Nouvelle.
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pampa
Espérance
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Nouvelle.
Eh bien, moi je suis nouvelle sur le site.
Je ne savais vraiment pas où écrire, alors j'ai posté un nouveau sujet. Qui n'en est pas vraiment un au fond...
J'ai 22 ans, j'ai toujours sur que j'avais un soucis, un problème... Longtemps j'ai cru que mon problème c'était la nourriture, je pensais que j'étais anorexique aussi. Mais non peut-être s'agit-il d'une anorexie mentale, mais elle n'est pas pure, puisque mon soucis est le même que le vôtre: j'ai peur de vomir.
Je l'ai toujours gardé pour moi cette peur, peu de personnes aujourd'hui savent à ce sujet.
Au début, plus petite je pensais que j'étais normale, puisque personne n'aime vomir. Ensuite, j'ai compris que je ne réagissais pas comme les autres face à cela. Il n'était plus question de "ne pas aimer", mais d'en avoir peur. Aussi, cette peur je l'ai gardé pour moi, je n'étais pas normale, pas comme les autres. Et j'avais peur du regard et du jugement des autres face à cela.
Il m'est quand même arrivé de le dire à quelques personnes. Elles avaient toute la même réaction "Mais t'es folle toi", "C'est quoi cette peur inutile là , absurde ?" "C'est une peur qui n'a pas lieu d'être"... Le plus dur étant d'entendre " Ben oui, mais personne n'aime vomir" !
Comment leur faire comprendre que c'est tout à fait normal et concevable que personne n'aime vomir, à moins qu'il ne faille être fou pour cela. Oui je n'aime pas ça, mais moi c'est différent, j'en ai peur. Voilà, ce que j'aurais aimé leur dire. Je ne l'ai jamais fait. J'ai abandonné.
Pour moi, les gens ne comprennent pas. Ils ne le vivent pas, il ne sont pas émétophobes.
Cependant à présent je n'ai plus peur de dire que je le suis. Je suis émétophobe, je le dis et les réactions ne m'importent pas.
J'ai longtemps cherché à comprendre pourquoi.
D'abord pourquoi moi ? Je vous avoue, j'ai cru jusqu'à l'année dernière encore que j'étais la seule personne de ce monde a être atteint de ce mal. Jamais je n'avais osé voir le mal en face jusqu'à l'année dernière, jamais je n'avais osé faire des recherches sur "la peur de vomir".
Je me suis longtemps cru vraiment pas normale.
Et puis, l'année dernière, en réalisant mon mal, j'ai fait des recherches sur internet, et j'ai vu. J'ai vu que je n'étais pas seule. D'un côté, j'étais soulagé de savoir que finalement je n'étais pas si anormale que ça, que des gens vivent la même galère que moi et que de ce fait, eux peuvent me comprendre. Mais d'un autre, justement, "ils vivent la même galère que moi" je me disais alors "Pourquoi, pourquoi ce mal existe ?"" Qu'avons nous fait pour mériter ça ?."
C'est à partir de là que j'ai commencé à chercher les origines de ce mal. J'ai des pistes. La plus ancienne remonte à la maternelle. J'ai été apparemment victime d'une intoxication alimentaire. J'ai mangé des betteraves pas fraiches à la cantine et j'ai été la seule à être malade. D'abord, devant tous mes camarades à l'heure de la sieste, puis ça a duré toute l'après midi, dans les couloirs menant jusqu'au toilettes, puis les toilettes. Puis le soir chez moi, partout dans la maison.
Depuis ce jour, je ne mange plus de betteraves, J'ai essayé, sans succès. Aussi, j'ai du mal avec la couleur rouges et les tons rosées. Nous émétophobes, on ne se souvient que trop bien de tous les détails.
Des betteraves je ne voulais pas en manger un soir à table lors d'un dîner en famille, j(e voulais tout de suite le plat principal). Par dégoût, par peur. Mais voilà, mon père m'y a forcé, je ne sais pour quelles raisons. J'ai refusé et j'ai commencé à pleurer. Alors lui n'a su que me taper. Je n'ai pas compris cette épisode de ma vie, que j'ai vécu comme une véritable injustice. D'ailleurs personne à table n'a compris ce soir là, ma tatie me dire plus tard "Je me souviens bien de ce soir-là, je n'ai jamais compris la réaction qu'il a eu". Je devais avoir pas plus de 7 ans, mon père m'a ordonné de me taire, d'aller dans ma chambre et d'y rester. Dans ma chambre j'ai pleuré en silence, j'ai fini par m'endormir le ventre vide alors que j'avais faim.
Inconsciemment, ça m'a marqué. J'ai du mal à manger en public maintenant. Du mal à manger quand mon père est là. Je ne passe pas à table en même temps que les autres. Je préfère manger seule, dans mon coin.
Une fois, toujours lorsque j'étais petite. J'ai vu un petit garçon vomir devant moi. Son vomi de couleur rouge, tons rosés, m'a rappeler de mauvais souvenir. Il se trimballait avec une glace à la fraise. Même si ce n'était pas moi, depuis ce jour, je ne mange plus tout ce qui est fait à base de fraise. Pourtant, le fruit en lui-même je l'adore. J'adore tous les fruits rouges. Le soir de cette mésaventure, je suis moi aussi tombée malade. Peut-être par rapport à ce que j'ai vu. Peut-être à cause d'une mauvaise grippe intestinale qui passait à ce moment-là. Je n'en sais trop rien.
Je devais avoir moins de 9 ans quand j'ai failli m'étouffer avec une bague, avec laquelle je jouais. Enfin,je la mordillais, j'sais plus trop. Ma mère est vite intervenue et j'ai tout vomi, je venais de dîner.
Deux autres fois c'était à cause de raisins, un, le fruit, l'autre en jus. Apparemment les deux encore pas "frais". Mais toujours cette couleur rouges, ces tons rosés.
En Aout 1997, je connais la désagréable expérience des œufs qui ont "tourné" dans le riz cantonnais qui est resté au micro-ondes toute l'après midi. Je passe ma nuit à vomir. Depuis ce jour, je regarde systématiquement les dates de péremptions, je "sens" exagérément tous les aliments. Je commence à devenir très méfiante. Aussi, pas évident de vérifier quand on est pas chez soi.
Mais là, je continuerai quand même à manger du riz cantonnais ou des œufs.
De Aout 1997 à Mars 2010, je n'ai pas vomi. J'ai été malade des fois, j'ai eu des envies de vomir, donc des nausées. Mais durant cette période, rien n'es sorti. Aussi, il a été facile de ranger ma peur, de la mettre des côtés, vu qu'il ne m'arrivait rien.
C'est l'année dernière, fameuse année 2010... J'ai eu de très gros soucis de santé l'année dernière. Rien à voir avec des soucis gastriques. Mais je n'ai jamais su ce que j'avais, je ne pouvais plus marchais, je déprimais, j'ai fait des dépressions, je ne dormais plus, j'avais mal, je voulais en finir... C'est très long à raconter. Mais, je m'estimais encore heureuse dans mon grand malheur puisqu'il ne s'agissait pas de vomir.
J'avais parlé trop vite. Mes douleurs à la jambe gauche nécessitaient que je prenne des médicaments, aussi voulant dormir, ne plus avoir mal, j'en ai pris, des genres d'anti inflammatoires. Le genre de médicaments à vous enlever des douleurs pour vous en donner d'autre. Les bouffées de chaleur et les nausées m'ont réveillées une nuit. C'était long et douloureux, je n'ai pas beaucoup vomi ce soir là, mais là aussi ça m'a marqué. A présent, j'évite toutes sortes de médicaments, même ceux qui se disent "anti émétique". A la Réunion, là où j'habite, on a la chance de connaitre d'autres médicaments type grand-mère. Je préfère ça, que les chimiques, ceux qui détruisent l'estomac et le système digestive. Quand je suis "obligé" d'en prendre, bien sûr je regarde les "effets secondaires indésirables". Et je feins de les prendre.
Mais le "summum", ça a été à la fin du mois d'octobre 2010. Nouvelle intoxication alimentaire, aliment resté dans le four à micro-ondes. Tout le monde le monde, y'a que moi qui trinque. Résultat: tout un dimanche aprem' dans les toilettes. J'ai été plus touché par la diarrhée ce jour-là que par les vomissements. Ces derniers étaient horribles, parce-que presque rien ne voulait sortir. Il y avait cette grosse envie, le fête dêtre à genoux devant la cuvette des toilettes, la bouche grande ouverte, cette impression d'étouffement et de suffocation, enfin tout le tralala quoi. J'étais prise par la diarhée que j'avais en même temps envie de vomir. A plusieurs reprises il y a eu "le signal", mais ce n'est sorti q'une seule fois. En plus, j'avais l'impression que c'était plus de la bile qu'autre chose. Et devinez quoi ? Toujours cette couleur un peu rouge.
De cette épisode, j'en ressors complètement K.O, parce que ça a duré tout une partie de la nuit aussi. Avec tous mes soucis de santé de l'année dernière ça n'a rien arrangé; de juillet à octobre 2010, je croyais que j'allais mieux, j'avais repris une existence plus ou moins normale. Mais après ce dimanche d'octobre, je me suis dit que j'étais faite pour souffrir et pour être malade toute ma vie, que je n'avais pas droit au bonheur. Je couvais déjà une dépression, mais sans le savoir, un genre de contre coup. Mais avec ce fameux dimanche, la dépression s'est réveillée.
Je me demande toujours si c'était plus une intoxication ou une mauvaise digestion. Quoi qu'il en soit, avec la dépression, cette épisode a fait aussi que je m'alimente moins, par peur de "trop" manger et donc de vomir. Mangeant peu et bougeant beaucoup, j'ai fait de l'hypoglycémie en plein dans mon travail, ma peur de vomir est quelque chose, mais devant les gens en est une autre, c'est encore pire ! L'hypoglycémie revient aussi à être malade, du coup ça nous amène à un gros cercle vicieux.
J'étais au plus bas. Mais je me suis relevée, me suis battue d'abord contre la dépression qui finalement n'aura pas duré plus de 2 mois. Je me suis débarrassée d'abord de tous mes soucis extérieurs à ma santé, mais qui je savais avaient une influence sur ma santé. Puis, je me suis prise en main, toute seule. Il fallait que je maitrise du mieux que possible mon stress, mes angoisses et mon anxiété. Je crois pas qu'on puisse s'en débarrasser totalement, mais le gérer, oui ! Pour ce qui est du stress, ça s'est plutôt vite passé, j'arrive à présent à très bien le gérer.
Les angoisses, je n'en ai plus depuis l'année dernière. L'anxiété, c'est vachement pluS délicat, Je suis de nature anxieuse, pour le moment j'essaie de a gérer du mieux que je peux.
Pour tout ça, j'ai fait de l'acupuncture. De la réflexologie plantaire. J'ai été voir une psy. J'ai aussi fait la "technique de libération des émotions", croyez-moi ça en vaut la peine, c'est réellement définitif.
Je m'étais donc débarrasser de mes soucis relationnelles. J'avais maitriser mon stress, mes angoisses. Il me restait le plus gros à faire : mon problème avec la nourriture. Sincèrement au début je croyais que c'était plus de l'anorexie mentale, du aux nombreux chocs que j'ai subi côté santé l'année dernière. Reflétant finalement un dégout de la nourriture, donc de la vie.
Mais jamais je n'ai été dégoutée par la nourriture. Ca sent bon et c'est beau à voir. Il y a cette envie de manger, d'apprécier, de gouter, de sentir encore et encore comment ça sent bon.
Il y avait juste la peur de manger suite à un traumatisme.
La première psy que je suis partie n'a rien compris, elle croyait que je me faisais vomir...
J'ai décidé donc de changer de psy, je suis tombée sur la bonne, c'est une spécialiste en comportement nutritionniste, troubles cognitifs du comportement alimentaire. Je n'ai eu que 5 séances environ avec elle faute d'argent, mais en 5 séances, j'ai pu dégager les grands axes de la possible naissance de mon mal. Aussi, comme j'avais beaucoup maigri avec la dépression et ce refus de manger par peur de vomir, elle m'a donner quelques conseils pour réapprendre à manger, se réhabituer.
J'ai pris la décision de combattre ma dépression en décembre 2010, et de régler mes soucis, parce que moi je désirais vivre. J'avais encore des choses à faire sur cette terre, des rêves à réaliser.
C'est finalement la maladie qui m'a aidé, au début je ne le voyais pas ainsi. Mais toutes les souffrances par lesquelles je suis passées l'année dernière et bien avant cela, ont été finalement le plus grand cadeau que la vie m'a offert jusqu'à présent. Je le dis et le pense profondément.
La seule chose que j'ai combattu c'est la dépression, je ne voulais pas être triste. J'aime la vie, la vie est belle et vaut la peine d'être vécue malgré tout et coute que coute. C'est une aventure à entreprendre avec ses hauts et ses bas.
Le reste, je me suis rendue compte bien vite qu'il ne servait à rien de les combattre. Aussi, à présent je vis pour ou avec, mais jamais contre.
C'est grâce à la maladie, aux souffrance, que la vie me parait belle et paisible, bien sûre je reste réaliste, la vie n'est pas rose, pas facile. Mais tellement précieuse !
Alors comme je n'avais rien à combattre, j'ai fini par tout accepter. Accepter entièrement celle que j'étais. Très menue, voir même maigre. Mais en réapprenant à manger, j'ai repris du poids. J'étais descendue bien bas pour 1 petit mètre 56, je faisais 38kg, à me haïr, à me détester. Mais j'ai repris un peu de poids. 4 kg pour moi une très grande victoire. J'ai toujours peur de perdre du poids, mais j'y pense le moins possible, je me dis qu'au plus même quand j'étais maigre, j'ai fini par m'accepter et avec la confiance et surtout le temps, j'ai su et pu reprendre du poids, alors il n'y a pas de raison pour que ça ne continue pas dans ce sens.
M'accepter entièrement voulait aussi dire accepter mes défauts, mes peurs, ma peur. J'ai eu du mal au tout début et encore aujourd'hui je me sens vulnérable face à cette acceptation, car je crois qu'elle n'est pas totalement profonde. Au fond, je crois que je l'accepte, mais je sais que ce sera toujours le même scénario, toujours une grande peur si cela m'arrive.
Je ne sais pas si à vous ça vous est arrivé, mais en plus de savoir que je n'étais pas la seule face à l'émétophobie, j'ai mon ostéopathe, un homme merveilleux par bien des aspects, qui a su me faire comprendre à quel point j'étais normale.
J'ai pleuré devant lui, il voulait savoir ce qui n'allait pas. Je n'osais pas lui dire que j'étais émétophobe, j'avais peur de sa réaction, des choses dont j'étais presque sûre qu'il allait me dire "bizarre" "folle" "insensée"... Finalement je le lui ai dit avec beaucoup de honte: J'ai peur de vomir.
Et là, il m'a dit : Moi quand je sens que je vais vomir, je me mets 2 doigts dans la bouche pour que ça sorte plus vite. Puis il me sourit et m'a dit: "Vous avez peur de vomir ? Et alors ? Ca fait partie de vous, chacun à ses peurs, acceptez vous ainsi, ça passera mieux. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai été tout de suite convaincue de cela. Et je le suis encore toujours jusqu'à aujourd'hui, même pendant les fois, ces derniers mois où je ressentais comme une envie de vomir. C'est tout nouveau pour cette acceptation, elle date de mars, de ma dernière séance chez l'ostéopathe. Outre ce qu'il m'a dit, une séance chez l'ostéopathe c'est génial ! Je vous le conseille fortement, le stess, l'anticipation, le angoisses, l'anxiété, tout ça c'est le lot des émétophobes, l'ostéopathe sera quoi faire. Faite attention aux charlatans, moi j'ai eu la chance de tomber sur le plus performant de sa profession ici à l'Ile de la Réunion.
L'émétophobie fait et fera partie toujours de mon être. Pour le moment je l'accepte, je ne sais pas comment ça va évoluer. Tout ce que je sais c'est que mon désir de vivre, mon amour de la vie est tellement grand, aussi, je ne désire pas qu'une phobie m'empêche de profiter de ce précieux don qu'est la vie.
J'ignore toujours quelle est la cause de mon mal, malgré les pistes, je crois que finalement c'est inné. Je ne cherche donc plus trop à savoir.
Au fond, je suis émétophobe, je l'accepte, et j'ai arrêté de chercher le pourquoi du comment, parce qu'au final ce serait donner trop d'importance à ma phobie.
J'estime qu'elle est déjà assez présente comme ça dans ma vie, par mes faits et gestes, on a tous nos TOC. Si il y a un endroit ou l'on parle de nos TOC, j'écrirai à cette endroit, des miens. Aussi, je réapprends tout doucement à vivre, à tout faire et surtout à m'alimenter convenablement. Rien n'est facile, mais je ne lâche pas l'affaire.
Je sais que je vais encore vomir dans ma vie, tout le monde vomi. Mais pour nous les émétophobes c'est différent, alors au mieux je relativiserai vite et passerai à autre chose... Au pire, je serai choqué, je vais devoir me relever encore tout doucement, tout recommencer à zéro.
Mais bien au fond de mon cœur, de mon âme et de tout ce qui fait mon être, jamais je n'abandonnerai, j'espérerai toujours, seul la mort pourra m'arrêter.
Peut-être croyez-vous que tout est facile à m'entendre, pas du tout, je le redis, je suis une personne extrêmement réaliste, pour moi la facilité n'existe pas, d'ailleurs quand elle existe, elle ne m'intéresse aucunement. Mais, il faut essayer, avoir confiance même un tout petit peu, et surtout prendre son temps. La clé, c'est la patience !
Voilà, j'aurai pris plus de deux heures pour vous raconter en gros mon histoire. Chose qui n'est pas tellement facile de faire, moi le simple fait de parler de vomi et autre, ça a tendance à me coupe l'appétit. Aussi à la Réunion il est déjà 13h, je n'ai pas encore faim, mais j'attendrais de m'être calmer, changer les idées pour aller manger. Et puis, pour manger, l'important est d'écouter son corps.
J'espère que je ne vous ai pas choqué avec les mots employés, j'espère aussi ne pas trop vous ennuyer avec mon histoire.
Je vais naviguer un peu sur le site, pour mieux le comprendre et vous apprendre.
Bien à vous,
Espérance.
Je
Je ne savais vraiment pas où écrire, alors j'ai posté un nouveau sujet. Qui n'en est pas vraiment un au fond...
J'ai 22 ans, j'ai toujours sur que j'avais un soucis, un problème... Longtemps j'ai cru que mon problème c'était la nourriture, je pensais que j'étais anorexique aussi. Mais non peut-être s'agit-il d'une anorexie mentale, mais elle n'est pas pure, puisque mon soucis est le même que le vôtre: j'ai peur de vomir.
Je l'ai toujours gardé pour moi cette peur, peu de personnes aujourd'hui savent à ce sujet.
Au début, plus petite je pensais que j'étais normale, puisque personne n'aime vomir. Ensuite, j'ai compris que je ne réagissais pas comme les autres face à cela. Il n'était plus question de "ne pas aimer", mais d'en avoir peur. Aussi, cette peur je l'ai gardé pour moi, je n'étais pas normale, pas comme les autres. Et j'avais peur du regard et du jugement des autres face à cela.
Il m'est quand même arrivé de le dire à quelques personnes. Elles avaient toute la même réaction "Mais t'es folle toi", "C'est quoi cette peur inutile là , absurde ?" "C'est une peur qui n'a pas lieu d'être"... Le plus dur étant d'entendre " Ben oui, mais personne n'aime vomir" !
Comment leur faire comprendre que c'est tout à fait normal et concevable que personne n'aime vomir, à moins qu'il ne faille être fou pour cela. Oui je n'aime pas ça, mais moi c'est différent, j'en ai peur. Voilà, ce que j'aurais aimé leur dire. Je ne l'ai jamais fait. J'ai abandonné.
Pour moi, les gens ne comprennent pas. Ils ne le vivent pas, il ne sont pas émétophobes.
Cependant à présent je n'ai plus peur de dire que je le suis. Je suis émétophobe, je le dis et les réactions ne m'importent pas.
J'ai longtemps cherché à comprendre pourquoi.
D'abord pourquoi moi ? Je vous avoue, j'ai cru jusqu'à l'année dernière encore que j'étais la seule personne de ce monde a être atteint de ce mal. Jamais je n'avais osé voir le mal en face jusqu'à l'année dernière, jamais je n'avais osé faire des recherches sur "la peur de vomir".
Je me suis longtemps cru vraiment pas normale.
Et puis, l'année dernière, en réalisant mon mal, j'ai fait des recherches sur internet, et j'ai vu. J'ai vu que je n'étais pas seule. D'un côté, j'étais soulagé de savoir que finalement je n'étais pas si anormale que ça, que des gens vivent la même galère que moi et que de ce fait, eux peuvent me comprendre. Mais d'un autre, justement, "ils vivent la même galère que moi" je me disais alors "Pourquoi, pourquoi ce mal existe ?"" Qu'avons nous fait pour mériter ça ?."
C'est à partir de là que j'ai commencé à chercher les origines de ce mal. J'ai des pistes. La plus ancienne remonte à la maternelle. J'ai été apparemment victime d'une intoxication alimentaire. J'ai mangé des betteraves pas fraiches à la cantine et j'ai été la seule à être malade. D'abord, devant tous mes camarades à l'heure de la sieste, puis ça a duré toute l'après midi, dans les couloirs menant jusqu'au toilettes, puis les toilettes. Puis le soir chez moi, partout dans la maison.
Depuis ce jour, je ne mange plus de betteraves, J'ai essayé, sans succès. Aussi, j'ai du mal avec la couleur rouges et les tons rosées. Nous émétophobes, on ne se souvient que trop bien de tous les détails.
Des betteraves je ne voulais pas en manger un soir à table lors d'un dîner en famille, j(e voulais tout de suite le plat principal). Par dégoût, par peur. Mais voilà, mon père m'y a forcé, je ne sais pour quelles raisons. J'ai refusé et j'ai commencé à pleurer. Alors lui n'a su que me taper. Je n'ai pas compris cette épisode de ma vie, que j'ai vécu comme une véritable injustice. D'ailleurs personne à table n'a compris ce soir là, ma tatie me dire plus tard "Je me souviens bien de ce soir-là, je n'ai jamais compris la réaction qu'il a eu". Je devais avoir pas plus de 7 ans, mon père m'a ordonné de me taire, d'aller dans ma chambre et d'y rester. Dans ma chambre j'ai pleuré en silence, j'ai fini par m'endormir le ventre vide alors que j'avais faim.
Inconsciemment, ça m'a marqué. J'ai du mal à manger en public maintenant. Du mal à manger quand mon père est là. Je ne passe pas à table en même temps que les autres. Je préfère manger seule, dans mon coin.
Une fois, toujours lorsque j'étais petite. J'ai vu un petit garçon vomir devant moi. Son vomi de couleur rouge, tons rosés, m'a rappeler de mauvais souvenir. Il se trimballait avec une glace à la fraise. Même si ce n'était pas moi, depuis ce jour, je ne mange plus tout ce qui est fait à base de fraise. Pourtant, le fruit en lui-même je l'adore. J'adore tous les fruits rouges. Le soir de cette mésaventure, je suis moi aussi tombée malade. Peut-être par rapport à ce que j'ai vu. Peut-être à cause d'une mauvaise grippe intestinale qui passait à ce moment-là. Je n'en sais trop rien.
Je devais avoir moins de 9 ans quand j'ai failli m'étouffer avec une bague, avec laquelle je jouais. Enfin,je la mordillais, j'sais plus trop. Ma mère est vite intervenue et j'ai tout vomi, je venais de dîner.
Deux autres fois c'était à cause de raisins, un, le fruit, l'autre en jus. Apparemment les deux encore pas "frais". Mais toujours cette couleur rouges, ces tons rosés.
En Aout 1997, je connais la désagréable expérience des œufs qui ont "tourné" dans le riz cantonnais qui est resté au micro-ondes toute l'après midi. Je passe ma nuit à vomir. Depuis ce jour, je regarde systématiquement les dates de péremptions, je "sens" exagérément tous les aliments. Je commence à devenir très méfiante. Aussi, pas évident de vérifier quand on est pas chez soi.
Mais là, je continuerai quand même à manger du riz cantonnais ou des œufs.
De Aout 1997 à Mars 2010, je n'ai pas vomi. J'ai été malade des fois, j'ai eu des envies de vomir, donc des nausées. Mais durant cette période, rien n'es sorti. Aussi, il a été facile de ranger ma peur, de la mettre des côtés, vu qu'il ne m'arrivait rien.
C'est l'année dernière, fameuse année 2010... J'ai eu de très gros soucis de santé l'année dernière. Rien à voir avec des soucis gastriques. Mais je n'ai jamais su ce que j'avais, je ne pouvais plus marchais, je déprimais, j'ai fait des dépressions, je ne dormais plus, j'avais mal, je voulais en finir... C'est très long à raconter. Mais, je m'estimais encore heureuse dans mon grand malheur puisqu'il ne s'agissait pas de vomir.
J'avais parlé trop vite. Mes douleurs à la jambe gauche nécessitaient que je prenne des médicaments, aussi voulant dormir, ne plus avoir mal, j'en ai pris, des genres d'anti inflammatoires. Le genre de médicaments à vous enlever des douleurs pour vous en donner d'autre. Les bouffées de chaleur et les nausées m'ont réveillées une nuit. C'était long et douloureux, je n'ai pas beaucoup vomi ce soir là, mais là aussi ça m'a marqué. A présent, j'évite toutes sortes de médicaments, même ceux qui se disent "anti émétique". A la Réunion, là où j'habite, on a la chance de connaitre d'autres médicaments type grand-mère. Je préfère ça, que les chimiques, ceux qui détruisent l'estomac et le système digestive. Quand je suis "obligé" d'en prendre, bien sûr je regarde les "effets secondaires indésirables". Et je feins de les prendre.
Mais le "summum", ça a été à la fin du mois d'octobre 2010. Nouvelle intoxication alimentaire, aliment resté dans le four à micro-ondes. Tout le monde le monde, y'a que moi qui trinque. Résultat: tout un dimanche aprem' dans les toilettes. J'ai été plus touché par la diarrhée ce jour-là que par les vomissements. Ces derniers étaient horribles, parce-que presque rien ne voulait sortir. Il y avait cette grosse envie, le fête dêtre à genoux devant la cuvette des toilettes, la bouche grande ouverte, cette impression d'étouffement et de suffocation, enfin tout le tralala quoi. J'étais prise par la diarhée que j'avais en même temps envie de vomir. A plusieurs reprises il y a eu "le signal", mais ce n'est sorti q'une seule fois. En plus, j'avais l'impression que c'était plus de la bile qu'autre chose. Et devinez quoi ? Toujours cette couleur un peu rouge.
De cette épisode, j'en ressors complètement K.O, parce que ça a duré tout une partie de la nuit aussi. Avec tous mes soucis de santé de l'année dernière ça n'a rien arrangé; de juillet à octobre 2010, je croyais que j'allais mieux, j'avais repris une existence plus ou moins normale. Mais après ce dimanche d'octobre, je me suis dit que j'étais faite pour souffrir et pour être malade toute ma vie, que je n'avais pas droit au bonheur. Je couvais déjà une dépression, mais sans le savoir, un genre de contre coup. Mais avec ce fameux dimanche, la dépression s'est réveillée.
Je me demande toujours si c'était plus une intoxication ou une mauvaise digestion. Quoi qu'il en soit, avec la dépression, cette épisode a fait aussi que je m'alimente moins, par peur de "trop" manger et donc de vomir. Mangeant peu et bougeant beaucoup, j'ai fait de l'hypoglycémie en plein dans mon travail, ma peur de vomir est quelque chose, mais devant les gens en est une autre, c'est encore pire ! L'hypoglycémie revient aussi à être malade, du coup ça nous amène à un gros cercle vicieux.
J'étais au plus bas. Mais je me suis relevée, me suis battue d'abord contre la dépression qui finalement n'aura pas duré plus de 2 mois. Je me suis débarrassée d'abord de tous mes soucis extérieurs à ma santé, mais qui je savais avaient une influence sur ma santé. Puis, je me suis prise en main, toute seule. Il fallait que je maitrise du mieux que possible mon stress, mes angoisses et mon anxiété. Je crois pas qu'on puisse s'en débarrasser totalement, mais le gérer, oui ! Pour ce qui est du stress, ça s'est plutôt vite passé, j'arrive à présent à très bien le gérer.
Les angoisses, je n'en ai plus depuis l'année dernière. L'anxiété, c'est vachement pluS délicat, Je suis de nature anxieuse, pour le moment j'essaie de a gérer du mieux que je peux.
Pour tout ça, j'ai fait de l'acupuncture. De la réflexologie plantaire. J'ai été voir une psy. J'ai aussi fait la "technique de libération des émotions", croyez-moi ça en vaut la peine, c'est réellement définitif.
Je m'étais donc débarrasser de mes soucis relationnelles. J'avais maitriser mon stress, mes angoisses. Il me restait le plus gros à faire : mon problème avec la nourriture. Sincèrement au début je croyais que c'était plus de l'anorexie mentale, du aux nombreux chocs que j'ai subi côté santé l'année dernière. Reflétant finalement un dégout de la nourriture, donc de la vie.
Mais jamais je n'ai été dégoutée par la nourriture. Ca sent bon et c'est beau à voir. Il y a cette envie de manger, d'apprécier, de gouter, de sentir encore et encore comment ça sent bon.
Il y avait juste la peur de manger suite à un traumatisme.
La première psy que je suis partie n'a rien compris, elle croyait que je me faisais vomir...
J'ai décidé donc de changer de psy, je suis tombée sur la bonne, c'est une spécialiste en comportement nutritionniste, troubles cognitifs du comportement alimentaire. Je n'ai eu que 5 séances environ avec elle faute d'argent, mais en 5 séances, j'ai pu dégager les grands axes de la possible naissance de mon mal. Aussi, comme j'avais beaucoup maigri avec la dépression et ce refus de manger par peur de vomir, elle m'a donner quelques conseils pour réapprendre à manger, se réhabituer.
J'ai pris la décision de combattre ma dépression en décembre 2010, et de régler mes soucis, parce que moi je désirais vivre. J'avais encore des choses à faire sur cette terre, des rêves à réaliser.
C'est finalement la maladie qui m'a aidé, au début je ne le voyais pas ainsi. Mais toutes les souffrances par lesquelles je suis passées l'année dernière et bien avant cela, ont été finalement le plus grand cadeau que la vie m'a offert jusqu'à présent. Je le dis et le pense profondément.
La seule chose que j'ai combattu c'est la dépression, je ne voulais pas être triste. J'aime la vie, la vie est belle et vaut la peine d'être vécue malgré tout et coute que coute. C'est une aventure à entreprendre avec ses hauts et ses bas.
Le reste, je me suis rendue compte bien vite qu'il ne servait à rien de les combattre. Aussi, à présent je vis pour ou avec, mais jamais contre.
C'est grâce à la maladie, aux souffrance, que la vie me parait belle et paisible, bien sûre je reste réaliste, la vie n'est pas rose, pas facile. Mais tellement précieuse !
Alors comme je n'avais rien à combattre, j'ai fini par tout accepter. Accepter entièrement celle que j'étais. Très menue, voir même maigre. Mais en réapprenant à manger, j'ai repris du poids. J'étais descendue bien bas pour 1 petit mètre 56, je faisais 38kg, à me haïr, à me détester. Mais j'ai repris un peu de poids. 4 kg pour moi une très grande victoire. J'ai toujours peur de perdre du poids, mais j'y pense le moins possible, je me dis qu'au plus même quand j'étais maigre, j'ai fini par m'accepter et avec la confiance et surtout le temps, j'ai su et pu reprendre du poids, alors il n'y a pas de raison pour que ça ne continue pas dans ce sens.
M'accepter entièrement voulait aussi dire accepter mes défauts, mes peurs, ma peur. J'ai eu du mal au tout début et encore aujourd'hui je me sens vulnérable face à cette acceptation, car je crois qu'elle n'est pas totalement profonde. Au fond, je crois que je l'accepte, mais je sais que ce sera toujours le même scénario, toujours une grande peur si cela m'arrive.
Je ne sais pas si à vous ça vous est arrivé, mais en plus de savoir que je n'étais pas la seule face à l'émétophobie, j'ai mon ostéopathe, un homme merveilleux par bien des aspects, qui a su me faire comprendre à quel point j'étais normale.
J'ai pleuré devant lui, il voulait savoir ce qui n'allait pas. Je n'osais pas lui dire que j'étais émétophobe, j'avais peur de sa réaction, des choses dont j'étais presque sûre qu'il allait me dire "bizarre" "folle" "insensée"... Finalement je le lui ai dit avec beaucoup de honte: J'ai peur de vomir.
Et là, il m'a dit : Moi quand je sens que je vais vomir, je me mets 2 doigts dans la bouche pour que ça sorte plus vite. Puis il me sourit et m'a dit: "Vous avez peur de vomir ? Et alors ? Ca fait partie de vous, chacun à ses peurs, acceptez vous ainsi, ça passera mieux. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai été tout de suite convaincue de cela. Et je le suis encore toujours jusqu'à aujourd'hui, même pendant les fois, ces derniers mois où je ressentais comme une envie de vomir. C'est tout nouveau pour cette acceptation, elle date de mars, de ma dernière séance chez l'ostéopathe. Outre ce qu'il m'a dit, une séance chez l'ostéopathe c'est génial ! Je vous le conseille fortement, le stess, l'anticipation, le angoisses, l'anxiété, tout ça c'est le lot des émétophobes, l'ostéopathe sera quoi faire. Faite attention aux charlatans, moi j'ai eu la chance de tomber sur le plus performant de sa profession ici à l'Ile de la Réunion.
L'émétophobie fait et fera partie toujours de mon être. Pour le moment je l'accepte, je ne sais pas comment ça va évoluer. Tout ce que je sais c'est que mon désir de vivre, mon amour de la vie est tellement grand, aussi, je ne désire pas qu'une phobie m'empêche de profiter de ce précieux don qu'est la vie.
J'ignore toujours quelle est la cause de mon mal, malgré les pistes, je crois que finalement c'est inné. Je ne cherche donc plus trop à savoir.
Au fond, je suis émétophobe, je l'accepte, et j'ai arrêté de chercher le pourquoi du comment, parce qu'au final ce serait donner trop d'importance à ma phobie.
J'estime qu'elle est déjà assez présente comme ça dans ma vie, par mes faits et gestes, on a tous nos TOC. Si il y a un endroit ou l'on parle de nos TOC, j'écrirai à cette endroit, des miens. Aussi, je réapprends tout doucement à vivre, à tout faire et surtout à m'alimenter convenablement. Rien n'est facile, mais je ne lâche pas l'affaire.
Je sais que je vais encore vomir dans ma vie, tout le monde vomi. Mais pour nous les émétophobes c'est différent, alors au mieux je relativiserai vite et passerai à autre chose... Au pire, je serai choqué, je vais devoir me relever encore tout doucement, tout recommencer à zéro.
Mais bien au fond de mon cœur, de mon âme et de tout ce qui fait mon être, jamais je n'abandonnerai, j'espérerai toujours, seul la mort pourra m'arrêter.
Peut-être croyez-vous que tout est facile à m'entendre, pas du tout, je le redis, je suis une personne extrêmement réaliste, pour moi la facilité n'existe pas, d'ailleurs quand elle existe, elle ne m'intéresse aucunement. Mais, il faut essayer, avoir confiance même un tout petit peu, et surtout prendre son temps. La clé, c'est la patience !
Voilà, j'aurai pris plus de deux heures pour vous raconter en gros mon histoire. Chose qui n'est pas tellement facile de faire, moi le simple fait de parler de vomi et autre, ça a tendance à me coupe l'appétit. Aussi à la Réunion il est déjà 13h, je n'ai pas encore faim, mais j'attendrais de m'être calmer, changer les idées pour aller manger. Et puis, pour manger, l'important est d'écouter son corps.
J'espère que je ne vous ai pas choqué avec les mots employés, j'espère aussi ne pas trop vous ennuyer avec mon histoire.
Je vais naviguer un peu sur le site, pour mieux le comprendre et vous apprendre.
Bien à vous,
Espérance.
Je
Espérance- Eméto de Coton
-
Nombre de messages : 41
Age : 35
Localisation : Ile de la Réunion
Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Nouvelle.
Bienvenue à toi Espérance, c'est un récit très émouvant que tu as pris le temps d'écrire et de nous faire partager.
Je te souhaite de trouver les réponses à tes interrogations sur ce forum, et n'hésite pas à nous poser les questions qui te viennent à l'esprit.
A bientôt sur le forum.
Pampa
Je te souhaite de trouver les réponses à tes interrogations sur ce forum, et n'hésite pas à nous poser les questions qui te viennent à l'esprit.
A bientôt sur le forum.
Pampa
pampa- Admin
-
Nombre de messages : 2800
Age : 40
Localisation : dans le désert
Date d'inscription : 19/05/2008
Re: Nouvelle.
trèèèèèèèèèèès long mais intéressant ^^
bienvenue ici
bienvenue ici
Dernière édition par rems le Dim 26 Juin 2011 - 11:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nouvelle.
Histoire trés émouvante ...
Bienvenue ici
Bienvenue ici
* MouChou *- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 4704
Age : 33
Localisation : A L'Upper East Side
Date d'inscription : 04/06/2011
Re: Nouvelle.
Oui, c'est super très long. Mais j'aime expliquer les choses profondément. Il est rare que je parle pour dire peu de choses. Souvent ça revient à parler pour rien dire. Mais je comprends que ça puisse en décourager plus d'un pour la lecture.
Je vous remercie de vos messages.
Je continue de découvrir le site !
Je vous remercie de vos messages.
Je continue de découvrir le site !
Espérance- Eméto de Coton
-
Nombre de messages : 41
Age : 35
Localisation : Ile de la Réunion
Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Nouvelle.
J'ai l'impression que tu as assez de reflexion et de recul pour t'en sortir ! Je te souhaite d'avancer encore comme cela
Bienvenue =)
Bienvenue =)
XXX- Eméto d'Or
-
Nombre de messages : 876
Date d'inscription : 22/01/2011
Re: Nouvelle.
J'ai tous lu ! Hihi ! Bienvenue jolie demoiselle.
Stream'- Eméto de Diamant
-
Nombre de messages : 4073
Age : 37
Localisation : 13
Date d'inscription : 21/03/2008
Re: Nouvelle.
C'est vrai qu'elle est toute jolie ^^
Bonjour Espérance,
Tu peux parcourir les messages de présentation des autres membres, On constate souvent des similitudes dans nos différentes histoires...
Tu as écrit que tu avais réglé des problèmes d'ordre relationnel... Et ton père t'as frappé parce que tu refusais de manger... ça me semble un bon terrain pour développer une phobie. Tu n'as pas tant fait le lien je crois dans ton post, mais j'imagine que tu y as certainement songé
Ma psy me l'a encore confirmé il y a peu, la phobie n'est que le déplacement d'une angoisse profonde et refoulée sur un objet lambda...
Pour moi c'est le contraire, je pensais avoir juste un soucis avec le vomi, alors que j'ai compris il y a très peu de temps que j'ai un soucis globale avec la nourriture qui me provoque des phases "anorexiques"... L'émétophobie n'est qu'une facette de mes soucis...
En effet tu sembles avoir déjà fait beaucoup de chemin, tu n'es pas passive face à la phobie, que des bons points pour que tout ça s'améliore
Bienvenue!
Bonjour Espérance,
Tu peux parcourir les messages de présentation des autres membres, On constate souvent des similitudes dans nos différentes histoires...
Tu as écrit que tu avais réglé des problèmes d'ordre relationnel... Et ton père t'as frappé parce que tu refusais de manger... ça me semble un bon terrain pour développer une phobie. Tu n'as pas tant fait le lien je crois dans ton post, mais j'imagine que tu y as certainement songé
Ma psy me l'a encore confirmé il y a peu, la phobie n'est que le déplacement d'une angoisse profonde et refoulée sur un objet lambda...
Pour moi c'est le contraire, je pensais avoir juste un soucis avec le vomi, alors que j'ai compris il y a très peu de temps que j'ai un soucis globale avec la nourriture qui me provoque des phases "anorexiques"... L'émétophobie n'est qu'une facette de mes soucis...
En effet tu sembles avoir déjà fait beaucoup de chemin, tu n'es pas passive face à la phobie, que des bons points pour que tout ça s'améliore
Bienvenue!
Ligeia- Modo
-
Nombre de messages : 1243
Age : 39
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 18/09/2010
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