Stages à l'étranger

Bonsoir

Bon je m'y prend en avance mais c'est une questions qui me tourmente !

Voila l'année prochaine je suis censée faire un stage pour terminer mon DUT. Moi je fais mon DUT en bilingue car mon but est de travailler à l'étranger ( Allemagne plus particulièrement)
Mais seulement il y a la phobie et je ne sais pas vraiment si je serai capable. J'ai besoin d'avoir quelqu'un qui connait ce problème souvent pour me calmer et en parler. Je n'en parle pas et très peu de personnes sont au courant ! C'est un peu une honte pour moi. Donc je me dis que je ne pourrai pas partir deux mois comme ça parmi des inconnus, qui ne savent pas.

Est-ce que quelqu'un a une expérience quelconque à ce sujet? Rassurante ou non?

Bah tu vois, moi j'en parle de plus en plus. Bien sûr je le cris pas sur les toits, mais je suis surprise de voir à quel point une tonne de personne peuvent comprendre notre situation.

Je suis certaine que si tu portes bien attention tu trouveras une oreille prête à t'écouter et ce, sans te juger.

Avant j'avais toujours l'impression d'être jugée, mais depuis que j'en parle ouvertement du genre : je suis emetophobe sociale, j'ai peur de vomir en public et j'apprécie pas les gens qui sont malades, je vie bien avec ça, je l'accepte et je m'assumes tout en me battant tous les jours pour vaincre mes peurs. eh bien les gens ont commencés à s'ouvrir à moi, à mieux comprendre, à m'aider, plutôt que d'en parler en cachette comme un sujet tabous

bonne chance !

j'aimerai beaucoup avoir ton état d'esprit ! Je vois toujours ça comme une honte ! Mais avec le temps peut-être
Il faut que je me dise qu'au fond o,n a tous peur de quelque chose et comme tu dis il ne vont peut-être pas me juger ! Mais bon compliqué !

Merci en tout cas pour ton aide

Moi non plus j'en parle à personne et je trouve que c'est bien comme sa.
Il n'y a que ma soeur, ma mère et mon homme qui sont au courant réellement. Je me dis que c'est pas plus mal, comme sa je suis obliger de me comporter normalement avec les autres et faire comme si j'avais pas de phobie.

Quand j'ai commencé à dire ouvertement que j'étais émétophobe (sans toutefois le crier sur les toits), j'ai remarqué que les gens sont plutôt curieux et compatissants, contrairement à ce que j'aurais cru. Ils ne jugent pas! Ça a été un grand soulagement pour moi, de pouvoir m'affirmer en tant que phobique. Je dirais même que ça m'a aidé à avancer dans ma guérison.

Je suis plutôt dans l'esprit de ptites fleurs. Après la peur d'être jugée viens la peur que si je le dit les gens soit différent avec moi, qu'ils me protège et si je me sens protégé j'ai peur que l'idée que vomir soit un danger se renforce. Forcement si on me protège il y a quelque chose à craindre.

Si j'en parle les gens vont arrêter d'en parler devant moi et changer leur comportement et je me dis que m'y confronter, faire tout pour la cacher et la faire passer inaperçue vas finir par avoir raison de tout ça ! Peut-être arriver à la surpasser !

Mais bon en parler ferai aussi peut-être passer ça pour quelque chose de pas important ! Un secret on le cache parce que c'est important ! Alors si je ne cacher plus ma phobie c'est qu'elle est plus important !

Enfin je sais pas trop quel méthode adopter. Pour le moment c'est la honte qui fait que ne pas en parler me semble plus facile.

Saphir tu dis que ça t'as aidé à avançer ? de quelle manière ? Je suis déjà tomber sur des gens butés qui m'ont dit que vomir personne n'aimait ça et que je fesais des caprices en quelque sorte !

Ça m'a aidé justement parce que, comme tu dis, c'est comme si ce n'était plus un lourd secret. Ça m'a enlevé du poids de sur les épaules, comme si pendant toutes ces années j'avais caché quelque chose de "grave", d'horrible. Quelque chose de si honteux, qu'il ne m'étais pas permis de l'exprimer en mots.

De voir que les gens trouvaient ça plutôt curieux que horrible, ça m'a aussi aidé à dédramatiser la chose. Je voyais bien que les gens n'étaient pas aussi affolés que moi par le vomi. Et puis, en parler n'a pas emmener de réflexe de protection chez les gens. Encore là, je n'en parle pas à tout le monde, ni n'importe quand. J'en parle lorsque le sujet semble approprié.

Je repense aussi à ce pharmacien, à qui j'ai "appris" l'existence de la phobie, qui était limite fasciné et à qui ça m'a fait plaisir "d'éduquer". En parlant de la phobie à qqn, on la place aussi comme extérieure à soi, je crois. En en parlant, elle fait de moins en moins partie de nous. Je ne sais pas si je m'exprime bien?

Voilà dédramatiser c'est le mot que je cherchais C'est exactemeJe comprend bien ce que tu veux dire !

C'est vrai qu'en parler peut permettre de l'extérioriser puis ça vas de venir un poids moins lourd peut-être si elle est portée par plusieurs personne
Et quand j'y pense, l'année dernière quand je fesais des crises d'angoisse en cours ma meilleure amie se "chargé" de ça et je me calmer beaucoup plus vite avec quelqu'un qui savait, que entouré de gens qui ne savait pas à qui je devais cacher mon angoisse et me gerer toute seule. Je me disais toujours si je vomis devant eux comment je vais faire, comment je vais justifier ça. Alors que devant les rares personnes qui savent c'est moins dures et je me sens pluz rassurée si ils sont là

L'histoire du pharmacien me fait pensé à un psycologue qui répéter en boulce à ma mère que quand je vomissais il fallait me mettre du citron dans un verre d'eau et ça disparaitrait. Et on avait beau lui dire que je ne vomissais jamais j'en avait juste peur il nous a répeter une bonne dizaine de fois son histoire de jus de citron. . Vraiment borné quoi