petite présentation rapide

Bonjour abtous et a toutes.

Je m'inscris dans le but de mieux comprendre votre phobie car moi meme je ne suis pas emetophobe mais ma meilleure amie lest et je souhaiterais vraiment laider.

Je souhaiterais savoir si malgres votres phobie vous arrivez a sortir et a travaillé et a avoir une vie de couples et une vie tout court normal ou presque. Quels sont vos astuces et vos remèdes?

Je vous remercie a tous d'avance

Berenice

Bonjour!

Bienvenue sur le forum! C'est vraiment bien ce que tu fais pour ton amie! Par contre la chose qui peut l'aider, c'est de lui montrer que tu es ouverte envers la phobie et que tu ne portes aucun jugement. C'est souvent le jugement qui nous effraie face à la phobie. Il ne faut pas non plus que tu la force à s'ouvrir à toi. Tu peux lui dire que tu es là si elle a besoin mais n'insiste pas. Si elle veux t'en parler, elle le fera toute seule.

J'ai vu ton autre post et comme les deux se rejoigne eh bien j'ai préféré faire mon récit ici.

D'abord, chaque personne est différente. Moi, j'ai eu un épisode de peur intense étant enfant. J'avais peur de vomir en voiture ou avant d'aller dormir. Il faut savoir que c'est souvent le soir où la nuit que les crises sont plus intenses car nous sommes laissés à nous-mêmes seuls avec nos pensées qui sont parfois effrayantes.

A l'adolescence, ça s'est calmé. Par contre, je vérifiais les tables de ma cafétéria scolaire avant de m'assoir. Une table dégoutante me faisait fuir. Il y avait également à cette période des sursauts lorsque j'avais une "hallucination" auditive rappellant le bruit de quelqu'un qui vomit. Les ados aiment bien rire avec des trucs dégoutants.

Puis, plus tard, quand j'ai eu 18 ans, je suis allée en immersion anglaise très loin de chez moi (environ 10h de route). Je venait de commencer la pilule et elle me donnait la nausée. J'avas peur de vomir chaque nuit. Puis là-bas, la nourriture me dégoutait donc bien vite j'avais une quasi nausée en permance et pendant les trois dernières semaines de mon immersion, je ne mangeais que de la salade, de la soupe et de l'eau. J'ai beaucoup maigri.

Aprèçs cet épisode, je me suis rendue compte que j'avais un problème et j'ai trouvé le forum. C'est un an plus tard que je me suis inscrite.

Bon je continue (je suis au travail et on ne me permet pas d'écrire de longs textes).

Puis après eh bien j'ai eu divers épisodes du genre peur de trop manger, peur d'avoir un empoisonnement alimentaire. Aussi j'ai eu une passe un peu hypocondriaque car j'avais peur d'avoir un truc grave qui me ferait vomir par la suite. Par contre en aucun cas, je me suis enfermée chez moi. En aucun cas je ne mangeais pas. Je me suis toujours forcée à manger un truc même si j'avais peur. De toute façon, mes crises étaient souvent le soir bien après avoir mangé.

Puis il y a un peu plus de deux ans, ma mère et mon frère se sont installés dans une autre ville (ma ville actuelle). Je suis donc restée avec mon père dans la maison familiale pendant 4 mois puis, j'ai déménagé vers cette nouvelle ville pour aller étudier à l'université. Entre temps, j'ai rencontré mon copain actuel via internet. J'ai emménagé avec lui il y a un peu plus d'un an et depuiis presque trois mois, je suis fiancée.

La phobie a donc connue une accalmie les six premiers mois de ma relation avec mon copain. Puis j'ai eu un six mois de hauts et de bas. Quand j'ai emménagé avec lui, j'ai eu une période où ça n'allait pas du tout. Je variais entre grosses crises d'angoisses, crises de panique, hypocondrie et anxiété. J'étais hyper tendue en plus. Puis il y a un peu plus de six mois, j'ai décidé d'aller voir un psy. Depuis, je suis suivie en EMDR et ça va de mieux en mieux. Je suis justement à un moment de faire le point. Par ciontre, il reste toujours la petite peur que si j'ai mal à quelque part, c'est qu'il y a quelque chose de grave.

Ah et je travaille depuis presque un an.

Toutefois, je me suis toujours forcée à avancer et de ne pas m'écouter quand je dois sortir et que ça ne va pas. Et je dois te dire franchement que je ne crois pas qu'on guérisse vraiment de la phobie. Elle va toujours être là, même cachée au plus profond dans les meilleurs moments mais il suffit d'un événement majeur pour qu'elle se pointe. Un moment de faiblesse car elle cache souvent quelque chose de plus profond.

Voilà