Au bout du rouleau.
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Au bout du rouleau.
Je tiens d'abord à m'excuser, mon post est tellement large que je n'ai pas su dans quelle catégorie le mettre. Je vous écris parce qu'aujourd'hui je suis réellement en train de perdre les pédales. Je vais essayer d'être le plus brève possible sans rien omettre car j'aimerais vos conseils. Je vais essayer de ne pas tirer de conclusions mais juste d'exposer les faits, car je suis trop impliquée pour être objective sur mon propre cas.
Depuis toujours, j'ai peur de vomir. Il y a un an et demi/un an, j'ai vécu un événement qui m'a traumatisée, qui n'était pas "si grave" mais qui a eu un très fort impact sur moi et qui en a toujours un aujourd'hui. C'est toujours quelque chose à quoi je pense encore aujourd'hui, même si moins qu'avant car j'ai tout fait pour tourner la page: avoir déménagé à 300km, m'être impliquée dans des études qui m'intéressait davantage (que j'adore), m'être fait un tout nouveau cercle de connaissances et d'amis (que j'adore).
Depuis cet événement (qui peut ne pas être lié), j'ai des "nausées" après chaque repas. C'est psychologique, c'est certain, car depuis un an et demi jamais je n'ai vomi à cause de ça, même si je l'ai vécu à presque chaque repas. Je ne sais même pas si ça peut être qualifié de nausées, c'est comme si ça remontait, sauf qu'il n'y a rien qui remonte, c'est comme de l'air mais quand ça remonte j'ai vraiment l'impression que je vais vomir, avec bouffées de chaleur et tout ce qui va avec. Avec le temps, je me suis rendue compte (notamment en vous lisant) que c'était juste de l'angoisse.
Au début j'ai cru que j'avais un vrai problème, j'ai fait une fibro, j'avais l'helicobacter pylori mais j'ai été traitée puis retestée et il est vraiment parti. J'ai également fait une séance d'ostéopathie, à la suite de laquelle j'ai eu d'énormes nausées pendant des jours (différentes de celles que j'avais, et je n'ai vrmt pas aimé me faire appuyer sur l'estomac comme ça, du coup je n'ai plus refait de séance car ça m'angoisse, soit le contraire de l'effet escompté). L'ostéo m'a dit que mes viscères (estomac et foie) étaient "blindés", hyper tendus, qu'elle avait rarement vu ça. Elle m'a demandé si j'avais quelque chose qui me tracassait, car c'était souvent un mécanisme de défense, l'estomac étant dans la ligne de mire du cerveau.
Le problème, c'est aussi que je ne sais plus ce qui est lié à ma tête et ce qui ne l'ai pas: j'ai des migraines presque chaque jour et de grosses douleurs dans la nuque.
Les transports sont un enfer, car depuis toute petite je suis nauséeuse quel que soit le type de transports. Mes repas également... Si j'ai faim, j'ai ces nausées que je vous ai décrites. Après manger, même si je n'ai avalé que deux bouchées (ce qui est souvent le cas), j'ai ces nausées. Et depuis peu, j'en ai le soir des différentes, qui me prennent la gorge, je ne saurais pas les décrire... Un peu comme une envie de bailler (c'est vraiment dur à expliquer), mais quand je m'endors ça ne me réveille pas, j'imagine que ce n'est donc pas réel.
Je maigris pas mal ces derniers temps et la phobie prend de plus en plus le dessus, je sais que ce n'est pas réel mais à chaque fois c'est "et si là c'était vraiment le moment?". Je m'allonge, je souffle, je respire de la menthe poivrée (elle marche vraiment bien sur mes nausées)... Rien n'y fait, je suis dans un cercle vicieux.
J'adorerais faire une thérapie, car je suis vraiment déprimée par cette situation, mais ça m'est impossible pour le moment. Par contre, je suis en vacances et j'aimerais tellement tester je sais pas, une méthode de relaxation, quelque chose...
Ceci est une bouteille à la mer, je vous en prie, tout conseil est le bienvenue. Je ne veux même pas me débarrasser de ma phobie dans un premier temps (même si c'est mon objectif évidemment), mais au moins ne plus avoir la nausée H24 ou au moins pouvoir faire un repas, ça m'handicape énormément. Je me vois déjà ne rien manger aux repas de Noël et je me dis que ma vie est bien triste et que c'est moi qui la rend comme ça...
Bonnes fêtes à tous
Depuis toujours, j'ai peur de vomir. Il y a un an et demi/un an, j'ai vécu un événement qui m'a traumatisée, qui n'était pas "si grave" mais qui a eu un très fort impact sur moi et qui en a toujours un aujourd'hui. C'est toujours quelque chose à quoi je pense encore aujourd'hui, même si moins qu'avant car j'ai tout fait pour tourner la page: avoir déménagé à 300km, m'être impliquée dans des études qui m'intéressait davantage (que j'adore), m'être fait un tout nouveau cercle de connaissances et d'amis (que j'adore).
Depuis cet événement (qui peut ne pas être lié), j'ai des "nausées" après chaque repas. C'est psychologique, c'est certain, car depuis un an et demi jamais je n'ai vomi à cause de ça, même si je l'ai vécu à presque chaque repas. Je ne sais même pas si ça peut être qualifié de nausées, c'est comme si ça remontait, sauf qu'il n'y a rien qui remonte, c'est comme de l'air mais quand ça remonte j'ai vraiment l'impression que je vais vomir, avec bouffées de chaleur et tout ce qui va avec. Avec le temps, je me suis rendue compte (notamment en vous lisant) que c'était juste de l'angoisse.
Au début j'ai cru que j'avais un vrai problème, j'ai fait une fibro, j'avais l'helicobacter pylori mais j'ai été traitée puis retestée et il est vraiment parti. J'ai également fait une séance d'ostéopathie, à la suite de laquelle j'ai eu d'énormes nausées pendant des jours (différentes de celles que j'avais, et je n'ai vrmt pas aimé me faire appuyer sur l'estomac comme ça, du coup je n'ai plus refait de séance car ça m'angoisse, soit le contraire de l'effet escompté). L'ostéo m'a dit que mes viscères (estomac et foie) étaient "blindés", hyper tendus, qu'elle avait rarement vu ça. Elle m'a demandé si j'avais quelque chose qui me tracassait, car c'était souvent un mécanisme de défense, l'estomac étant dans la ligne de mire du cerveau.
Le problème, c'est aussi que je ne sais plus ce qui est lié à ma tête et ce qui ne l'ai pas: j'ai des migraines presque chaque jour et de grosses douleurs dans la nuque.
Les transports sont un enfer, car depuis toute petite je suis nauséeuse quel que soit le type de transports. Mes repas également... Si j'ai faim, j'ai ces nausées que je vous ai décrites. Après manger, même si je n'ai avalé que deux bouchées (ce qui est souvent le cas), j'ai ces nausées. Et depuis peu, j'en ai le soir des différentes, qui me prennent la gorge, je ne saurais pas les décrire... Un peu comme une envie de bailler (c'est vraiment dur à expliquer), mais quand je m'endors ça ne me réveille pas, j'imagine que ce n'est donc pas réel.
Je maigris pas mal ces derniers temps et la phobie prend de plus en plus le dessus, je sais que ce n'est pas réel mais à chaque fois c'est "et si là c'était vraiment le moment?". Je m'allonge, je souffle, je respire de la menthe poivrée (elle marche vraiment bien sur mes nausées)... Rien n'y fait, je suis dans un cercle vicieux.
J'adorerais faire une thérapie, car je suis vraiment déprimée par cette situation, mais ça m'est impossible pour le moment. Par contre, je suis en vacances et j'aimerais tellement tester je sais pas, une méthode de relaxation, quelque chose...
Ceci est une bouteille à la mer, je vous en prie, tout conseil est le bienvenue. Je ne veux même pas me débarrasser de ma phobie dans un premier temps (même si c'est mon objectif évidemment), mais au moins ne plus avoir la nausée H24 ou au moins pouvoir faire un repas, ça m'handicape énormément. Je me vois déjà ne rien manger aux repas de Noël et je me dis que ma vie est bien triste et que c'est moi qui la rend comme ça...
Bonnes fêtes à tous
Invité- Invité
Re: Au bout du rouleau.
Bonjour Calie,
Je ne pense pas que tu aies posté au bon endroit...
Ton parcours rappelle celui de beaucoup d'émétophobe. Cela peut déjà te rassurer un peu
Concernant cet évenement marquant dont tu ne sembles pas avoir envie de parler, Il faudrait pourtant pouvoir mettre des mots dessus, car ton corps, selon moi (je ne suis ni psy ni médecin, ce n'est que mon humble avis) ne l'a pas oublié et réagit en conséquence.
J'ai connu des années de troubles digestifs, de nuits blanches à crise d'angoisse et malaises vagales, de terreurs hivernales et des phases anorexiques... En trouvant le bon interlocuteur, ma thérapeute, j'ai commencé à démèler les fils et petit à petit j'ai pu comprendre ce que cachait cette terreur du spasme de l'estomac incontrôlé et ce besoin excessif de contrôler mon corps.
Ce qui m'a poussé à cette thérapie, c'est m'être retrouvée à perdre 5 kilos en trois semaines et à dépérir après que mon ami ait fait une intox alimentaire. Il n'était plus question de moyen financier ou de temps malgré le boulot, je ne pouvais plus continuer ainsi...
Aujourd'hui la phobie s'est effacée de mon quotidien. J'ai même eu un enfant, affronter les nausées de grossesse et les premiers vomis de mon petit.
Je continue ma thérapie car il me reste beaucoup à faire mais je vais réellement beeaucoup mieux. Aussi je ne peux que conseiller d'aller chercher l'aide d'un psychologue ou d'un psychiatre quand on se retrouve "au bout du rouleau"...
Les traumatismes n'ont que faire des kilomètres parcourus ou des changements de décors ou d'amis, ils restent tapis dans ta tête... Il faut s'avoir les affronter et s'y attaquer
Courage!
Je ne pense pas que tu aies posté au bon endroit...
Ton parcours rappelle celui de beaucoup d'émétophobe. Cela peut déjà te rassurer un peu
Concernant cet évenement marquant dont tu ne sembles pas avoir envie de parler, Il faudrait pourtant pouvoir mettre des mots dessus, car ton corps, selon moi (je ne suis ni psy ni médecin, ce n'est que mon humble avis) ne l'a pas oublié et réagit en conséquence.
J'ai connu des années de troubles digestifs, de nuits blanches à crise d'angoisse et malaises vagales, de terreurs hivernales et des phases anorexiques... En trouvant le bon interlocuteur, ma thérapeute, j'ai commencé à démèler les fils et petit à petit j'ai pu comprendre ce que cachait cette terreur du spasme de l'estomac incontrôlé et ce besoin excessif de contrôler mon corps.
Ce qui m'a poussé à cette thérapie, c'est m'être retrouvée à perdre 5 kilos en trois semaines et à dépérir après que mon ami ait fait une intox alimentaire. Il n'était plus question de moyen financier ou de temps malgré le boulot, je ne pouvais plus continuer ainsi...
Aujourd'hui la phobie s'est effacée de mon quotidien. J'ai même eu un enfant, affronter les nausées de grossesse et les premiers vomis de mon petit.
Je continue ma thérapie car il me reste beaucoup à faire mais je vais réellement beeaucoup mieux. Aussi je ne peux que conseiller d'aller chercher l'aide d'un psychologue ou d'un psychiatre quand on se retrouve "au bout du rouleau"...
Les traumatismes n'ont que faire des kilomètres parcourus ou des changements de décors ou d'amis, ils restent tapis dans ta tête... Il faut s'avoir les affronter et s'y attaquer
Courage!
Ligeia- Modo
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Date d'inscription : 18/09/2010
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