Vermi

Emétos du jour, bonjour !

Je suis Vermi, 22 ans, de Strasbourg. J'suis actuellement en Australie depuis un an et demi, j'baroude et travaille un peu partout, en mode routarde. J'ai étudié la mécanique industrielle et bossé 3 ans dans un bureau d'études à concevoir des outils et des machines spéciales pour la fabrication de machines agricoles. Le fait de bosser dans un bureau m'a dégoûté de ce boulot, bien que l'entreprise, mes collègues et mon chef étaient supers. J'ai d'ailleurs gardé de très bons contacts avec eux. Bref je suis quelqu'un de manuel qui aime baigner dans la crasse en bleu d'travail et t-shirt trop large. Donc à l'issue de mon CDD, quand mon chef m'a annoncé qu'il voulait reconduire sur un CDI, j'ai refusé. 3 mois après j'décollais pour le pays des kookaburras. Pour l'anecdote, j'ai enfin trouvé ma vocation : je veux élever des chevaux (le cheval ne vomit pas).

Bon j'vais en venir au sujet du forum quand même : je suis émétophobe. Je sais pas trop comment parler de tout ça dans l'sens où j'sais pas par où commencer. En fait j'suis un peu dans une phase où j'ai envie d'me connaître par coeur, savoir pourquoi j'suis éméto par exemple, donc j'suis surtout là pour trouver des réponses. J'vais donc tout balancer en vrac comme ça vient. D'ailleurs j'vais copier-coller des passages de mon journal (j'écris sur mon PC, j'aime voyager léger).

"Et puis cette émétophobie qui est forcément liée à ça aussi [mon rapport à la nourriture, j'expliquerai plus loin]. L’estomac, les aliments ingurgités puis rejetés. C’est pas anodin tout ça. Quand j’avais quatorze ou quinze ans ça avait révélé chez moi un malaise permanent lors des repas. Ma cousine qui vivait alors chez nous pour la cueillette du tabac s’était chopée une gastro qu’elle avait refilé à mon cousin par la suite. Ça m’avait littéralement dégoûté de manger. Une perte d’appétit qui a duré plusieurs mois voire même années. J’ai eu énormément de mal à manger normalement en présence d’autres personnes par la suite. C’est-à-dire que je prenais quelques bouchées et puis ma gorge se fermait littéralement. Plus moyen d’avaler quoi que ce soit. Avec une sensation de nausée en plus. Un dégoût complet. Seule j’avais aucun soucis, c’était quand il y avait quelqu’un d’autres à ma table que ça se produisait. C’était extrêmement gênant à certain moment. Être invitée à dîner et à peine toucher le délicieux repas préparé pour moi en l’occurrence en prétextant des nausées. La honte. Parfois j’arrivais à parer ce malaise en mangeant hyper lentement, nourrissant mon appétit sans le bourrer et donc le couper. Et au restaurant ça n’a souvent été qu’une salade pour moi, le seul plat qui passait bien, prétextant un manque d’appétit à mes amis où mon hôte. Ces malaises ou symptômes se sont estompés avec le temps. Parfois, ponctuellement et spontanément, ils ressurgissent. Mais rarement je l’avoue."

"Donc hier soir mon émétophobie a fait rage. A peine entrée dans le parc [Fête de la Bière] que mon radar en mode recherche homme-épaves et galettes s’est déclenché. Un truc de fou. Je regarde partout dans les coins où les gens peuvent se foutre pour dégobiller. A côté des poubelles, le long des murs, les caniveaux… J’ai horreur de ça mais faut qu’je les vois, parc’que je sais qu’il y en a et je peux pas les omettre. Vraiment bizarre…"

Le premier passage sur ma cousine est je pense le début et en même temps l'apogée de mon émétophobie. J'veux dire que ça a pris quelques années pour que je puisse remanger correctement mais ça n'a jamais été pire qu'à ce moment-là quand ça avait commencé. Bien sûr je fais encore des crises surtout avec les bourrés et les gens malades, mais je gère beaucoup mieux. Mon cas n'est pas aussi grave que d'autres que j'ai pu lire. C'est d'ailleurs passé assez inaperçu dans ma famille et mes proches. J'avais pas spécialement honte, pas honte d'être éméto en tout cas, j'étais gêné de faire chier l'monde en fait, de passer pour la malade, mais encore une fois j'ai tout géré moi-même et personne ne m'en a jamais fait la remarque. Dans ma tête c'était même pas important, c'était juste un truc que j'devais contrôler et faire avec, discrètement. Et puis tu sais bien, en beuverie, tu dis qu'tu veux pas dormir dans la piaule où une nana vient d'gerber, personne va te dire "ah t'es phobique ?". Donc bon. Si tu poses pas les mots dessus, personne ne s'en rend vraiment compte, dans mon cas en tout cas.

Maintenant je voudrais en venir à l'origine psychologique et aux liens que ça peut avoir avec d'autres de mes troubles comportementaux (non je n'suis pas une folle ^^). Je pense d'entrée à l'onychophagie. J'ai beau chercher sur Google, j'ai jamais trouvé de lien mais pourtant j'ai lu que l'onychophagie peut être lié à un trouble alimentaire. J'me ronge les ongles depuis toujours. J't'arrête tout d'suite si tu penses que j'suis une stressée d'la vie, ce cliché me vrille les oreilles. J'suis pas stressée du tout. D'ailleurs mes crises d'onycho se produisent le plus souvent quand j'matte la télé ou quand j'lis un bouquin, autrement quand mon cerveau fonctionne au ralenti. Quand j'suis nerveuse, j'ai envie d'faire pipi tout l'temps, j'ai des bouffées de chaleur et des palpitations, normal, mais jamais j'me ronge les ongles. Rien à voir. Bref.
Et puis aussi je sais que quand je suis énervée ou que je m’ennuie, mes pensées sont accaparée par la nourriture. Faut que je mange quoi, ou plutôt je pense qu’il faut que je mange. Et peu importe la nourriture, j’avale tout. J't'arrête encore si tu penses que j'suis une boule de 120 kilos. Non, j'ai certes un peu de bidoche mais j'suis même pas enrobée quoi. Ou alors juste du ventre hihi. Bref.

Je liste en vrac les liens qui pourrait me concerner :
- Le perfectionnisme : besoin de plaire, d'être bon ... Mal digérer l'échec. J'ai HORREUR de décevoir. Je déteste que quelqu'un ait une mauvaise opinion de moi, même quelqu'un que je n'apprécie pas. SURTOUT dans le cadre professionnel ou dans une relation prof-élève et même avec un prof que j'aime pas et SURTOUT quand j'me donne à fond. Genre je peux cogiter là-dessus des semaines.
- L'Autre : le jugement d'autrui sur soi. La personne se sous-estime, se dévalorise. Ce qui rejoint le premier point en fait. Aussi certaines personnes me font ressortir un complexe d'infériorité, genre les personnes qui montrent une grande assurance, une confiance en soi extrême voire une surestimation. J'me sens pas une sous-merde mais j'peux pas m'empêcher d'le faire croire dans ce cas-là. C'est pas souvent parce que je fuis ces personnes comme la peste mais ça arrive. C'est comme une aura émanant d'eux qui me font baisser la tête d'office en leur présence. Et pourtant avec la plupart des gens j'me gène pas pour donner mon avis et ouvrir ma gueule.

Donc voilà. J'ai un peu étalé ça comme ça, comme on f'rait une belle galette pour rester dans l'thème, mais si quelqu'un peut m'éclairer j'lui en s'rait reconnaissante. J'suis pas mal sorti du sujet principal mais comme j'l'ai dit je cherche éventuellement un lien entre tout ça. Je crois que la psychologie agit énormément sur le physique. Et puis c'est égoïstement aussi pour poser des mots sur tout ça, chose que je n'ai jamais vraiment fait sauf dans le premier passage copié-collé de mon journal. Je ne pense honnêtement pas que 3 personnes vont lire la totalité de ce pavé et que quelqu'un va y répondre. Je voudrais consulter un spécialiste un jour pour comprendre. C'est plus par curiosité, et puis éventuellement pour en guérir, parc'que dans l'immédiat je vis sans problème comme j'l'ai dis, je gère très bien. Les crises se font très rares. J'suis toujours phobique hein, mais disons que j'en fait moins un fromage.

Emétophobiquement,

Vermi

Salut Vermifuge !!!

Ben tu vois, j'ai lu tout "ton pavé", et de 1 ! Manque plus que 2 personnes et je pourrai alors te dire que t'avais tort !

Pour commencer, bienvenue ! Ici tu trouvera de tout et de rien (un peu du n'importe quoi certaines fois mais cet avis n'engage que moi et j'assume totalement!)

Personnellement, je suis perfectionniste mais pas autant que toi je dois l'admettre... En fait, avec le temps, j'ai réussi à ne pas être trop dure avec moi-même et à "m'en battre les c******".

En ce qui concerne le regard, l'opinion des autres... Ca m'intéresse, mais pas tant finalement ! C'est plutôt de l'analyse que je fais... disons que j'expose les gens à une situation que je vis et vois comment ils auraient réagi à ma place... ça m'aide à voir si la personne peut finalement se mettre à ma place ou bien alors si elle est plutôt du genre viens pas me casser les cacahuètes avec tes histoires... Voir si les personnes t'écoutent et si elles sont sincères dans leur façon de te conseiller etc... Sinon, je m'en tamponne le coquillard complet !

J'étais assez timide et introvertie avant, puis extrovertie et pas du tout timide, mais avec le temps et avec les épreuves je suis devenue sérieuse et confiante et pas timide. Mais je me limite assez car on ne peut pas dire toujours ce qu'on pense et toute vérité n'est pas bonne à dire !

Je sais qui je suis et les valeurs que j'ai et les gens si ils aiment pas c'est pareil !

Je re plus tard, je suis en mode taff et faut que je travaille un peu....

à suivre....

Lamochte a écrit:Salut Vermifuge !!!

Ben tu vois, j'ai lu tout "ton pavé", et de 1 ! Manque plus que 2 personnes et je pourrai alors te dire que t'avais tort !

Pour commencer, bienvenue ! Ici tu trouvera de tout et de rien (un peu du n'importe quoi certaines fois mais cet avis n'engage que moi et j'assume totalement!)

Personnellement, je suis perfectionniste mais pas autant que toi je dois l'admettre... En fait, avec le temps, j'ai réussi à ne pas être trop dure avec moi-même et à "m'en battre les c******".

En ce qui concerne le regard, l'opinion des autres... Ca m'intéresse, mais pas tant finalement ! C'est plutôt de l'analyse que je fais... disons que j'expose les gens à une situation que je vis et vois comment ils auraient réagi à ma place... ça m'aide à voir si la personne peut finalement se mettre à ma place ou bien alors si elle est plutôt du genre viens pas me casser les cacahuètes avec tes histoires... Voir si les personnes t'écoutent et si elles sont sincères dans leur façon de te conseiller etc... Sinon, je m'en tamponne le coquillard complet !

J'étais assez timide et introvertie avant, puis extrovertie et pas du tout timide, mais avec le temps et avec les épreuves je suis devenue sérieuse et confiante et pas timide. Mais je me limite assez car on ne peut pas dire toujours ce qu'on pense et toute vérité n'est pas bonne à dire !

Je sais qui je suis et les valeurs que j'ai et les gens si ils aiment pas c'est pareil !

Je re plus tard, je suis en mode taff et faut que je travaille un peu....

à suivre....

Salut Lamochte, merci pour ta rapide réponse !

J'arrive pas trop à admettre qu'être perfectionniste c'est se faire du mal. Pour moins c'est l'inverse. En fait j'aime pas décevoir parc'qu'alors j'me déçois moi-même. J'ai précisé surtout en milieu professionnel parc'que si mon chef n'est pas content de moi c'est que je fais mal mon boulot (j'ai toujours eu des bons chefs) et qui a envie d'être un incapable aux yeux de son supérieur ? Et si tu t'en bats les coronès (je dis toi en général, pas toi directement), honnêtement, c'est que t'as pas vraiment de fierté personnelle. C'est peut-être en ça qu'on va me qualifier de perfectionniste mais pour moi du boulot mal fait c'est pas du boulot. J'aime être fière d'un travail accompli qui fonctionne, j'aime être satisfaite de moi-même, ce qui se traduit à travers les yeux de mon supérieur aussi. Et j'ai souvent du mal à concevoir que chacun ne pense pas de la même façon, m'enfin c'est un autre débat...

Le regard des autres c'est vaste en fait. Niveau physique j'm'en branle un peu maintenant mais ado je complexais par rapport à mon poids. J'étais pas obèse mais plus ronde que mes copines. Elle faisait toute du 38 et moi du 42, bon, maintenant je sais que c'est juste un chiffre. J'suis comme toi, si ça déplaît à quelqu'un je retiens personne. C'est vrai que je porte de l'attention sur ce qu'ils peuvent penser de moi surtout si c'est erroné (quand j'entends qu'on pense que j'fous rien par exemple) ou si ça vient de personnes qui ne me connaissent pas mais qui de premier abord se disent "c'est vraiment une idiote" alors que j'suis plutôt cultivée comme fille tu vois. Comme si je voulais prouver au monde entier que j'suis quelqu'un de bien tu vois, parc'que comme toi, je sais ce que je vaux, j'ai des valeurs et qu'on puisse penser le contraire me fait mal...

J'suis contente de m'être inscrite sur ce forum, j'ai l'impression de faire une thérapie. C'est la première fois que je pose ces mots sur moi. J'm'en rendais compte mais je l'avais juste jamais traduit par des phrases. Merci

Re !

Voilà je reviens continuer mon roman...

En me relisant, j'me suis dit que je me suis un peu emmêlé les pinceaux...

Quand je dis que je m'en fiche (avec d'autres mots) c'est surtout que j'ai vu (dans le travail) que plus on en fait, moins on est remercié comparé à d'autres qui, au contraire, ne font que le strict minimum... Peut-être que j'ai pas eu le bon exemple... En tous les cas, j'ai bien une fierté personnelle je te rassure... Je fais mon taff et même celui des autres... et point. Le travail, c'est pas parce que je sue pas que je le fais mal. J'essaie toujours de faire du mieux que je peux mais je vais pas non plus me saigner, surtout quand j'entends que je suis souvent absente (je ne manque qu'une fois dans l'année pour maladie et on trouve encore le moyen de me le reprocher).

Effectivement, quand je te lis, j'ai bien l'impression que tu as un complexe d'infériorité, ce qui est fort dommage, car je doute vraiment que tu sois inférieure à qui que ce soit sur cette terre.

Belle soirée à toi

j'ai vu (dans le travail) que plus on en fait, moins on est remercié comparé à d'autres qui, au contraire, ne font que le strict minimum... Peut-être que j'ai pas eu le bon exemple... a écrit:

Pas d'accord avec ça, je pense effectivement que tu as eu de mauvaises expériences à ce niveau là. J'ai fait pas mal de différents boulot dans ma vie (j'ai commencé jeune) et dans la plupart des cas quand mon patron s’apercevait que j'bossais bien, que j'étais motivée, je me voyais récompensée par une confiance de sa part et un accès à plus de responsabilités, d'autonomie. Par exemple j'ai bossé presque 2 ans en extra à la plonge d'un cuisinier étoilé de ma région. Ca a pris plusieurs mois mais en me donnant de plus en plus de responsabilités au fur et à mesure (éplucher les légumes, dresser les assiettes d'entrée, puis de dessert, faire les tuiles aux amandes qui accompagnent le café...), un jour il est venu me demander de remplacer sa Seconde durant ses 2 semaines de congé d'été alors que je n'ai pas du tout de formation de cuisinière.

Le travail, c'est pas parce que je sue pas que je le fais mal. a écrit:

Tout à fait d'accord, je parle bien aussi de faire son boulot, pas de courir le plus possible ou faire dix mille choses en même temps.

surtout quand j'entends que je suis souvent absente (je ne manque qu'une fois dans l'année pour maladie et on trouve encore le moyen de me le reprocher). a écrit:

Parc'que comme tu fais bien ton boulot ton chef compte sur toi et attend de toi que tu montres l'exemple ?   

En tout cas j'me rends compte que l'émétophobie n'est pas mon problème le plus important lol. C'est marrant que j'me sois focalisée là-dessus alors que par exemple j'suis onychophage depuis bien plus longtemps. Je crois que j'vais essayer une espèce de thérapie personnelle, écrire tous mes problèmes ou mes caractéristiques, me décrire de a à z. Ecrire m'aide à prendre du recul sur tout ça. Ou alors m'inscrire sur un forum de problèmes psychologiques généraux   

Merci Lamochte !

Hello vermifuge!

Et de 2!  

Bienvenue parmi les toqués! C'est claire que l'emetophobie cache presque tout le temps autre chose derrière, et quand on commence à chercher, ben on se rend compte de pleins de truc qui cloches un peu chez nous...    Mais bon on est tous comme ça! Du moins je l'espère..

Je me reconnais pas mal dans ta présentation   (Aimé le travail Manuel, les choses bien faites, le regard des autres...) je ne suis pas sur que ça est toujours du bon d'être comme ça mais au moins on peut se coucher tranquille! 

Bonnes recherches en tous les cas!

Bonjour,
Bienvenue sur le forum. Je me reconnais totalement dans ta présentation. Non seulement je suis émetophobe, onychophage et perfectionniste!
Par contre je n'ai pas tout à fait le même avis que toi sur le perfectionnisme. OK il en faut un minimum mais c'est source d'angoisse pour moi car je me demande toujours ce que vont penser les autres de moi, toujours à refaire ma journée en me disant que j'aurai plutôt dû faire ci ou ça, dire les choses autrement, à voir le détail que j'ai loupé plutôt que l'ensemble que j'ai réussi. A la longue c'est fatigant. Il est inutile de te dire que je manque de confiance en moi.
Toi tu semble sûre de toi, c'est bizarre, je pensais que le perfectionnisme était étroitement lié avec une dévalorisation de soi...

Merci les filles ! Vos précieux commentaires m'aident vraiment pour mon auto-analyse.

Peut-être parc'que je n'suis pas perfectionniste au final. Je suis soucieuse du détail, du travail bien fait, certes, mais pas à m'en donner des boutons. C'est peut-être plus du sens du devoir, de la conscience professionnelle ou du soin scrupuleux.

Perfectionnisme : Tendance à vouloir faire tout avec un souci exagéré de la perfection. (Larousse)

Tout est dans la définition, je n'exagère pas et je ne cherche pas forcément la perfection, juste une décente satisfaction.

Il est vrai que j'ai toujours manqué de confiance en moi et d'assurance mais beaucoup moins maintenant. Depuis que j'suis en Australie et que je rencontre presque tous les jours d'autres routards de mon age, j'ai eu l'temps de me comparer, et je sais ce que je vaux et que c'est pas si mal que ça. Aussi, comme je suis amenée à travailler sur de très courtes durées, donc changer de travail souvent, j'ai appris à me vendre, je connais mes atouts et je n'ai plus peur de les mettre en avant tout en restant humble. Et j'peux te dire que je reviens de très loin.