Nouvelle, ou comment ne pas avoir d'idées de titres.

Bon, à l'heure où j'écris cette ligne, je n'ai pas encore écrit le reste de ma présentation. Je préviens : j'écris toujours des pavés lors de mes présentations. Attendez-vous à lire beaucoup. Beaucoup.

Bien, je me nomme Marie, j'aime pas mon prénom : il est commun, court, fade. Mais je le garde, il peut toujours servir. J'ai eu seize ans il y a peu (deux mois) et je suis une lycéenne de seconde Arts Appliqués. Ma passion ? Le dessin. Je passe ma vie à dessiner, à créer, à me comparer aux autres... -Hm-. Je dessine où je veux (presque) et quand je veux (idem), ce que je veux (mais genre, vous n'verrez pas tout mes petits loups). Même en cours, même dans le bus (c'est charmant d'avoir le regard le regard des autres, de pas pouvoir faire un trait sans la peur qu'il fourche et que tout... TOUT LE CROQUIS SOIT GACHE >O<)... Je -hm- m'égare. Mes loisirs ne sont pas très nombreux : étant peu sportive, je ne pratique pas de sort ni d'activités extra-scolaires. Je suis aussi, on peut le dire, pas la plus riche des filles et les cours de musique, dessins, culture coutent trop cher pour mes parents (je ne m'en plains pas, je suis très heureuse sans). Enfin bon, je fais autre chose que l'école dans ma vie et on peut dire que je passe mes journées à... geeker. Je dessine sur l'ordi, je glande sur facebook, je fais des RPGs écrits sur des forums dédiés, je papote sur deviantART avec des « artistes » étrangers (tout le monde est un artiste), je télé-hm-charge des scans de mangas, je matte des vidéos d'anime, de films... Mais je sors aussi !

Oui, j'suis pas un légume moi.

Je sors en ville, pour squatter à la fnac et regarder les beaux jeux vidéos que j'peux pas avoir, lire des Bds, des mangas, des bouquins « pour les nuls » (très bonne collection d'ailleurs – faudrait qu'ils sortent l'émétophobie pour les nuls). Je vais aussi, très très rarement malheureusement, chez des amis, je fais, un peu plus souvent, des jeux de rôles sur table... Et je fais des sorties avec mes amies en ville, à la fête foraine assez récemment -j'y reviendrais d'ailleurs- et... au ciné *_*. Le ciné c'est deux fois dans l'an, mais qu'est-ce que c'est cool. Puis quand j'peux, quand le ticket est pas trop trop cher, genre... 7 euros l'expo, je visite des musées, des expos... Pour m'inspirer et pouvoir mieux rêver après, mieux imaginer, mieux créer... surtout des personnages !

Bref, je ne suis pas ici pour parler que de choses agréables. Non. Je suis sur un forum pour les émétophobes n'est-ce pas ? Bien... C'est un sujet que j'aborde relativement peu souvent, mais je pense, et je suis persuadée, que je suis émétophobe. Quand on me voit pourtant, on pourrait penser que je suis « normale »... Comme les autres. Je sors en ville, je prends le bus (remarque, j'suis obligée sinon j'vais pas au lycée), je mange au mac-do une fois tous les trois/quatre mois (ben oui, c'est cher le Mc Do U_U)... Bref, je vis ma vie. Mais ce que peu de gens savaient, mais maintenant il m'arrive d'en parler plus souvent, c'est que je psychote sur quelque chose d'ignoble, d'effroyable et pourtant si humain... si.... vivant (oui, les animaux aussi le font)... C'est de vomir. Voir du vomi, en sentir, entendre quelqu'un vomir, voir quelqu'un vomir... Imaginer quelqu'un vomir. Quand quelqu'un dit qu'il se sent pas bien je peux pas m'en empêcher (mais j'me retiens de plus en plus de demander ça) « T'as envie de gerber ? ». C'est pitoyable.

« Non non, j'ai mal au ventre... j'me sens barbouillée...
T'as envie de vomir donc. Tu veux pas aller à l'infirmerie ? Ca va aller ? Tu vas pas vomir hein ?
Mais non, je me retiens toujours de toutes façons... puis c'pas grave... J'aurai pas dû être gourmande !
...Oui... j'te fais confiance. »

Et voilà, jusqu'à la fin du cours, je tremble, j'imagine, j'appréhende, que ma voisine ayant juste trop mangé vomisse à coté de moi. Et encore pire l'hiver ! En période de gastro ! Alors là c'est... l'extase pour ma phobie ! Dans le bus, j'évite de toucher les barres pour pas se casser la gueule. Quand j'en touche, je me désinfecte les mains après à chaque fois, en sortant du bus, pour pas avoir les germes. Même pour me moucher, je n'approche pas les mains de ma bouche... Non, attraper la gastro... c'est vraiment trop insupportable pour moi. Alors le désinfectant y passe souvent. Même le tube, que je désinfecte aussi vu que je l'ai touché en voulant l'utiliser. Oui, si j'le repose et que les microbes sont dessus, j'vais peut-être vomir... j'vais être malade, j'vais... subir ma pire terreur ! : bref, j'suis totalement angoissée. Je me fais tellement de films... idiots ! Qui me font peur, qui... me font croire que tout le monde, tous les gens sont susceptible d'avoir la gastro et de soudain, vomir devant mon nez, comme ça. (C'est jamais agréable de voir quelqu'un vomir sous son nez, mais chez moi et chez plusieurs personne de ce fo' c'est devenu une parano constante).

Mes symptômes de peur ? Ah, justement, pour le « peur de voir quelqu'un vomir devant soit », j'en ai un. Je vais sur le chemin du collège (hiver 2009 donc, pas celui-là ), à pieds, tranquillou. Je suis contente, j'ai pu dormir une heure de plus car le prof est pas là. Je marche, puis je croise des gens que je croise pas habituellement. Une maman aux origines musulmanes surement, avec les cheveux bouclés comme moi. Je lui souris, de loin, et attend d'être à coté d'elle pour hocher la tête en signe de « bonjour », avec encore un sourire. Ce que je fais toujours quand je croise le regard de quelqu'un dans la rue -sauf un mec de 50 ans avec une tête de pervers, là je baisse la tête et je trace-. Puis là, son gamin s'arrête subitement de marcher. La maman s'arrête aussi, lui demande pourquoi il s'arrête comme ça ! Le gamin pleurniche, lève la tête puis... « BLEUUURG. », vomit gracieusement à huit mètres de mois. Ma réaction ? Je suis également prise de nausées, les images repassent dans ma tête en boucle, je tremble comme une feuille, j'ai des vertiges... et... naturellement, j'ai traversé la route sans regarder s'il y avait des voitures et j'ai fuit. Lâchement. Sans me retourner, j'ai fui, j'ai eu peur, je me sentais mal toute la journée. Les tremblements ont mis une bonne heure à se dissiper. J'ai appréhendé toute la journée d'attraper sa maladie, j'ai eu peur de vomir alors qu'il ne m'avait pas touché, que j'avais juste regardé... Et cette peur est là très souvent. Je pense qu'on appelle ça une phobie... l'émétophobie, non ?

Mais voir quelqu'un vormir ou l'entendre (à la TV par exemple, c'est effroyable quand quelqu'un gerbe à la TV... Avec le bruits et tout. Radio aussi. Sur nrj un mec avait vomit en directe, ben je tremblais et j'étais barbouillé pendant toute la soirée) ne suffit pas. La vue de la chose, du vomi en lui-même, est lui aussi horrible.

Revenons à la fête foraine d'ailleurs ! Y'a une semaine, j'suis allée à la fête foraine avec des potes. Elles y vont tous les ans, font les attractions genre centrifugeuse, shack-truc-chouette-machin, en s'emmerdant limite. Je n'ai pas peur qu'elles me vomissent dessus lors des manèges. Je demande à être entre elles, pour avoir un « bouclier ». Si un inconnu vomissait lors d'une attraction, ça serait horrible... mais pas sur moi -c'est pitoyable et égoïste, j'ai pensé ça fort, mais je n'ai rien dit sur ce plan diabolique-. De mon coté, j'avais un peur peur... d'être malade lors de l'attraction. Les attractions à sensation, je l'ai ai faites crescendo. D'abord la petite buche qui va à dix mètres de hauteurs où tu te fais éclabousser à la fin, puis ce tour plusieurs fois de suite... Puis... DISNEY o/ (promotion internet, mes parents nous avaient fait un super suprise !... osef).J'ai fait Space Mountain puis Rock'n roller coaster deux fois de suite, en éyant la tête qui tournait tellement ça allait vite, avec un mal de crane pas possible mais j'm'étais éclaté !! Et j'ai sû que je n'étais pas malade lors de ses attractions là ! -ah oui, j'avais aussi peur qu'on me gerbe dessus mais j'me mettais devant, question de sécurité-. Puis après disney, j'en avais pas refait des masses. Des buches par ci par là, mais pas de « Shack-off » et autre centrifugeuse, pieuvre, etc... donc j'appréhendais de devenir malade lors des attractions (mes potes y allaient pas crescendo DU TOUT et m'ont fait commencer le pire manège en premier...). Je monte dans le manège, j'ai les mains qui deviennent moites... J'ai peur. « Grah, Marie reprends-toi et dis-toi que si personne ira mal... je suis entre elles d'ailleurs... Rien n'ira mal, je n'irais pas mal, je ne vomirais pas. Jamais, jamais de la vie ! ». Puis on tourne tout doucement, le temps que les gens montent dans le manège. Puis, un groupe de quatre monte. Les sièges font trois place, la nana grogne qu'elle veut pas faire le manège seule. Elle monte dans la dernière cabine de libre, et ressort en hurlant qu'elle ira jamais dedans. Un mec de la « sécurité » va la voir pour lui demander de monter vite. Curieuse, je suis la scène et me demande pourquoi elle veut pas monter. Puis là je la vois. La chose, étalée tout le long du siège, au niveau des appuis têtes. Au tour précédent, un gens a gerbé toute sa pizza sur le siège. Moi qui avait repris confiance et qu'il patientait en dormant presque, me met à avoir la boule au ventre, à suer, à avoir la gorge sèche, le coeur qui palpite... Puis ce dégout. Ce dégout profond qui ne part pas de tes entrailles. La meuf s'assoit sur le siège qui n'a pas était attaqué, en grognant et poussant une bouille de dégout en fixant la chose. J'ai plus peur, je suis plus dégoutée qu'elle. Ca-y-est, je veux descendre du manège... qui démarre. Lorsque j'ai sentit l'adrénaline monter, j'ai commencé à m'amuser, à oublier cette chose présente à quatre mètres de moi. Puis hop, dès le manège terminé, dès que je revois la chose, mes jambes deviennent flasques et je me remets à être barbouillée. Phobie de malheur qui me plombe mes sorties !

Le pire c'est que je sais très bien d'où vient cette phobie. Elle a commencé vers l'âge de neuf ans (il y a donc sept ans). Mon petit frère venait de naitre, je dormais donc avec mon grand-frère dans la même chambre pour laisser une chambre seul pour le bébé. Puis un soir, il est revenu de son stage d'escalade en salle. Je l'entends monter dans le lit, je me rendors. Puis aux environs de 23 heures du matin, j'entends des bruits. Je me réveille totalement et l'entend vomir. Toutes ses entrailles d'ailleurs. L'odeur, les sons... et cette petite peur que j'avais à l'époque, que mon nounours qui était tombé par terre, soit taché de vomi (c'est crétin, mais j'y tiens à donf à mon Bouba d'amûr). Je crois que ses vomissements ont duré cinq petites minutes, minutes qui me paraissaient des heures entières, où j'avais de plus en plus peur. Quand il commence à se calmer, je l'appelle pour savoir s'il va bien... tremblante. Il recommence de vomir. Je tends la main vers le sol, rien de suspect, je rattrape mon nounours et le tate en m'apercevant qu'il n'a rien. J'attends, le câlinant, paralysée, que mon frère se stoppe. Cette scène, je ne l'ai racontée détaillée à personne. Vous êtes les premiers à savoir les détails. Je me souviens vaguement qu'après j'avais hurlé « MAMAAAAAN » et ma maman s'était ramené et avait constaté les dégâts. Je cours vers le salon, mon frère tout pâle me rejoint peu après. Il s'assit à coté de moi, et je me souviens parfaitement de la réaction que j'ai eu à l'époque ; « Ne m'approche pas !! », en m'asseyant à l'autre bout du canapé, lui faisant dos. Quand j'y repense, c'est horrible d'avoir dit ça, de l'avoir fui comme une m*rde. Comme ma mère me l'avait dit à l'époque, sur le moment, après avoir lavé ses draps « Il ne l'a pas fait expres, ne lui en veut pas comme ça ! ». Oui, sa gastro annuelle, il n'y échappe jamais. Tous les ans, il tombe malade. Tous les ans, je le fuis comme la peste malgré moi. Je lui hurle de pas toucher à ma poignée de porte, de se laver les mains à chaque fois qu'il tousse, qu'il sort des toilettes... Puis, après sa guérison... après une semaine de paranoïa de mon côté... je me calme. Et je m'excuse en disant que j'le fais pas expres, moi aussi. Je peux pas m'empêcher, j'ai peur d'être infecte, d'être pitoyable en posant des questions idiotes, en gavant les gens, en fuyant les personnes un tantinet malade.

Je pense aussi que ma phobie a commencé à se déclarer à deux moments peu après cet épisode. Quand j'étais petite, je pouvais boire une litre de lait dans la journée sans tomber malade. Donc, un jour, ma maman a acheté pour le goût, une bouteille de lait entier trait de la journée même -qu'est-ce que c'est bon !-. Le soir, je l'ouvre, et boit allégrement. A dix ans d'âge, on est peu raisonnable. Ma maman me disait « Marie, tu vas tomber malade à boire autant ! ». Mais non, je continuais, je continuais. Puis d'une seconde à l'autre, j'ai eu de violentes nausées. Je me suis mise à paniquer, et c'est là que pour la première fois cette phrase, qui me revient si régulièrement à l'esprit, est apparu « Je veux pas vomir ! ». Je suis tombée très malade, en l'espace de vingt minutes. Intoxication alimentaire ? Non, ma mère ayant bu le même lait se sentait bien. Non, j'ai été gourmande, je le regrette encore. Je tremblais, j'avais froid, sous ma couette, je crevais de chaud. Debout, j'avais l'impression que j'allais tout rendre d'un moment à l'autre, assise, idem... allongée ? Cela ne changeait rien. Ma mère m'a donné un médicament, un digestif, que j'utilise encore, très efficace. Je me souviens, je le buvais minuscule gorgée par minuscule gorgée. J'avais peur, si peur... puis, je commençais à moins trembler. Ma mère m'a dit d'aller me coucher, que quand je dormirais, je ne sentirais plus rien. J'ai attendu, et le médicament a fait effet. Je restais sous ma couette, tremblante, recroquevillée sur moi-même... et je me suis endormie.

Puis une autre fois, c'est là que j'ai compris que j'avais peur, peur du vomi, de vomir... et des autres. Une journée pédagogique. Les profs se rassemblent et parlent de nous, et nous on fait la teuf car on a pas cours. Je suis donc restée à la maison. Ma maman était là, surveillait le petit frère malade... Gastro. Bon, j'm'en fichais un peu à l'époque, je faisais attention à ce que je touchais pas ça n'allait pas plus loin. Puis au repas du midi : pâtes. J'aime pas les pâtes, beurk, j'en ai pas mangé beaucoup. Je regarde la TV, le petit frère aussi (il devait avoir quoi... deux ans à l'époque ? - il en a désormais sept), ma maman dans la cuisine. Puis là, le petit frère se met subitement à vomir toutes ses pâtes, pas du tout digérées (je m'en souviens très bien, on pouvait limite les resservir telles quelles tellement elles n'avaient pas été digérées). Je me mets à paniquer, le petit frère court en vomissant vers la cuisine, là où était ma mère, en mettant PARTOUT. J'ai paniqué, j'ai crié que le petit frère vomissait ! Je paniquais, je savais pas quoi faire. Ma mère a couru vers le petit, s'est assise sur le canapé puis rassurait mon petit frère. Elle lui disait de vomir dans sa main, et formait un petit bol avec ses deux mains. Elle m'a hurlé d'aller chercher un bol ou une assiette, pour se vider les mains et permettre à mon frère de vomir dans un truc... potable. J'ai couru, évitant les traces de vomissures, je lui ai apporté le premier bol qui me passait sous la main, et j'ai refait le chemin inverse. Je lui ai tendu, j'ai demandé rapidement si elle avait encore besoin d'aide ; « Non, je m'occupe de lui ». Là, j'ai couru, de toutes mes forces, vers ma chambre. Je me suis enfermée dedans, les yeux clos très fort, les oreilles bouchées à m'en faire arracher les oreilles, en chantonnant, pour couvrir les bruits de mon petit frère vomissant qui traversaient mes mains. Ce geste, je l'ai souvent repris. Quand une amie vomit dans les toilettes du bahut, à coté des tiennes, quand le grand-frère a sa gastro annuelle et nous réveille en pleine nuit, idem pour le petit, quand je dois me calmer lorsque le petit cousin a vomi derrière moi dans la voiture parce qu'il avait mangé trop de bonbons, quand... quelqu'un vomit à la TV. Se boucher les oreilles, fermer les yeux, répéter sans cesse « Ce n'est pas grave, il n'y a rien. Ce n'est pas grave, il n'y a rien, ce n'est... » jusqu'à ce que les tremblements, les angoisses, la boule au ventre, la curiosité qui te pousse à savoir ce qu'il se passe, le dégout, la peur... que toutes ses choses disparaissent.

La peur, c'est... effroyable. Mais j'ai entendu dire qu'elle maintenait en vie. La peur de vomir pourrait donc maintenir en vie ? Mais vomir, c'est naturel ! On me l'a répété tellement de fois... Je l'ai compris ! Je le sais, je le sais que vomir, c'est sain ! Mais... pourquoi... pourquoi personne ne comprend que ça me bouffe ma vie ? Pas tout le temps. Mais très souvent. Très souvent le me demande « Et cette glace, elle n'a pas été recongelée ? Elle a le ventre qui gargouille, pourvu qu'elle ait faim, qu'elle ne soit pas malade ! Il est pâle dis donc... pourvu qu'il s'en aille à l'arrêt suivant... Et ce steak, j'espère qu'il date pas ! Un kebab ? Arg c'est tellement bon ! Mais non, je peux pas, ils le refont cuire... je veux pas tomber malade. Je ne veux pas... vomir ». Pourquoi est-ce que mes pires cauchemars sont remplies de scènes d'angoisses, où mon entourage vomit, où je suis malade... Pourquoi les rêves que l'ont fait avant de s'endormir, pourtant si agréable, reprenant le cours de notre journée, de nos fantasmes, de notre... existence... Pourquoi est-ce qu'il faut que des... Je ne sais même pas comment expliquer. Lorsque je fais ces petits rêves, que l'on mène normalement, dont on est roi, pourquoi cela dégénère-t-il toujours ? (quand tu fantasmes de ton amoureux secret et que d'un seul coup, celui-ci te vomit dans la bouche, c'est un très bon rêve pour t'endormir, n'est-ce pas ? Ben ça, ça m'arrive tous les soirs, alors j'ouvre un oeil, je me réveille donc complètement, pour laisser échapper cette image de ma tête... rituel si... détestable... ou détesté. Je ne sais plus).

Voilà, j'ai écrit un pavé. Arg, cinq pages sur open office, deux heures d'écritures. J'espère que la présentation ne vous a pas fait ierch. (parlant en verlan c'est cool; tu peux dire plein de gros mots o/)

Signé la petite émétophobe qui quand elle a mal au ventre se gave de médoc.
Tchu.

Petite édit' ; Ah, ceci n'est pas une plainte, mais plutôt un témoignage de mon expérience personnelle. Donc-euh soyez gentils siouplait !

Antigone a écrit: Je vais sur le chemin du collège (hiver 2009 donc, pas celui-là ), à pieds, tranquillou. Je suis contente, j'ai pu dormir une heure de plus car le prof est pas là. Je marche, puis je croise des gens que je croise pas habituellement. Une maman aux origines musulmanes surement, avec les cheveux bouclés comme moi. Je lui souris, de loin, et attend d'être à coté d'elle pour hocher la tête en signe de « bonjour », avec encore un sourire. Ce que je fais toujours quand je croise le regard de quelqu'un dans la rue -sauf un mec de 50 ans avec une tête de pervers, là je baisse la tête et je trace-. Puis là, son gamin s'arrête subitement de marcher. La maman s'arrête aussi, lui demande pourquoi il s'arrête comme ça ! Le gamin pleurniche, lève la tête puis... « BLEUUURG. », vomit gracieusement à huit mètres de mois. Ma réaction ? Je suis également prise de nausées, les images repassent dans ma tête en boucle, je tremble comme une feuille, j'ai des vertiges... et... naturellement, j'ai traversé la route sans regarder s'il y avait des voitures et j'ai fuit. Lâchement. Sans me retourner, j'ai fui, j'ai eu peur, je me sentais mal toute la journée. Les tremblements ont mis une bonne heure à se dissiper. J'ai appréhendé toute la journée d'attraper sa maladie, j'ai eu peur de vomir alors qu'il ne m'avait pas touché, que j'avais juste regardé..

Antigone a écrit:

Liily ; Hiyaaa, je le sais pourtant que la bouteille se "nettoie" quand je passe ma main encore pleine d'alcool dessus, mais c'est devenu un petit tic ou un petit TOC de devoir la laver après. *Hausse les épaules*