaque matin, mes xanax sans compter pendant la journée, dès que j'en ai envie je me sers, je n'ai envie de rien, j'ai juste envie de dormir, de m'enfouir dans mon lit, recroquevillée, et ne plus en sortir.
Quand mon médecin m'a dit que je faisais une dépression, j'ai ri. Parce que je suis de nature super joyeuse en générale, je suis toujours celle qui fait rire tout le monde. Et là, je me rends à l'évidence: oui, je fais une dépression.
Quand on envisage de se foutre en l'air, c'est grave. Et il m'arrive de l'envisager quand ça ne va vraiment pas.
Les seules raisons qui m'empêcheront toujours de passer à l'acte, ce sont mes parents, ma soeur et mon homme. Parce que je sais ce que c'est de perdre un proche qui se suicide, et c'est affreux. Mais si j'étais seule, qu'ils n'étaient pas là, qu'ils ne souffriraient pas de mon absence, c'est clairement l'option que j'aurai choisie dans les moments où ça ne va pas.
Je n'en peux plus, j'ai l'impression que je ne vivrai plus jamais correctement, que ma vie sera constamment dirigée par ces angoisses de merde, que je n'arriverai jamais à travailler, à garder un travail en tout cas.
Bref, là ça ne va pas du tout du tout...
Jessiclash- Eméto d'Or
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Re: Grosse déprime
Jessiclash a écrit:
Quand mon médecin m'a dit que je faisais une dépression, j'ai ri. Parce que je suis de nature super joyeuse en générale, je suis toujours celle qui fait rire tout le monde. Et là, je me rends à l'évidence: oui, je fais une dépression.
Si déja tu accepte ça c'est un bon début. Je sais plus trop d'ou t'en est avec les toubib mais retourne peut etre voir le tiens et parle lui
Invité- Invité
Re: Grosse déprime
rems a écrit:Jessiclash a écrit:
Quand mon médecin m'a dit que je faisais une dépression, j'ai ri. Parce que je suis de nature super joyeuse en générale, je suis toujours celle qui fait rire tout le monde. Et là, je me rends à l'évidence: oui, je fais une dépression.
Si déja tu accepte ça c'est un bon début. Je sais plus trop d'ou t'en est avec les toubib mais retourne peut etre voir le tiens et parle lui
C'est fou quand-même, que ça me soit tombé dessus à un moment où tout allait bien dans ma vie...
Soit, je suis suivie par une psy depuis 3 semaines, et mon médecin traitant m'a fait recommencer mes AD et prescrit du Xanax.
On verra ce que ça donne, parce que là ça fait déjà un mois que ça ne va pas du tout...
Jessiclash- Eméto d'Or
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Re: Grosse déprime
Tout ça est revenu quand tu as décidé d'arrêter tes AD. Peut-être trop vite, ou justement parce que tout allait bien dans ta vie et que les AD t'aidaient à ne pas stresser et à tout voir en positif. Le fait de les arrêter t'as fait peur, stresser pour le mariage, stresser pour ton boulot, et fait revenir la phobie et tes angoisses au galop.
Ca va se tasser, lorsque tu auras de nouveau une dose d'AD qui te conviendra. Ne lâche surtout pas ton psy et ton médecin, il n'y a qu'avec eux que tu pourras retrouver ta santé. Et quitte à devoir en prendre toute ta vie... mon père me dit toujours que la dépression est une maladie comme une autre. C'est un truc, des connexions qui défaillent dans ton cerveau. Il y en a bien qui prennent des médicaments pour la tension, ou pour le cholestérol à vie... Ce qui compte c'est d'être en bonne santé, peu importe avec quelle aide médicale.
Et si ça peut te rassurer, tu n'es pas la seule, ici, à être tombée en dépression alors que tout allait bien dans ta vie. Ca m'est arrivé aussi, et des idées très noires, j'en ai eues. Et c'est vrai que le fait de se sentir entouré et de savoir le vide et la tristesse qu'on laisserait en partant, ça change absolument tout.
Ca va se tasser, lorsque tu auras de nouveau une dose d'AD qui te conviendra. Ne lâche surtout pas ton psy et ton médecin, il n'y a qu'avec eux que tu pourras retrouver ta santé. Et quitte à devoir en prendre toute ta vie... mon père me dit toujours que la dépression est une maladie comme une autre. C'est un truc, des connexions qui défaillent dans ton cerveau. Il y en a bien qui prennent des médicaments pour la tension, ou pour le cholestérol à vie... Ce qui compte c'est d'être en bonne santé, peu importe avec quelle aide médicale.
Et si ça peut te rassurer, tu n'es pas la seule, ici, à être tombée en dépression alors que tout allait bien dans ta vie. Ca m'est arrivé aussi, et des idées très noires, j'en ai eues. Et c'est vrai que le fait de se sentir entouré et de savoir le vide et la tristesse qu'on laisserait en partant, ça change absolument tout.
Dragibus- Eméto de Diamant
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Re: Grosse déprime
Dragibus a écrit:Tout ça est revenu quand tu as décidé d'arrêter tes AD. Peut-être trop vite, ou justement parce que tout allait bien dans ta vie et que les AD t'aidaient à ne pas stresser et à tout voir en positif. Le fait de les arrêter t'as fait peur, stresser pour le mariage, stresser pour ton boulot, et fait revenir la phobie et tes angoisses au galop.
Ca va se tasser, lorsque tu auras de nouveau une dose d'AD qui te conviendra. Ne lâche surtout pas ton psy et ton médecin, il n'y a qu'avec eux que tu pourras retrouver ta santé. Et quitte à devoir en prendre toute ta vie... mon père me dit toujours que la dépression est une maladie comme une autre. C'est un truc, des connexions qui défaillent dans ton cerveau. Il y en a bien qui prennent des médicaments pour la tension, ou pour le cholestérol à vie... Ce qui compte c'est d'être en bonne santé, peu importe avec quelle aide médicale.
Et si ça peut te rassurer, tu n'es pas la seule, ici, à être tombée en dépression alors que tout allait bien dans ta vie. Ca m'est arrivé aussi, et des idées très noires, j'en ai eues. Et c'est vrai que le fait de se sentir entouré et de savoir le vide et la tristesse qu'on laisserait en partant, ça change absolument tout.
Cela fait plusieurs fois que je lis ce genre de messages et j'ai envie de dire... Non!
J'espère ne blesser personne... mais non ce n'est pas "normal" de prendre des AD et encore moins toute une vie... La dépression est une maladie, l'usage des AD est souvent nécessaire mais il faut se battre et non se dire "ok et bien je suis malade je prend mes AD á vie". Les médicaments n'enlèvent pas la cause, ça cache... J'ai lu un message il y a peu d'une personne qui se disait être guérie de l'emetophobie mais qui était toujours sous AD... Ça n'a pas de sens...
Enfin, même si c'est déplaisant á entendre (ou plutôt á lire ici), les AD sont des "drogues autorisées" dans le sens où elles ont une composition parfois assez proches des cachets d'amphet par exemple. Encourageriez quelqu'un à prendre des amphétamines toute sa vie?
Lorsqu'il n'y a plus d'autre recours, les AD s'imposent, mais il faut se débarrasser de cette "béquille" et affronter le problème... Le risque étant aussi de replonger dedans dès le moindre stress (pour quelque chose que l'on aurait pu gérer seul avant).
Voilà... Je ne dis pas tout ça pour blesser qui que ce soit, juste que j'ai lu quelques posts qui banalisaient les AD et je trouve que c'est quelque chose que l'on ne doit pas prendre á la légère.
Invité- Invité
Re: Grosse déprime
L'utilisation des AD a toujours porté à débat. Ce n'est pas mon but, mais je mets la dépression sur le même plan que n'importe quelle autre maladie. D'où la possibilité de prendre des AD à vie. Bien sûr, ça ne doit être qu'une solution après avoir tout essayé (psychothérapies, tentatives d'arrêt de l'AD sans amélioration, etc.).
Je ne dis pas du tout que Jessiclash est dans ce cas là, loin de là. Mais je connais dans mon entourage un mec qui a maintenant 45 ans et qui est dépressif. Il a tout tenté, psychothérapies, plusieurs fois avec des psy différents, hypnose, AD, puis arrêt, puis redépression, puis re-tentative de suicide. Ben maintenant ça fait 10 ans qu'il est sous AD, avec contrôle de son psy, et il est enfin heureux... Alors oui, ça camoufle un mal être que personne n'est arrivé à comprendre, mais au moins, il vit, il rit, il a retrouvé un boulot, il a trouvé une femme, etc. C'est pas une banalisation des AD, c'est une solution de la dernière chance. Maintenant, si ça peut aider Jessiclash à se remettre sur ses pieds et à prendre du recul vis à vis de sa vie, je pense qu'effectivement, c'est une bonne chose qu'elle reprenne ses AD.
Je ne dis pas du tout que Jessiclash est dans ce cas là, loin de là. Mais je connais dans mon entourage un mec qui a maintenant 45 ans et qui est dépressif. Il a tout tenté, psychothérapies, plusieurs fois avec des psy différents, hypnose, AD, puis arrêt, puis redépression, puis re-tentative de suicide. Ben maintenant ça fait 10 ans qu'il est sous AD, avec contrôle de son psy, et il est enfin heureux... Alors oui, ça camoufle un mal être que personne n'est arrivé à comprendre, mais au moins, il vit, il rit, il a retrouvé un boulot, il a trouvé une femme, etc. C'est pas une banalisation des AD, c'est une solution de la dernière chance. Maintenant, si ça peut aider Jessiclash à se remettre sur ses pieds et à prendre du recul vis à vis de sa vie, je pense qu'effectivement, c'est une bonne chose qu'elle reprenne ses AD.
Dragibus- Eméto de Diamant
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Re: Grosse déprime
J'ai toujours été une angoissée, qui se rongeait de l'intérieur pour garder la face. On peut donc considérer que chez moi (comme chez beaucoup de gens) c'est une "maladie", c'est chronique et on n'y peut rien. Un diabétique prend son insuline chaque jour, un asmathique prend sa ventoline chaque jour, tout comme j'estime qu'un angoissé a le droit de prendre un AD chaque jour si ça peut lui permettre de VIVRE. J'ai arrêté mes AD parce que je me sentais bien, j'ai arrêté trop vite certes, mais la preuve que j'en ai besoin est que tout est parti en vrille après un mois d'arrêt, et que c'est pire cette fois-ci que la première fois.
Je préfère de loin me dire que je prendrai des AD à vie, plutôt que de me dire que toute ma vie sera guidée par mes angoisses incessantes. Ca a toujours été un sujet à débat, on considère que les gens sous AD sont des drogués, des faibles qui choisissent la facilité, mais ça n'est d'après moi pas le cas. Pour moi il y a une différence entre quelqu'un qui "déprime" et choisit de voir la vie en rose grace à des AD, et quelqu'un qui est incapable de vivre correctement parce que les crises d'angoisse prennent constamment le dessus. Des problèmes de "moral" oude "déprime", on peut les régler parfois sans médicaments; pour moi je suis à un stade ou sans AD je n'y arriverai pas. Je suis suivie par un médecin, par une psy, par un coach, je fais tout pour m'en sortir, mais OUI, j'ai décidé que s'il me fallait une aide médicamenteuse à vie, tant pis.
Je veux vivre normalement, et ne pas avoir toujours cette saloperie d'angoisse qui vient me taper l'épaule et me dire "houhou, je suis là, n'oublie pas". J'espère qu'avec le temps ça ira mieux, parce que là je suis au fond du trou. Je trouve ça limite honteux de dire ça à 24 ans, comme si ma vie entière était un calvaire. On nous rabache souvent les oreilles avec des "mais enfin, il y a bien pire dans la vie, et bien plus malheureux", oui, mais il y aussi bien mieux, et bien plus heureux.
Est-ce qu'il faut être éthiopien, dans le fin fond de l'Afrique, sans avoir à boire et à manger, (je ne nie absolument pas leur malheur) pour avoir le droit de se plaindre d'aller mal?
Quand à 24 ans on envisage le suicide comme seule et unique porte de sortie, oui je crois qu'on a le droit de se raccrocher aux AD et à n'impote quelle drogue légale pour tenter de remonter la pente...
Je préfère de loin me dire que je prendrai des AD à vie, plutôt que de me dire que toute ma vie sera guidée par mes angoisses incessantes. Ca a toujours été un sujet à débat, on considère que les gens sous AD sont des drogués, des faibles qui choisissent la facilité, mais ça n'est d'après moi pas le cas. Pour moi il y a une différence entre quelqu'un qui "déprime" et choisit de voir la vie en rose grace à des AD, et quelqu'un qui est incapable de vivre correctement parce que les crises d'angoisse prennent constamment le dessus. Des problèmes de "moral" oude "déprime", on peut les régler parfois sans médicaments; pour moi je suis à un stade ou sans AD je n'y arriverai pas. Je suis suivie par un médecin, par une psy, par un coach, je fais tout pour m'en sortir, mais OUI, j'ai décidé que s'il me fallait une aide médicamenteuse à vie, tant pis.
Je veux vivre normalement, et ne pas avoir toujours cette saloperie d'angoisse qui vient me taper l'épaule et me dire "houhou, je suis là, n'oublie pas". J'espère qu'avec le temps ça ira mieux, parce que là je suis au fond du trou. Je trouve ça limite honteux de dire ça à 24 ans, comme si ma vie entière était un calvaire. On nous rabache souvent les oreilles avec des "mais enfin, il y a bien pire dans la vie, et bien plus malheureux", oui, mais il y aussi bien mieux, et bien plus heureux.
Est-ce qu'il faut être éthiopien, dans le fin fond de l'Afrique, sans avoir à boire et à manger, (je ne nie absolument pas leur malheur) pour avoir le droit de se plaindre d'aller mal?
Quand à 24 ans on envisage le suicide comme seule et unique porte de sortie, oui je crois qu'on a le droit de se raccrocher aux AD et à n'impote quelle drogue légale pour tenter de remonter la pente...
Jessiclash- Eméto d'Or
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Re: Grosse déprime
Jessiclash a écrit:J'ai toujours été une angoissée, qui se rongeait de l'intérieur pour garder la face. On peut donc considérer que chez moi (comme chez beaucoup de gens) c'est une "maladie", c'est chronique et on n'y peut rien. Un diabétique prend son insuline chaque jour, un asmathique prend sa ventoline chaque jour, tout comme j'estime qu'un angoissé a le droit de prendre un AD chaque jour si ça peut lui permettre de VIVRE. J'ai arrêté mes AD parce que je me sentais bien, j'ai arrêté trop vite certes, mais la preuve que j'en ai besoin est que tout est parti en vrille après un mois d'arrêt, et que c'est pire cette fois-ci que la première fois.
Je préfère de loin me dire que je prendrai des AD à vie, plutôt que de me dire que toute ma vie sera guidée par mes angoisses incessantes. Ca a toujours été un sujet à débat, on considère que les gens sous AD sont des drogués, des faibles qui choisissent la facilité, mais ça n'est d'après moi pas le cas. Pour moi il y a une différence entre quelqu'un qui "déprime" et choisit de voir la vie en rose grace à des AD, et quelqu'un qui est incapable de vivre correctement parce que les crises d'angoisse prennent constamment le dessus. Des problèmes de "moral" oude "déprime", on peut les régler parfois sans médicaments; pour moi je suis à un stade ou sans AD je n'y arriverai pas. Je suis suivie par un médecin, par une psy, par un coach, je fais tout pour m'en sortir, mais OUI, j'ai décidé que s'il me fallait une aide médicamenteuse à vie, tant pis.
Je veux vivre normalement, et ne pas avoir toujours cette saloperie d'angoisse qui vient me taper l'épaule et me dire "houhou, je suis là, n'oublie pas". J'espère qu'avec le temps ça ira mieux, parce que là je suis au fond du trou. Je trouve ça limite honteux de dire ça à 24 ans, comme si ma vie entière était un calvaire. On nous rabache souvent les oreilles avec des "mais enfin, il y a bien pire dans la vie, et bien plus malheureux", oui, mais il y aussi bien mieux, et bien plus heureux.
Est-ce qu'il faut être éthiopien, dans le fin fond de l'Afrique, sans avoir à boire et à manger, (je ne nie absolument pas leur malheur) pour avoir le droit de se plaindre d'aller mal?
Quand à 24 ans on envisage le suicide comme seule et unique porte de sortie, oui je crois qu'on a le droit de se raccrocher aux AD et à n'impote quelle drogue légale pour tenter de remonter la pente...
C'est triste de te dire comme ça toi qui allait bien mieux...
Courage, t'as toujours eu l'air d'être une battante, continue de l'être.
Stream'- Eméto de Diamant
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Re: Grosse déprime
Tu as raison aucun malheur n'est comparable mais éssai de penser autrement...
Tout est négatif dans tes paroles.
Pourquoi serais tu forcément déprimé toute ta vie? Sa fait un mois....dans la vie il s'en passe des choses...Dis toi que c'est une passade au lieu de penser que c'est foutu.
Moi aussi sa me fait de la peine de te voir comme sa, toi qui étais presque guéri et toujours pétillante!
Faut mettre les choses à plat Jess! Parceque là sa dépasse de l'émétophobie c'est net. Ta dépréssion augmente les angoisses de la phobie.
Je pense pas que ce soit l'éméto qui est déclanchez ta dépréssion mais plutôt l'inverse.
Concrétement qu'est ce qui ne vas pas dans ta vie? Ecrit tout ce qui vas pas, chaque problème à sa solution!
Ta mère?
Ton homme et le mariage?
Le boulot?
Les amis faux culs?
Tu sais moi je vais te dire sa comme sa mais je pense que t'as besoin d'un renouveau, de project...
Pourquoi pas déménager vers chez ta mère? Trouver toi et ton homme un nouveau boulot, adieu les faux amis et bonjour la nouvelle vie!
Tu vois je dis sa comme sa parceque je ne sais pas quel "lien" tu as vers chez toi, moi tu me dirai sa je te dirai t'es folle c'est toute ma vie ici.
On fait ce qu'on veut de sa vie poulette, absolument rien n'est impossible! T'es malheureuse comme sa alors faut que sa bouge!
Tout est négatif dans tes paroles.
Pourquoi serais tu forcément déprimé toute ta vie? Sa fait un mois....dans la vie il s'en passe des choses...Dis toi que c'est une passade au lieu de penser que c'est foutu.
Moi aussi sa me fait de la peine de te voir comme sa, toi qui étais presque guéri et toujours pétillante!
Faut mettre les choses à plat Jess! Parceque là sa dépasse de l'émétophobie c'est net. Ta dépréssion augmente les angoisses de la phobie.
Je pense pas que ce soit l'éméto qui est déclanchez ta dépréssion mais plutôt l'inverse.
Concrétement qu'est ce qui ne vas pas dans ta vie? Ecrit tout ce qui vas pas, chaque problème à sa solution!
Ta mère?
Ton homme et le mariage?
Le boulot?
Les amis faux culs?
Tu sais moi je vais te dire sa comme sa mais je pense que t'as besoin d'un renouveau, de project...
Pourquoi pas déménager vers chez ta mère? Trouver toi et ton homme un nouveau boulot, adieu les faux amis et bonjour la nouvelle vie!
Tu vois je dis sa comme sa parceque je ne sais pas quel "lien" tu as vers chez toi, moi tu me dirai sa je te dirai t'es folle c'est toute ma vie ici.
On fait ce qu'on veut de sa vie poulette, absolument rien n'est impossible! T'es malheureuse comme sa alors faut que sa bouge!
ptites fleurs- Modo
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Re: Grosse déprime
(Audrey comment vas tu? Sa fait plaisir de te voir ballader par là! Bisous!)
ptites fleurs- Modo
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Re: Grosse déprime
ptites fleurs a écrit:(Audrey comment vas tu? Sa fait plaisir de te voir ballader par là! Bisous!)
Oh ba moi toujours aussi mal tu sais
Je dis plus grand chose mais je viens jeter un oeil de temps a autres.
Bisou
Stream'- Eméto de Diamant
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Re: Grosse déprime
ptites fleurs a écrit:Tu as raison aucun malheur n'est comparable mais éssai de penser autrement...
Tout est négatif dans tes paroles.
Pourquoi serais tu forcément déprimé toute ta vie? Sa fait un mois....dans la vie il s'en passe des choses...Dis toi que c'est une passade au lieu de penser que c'est foutu.
Moi aussi sa me fait de la peine de te voir comme sa, toi qui étais presque guéri et toujours pétillante!
Faut mettre les choses à plat Jess! Parceque là sa dépasse de l'émétophobie c'est net. Ta dépréssion augmente les angoisses de la phobie.
Je pense pas que ce soit l'éméto qui est déclanchez ta dépréssion mais plutôt l'inverse.
Concrétement qu'est ce qui ne vas pas dans ta vie? Ecrit tout ce qui vas pas, chaque problème à sa solution!
Ta mère?
Ton homme et le mariage?
Le boulot?
Les amis faux culs?
Tu sais moi je vais te dire sa comme sa mais je pense que t'as besoin d'un renouveau, de project...
Pourquoi pas déménager vers chez ta mère? Trouver toi et ton homme un nouveau boulot, adieu les faux amis et bonjour la nouvelle vie!
Tu vois je dis sa comme sa parceque je ne sais pas quel "lien" tu as vers chez toi, moi tu me dirai sa je te dirai t'es folle c'est toute ma vie ici.
On fait ce qu'on veut de sa vie poulette, absolument rien n'est impossible! T'es malheureuse comme sa alors faut que sa bouge!
Tu as raison, tout est négatif dans ce que je dis, mais pour le moment y a rien de bien positif...
Dans ce qui ne va pas il y a à peu près tout ce que tu as cité:
Ma mère qui vit à 800km, j'ai un mal de fou à supporter ça
Mes "amis" qui n'étaient autres que des gros faux culs, qui m'ont insultée, trahie, laissé tomber comme une belle merde
Mon homme qui m'aime mais ne sait pas si il m'aime assez que pour supporter la situation encore longtemps
Plus de travail, donc plus aucune rentrée d'argent
Plus la santé puisque constamment angoissée, plus le moral et plus envie de rien...
J'ai perdu 10kg en un mois...
Je rêve de quitter la Belgique et d'aller m'installer plus près de ma mère, mais mon homme est indépendant, il a monté sa boîte ici et ne peut pas partir...
Jessiclash- Eméto d'Or
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Re: Grosse déprime
Ah ouai.....Il n'y a aucun moyen? Tu en a dèja parler avec lui?
Je comprend que cela soit dur pour toi.
Je pense que tu irai dèja mieux près de ta mère, dans un nouveau lieu, recommencer un peu une vie quoi...
En attendant tu peux pas prendre un peu de vacances chez ta mère? Sa te ferait du bien non?
Et si partir est impossible....Faut que tu te reprenne en main, que tu fasse des études, trouver un boulot? Les amis t'inquiète, tu t'en refera!
Trouve toi un objectif...Un truc qui te booste et te redonne un peu le sourire.
Je comprend que cela soit dur pour toi.
Je pense que tu irai dèja mieux près de ta mère, dans un nouveau lieu, recommencer un peu une vie quoi...
En attendant tu peux pas prendre un peu de vacances chez ta mère? Sa te ferait du bien non?
Et si partir est impossible....Faut que tu te reprenne en main, que tu fasse des études, trouver un boulot? Les amis t'inquiète, tu t'en refera!
Trouve toi un objectif...Un truc qui te booste et te redonne un peu le sourire.
ptites fleurs- Modo
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Re: Grosse déprime
ptites fleurs a écrit:Ah ouai.....Il n'y a aucun moyen? Tu en a dèja parler avec lui?
Je comprend que cela soit dur pour toi.
Je pense que tu irai dèja mieux près de ta mère, dans un nouveau lieu, recommencer un peu une vie quoi...
En attendant tu peux pas prendre un peu de vacances chez ta mère? Sa te ferait du bien non?
Et si partir est impossible....Faut que tu te reprenne en main, que tu fasse des études, trouver un boulot? Les amis t'inquiète, tu t'en refera!
Trouve toi un objectif...Un truc qui te booste et te redonne un peu le sourire.
On ne peut malheureusement pas partir... Il sait que j'en crève d'envie, et fondamentalement il en a très envie aussi, mais pour son boulot c'est impossible, pas avant 4-5 ans...
Il m'a dit qu'il était prêt à me laisser partir, parce qu'il ne veut pas m'empêcher de vivre mes rêves et de faire ce dont je meurs d'envie. Mais qui dit partir dit renoncer à l'homme que j'aime... S'il n'était pas là je serai déjà en France...
Impossible pour moi de prendre des vacances chez elle, parce que je n'ai pas l'argent pour partir surtout...
Je suis incapable de trouver un boulot maintenant: qui dit boulot dit entretien d'embauche, et ça, c'est au dessus de mes forces. Ma psy m'a dit aussi que si j'essayais d'aller trop vite maintenant, je courrais à la catastrophe: je dois d'abord me prendre en mains, guérir et prendre du temps pour moi. J'ai toujours trop vécu pour les autres.
J'ai trouvé un truc qui me plait: la couture. Ca a l'air débile, mais je créé des vêtements pour enfants et ça me plaît.
Ca m'occupe, mais j'ai le temps avant de pouvoir gagner ma vie grâce à ma nouvelle "passion".
Et pour confectionner, il faut du tissu, et donc de l'argent lol...
Jessiclash- Eméto d'Or
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Re: Grosse déprime
Je viens donner des nouvelles...
Je ne sais pas si je dois dire que ça va ou si plutôt je dois dire que ça ne va pas, parce qu'en fait, j'en sais rien. J'ai d'un côté les angoisses que je commence à nouveau à gérer un peu, de l'autre tout mon passé qui me saute à la figure et mes rêves qui se brisent. Ca fait un mois que je vois ma psy une fois par semaine, on a réussi à mettre le doigt sur un gros problème dont je n'avais jamais pris conscience avant. Mon ex, avec qui je suis restée 7 ans, me violait. Je n'entrerai pas dans les détails, mais après avoir répondu aux questions de ma psy, elle m'a confronté à la réalite: ces relations, c'était du viol pur et simple. J'ai pleuré dans son cabinet parce que je n'avais jamais vu la chose comme ça. J'étais jeune, conne, naïve, je pensais que puisqu'il "m'aimait", ça n'était pas du viol. Pour moi un viol c'était fait par quelqu'un d'autre que son conjoint, dans la violence, et ça ne pouvait pas se reproduire pendant 7 ans, en tout cas pas en continuant de l'aimer... 10 ans plus tard, je me prends donc cette vérité en pleine tronche.
A côté de ça, j'ai la nette impression que mon couple bat de l'aile. Mon homme en a assez de la situation, il m'aime mais supporte mal que je ne travaille pas, que je ne me remue pas, que je "me laisse aller". (Ce que je peux comprendre). C'est lui qui a pris la décision d'annuler le mariage, et même si au niveau de mes angoisses ça m'arrange, ça m'a fait très mal.
Je suis toujours en brouille avec cette fameuse amie, que je considérais comme l'une des meilleures. Presque un mois sans se parler. Je ne digère pas non plus, j'ai perdu tout contact avec toute la bande de potes, du coup. Je me sens donc seule.
A côté de ça, ma psy m'aide beaucoup, et j'ai aussi un "coach". C'est une connaissance à mon homme, qui a entendu que je n'étais pas bien et m'a proposé gratuitement son aide. C'est un asiatique et c'est apparemment "dans ses gênes", mais il est vachement doué pour ce qu'il fait: on communique par email, et il arrive rien qu'en me posant des questions, à me faire comprendre des tas de choses, c'est hallucinant. Il croit avoir trouvé l'origine de ma phobie. Il me conseille pour plein de choses, il est 100% à l'écoute, c'est fou.
Enfin voilà, j'avais juste envie de discuter un peu (même si c'est un monologue lol)
Je ne sais pas si je dois dire que ça va ou si plutôt je dois dire que ça ne va pas, parce qu'en fait, j'en sais rien. J'ai d'un côté les angoisses que je commence à nouveau à gérer un peu, de l'autre tout mon passé qui me saute à la figure et mes rêves qui se brisent. Ca fait un mois que je vois ma psy une fois par semaine, on a réussi à mettre le doigt sur un gros problème dont je n'avais jamais pris conscience avant. Mon ex, avec qui je suis restée 7 ans, me violait. Je n'entrerai pas dans les détails, mais après avoir répondu aux questions de ma psy, elle m'a confronté à la réalite: ces relations, c'était du viol pur et simple. J'ai pleuré dans son cabinet parce que je n'avais jamais vu la chose comme ça. J'étais jeune, conne, naïve, je pensais que puisqu'il "m'aimait", ça n'était pas du viol. Pour moi un viol c'était fait par quelqu'un d'autre que son conjoint, dans la violence, et ça ne pouvait pas se reproduire pendant 7 ans, en tout cas pas en continuant de l'aimer... 10 ans plus tard, je me prends donc cette vérité en pleine tronche.
A côté de ça, j'ai la nette impression que mon couple bat de l'aile. Mon homme en a assez de la situation, il m'aime mais supporte mal que je ne travaille pas, que je ne me remue pas, que je "me laisse aller". (Ce que je peux comprendre). C'est lui qui a pris la décision d'annuler le mariage, et même si au niveau de mes angoisses ça m'arrange, ça m'a fait très mal.
Je suis toujours en brouille avec cette fameuse amie, que je considérais comme l'une des meilleures. Presque un mois sans se parler. Je ne digère pas non plus, j'ai perdu tout contact avec toute la bande de potes, du coup. Je me sens donc seule.
A côté de ça, ma psy m'aide beaucoup, et j'ai aussi un "coach". C'est une connaissance à mon homme, qui a entendu que je n'étais pas bien et m'a proposé gratuitement son aide. C'est un asiatique et c'est apparemment "dans ses gênes", mais il est vachement doué pour ce qu'il fait: on communique par email, et il arrive rien qu'en me posant des questions, à me faire comprendre des tas de choses, c'est hallucinant. Il croit avoir trouvé l'origine de ma phobie. Il me conseille pour plein de choses, il est 100% à l'écoute, c'est fou.
Enfin voilà, j'avais juste envie de discuter un peu (même si c'est un monologue lol)
Jessiclash- Eméto d'Or
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Nombre de messages : 798
Age : 36
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Grosse déprime
Coucou jessiclash!
Aie aie aie :s
Ton homme ne gagne pas suffisamment bien sa vie pour pouvoir te laisser un peu de temps avant de retrouver du boulot...
Moi qui n ai jamais été demandee en mariage, j'imagine la souffrance que cela peut entraîner, en devant annuler le mariage tant attendu...
Tu es dans le creux de la vague; mais tu ne vas pas y rester. Puis tu te prends déjà en main puisque tu vas chez le psy, le médecin, et que tu as un traitement.
C'est bien d avoir un coach
Ne baisse pas les bras, on fini tjr par trouver la sortie du tunnel
Aie aie aie :s
Ton homme ne gagne pas suffisamment bien sa vie pour pouvoir te laisser un peu de temps avant de retrouver du boulot...
Moi qui n ai jamais été demandee en mariage, j'imagine la souffrance que cela peut entraîner, en devant annuler le mariage tant attendu...
Tu es dans le creux de la vague; mais tu ne vas pas y rester. Puis tu te prends déjà en main puisque tu vas chez le psy, le médecin, et que tu as un traitement.
C'est bien d avoir un coach
Ne baisse pas les bras, on fini tjr par trouver la sortie du tunnel
audrey83- Eméto de Diamant
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Nombre de messages : 2894
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Date d'inscription : 02/05/2009
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