Témoignages Grossesse
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Vahina- Admin
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Re: Témoignages Grossesse
Témoignage de fannoche
Je suis maman de 2 enfants Lisa ( 5 ans ) et Pierre ( 2 ans ) et je voudrais apporter mon témoignage concernant ma première et deuxième grossesse.
1/ Craintes sur la grossesse avant la bonne nouvelle :
Pour Lisa, la première, j'étais un peu affolée par le fait de vomir pendant ma grossesse, mais bizarrement pas tant que ça vu que je voulais terriblement avoir un bébé.
Et puis il y a toujours les bonnes copines qui racontent qu'elles ont été malades pendant toute leur grossesse, et ça, ça n'aide pas !!!
Pour Pierre, je savais ce qui m'attendait donc j'étais plus sereine, mais quand même un peu anxieuse.
2/ La manière dont j'ai appris ma grossesse :
Pour les deux c'était par un test pipi après un léger retard de règles, c'était 2 enfants très désirés!!!!
3/ Le déroulement général de la grossesse :
Pour les deux, j'ai eu beaucoup beaucoup de nausées entre la 5ème semaine et la 12ème semaine de grossesse, mais bizarrement je n'ai pas flippé outre mesure, j'étais suivie par mon gynéco qui m'a donné des médocs contre la nausée, plus de l'homéopathie, mon magnétiseur me suivait aussi, bref, je me sentais en confiance car bien entourée.
Mais j'ai eu des mégas nausées, des dégoûts pas possibles pour certains aliments, j'ai perdu à chaque fois au moins 4 kilos en début de grossesse ( vite repris !!! ), et heureusement j'ai aussi un mari en or qui me réconfortait beaucoup. Et ma grosse angoisse c'était de vomir sur mon lieu de travail donc comme en plus je faisais des chutes de tension, hop je me suis faite arrêter rapidement, pour mieux reprendre quand tout était passé.
4/ Le récit de l'accouchement :
Pour Lisa, un accouchement difficile, avec péridurale trop dosée, forceps et pour clore le truc, une belle hémorragie de la délivrance et j'ai due être embolisée après avoir perdu 3 litres de sang, pas un très bon souvenir, loin de là. Mais à ce moment aucune nausée, pas d'angoisses à ce niveau là ( j'avais trop peur pour ma vie et à ce moment j'ai eu plus peur de la mort qu'autre chose ).
Pour Pierre, un accouchement déclenché qui met du temps à démarrer, du coup la veille pour que je passe une bonne nuit, la sage femme me fait une injection d'un produit censé m'aider à dormir malgré les quelques contractions que j'avais, et elle me dit après que je risque de rendre et elle me tend une cuvette ... L'horreur j'ai commencé à psychoter à me sentir mal et puis plus rien, le produit était tellement fort que je me suis endormie jusqu'au lendemain et je me suis réveillée quelques minutes avant de perdre les eaux tellement mes contractions étaient efficaces ...
5/ Ma vie avec les petits :
Les montagnes russes, c'est à dire que quand ils sont en pleine forme je vais très très bien, et dès qu'ils commencent quelque chose, je suis reprise par mon émétophobie, je meurs d'angoisse à chaque minute en espérant qu'ils n'aient pas de gastro ... C'est assez dur à vivre, je prie pour que la gastro ne vienne pas chez nous chaque hiver !!!! Par contre je suis d'une humeur merveilleuse quand ils sont en pleine santé et je me rends compte de ma chance !!!!
A la limite je n'ai presque plus peur pour moi ( d'attraper une gastro ) mais pour eux ... et puis la grande a vu son frère vomir il y a quelques mois ( un vrai vomissement ) et ça l'a choquée, elle a fui la cuisine et j'ai peur qu'elle devienne éméto. Et maintenant j'ai peur qu'ils se voient l'un et l'autre vomir et qu'ils soient choqués ...
Bref c'est pas facile tous les jours et on se rend compte qu'il y a des choses tellement plus importantes que ça, mais quand la phobie prend le dessus c'est pas évident ...
Mais quand ils vomissent je ne fuis pas ( contrairement à d'autre situations où mes jambes courent toutes seules !! ) et j'attends que ce soit fini et je ramasse, en étant plus embêtée pour l'inconfort de mon enfant que pour moi ...
Fanny
1/ Craintes sur la grossesse avant la bonne nouvelle :
Pour Lisa, la première, j'étais un peu affolée par le fait de vomir pendant ma grossesse, mais bizarrement pas tant que ça vu que je voulais terriblement avoir un bébé.
Et puis il y a toujours les bonnes copines qui racontent qu'elles ont été malades pendant toute leur grossesse, et ça, ça n'aide pas !!!
Pour Pierre, je savais ce qui m'attendait donc j'étais plus sereine, mais quand même un peu anxieuse.
2/ La manière dont j'ai appris ma grossesse :
Pour les deux c'était par un test pipi après un léger retard de règles, c'était 2 enfants très désirés!!!!
3/ Le déroulement général de la grossesse :
Pour les deux, j'ai eu beaucoup beaucoup de nausées entre la 5ème semaine et la 12ème semaine de grossesse, mais bizarrement je n'ai pas flippé outre mesure, j'étais suivie par mon gynéco qui m'a donné des médocs contre la nausée, plus de l'homéopathie, mon magnétiseur me suivait aussi, bref, je me sentais en confiance car bien entourée.
Mais j'ai eu des mégas nausées, des dégoûts pas possibles pour certains aliments, j'ai perdu à chaque fois au moins 4 kilos en début de grossesse ( vite repris !!! ), et heureusement j'ai aussi un mari en or qui me réconfortait beaucoup. Et ma grosse angoisse c'était de vomir sur mon lieu de travail donc comme en plus je faisais des chutes de tension, hop je me suis faite arrêter rapidement, pour mieux reprendre quand tout était passé.
4/ Le récit de l'accouchement :
Pour Lisa, un accouchement difficile, avec péridurale trop dosée, forceps et pour clore le truc, une belle hémorragie de la délivrance et j'ai due être embolisée après avoir perdu 3 litres de sang, pas un très bon souvenir, loin de là. Mais à ce moment aucune nausée, pas d'angoisses à ce niveau là ( j'avais trop peur pour ma vie et à ce moment j'ai eu plus peur de la mort qu'autre chose ).
Pour Pierre, un accouchement déclenché qui met du temps à démarrer, du coup la veille pour que je passe une bonne nuit, la sage femme me fait une injection d'un produit censé m'aider à dormir malgré les quelques contractions que j'avais, et elle me dit après que je risque de rendre et elle me tend une cuvette ... L'horreur j'ai commencé à psychoter à me sentir mal et puis plus rien, le produit était tellement fort que je me suis endormie jusqu'au lendemain et je me suis réveillée quelques minutes avant de perdre les eaux tellement mes contractions étaient efficaces ...
5/ Ma vie avec les petits :
Les montagnes russes, c'est à dire que quand ils sont en pleine forme je vais très très bien, et dès qu'ils commencent quelque chose, je suis reprise par mon émétophobie, je meurs d'angoisse à chaque minute en espérant qu'ils n'aient pas de gastro ... C'est assez dur à vivre, je prie pour que la gastro ne vienne pas chez nous chaque hiver !!!! Par contre je suis d'une humeur merveilleuse quand ils sont en pleine santé et je me rends compte de ma chance !!!!
A la limite je n'ai presque plus peur pour moi ( d'attraper une gastro ) mais pour eux ... et puis la grande a vu son frère vomir il y a quelques mois ( un vrai vomissement ) et ça l'a choquée, elle a fui la cuisine et j'ai peur qu'elle devienne éméto. Et maintenant j'ai peur qu'ils se voient l'un et l'autre vomir et qu'ils soient choqués ...
Bref c'est pas facile tous les jours et on se rend compte qu'il y a des choses tellement plus importantes que ça, mais quand la phobie prend le dessus c'est pas évident ...
Mais quand ils vomissent je ne fuis pas ( contrairement à d'autre situations où mes jambes courent toutes seules !! ) et j'attends que ce soit fini et je ramasse, en étant plus embêtée pour l'inconfort de mon enfant que pour moi ...
Fanny
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Re: Témoignages Grossesse
Témoignage de Vanessa38
Voilà le récit de ma grossesse , de mon accouchement et de ma vie de maman !
Alors, pour commencer, je dirais, que c'est mon homme qui voulait un enfant, cette idée le titillait depuis bien des années malgré son jeune âge ( on avait 21 ans ).
On en a donc parlé un peu, et au départ, je ne me sentais pas prête, alors, on attendu 1 mois ou 2. Puis , je me suis décidée à arrêter la pillule fin octobre 2001. Au premier retard de règles, direction la pharmacie pour se procurer un test de grossesse. Résultat, négatif. Un peu déçue, puisque je m'attendais à un résultat positif…:-(
Je retente quelques jours, plus tard, et là, oh surprise ( ! ), test positif, j'étais donc enceinte et nous étions début Novembre !
Premières echos : nous sommes un peu surpris par ce tout petit " haricot " et nous avons encore du mal à réaliser ce que ce petit bout deviendra … Mais dès l'instant ou nous entendons le coeur battre, tout d'un coup tout devient plus concret !
Les premiers mois se sont passés avec des nausées assez fréquentes, mais mon medecin généraliste ( homéopathe ) m'avait prescrit du cocculus indicus en cas de nausées. Par moment, je ne me nourrissais que de compotes bien fraîches, puisque rien d'autres ne me tentait.
Puis, vers 4 mois de grossesse, j'ai repris un peu le boulot pour avoir droit au chômage après mon congé maternité. Mon ventre commençait à s'arrondir, mais ça ne se voyait presque pas. Je commençais à porter des vêtements de grossesse.
Au 5ème mois , je commence à ressentir le bébé qui bouge dans mon ventre, un pied par ici, une petite main qui fait une petite bosse, c'est trop mignon …
Vers, le 6ème mois, j'ai arrêté de travailler, car je ressentais une grosse fatigue et je dormais beaucoup. Le matin, je n'arrivais pas à décoller avant 11h00 même en me couchant relativement tôt le soir.
Au 7ème mois, visite de contrôle ( habituelle ) chez la gygy ( remplaçante ). Et là, Oh stupeur, mon col est ouvert. Je dois ABSOLUMENT me reposer pendant 3 semaines-un mois si je ne veux pas accoucher avant …:-(
Alors, je passe d'interminables journées chez moi allongée sur le canapé à regarder la télé, à jouer un peu sur l'ordi mais je dois me lever le moins possible … en plus mon homme bosse jusqu'à 9h00 du soir ( il faisait les postes à cette période … ) Malgré la chaleur étouffante d'un mois de juin exceptionnellement très chaud, je finis par arriver au 8ème mois et à l'avant dernière visite chez la gygy.
Mon col n'est plus ouvert, tout va bien donc, je peux reprendre une vie " normale " jusqu'à l'accouchement ! La date prévue étant le 10 août 2002, le 24 juillet au matin, je commence à ressentir des contractions vers 4h00 du matin. Je réveille mon homme et je lui dis. On file à la maternité vers 7h00 avec mes affaires .On me pose le monitoring et on examine mon col … rien. Et pourtant … Enfin, ils me renvoient chez moi en me disant d'attendre des contractions plus fortes et plus rapprochées. Faux départ … Et pourtant dans la journée les contractions s'intensifient. On appelle la maternité qui nous dit de patienter encore, les contractions doivent être espacées de 10 minutes, puis, 5 minutes, etc … On y retourne, et toujours rien, malgré mes fortes douleurs et de grosses nausées … et hauts le coeur insupportables …
Ils décident de me garder, il doit être à peu près minuit. Mon hommme épuisé, rentre à la maison vers une heure du matin, sans moi. Ils me font une piqûre, je dors comme un loir jusqu'au matin. Et là je me réveille vers 8h30/9h00, une sage-femme est dans ma chambre .Elle m'examine et me dit que le travail commence, mon col est dilaté, mais il n'y a pas urgence. Elle me met une perfusion car je n'ai pas mangé depuis la veille. Mais j'ai quand même de fortes nausées. On m'emmene en salle de travail, entre temps mon homme est revenu après une courte nuit de sommeil … Monitoring et tout le toutim, péridurale, et douleurs affreuses malgré ça … les contractions sont difficiles à supporter, mais à ce moment là, je me dis que ça ne va pas tarder … La matinée avance, et la sage femme me rompt la poche des eaux qui ne s'est pas rompue depuis le temps … le travail continue, mais il y a un hic … les battements du coeur se font de plus en plus faibles … aïe, aïe, aïe … la sage femme appelle un obstétricien qui vient sur le champ. Mais mon homme est reparti, pour aller manger … ( par chance la maternité est à 10 minutes à pied de notre logement ). Et le medecin décide d'une césarienne en urgence … :-(, le bébé manque d'oxygène et risque de s'étouffer …
Je pars donc au bloc opératoire vers 12h30, sans mon homme … Et là, ils me font une anesthésie générale, mais le temps qu'elle fasse effet, je sens le scalpel m'ouvrir le ventre , beurk … Puis je m'endors … J'ouvre les yeux en salle de réveil, il est environ 14h, ou 14h30. J'ai mal à la gorge, parce que j'ai été intubée pendant la césarienne et j'ai très mal au ventre ( normal … ).Quelqu'un vient me voir et je lui dis que j'ai mal à la gorge , on me donnne quelque chose mais, c'est sans effet, malheureusement. Puis on me ramène dans ma chambre, et là, mon homme m'attend avec une minuscule crevette qui dort dans ses bras, c'est notre fille Elisa, 2kg750 et 48,5 cm. Un tout petit bébé, que je viens tout juste de découvrir. Immédiatement on la pose sur moi pour qu'elle puisse prendre son premier repas. Je suis blanche comme un linge … mais heureuse, même si j'ai tout loupé …
Les jours qui viennent, on me fait ma toilette et celle d'Elisa qui pour le moment passe ses nuits en nurserie car je suis très fatiguée et je ne peux pas me lever … Mon homme vient me voir tous les jours, mais malgré ça je ne suis pas très bien ( baby blues ), quelques visites quelques amis, mes parents qui se décident enfin, mes grands-mères ravies !
Tout le monde est content car Elisa est la première d'une nouvelle génération !
On prend des photos , et voilà que la semaine se termine enfin ( j'y suis déjà puis 8 jours … ).Je suis contente de rentrer à la maison, même si je sais que ça ne va pas être de tout repos. Mon homme m'aide énormément, car ma cicatrice me fait très mal. Au bout de quelques jours, ma belle-mère arrive de normandie et nous prête main forte, j'ai beaucoup apprécié ces moments, mais j'étais assez perdue…
L'allaitement se met tout doucement en place non sans quelques hésitations et multiples questions … Mais on finit par s'en sortir , et par adopter le rythme du petit bout de chou qui au bout d'un mois a fait des nuits complètes !
De mon côté, j'ai galéré pendant plus de 2 mois avec ma cicatrice qui ne cessait de se réouvrir, et qui après les soins répétés des infirmères à domicile à bien fini par se refermer définitivement.
Aux 2 mois de notre fille, mon homme est retourné bosser, en me laissant gérer le bébé !
Il y a eu de hauts et des bas, et mes problèmes psy ont surgi à ce moment là, je me sentais complètement incapable de me maitriser pendant les crises de pleurs de ma fille.
J'ai donc vu une psy pendant quelques mois avant que l'on décide de déménager et donc j'ai arrêté. Pendant les 18 mois qui ont suivi je me suis occupé de ma fille en alternance avec mon homme qui a passé un petit moment au chômage. Et puis nous avons redéménagé.
Elisa à aujourd'hui preque 3 ans et demi et je n'ai eu à gérer le v*** que 2 fois, c'est un coup de bol.Mais j'ai toujours eu peur de ça je crois, mais pour les autres pas pour moi personnnellement …
Je ne peux pas dire que la peur du v**** m'aie gâché la vie, mais je redoute toujours les moments ou un de mes proches peut être malade et v*****. Je ne peux pas leur en vouloir, mais dans ces moments là je voudrais fuir !
Malgré ça j'arrive à gérer quand il s'agit de ma fille, même si je suis complètement paniquée …
Mais les enfants nous offrent tellement de moments de bonheur en dehors de ça !
vanessa38
Alors, pour commencer, je dirais, que c'est mon homme qui voulait un enfant, cette idée le titillait depuis bien des années malgré son jeune âge ( on avait 21 ans ).
On en a donc parlé un peu, et au départ, je ne me sentais pas prête, alors, on attendu 1 mois ou 2. Puis , je me suis décidée à arrêter la pillule fin octobre 2001. Au premier retard de règles, direction la pharmacie pour se procurer un test de grossesse. Résultat, négatif. Un peu déçue, puisque je m'attendais à un résultat positif…:-(
Je retente quelques jours, plus tard, et là, oh surprise ( ! ), test positif, j'étais donc enceinte et nous étions début Novembre !
Premières echos : nous sommes un peu surpris par ce tout petit " haricot " et nous avons encore du mal à réaliser ce que ce petit bout deviendra … Mais dès l'instant ou nous entendons le coeur battre, tout d'un coup tout devient plus concret !
Les premiers mois se sont passés avec des nausées assez fréquentes, mais mon medecin généraliste ( homéopathe ) m'avait prescrit du cocculus indicus en cas de nausées. Par moment, je ne me nourrissais que de compotes bien fraîches, puisque rien d'autres ne me tentait.
Puis, vers 4 mois de grossesse, j'ai repris un peu le boulot pour avoir droit au chômage après mon congé maternité. Mon ventre commençait à s'arrondir, mais ça ne se voyait presque pas. Je commençais à porter des vêtements de grossesse.
Au 5ème mois , je commence à ressentir le bébé qui bouge dans mon ventre, un pied par ici, une petite main qui fait une petite bosse, c'est trop mignon …
Vers, le 6ème mois, j'ai arrêté de travailler, car je ressentais une grosse fatigue et je dormais beaucoup. Le matin, je n'arrivais pas à décoller avant 11h00 même en me couchant relativement tôt le soir.
Au 7ème mois, visite de contrôle ( habituelle ) chez la gygy ( remplaçante ). Et là, Oh stupeur, mon col est ouvert. Je dois ABSOLUMENT me reposer pendant 3 semaines-un mois si je ne veux pas accoucher avant …:-(
Alors, je passe d'interminables journées chez moi allongée sur le canapé à regarder la télé, à jouer un peu sur l'ordi mais je dois me lever le moins possible … en plus mon homme bosse jusqu'à 9h00 du soir ( il faisait les postes à cette période … ) Malgré la chaleur étouffante d'un mois de juin exceptionnellement très chaud, je finis par arriver au 8ème mois et à l'avant dernière visite chez la gygy.
Mon col n'est plus ouvert, tout va bien donc, je peux reprendre une vie " normale " jusqu'à l'accouchement ! La date prévue étant le 10 août 2002, le 24 juillet au matin, je commence à ressentir des contractions vers 4h00 du matin. Je réveille mon homme et je lui dis. On file à la maternité vers 7h00 avec mes affaires .On me pose le monitoring et on examine mon col … rien. Et pourtant … Enfin, ils me renvoient chez moi en me disant d'attendre des contractions plus fortes et plus rapprochées. Faux départ … Et pourtant dans la journée les contractions s'intensifient. On appelle la maternité qui nous dit de patienter encore, les contractions doivent être espacées de 10 minutes, puis, 5 minutes, etc … On y retourne, et toujours rien, malgré mes fortes douleurs et de grosses nausées … et hauts le coeur insupportables …
Ils décident de me garder, il doit être à peu près minuit. Mon hommme épuisé, rentre à la maison vers une heure du matin, sans moi. Ils me font une piqûre, je dors comme un loir jusqu'au matin. Et là je me réveille vers 8h30/9h00, une sage-femme est dans ma chambre .Elle m'examine et me dit que le travail commence, mon col est dilaté, mais il n'y a pas urgence. Elle me met une perfusion car je n'ai pas mangé depuis la veille. Mais j'ai quand même de fortes nausées. On m'emmene en salle de travail, entre temps mon homme est revenu après une courte nuit de sommeil … Monitoring et tout le toutim, péridurale, et douleurs affreuses malgré ça … les contractions sont difficiles à supporter, mais à ce moment là, je me dis que ça ne va pas tarder … La matinée avance, et la sage femme me rompt la poche des eaux qui ne s'est pas rompue depuis le temps … le travail continue, mais il y a un hic … les battements du coeur se font de plus en plus faibles … aïe, aïe, aïe … la sage femme appelle un obstétricien qui vient sur le champ. Mais mon homme est reparti, pour aller manger … ( par chance la maternité est à 10 minutes à pied de notre logement ). Et le medecin décide d'une césarienne en urgence … :-(, le bébé manque d'oxygène et risque de s'étouffer …
Je pars donc au bloc opératoire vers 12h30, sans mon homme … Et là, ils me font une anesthésie générale, mais le temps qu'elle fasse effet, je sens le scalpel m'ouvrir le ventre , beurk … Puis je m'endors … J'ouvre les yeux en salle de réveil, il est environ 14h, ou 14h30. J'ai mal à la gorge, parce que j'ai été intubée pendant la césarienne et j'ai très mal au ventre ( normal … ).Quelqu'un vient me voir et je lui dis que j'ai mal à la gorge , on me donnne quelque chose mais, c'est sans effet, malheureusement. Puis on me ramène dans ma chambre, et là, mon homme m'attend avec une minuscule crevette qui dort dans ses bras, c'est notre fille Elisa, 2kg750 et 48,5 cm. Un tout petit bébé, que je viens tout juste de découvrir. Immédiatement on la pose sur moi pour qu'elle puisse prendre son premier repas. Je suis blanche comme un linge … mais heureuse, même si j'ai tout loupé …
Les jours qui viennent, on me fait ma toilette et celle d'Elisa qui pour le moment passe ses nuits en nurserie car je suis très fatiguée et je ne peux pas me lever … Mon homme vient me voir tous les jours, mais malgré ça je ne suis pas très bien ( baby blues ), quelques visites quelques amis, mes parents qui se décident enfin, mes grands-mères ravies !
Tout le monde est content car Elisa est la première d'une nouvelle génération !
On prend des photos , et voilà que la semaine se termine enfin ( j'y suis déjà puis 8 jours … ).Je suis contente de rentrer à la maison, même si je sais que ça ne va pas être de tout repos. Mon homme m'aide énormément, car ma cicatrice me fait très mal. Au bout de quelques jours, ma belle-mère arrive de normandie et nous prête main forte, j'ai beaucoup apprécié ces moments, mais j'étais assez perdue…
L'allaitement se met tout doucement en place non sans quelques hésitations et multiples questions … Mais on finit par s'en sortir , et par adopter le rythme du petit bout de chou qui au bout d'un mois a fait des nuits complètes !
De mon côté, j'ai galéré pendant plus de 2 mois avec ma cicatrice qui ne cessait de se réouvrir, et qui après les soins répétés des infirmères à domicile à bien fini par se refermer définitivement.
Aux 2 mois de notre fille, mon homme est retourné bosser, en me laissant gérer le bébé !
Il y a eu de hauts et des bas, et mes problèmes psy ont surgi à ce moment là, je me sentais complètement incapable de me maitriser pendant les crises de pleurs de ma fille.
J'ai donc vu une psy pendant quelques mois avant que l'on décide de déménager et donc j'ai arrêté. Pendant les 18 mois qui ont suivi je me suis occupé de ma fille en alternance avec mon homme qui a passé un petit moment au chômage. Et puis nous avons redéménagé.
Elisa à aujourd'hui preque 3 ans et demi et je n'ai eu à gérer le v*** que 2 fois, c'est un coup de bol.Mais j'ai toujours eu peur de ça je crois, mais pour les autres pas pour moi personnnellement …
Je ne peux pas dire que la peur du v**** m'aie gâché la vie, mais je redoute toujours les moments ou un de mes proches peut être malade et v*****. Je ne peux pas leur en vouloir, mais dans ces moments là je voudrais fuir !
Malgré ça j'arrive à gérer quand il s'agit de ma fille, même si je suis complètement paniquée …
Mais les enfants nous offrent tellement de moments de bonheur en dehors de ça !
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Re: Témoignages Grossesse
Témoignage de Kunthy
29 septembre 2005 :Ô surprise, je porte la vie !
En effet, c’est en ce début d’automne que j’ai appris que j’étais enceinte. En fait, j’avais arrêté la pilule depuis 2 mois…nous avions prévu de faire attention et de ne mettre un bébé en route que mi 2006. J’avais donc pour objectif de soigner ma phobie avant cette grossesse car bien évidemment, je me sentais incapable d’affronter les nausées. Mon premier rendez-vous chez un psy pour une TCC était donc fixé au 6 décembre.
J’attendais ce premier rendez-vous avec hâte d’autant plus que depuis le début de l’été, j’étais au plus bas. Je mangeais de moins en moins, avais des nausées psy tous les soirs.
Début Septembre, nous sommes partis une semaine en Croatie. Moi qui n’avais habituellement pas peur de l’avion, j’ai eu une grosse crise à l’aller … Comme d’habitude, cette satanée peur de vomir. Les vacances étaient très sympas mais également très éprouvantes car je ne contrôlais pas ce que je mangeais et aussi parce qu’on a fait du bateau très régulièrement ( alors que je sais pertinemment que je n’ai pas le mal de mer ).
De retour de vacances, j’avais beaucoup de nausées ( psy ? ? ) et m’étais de nouveau remise au motilium …
Fin septembre, mes règles avaient du retard, mais je me disais que mes cycles ne devaient pas être réguliers car je venais juste d’arrêter la pilule. Mais je m’étais mise à rêver … à ce bébé.
Donc un soir où Chéri-Chéri était de garde, j’en ai profité pour faire un test. J’étais vraiment persuadée que la réponse serait négative. Je faisais le test dans le seul but de revenir sur terre. J’ai donc lu d’un œil la notice et ai fait pipi sur ce petit stylo rose et blanc. Il y avait écrit qu’il fallait poser à plat le test et attendre 5 minutes. J’ai donc gardé le test entre les mains le temps de finir ma petite affaire.
Un premier trait (que je croyais être le témoin)
Un deuxième trait
C’est la panique ! ! Je me suis alors jetée sur la notice pour voir si les 2 trait devaient apparaître et le deuxième s’estomper … mais non, c’était sûr, le test était positif ! !
A cet instant même, ma vie a changé …
Je portais un être … notre enfant …
Je l’ai aimé dans la seconde.
Il est devenu ma priorité.
Et comme par magie, depuis ce jour, les angoisses se sont envolées !
Je ne vais pas vous mentir, j’ai eu des nausées … et parfois des grosses. Durant 2 semaines, j’en ai eu à longueur de journée.
Je sais bien que c’est difficile à croire mais je vous assure que je n’ai pas angoissé. Je ne pourrais pas vraiment vous expliquer pourquoi … ça s’est fait naturellement. Je savais quelles étaient les raisons de ces nausées. Je savais que c’était normal et pour la bonne cause. Je savais également que de toute façon, je ne pouvais plus prendre de médicaments. Alors j’ai laissé faire la nature…
J’ai mangé pour calmer mes nausées … le meilleur aliment pour moi est la clémentine. Ca me fait un bien fou … Je bois aussi du l’eau gazeuse goût pomme, de l’eau aromatisé au citron, du coca, du Canada dry …
Je vous souhaite à toutes de porter un jour la vie.
Je sais à quel point cela peut paraître insurmontable pour certaines. Moi-même, sans cet heureux accident, j’aurais peut être attendu trop longtemps.
Mais croyez moi … une fois que vous êtes enceinte, la phobie passe bien après toutes ces joies !
Kunthy
En effet, c’est en ce début d’automne que j’ai appris que j’étais enceinte. En fait, j’avais arrêté la pilule depuis 2 mois…nous avions prévu de faire attention et de ne mettre un bébé en route que mi 2006. J’avais donc pour objectif de soigner ma phobie avant cette grossesse car bien évidemment, je me sentais incapable d’affronter les nausées. Mon premier rendez-vous chez un psy pour une TCC était donc fixé au 6 décembre.
J’attendais ce premier rendez-vous avec hâte d’autant plus que depuis le début de l’été, j’étais au plus bas. Je mangeais de moins en moins, avais des nausées psy tous les soirs.
Début Septembre, nous sommes partis une semaine en Croatie. Moi qui n’avais habituellement pas peur de l’avion, j’ai eu une grosse crise à l’aller … Comme d’habitude, cette satanée peur de vomir. Les vacances étaient très sympas mais également très éprouvantes car je ne contrôlais pas ce que je mangeais et aussi parce qu’on a fait du bateau très régulièrement ( alors que je sais pertinemment que je n’ai pas le mal de mer ).
De retour de vacances, j’avais beaucoup de nausées ( psy ? ? ) et m’étais de nouveau remise au motilium …
Fin septembre, mes règles avaient du retard, mais je me disais que mes cycles ne devaient pas être réguliers car je venais juste d’arrêter la pilule. Mais je m’étais mise à rêver … à ce bébé.
Donc un soir où Chéri-Chéri était de garde, j’en ai profité pour faire un test. J’étais vraiment persuadée que la réponse serait négative. Je faisais le test dans le seul but de revenir sur terre. J’ai donc lu d’un œil la notice et ai fait pipi sur ce petit stylo rose et blanc. Il y avait écrit qu’il fallait poser à plat le test et attendre 5 minutes. J’ai donc gardé le test entre les mains le temps de finir ma petite affaire.
Un premier trait (que je croyais être le témoin)
Un deuxième trait
C’est la panique ! ! Je me suis alors jetée sur la notice pour voir si les 2 trait devaient apparaître et le deuxième s’estomper … mais non, c’était sûr, le test était positif ! !
A cet instant même, ma vie a changé …
Je portais un être … notre enfant …
Je l’ai aimé dans la seconde.
Il est devenu ma priorité.
Et comme par magie, depuis ce jour, les angoisses se sont envolées !
Je ne vais pas vous mentir, j’ai eu des nausées … et parfois des grosses. Durant 2 semaines, j’en ai eu à longueur de journée.
Je sais bien que c’est difficile à croire mais je vous assure que je n’ai pas angoissé. Je ne pourrais pas vraiment vous expliquer pourquoi … ça s’est fait naturellement. Je savais quelles étaient les raisons de ces nausées. Je savais que c’était normal et pour la bonne cause. Je savais également que de toute façon, je ne pouvais plus prendre de médicaments. Alors j’ai laissé faire la nature…
J’ai mangé pour calmer mes nausées … le meilleur aliment pour moi est la clémentine. Ca me fait un bien fou … Je bois aussi du l’eau gazeuse goût pomme, de l’eau aromatisé au citron, du coca, du Canada dry …
Je vous souhaite à toutes de porter un jour la vie.
Je sais à quel point cela peut paraître insurmontable pour certaines. Moi-même, sans cet heureux accident, j’aurais peut être attendu trop longtemps.
Mais croyez moi … une fois que vous êtes enceinte, la phobie passe bien après toutes ces joies !
Kunthy
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Date d'inscription : 04/12/2007
Re: Témoignages Grossesse
Témoignage de Lona
Mes craintes, comme beaucoup d'émétos, étaient liées aux vomissement de la grossesse, ou aux maladies d'un enfant surtout ... J'avais peur de ne pas gérer ... J'ai eu du mal à me lancer ( je venais de laisser tomber le lycée à quelques mois du bac car je ne parvenais plus à y mettre les pieds ).
Apres avoir discuté à maintes reprises de ce sujet avec une amie, j'ai décidé de me lancer ( on verrait bien ! ). Grand bien m'en a pris car même si j'ai eu un début de grossesse difficile, surtout au niveau de l'angoisse, je pense que ça m'a boosté pour guérir !
J'ai appris ma grossesse le jour de mon retard de règles par un test ... j'y croyais pas ... C'était trop beau et comme un nouveau départ, j'étais transportée !
De toute ma grossesse je n'ai eu que quelques nausées légères ( genre barbouillage plutôt ) et surtout des nausées psy, ça oui ! Mais j'ai été soulagée par les médicaments.
J'ai vu mon hypnothérapeute à 5 mois de grossesse, et apres ça a été mieux, mais le début a été très éprouvant pour mes nerfs. Je psychotais, je faisais crise sur crise et culpabilisais pour ma fille ... ça a été une période très dure et mon homme a été super, il m'a beaucoup épargnée pour que je tienne le coup jusqu'à la cure ! Ensuite j'ai été de mieux en mieux jusqu'à la naissance!
En fait au début j'ai beaucoup subi mon éméto, alors qu'après je l'ai combattue de mon mieux grace à l'auto-hypnose entre autres, pour mon bébé que je sentais gigoter ...
J'ai pleuré tant de fois ... je pensais que mon enfant le sentait, c'était très dur et en même temps, ça a été ma force, ma motivation, rien n'est plus fort !
Puis vint le jour de l'accouchement, une fin et un début à la fois ...
J'ai été relativement sereine, compte tenu du contexte !
Mon accouchement à été comme un rêve, comme dans les livres ... Je me souviens avoir eu mal pendant les contractions mais le reste à presque été du gâteau ! Et ma puce est arrivée ... De ce jour où je l'ai entendu pleurer, j'ai su que rien ne serait plus pareil !
Et effectivement, un soir, quand la pression est retombée, quand mon homme est parti, la nuit, la fatigue ont eu raison de moi, j'ai fait une crise ... J'ai rappellé chéri et pris un Atarax ( avec accord de la sage femme ) mais avant que cela ai fait effet, ma fille a voulu têter ... et là, wonder maman a pris son courage avec ses ptites mains, et de mémoire de moi même, c'est la première fois que j'ai vu une belle crise se calmer aussi vite !! J'étais si fière de moi !! Et je savais que désormais, pour ma fille, je saurais le faire !
Depuis, ma fille a été malade une fois, mon mari 2 et moi une, et j'ai géré comme une pro ! lol
J'ai même trouvé ça tellement bien que j'attends le ptit frère pour dans un mois, et là encore, pas un vomissement du début à la fin, et moral excellent !
Pour moi, la maternité à été un tournant. J'ai changé, ma façon de voir le monde a changé ... Je suis mieux dans ma peau en tant que maman, c'est flagrant. Je suis comblée et passée à autre chose, enfin je vis !
Je souhaite à toutes les femmes ayant un désir d'enfant de parvenir à se lancer car c'est vraiment une expérience qui aide et qui chamboule tout sur un plan personel, et aussi, c'est selon moi, le pillier d'une vie ...
Lona
Apres avoir discuté à maintes reprises de ce sujet avec une amie, j'ai décidé de me lancer ( on verrait bien ! ). Grand bien m'en a pris car même si j'ai eu un début de grossesse difficile, surtout au niveau de l'angoisse, je pense que ça m'a boosté pour guérir !
J'ai appris ma grossesse le jour de mon retard de règles par un test ... j'y croyais pas ... C'était trop beau et comme un nouveau départ, j'étais transportée !
De toute ma grossesse je n'ai eu que quelques nausées légères ( genre barbouillage plutôt ) et surtout des nausées psy, ça oui ! Mais j'ai été soulagée par les médicaments.
J'ai vu mon hypnothérapeute à 5 mois de grossesse, et apres ça a été mieux, mais le début a été très éprouvant pour mes nerfs. Je psychotais, je faisais crise sur crise et culpabilisais pour ma fille ... ça a été une période très dure et mon homme a été super, il m'a beaucoup épargnée pour que je tienne le coup jusqu'à la cure ! Ensuite j'ai été de mieux en mieux jusqu'à la naissance!
En fait au début j'ai beaucoup subi mon éméto, alors qu'après je l'ai combattue de mon mieux grace à l'auto-hypnose entre autres, pour mon bébé que je sentais gigoter ...
J'ai pleuré tant de fois ... je pensais que mon enfant le sentait, c'était très dur et en même temps, ça a été ma force, ma motivation, rien n'est plus fort !
Puis vint le jour de l'accouchement, une fin et un début à la fois ...
J'ai été relativement sereine, compte tenu du contexte !
Mon accouchement à été comme un rêve, comme dans les livres ... Je me souviens avoir eu mal pendant les contractions mais le reste à presque été du gâteau ! Et ma puce est arrivée ... De ce jour où je l'ai entendu pleurer, j'ai su que rien ne serait plus pareil !
Et effectivement, un soir, quand la pression est retombée, quand mon homme est parti, la nuit, la fatigue ont eu raison de moi, j'ai fait une crise ... J'ai rappellé chéri et pris un Atarax ( avec accord de la sage femme ) mais avant que cela ai fait effet, ma fille a voulu têter ... et là, wonder maman a pris son courage avec ses ptites mains, et de mémoire de moi même, c'est la première fois que j'ai vu une belle crise se calmer aussi vite !! J'étais si fière de moi !! Et je savais que désormais, pour ma fille, je saurais le faire !
Depuis, ma fille a été malade une fois, mon mari 2 et moi une, et j'ai géré comme une pro ! lol
J'ai même trouvé ça tellement bien que j'attends le ptit frère pour dans un mois, et là encore, pas un vomissement du début à la fin, et moral excellent !
Pour moi, la maternité à été un tournant. J'ai changé, ma façon de voir le monde a changé ... Je suis mieux dans ma peau en tant que maman, c'est flagrant. Je suis comblée et passée à autre chose, enfin je vis !
Je souhaite à toutes les femmes ayant un désir d'enfant de parvenir à se lancer car c'est vraiment une expérience qui aide et qui chamboule tout sur un plan personel, et aussi, c'est selon moi, le pillier d'une vie ...
Lona
Vahina- Admin
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Date d'inscription : 04/12/2007
Re: Témoignages Grossesse
Témoignage de Lisa
J'éspère que ce témoignage pourra apporter du positif à toutes les futures mamans qui ont peur ou qui n'osent pas se lancer dans cette merveilleuse aventure qu'est la grossesse ...
Comme pour toutes les émétos, pour moi grossesse rimait avec malade, nausées, bref je savais que je voulais des enfants mais je ne m'étais jamais projetée aussi loin ...
Jusqu'au jour où j'ai rencontré l'ange qui a transformé ma vie et qui a fait que naturellement nous en sommes venu à parler de bébé. De plus, nous avons 20 ans d'écart d' âge donc il a fallu que je mûrisse la question plus vite que ce qui n' était prévu ...
Plus les jours, les semaines, les mois passaient et plus je pensais a une éventuelle grossesse.
L' envie était là mais la phobie prenait toujours le dessus ... Environ 2 ans se sont écoulés et j' ai énormément évolué dans ma phobie en particulier grâce a mon amoureux qui me comprend et me soutien chaque jour dans mes peurs et mes angoisses. Je me sens moins seule aussi car je découvre le site de Vahina en juillet 2003 qui m' aide énormément a avancer, et à ne plus vivre en fonction de la phobie.
Puis l'envie s'est transformée en véritable désir de devenir maman ... Je crois que j'ai eu un déclic, je ne sais pas exactement quand, mais la phobie est passée en second plan, j'ai soudainement réalisé qu'il était hors de question que je nous prive de la joie d' être parents.
J'ai donc arrêté la pilule en septembre 2004 et 7 mois plus tard, le 4 avril 2005 je découvre que je suis enfin enceinte. Les tests négatifs, les essais ratés me déprimaient tellement que je n'avais plus aucun doute sur cette grossesse qui désormais était devenue une obsession.
Ce jour-là fut jusqu'à présent l'un des plus beaux jours de ma vie ... je portais la vie en moi, je portais l'enfant de l' homme que j' aimais plus que tout, j'étais donc sur un nuage ...
J' étais enceinte de 1 mois et pour l'instant, àpart des maux de ventre, aucune nausée, aucun malaise en perspective.
2 semaines plus tard, un soir en rentrant a la maison, je m'aperçois que je perds un peu de sang ...
Là, ce fut la panique a bord ... j' ai appelé le médecin, le gynéco pour finalement finir aux urgences ... j'étais en larmes et je priais pour que mon bébé aille bien ... Ce jour-là j' ai pensé que je préférerais vomir 1000 fois plutôt que de perdre mon bébé.
Heureusement tout allait bien, ce n'était rien de grave ... donc à ce moment là je me suis dis rien ne ferait plus peur que de perdre mon bébé et certainement pas le fait de vomir ou d' être malade. La phobie a pris une grande claque ce jour là quand même !
Bien sûr, je ne dis pas que je n' y pense plus du tout mais en tout cas je ne pense plus qu'à ça. Je ne focalise plus sur MOI, sur MES peurs, ME S angoisses.
Le premier trimestre s'est très bien passé, les nausées tant redoutées ont fait vaguement leur apparition pendant 2 semaines mais en mangeant toutes les 2h, elles disparaissaient très vite. J'étais très fatiguée, j'ai beaucoup dormi le 2ème et 3ème mois mais j'étais tellement fière et tellement heureuse d'annoncer la bonne nouvelle à mon entourage que franchement, ces petits malaises sont parfaitement gérables.
En plus le médecin m'avait prescrit un traitement préventif pour les nausées que j'ai pris les 3 1ers mois.
A partir du 4ème mois, je me sentais vraiment bien, plus de fatigue à dormir par terre, aucune nausée, plus de maux de ventre, enfin j'avais une pêche d'enfer; et pour couronner le tout, moi qui avait un appétit de moineau ( par peur de trop manger bien évidemment .. ) là, j'avais tout le temps faim, je mangeais pour deux quoi ...
La phobie est là, certes, mais ne m'empêche en aucun cas de vivre pleinement ma grossesse. Au contraire, je n'ai jamais été aussi sereine et aussi calme.
Quelle joie de voir son bébé sur l'écran lors de l'échographie, d'entendre son petit coeur qui bat la chamade .... Le bonheur de partager tout ça avec les gens qu'on aime, le sentir bouger à l'intérieur de son ventre ... Ces moments sont tellement magiques et extraordinaires qu'il faut absolument les vivre au moins une fois dans sa vie.
Aujourd'hui, je suis enceinte de 8 mois, j'accouche dans 1 mois et demi et je profite au maximum de ces dernières semaines.
L'accouchement approche, j'y pense ... J'ai un peu peur parfois mais je sais que c'est l' étape finale avant de pouvoir serrer mon fils dans mes bras alors je ne me fais pas de film, j'essaye de rester zen et je me persuade que tout se passera bien.
La grossesse a été pour moi une succession de petits et grands bonheurs, je suis même presque déçue d'arriver à la fin ! Je suis bien avec mon gros bidon !
A toutes celles qui hésitent encore, il n'y a rien de plus beau que de donner la vie, ni la phobie, ni autre chose ne doit vous en empêcher.
Ayez confiance en vous, ne baissez jamais les bras, allez au bout de vos rêves.
Lisa
Comme pour toutes les émétos, pour moi grossesse rimait avec malade, nausées, bref je savais que je voulais des enfants mais je ne m'étais jamais projetée aussi loin ...
Jusqu'au jour où j'ai rencontré l'ange qui a transformé ma vie et qui a fait que naturellement nous en sommes venu à parler de bébé. De plus, nous avons 20 ans d'écart d' âge donc il a fallu que je mûrisse la question plus vite que ce qui n' était prévu ...
Plus les jours, les semaines, les mois passaient et plus je pensais a une éventuelle grossesse.
L' envie était là mais la phobie prenait toujours le dessus ... Environ 2 ans se sont écoulés et j' ai énormément évolué dans ma phobie en particulier grâce a mon amoureux qui me comprend et me soutien chaque jour dans mes peurs et mes angoisses. Je me sens moins seule aussi car je découvre le site de Vahina en juillet 2003 qui m' aide énormément a avancer, et à ne plus vivre en fonction de la phobie.
Puis l'envie s'est transformée en véritable désir de devenir maman ... Je crois que j'ai eu un déclic, je ne sais pas exactement quand, mais la phobie est passée en second plan, j'ai soudainement réalisé qu'il était hors de question que je nous prive de la joie d' être parents.
J'ai donc arrêté la pilule en septembre 2004 et 7 mois plus tard, le 4 avril 2005 je découvre que je suis enfin enceinte. Les tests négatifs, les essais ratés me déprimaient tellement que je n'avais plus aucun doute sur cette grossesse qui désormais était devenue une obsession.
Ce jour-là fut jusqu'à présent l'un des plus beaux jours de ma vie ... je portais la vie en moi, je portais l'enfant de l' homme que j' aimais plus que tout, j'étais donc sur un nuage ...
J' étais enceinte de 1 mois et pour l'instant, àpart des maux de ventre, aucune nausée, aucun malaise en perspective.
2 semaines plus tard, un soir en rentrant a la maison, je m'aperçois que je perds un peu de sang ...
Là, ce fut la panique a bord ... j' ai appelé le médecin, le gynéco pour finalement finir aux urgences ... j'étais en larmes et je priais pour que mon bébé aille bien ... Ce jour-là j' ai pensé que je préférerais vomir 1000 fois plutôt que de perdre mon bébé.
Heureusement tout allait bien, ce n'était rien de grave ... donc à ce moment là je me suis dis rien ne ferait plus peur que de perdre mon bébé et certainement pas le fait de vomir ou d' être malade. La phobie a pris une grande claque ce jour là quand même !
Bien sûr, je ne dis pas que je n' y pense plus du tout mais en tout cas je ne pense plus qu'à ça. Je ne focalise plus sur MOI, sur MES peurs, ME S angoisses.
Le premier trimestre s'est très bien passé, les nausées tant redoutées ont fait vaguement leur apparition pendant 2 semaines mais en mangeant toutes les 2h, elles disparaissaient très vite. J'étais très fatiguée, j'ai beaucoup dormi le 2ème et 3ème mois mais j'étais tellement fière et tellement heureuse d'annoncer la bonne nouvelle à mon entourage que franchement, ces petits malaises sont parfaitement gérables.
En plus le médecin m'avait prescrit un traitement préventif pour les nausées que j'ai pris les 3 1ers mois.
A partir du 4ème mois, je me sentais vraiment bien, plus de fatigue à dormir par terre, aucune nausée, plus de maux de ventre, enfin j'avais une pêche d'enfer; et pour couronner le tout, moi qui avait un appétit de moineau ( par peur de trop manger bien évidemment .. ) là, j'avais tout le temps faim, je mangeais pour deux quoi ...
La phobie est là, certes, mais ne m'empêche en aucun cas de vivre pleinement ma grossesse. Au contraire, je n'ai jamais été aussi sereine et aussi calme.
Quelle joie de voir son bébé sur l'écran lors de l'échographie, d'entendre son petit coeur qui bat la chamade .... Le bonheur de partager tout ça avec les gens qu'on aime, le sentir bouger à l'intérieur de son ventre ... Ces moments sont tellement magiques et extraordinaires qu'il faut absolument les vivre au moins une fois dans sa vie.
Aujourd'hui, je suis enceinte de 8 mois, j'accouche dans 1 mois et demi et je profite au maximum de ces dernières semaines.
L'accouchement approche, j'y pense ... J'ai un peu peur parfois mais je sais que c'est l' étape finale avant de pouvoir serrer mon fils dans mes bras alors je ne me fais pas de film, j'essaye de rester zen et je me persuade que tout se passera bien.
La grossesse a été pour moi une succession de petits et grands bonheurs, je suis même presque déçue d'arriver à la fin ! Je suis bien avec mon gros bidon !
A toutes celles qui hésitent encore, il n'y a rien de plus beau que de donner la vie, ni la phobie, ni autre chose ne doit vous en empêcher.
Ayez confiance en vous, ne baissez jamais les bras, allez au bout de vos rêves.
Lisa
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Re: Témoignages Grossesse
Témoignage de Coco
Coco, 30 ans, maman de trois petits monstres.
Alors accrochez-vous, comme y'en a 3 ça va être long, lol, c'est partiiiiii !!!!
Première grossesse ( 25 ans ) : Après pas mal de problèmes physiques dans notre couple, je me disais que nous allions mettre des années pour avoir un bébé ( voire même ne pas en avoir du tout ). Un soir, nous sortons en boite et mon homme me dit " alors, on le fait ce bébé ? ". Bien-sûr qu'on le fait ! Au retour, ( légèrement pompette, lol ), nous décidons de mettre notre projet a éxécution.
La vie a fait son petit bonhomme de chemin et à la fin du mois : retard. Mais aucune inquiétude vu que je n'ai pas de cycles réguliers. Le seul truc qui me fait avoir un doute c'est mon état physique : je ne me sens pas comme d'habitude, nauséeuse, bizarre. Un matin, je cours a la pharmacie chercher un flacon, je le porte au labo et à 16 heures, verdict ! J'ai failli m'évanouir dans le labo, de surprise.
J'avais un peu peur de la grossesse, mais comme je suis de nature assez inconsciente, j'ai pas stressé outre mesure. Par contre les 3 premiers mois, très fortes nausées ( sans vomi ) mais j'avais du mal à le vivre. J'avoue avoir souhaité faire une fausse-couche pour redevenir " normale ", et bien entendu, je culpabilisais atrocément d'avoir de telles pensées alors que ce bébé me paraissait inespéré dans notre cas et il était tellement voulu.
Puis après, super-pêche pendant les 6 mois suivants, et juste des angoisses normales de future maman. 11 jours avant terme, j'ai perdu les eaux à 4 heures du matin, nous sommes partis, j'étais super zen. Comme je n'avais pas de contractions et un col encore fermé, on m'a provoqué quelques heures plus tard. Et j'ai voulu jouer à la guerrière qui veut pas de péri ! 5 heures plus tard, je supppliais qu'on me la fasse. Là j'avais de grosses nausées à chaque contraction et je n'avais qu'une envie, c'était vomir sur mon homme, oui, oui : SUR lui. ( après tout, hein, qui est-ce qui m'avait mis dans cet état ! hihi ).
La peri a fait effet et les nausées sont parties. Les heures qui ont suivi ont été super, je rigolais avec mon homme, le gygy, j'écoutais de la musique ... super cool. Et ma puce est arrivée, un bonheur immense, ça y est, j'avais mon bébé contre moi.
Deuxième grossesse ( 28 ans ) : Bébé surprise !
Un soir mon homme me dit " ça fait longtemps que t'as pas eu tes règles, non ? ", moi, " ah, tu crois ? " ( la fille pas à l'ouest du tout ! lol ). La discussion s'arrête là, mais je réfléchis toute la nuit, il m'a mis un doute. Donc le lendemain matin, je file à la pharmacie chercher un test. Je le fais dès mon retour et là : alerte rouge ! Tout le monde sur le pont ! Nous avons un test radioactif ! Alerte rouge ! Dès les premières gouttes de pipi, les deux barres m'ont " sauté à la figure ". Maintenant j'en rigole, mais ce matin là, je me suis plutôt dit " mon Dieu, non ! ". En effet, même si un second bébé était prévu, ce n'était pas le moment car ma grande traversait ue grosse période d'opposition, je me sentais un peu perdue dans mon rôle de maman alors je me voyais mal gérer ma fille et une grossesse. Passé ce moment de désapointement ( ça a duré 5 minutes ! ), je sautais partout trop heureuse.
J'ai aussi eu des nausées ( encore plus fortes ) pendant les 3 premiers mois. Puis ça c'est plutôt bien passé, jusqu'aux deux derniers mois, où là j'ai commencé à mal vivre dans mon corps à cause de ma prise de poids ( 26 kg ). Je me sentais énorme, moche et j'avais peur de rester comme ça après.
Le jour J est arrivé et Monsieur, n'a pas voulu pointer son nez, on m'a déclenché deux jours après. Mauvais souvenir car mon fils a eu une grosse baisse de rythme cardiaque due à l'ocytocine ( hormone qu'on injecte pour provoquer les contractions artificiellement ). Il supportait mal le rythme effréné des contractions qu'on lui imposait. J'ai cru qu'il allait mourir et j'ai eu très peur. Mais mon nounours est arrivé, en pleine santé, tout beau, tout rond ( 4kg300 ). Hormis cet episode déstabilisant, l'accouchement s'est passé nickel, aucune nausée, rien, alors que la péri ne marchait quasiment pas. Le deuxième bonheur de ma vie, mon gros bébé. ( qui est toujours le bébé à sa maman ).
Troisième grossesse ( 30 ans ) : Nous parlions du petit troisième, un soir on se lâche et hop, la nature nous le donne. Là je me sentais super zen, très forte, je me sentais parfaitement prête a assumer mes deux grands, la fatigue, le gerbi s'il devait y en avoir. Et heureusement car 3 mois de nausées encore plus fortes + baisses de tension incessantes. Mon si beau moral en prend un coup, mais je me dis que tout va vite aller mieux. Or, 4ème mois : des contractions, repos, plus de voiture. Ensuite je perds mon père d'une maladie fulgurante. Au 5ème mois, l'échographiste m'annonce que ce sera un petit bébé, elle est dans les courbes basses, ça me stresse encore plus, car j'imagine que si elle nait en plus prématurée à cause des contractions, on me la prendra pour la mettre en couveuse, peut-être qu'elle n'ira pas bien .... Repos, toujours repos, je ne fais que le strict minimum pour m'occuper des grands, le reste c'est mon chéri qui s'en occupe. Au 7ème mois, les nausées recommencent, le soir, mais pas très fortes. Le temps passe tant bien que mal et le dernier mois, je craque et je recommence à bouger un peu : surprise : plus de contractions ( enfin très peu ), le monde à l'envers !
Les jours passent et je vois le déclenchement arriver, je suis désespérée, le moral à zéro car je voudrais enfin savoir ce qu'est un accouchement naturel, d'autant plus que ce coup-ci je ne voulais pas la péri non plus et ça je savais que j'allais l'assumer. Je voulais pour ce dernier bébé ( car normalement on arrête là ) prendre pleinement conscience de ce qu'est " donner la vie ", avec la douleur que ça comporte mais aussi la moindre sensation.
4 septembre, jour du terme : absolument rien. Mon gynéco m'annonce le déclenchement pour le 7. Trois a jours à pleurer, à prier chaque seconde pour que le travail commence, à parler à mon bébé pour qu'elle vienne.
Helàs, j'ai dû etre déclenchée quand même car mon col n'était absolument pas ouvert. 3 heures de contractions inutiles ( sous perf ), très mal, un accouchement qui s'annonçait très long, donc j'accepte la péri. Et là tout s'accélère, je souffre le martyre, je me vois limite mourir, la péri ne marche pas DU TOUT ( enfin, légèrement sur une jambe ). Je n'imagine pas le calvaire que je vais devoir endurer pendant de longues heures ... je suis à bout. Sauf que, surprise : certes la péri ne marche pas mais elle fait lâcher le col et je passe de 2 à dilatation complète en 1/4 d'heure et ma poupette nait sans aucun effort. Et elle pèse 3kg500, en pleine forme. Quel soulagement ! Et quelle joie ! J'oublie tout.
Voilà pour mes grossesses, des joies, des peines, des angoisses, beaucoup de nausées mais aucun vomissement. Et un truc super : je ne suis quasiment pas éméto quand je suis enceinte, je sais que vomir peut arriver et ça ne me fait pas peur. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai toujours pu me lancer sans appréhension par rapport à ça.
Ma vie avec eux ...
Ma grande est une experte en vomi, mon fils n'a eu qu'une gastro. Quand ça arrive, je me sens mal, j'ai peur mais si je suis seule avec eux, je vais pas les laisser croupir dans leur saleté. Donc je gère, le coeur au bord des lèvres et tant pis si je vomis moi aussi. Y'a pas le choix.
Si mon homme est là, je fais l'assistante mais je lui laisse faire le plus gros.
J'ai expliqué à ma fille que javais une maladie qui fait que j'ai peur du vomi, donc qu'il faut qu'elle se débrouille seule au maximum et qu'àprès je l'aide. Mais qu' elle, elle n'a pas cette maladie et que vomir ne fait pas peur et fait même beaucoup de bien à l'organisme. Elle gère comme une chef ! Je suis super fière.
Et je compte bien continuer a me battre pour guérir complètement ( surtout faire cesser l'émétophobie sociale p our vivre normalement et ne pas pénaliser les enfants ). Puis quand ils attraperont tous les 3 une gastro en même temps, ça va être bien sympa ...
Puis peut-être que d'ici là, un petit quatrième aura rejoint le clan ... histoire à suivre, lol.
Coco
Alors accrochez-vous, comme y'en a 3 ça va être long, lol, c'est partiiiiii !!!!
Première grossesse ( 25 ans ) : Après pas mal de problèmes physiques dans notre couple, je me disais que nous allions mettre des années pour avoir un bébé ( voire même ne pas en avoir du tout ). Un soir, nous sortons en boite et mon homme me dit " alors, on le fait ce bébé ? ". Bien-sûr qu'on le fait ! Au retour, ( légèrement pompette, lol ), nous décidons de mettre notre projet a éxécution.
La vie a fait son petit bonhomme de chemin et à la fin du mois : retard. Mais aucune inquiétude vu que je n'ai pas de cycles réguliers. Le seul truc qui me fait avoir un doute c'est mon état physique : je ne me sens pas comme d'habitude, nauséeuse, bizarre. Un matin, je cours a la pharmacie chercher un flacon, je le porte au labo et à 16 heures, verdict ! J'ai failli m'évanouir dans le labo, de surprise.
J'avais un peu peur de la grossesse, mais comme je suis de nature assez inconsciente, j'ai pas stressé outre mesure. Par contre les 3 premiers mois, très fortes nausées ( sans vomi ) mais j'avais du mal à le vivre. J'avoue avoir souhaité faire une fausse-couche pour redevenir " normale ", et bien entendu, je culpabilisais atrocément d'avoir de telles pensées alors que ce bébé me paraissait inespéré dans notre cas et il était tellement voulu.
Puis après, super-pêche pendant les 6 mois suivants, et juste des angoisses normales de future maman. 11 jours avant terme, j'ai perdu les eaux à 4 heures du matin, nous sommes partis, j'étais super zen. Comme je n'avais pas de contractions et un col encore fermé, on m'a provoqué quelques heures plus tard. Et j'ai voulu jouer à la guerrière qui veut pas de péri ! 5 heures plus tard, je supppliais qu'on me la fasse. Là j'avais de grosses nausées à chaque contraction et je n'avais qu'une envie, c'était vomir sur mon homme, oui, oui : SUR lui. ( après tout, hein, qui est-ce qui m'avait mis dans cet état ! hihi ).
La peri a fait effet et les nausées sont parties. Les heures qui ont suivi ont été super, je rigolais avec mon homme, le gygy, j'écoutais de la musique ... super cool. Et ma puce est arrivée, un bonheur immense, ça y est, j'avais mon bébé contre moi.
Deuxième grossesse ( 28 ans ) : Bébé surprise !
Un soir mon homme me dit " ça fait longtemps que t'as pas eu tes règles, non ? ", moi, " ah, tu crois ? " ( la fille pas à l'ouest du tout ! lol ). La discussion s'arrête là, mais je réfléchis toute la nuit, il m'a mis un doute. Donc le lendemain matin, je file à la pharmacie chercher un test. Je le fais dès mon retour et là : alerte rouge ! Tout le monde sur le pont ! Nous avons un test radioactif ! Alerte rouge ! Dès les premières gouttes de pipi, les deux barres m'ont " sauté à la figure ". Maintenant j'en rigole, mais ce matin là, je me suis plutôt dit " mon Dieu, non ! ". En effet, même si un second bébé était prévu, ce n'était pas le moment car ma grande traversait ue grosse période d'opposition, je me sentais un peu perdue dans mon rôle de maman alors je me voyais mal gérer ma fille et une grossesse. Passé ce moment de désapointement ( ça a duré 5 minutes ! ), je sautais partout trop heureuse.
J'ai aussi eu des nausées ( encore plus fortes ) pendant les 3 premiers mois. Puis ça c'est plutôt bien passé, jusqu'aux deux derniers mois, où là j'ai commencé à mal vivre dans mon corps à cause de ma prise de poids ( 26 kg ). Je me sentais énorme, moche et j'avais peur de rester comme ça après.
Le jour J est arrivé et Monsieur, n'a pas voulu pointer son nez, on m'a déclenché deux jours après. Mauvais souvenir car mon fils a eu une grosse baisse de rythme cardiaque due à l'ocytocine ( hormone qu'on injecte pour provoquer les contractions artificiellement ). Il supportait mal le rythme effréné des contractions qu'on lui imposait. J'ai cru qu'il allait mourir et j'ai eu très peur. Mais mon nounours est arrivé, en pleine santé, tout beau, tout rond ( 4kg300 ). Hormis cet episode déstabilisant, l'accouchement s'est passé nickel, aucune nausée, rien, alors que la péri ne marchait quasiment pas. Le deuxième bonheur de ma vie, mon gros bébé. ( qui est toujours le bébé à sa maman ).
Troisième grossesse ( 30 ans ) : Nous parlions du petit troisième, un soir on se lâche et hop, la nature nous le donne. Là je me sentais super zen, très forte, je me sentais parfaitement prête a assumer mes deux grands, la fatigue, le gerbi s'il devait y en avoir. Et heureusement car 3 mois de nausées encore plus fortes + baisses de tension incessantes. Mon si beau moral en prend un coup, mais je me dis que tout va vite aller mieux. Or, 4ème mois : des contractions, repos, plus de voiture. Ensuite je perds mon père d'une maladie fulgurante. Au 5ème mois, l'échographiste m'annonce que ce sera un petit bébé, elle est dans les courbes basses, ça me stresse encore plus, car j'imagine que si elle nait en plus prématurée à cause des contractions, on me la prendra pour la mettre en couveuse, peut-être qu'elle n'ira pas bien .... Repos, toujours repos, je ne fais que le strict minimum pour m'occuper des grands, le reste c'est mon chéri qui s'en occupe. Au 7ème mois, les nausées recommencent, le soir, mais pas très fortes. Le temps passe tant bien que mal et le dernier mois, je craque et je recommence à bouger un peu : surprise : plus de contractions ( enfin très peu ), le monde à l'envers !
Les jours passent et je vois le déclenchement arriver, je suis désespérée, le moral à zéro car je voudrais enfin savoir ce qu'est un accouchement naturel, d'autant plus que ce coup-ci je ne voulais pas la péri non plus et ça je savais que j'allais l'assumer. Je voulais pour ce dernier bébé ( car normalement on arrête là ) prendre pleinement conscience de ce qu'est " donner la vie ", avec la douleur que ça comporte mais aussi la moindre sensation.
4 septembre, jour du terme : absolument rien. Mon gynéco m'annonce le déclenchement pour le 7. Trois a jours à pleurer, à prier chaque seconde pour que le travail commence, à parler à mon bébé pour qu'elle vienne.
Helàs, j'ai dû etre déclenchée quand même car mon col n'était absolument pas ouvert. 3 heures de contractions inutiles ( sous perf ), très mal, un accouchement qui s'annonçait très long, donc j'accepte la péri. Et là tout s'accélère, je souffre le martyre, je me vois limite mourir, la péri ne marche pas DU TOUT ( enfin, légèrement sur une jambe ). Je n'imagine pas le calvaire que je vais devoir endurer pendant de longues heures ... je suis à bout. Sauf que, surprise : certes la péri ne marche pas mais elle fait lâcher le col et je passe de 2 à dilatation complète en 1/4 d'heure et ma poupette nait sans aucun effort. Et elle pèse 3kg500, en pleine forme. Quel soulagement ! Et quelle joie ! J'oublie tout.
Voilà pour mes grossesses, des joies, des peines, des angoisses, beaucoup de nausées mais aucun vomissement. Et un truc super : je ne suis quasiment pas éméto quand je suis enceinte, je sais que vomir peut arriver et ça ne me fait pas peur. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai toujours pu me lancer sans appréhension par rapport à ça.
Ma vie avec eux ...
Ma grande est une experte en vomi, mon fils n'a eu qu'une gastro. Quand ça arrive, je me sens mal, j'ai peur mais si je suis seule avec eux, je vais pas les laisser croupir dans leur saleté. Donc je gère, le coeur au bord des lèvres et tant pis si je vomis moi aussi. Y'a pas le choix.
Si mon homme est là, je fais l'assistante mais je lui laisse faire le plus gros.
J'ai expliqué à ma fille que javais une maladie qui fait que j'ai peur du vomi, donc qu'il faut qu'elle se débrouille seule au maximum et qu'àprès je l'aide. Mais qu' elle, elle n'a pas cette maladie et que vomir ne fait pas peur et fait même beaucoup de bien à l'organisme. Elle gère comme une chef ! Je suis super fière.
Et je compte bien continuer a me battre pour guérir complètement ( surtout faire cesser l'émétophobie sociale p our vivre normalement et ne pas pénaliser les enfants ). Puis quand ils attraperont tous les 3 une gastro en même temps, ça va être bien sympa ...
Puis peut-être que d'ici là, un petit quatrième aura rejoint le clan ... histoire à suivre, lol.
Coco
Vahina- Admin
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Re: Témoignages Grossesse
Témoignage d'Aude
Bon bah voila, je vous raconte ...
J'ai 33 ans, mon premier bébé, je l'ai eu à 26 ans et mon 2ème à 29 ans.
Je désirais un enfant car avec mon mari, nous sommes ensemble depuis trés longtemps, mais quand j'ai arrêté la pillule, pas de règles pendant 8 mois, la gynéco me dit que c'est à cause de mon faible poids ( 38 kg ) et que donc je n'ai pas d'ovulation, elle rajoute qu'il me faudra un petit coup de pouce pour tomber enceinte.
Donc je vis normalement et ne fais pas attention.
Puis, je change de travail, car je bossais à Disney et les horaires du soir et le travail le week-end ne convenaient plus à mon couple, qui en pâtissait, et après 3 mois dans ma nouvelle boîte, je tombe enceinte ... merde alors, c'est pas le moment je ne suis qu'en CDD, mais tant pis.
J'apprends cette nouvelle avec angoisses bien sûr, car je pense qu'inconsciemment, je ne tombais pas enceinte car mon esprit refusait cette épreuve, et j'eus très peur de vomir, je ne pensais plus qu'à ça au début et j'ai demandé tout de suite à ma gynéco des anti émétiques, surtout pour me rassurer car je n'avais aucune nausée.
Les mois d'aprés se sont passés comme dans un rêve, pas de nausées, jamais vomi, juste des aigreurs d'estomac et en plus je prends pratiquement 3 à 4 kg par mois.
J e me sentais hyper bien, une pêche d'enfer et j'ai continué à bosser jusqu'au 6ème mois, car là, c'est la gynéco qui m'a arrêtée car le bébé ne prenait pas assez de poids.
J'allais donc avoir une toute petite crevette ...
Je n'ai pas eu de contraction douloureuse pendant ma grossesse, alors je me demandais comment j'allais reconnaître le moment où le travail commencerait ...
Eh bien, quand c'est arrivé, j'ai compris tout de suite, des petites vagues de douleurs dans mon ventre mais pas trop intense mais il se passait quelque chose d'inhabituel, donc on part à l'hosto.
J'ai geré les contractions assez bien et quand ils m'ont posé la péridurale, j'ai eu une petite crise de panique car je ne sentais plus le bas de mon corps et ça fait tout bizzare.
La péri a super bien marché et j'ai accouché comme une lettre à la poste, le seul soucis ... ma fille avait le cordon autour du cou et elle est sortie toute bleue, j'étais paniquée et ils me l'ont gardé 2 heures avant de me la rendre en pleine forme ... 2kg560 pour 44 cm.
Je l'ai allaitée, au début ça a été dur car j'avais mal aux seins quand elle tétait et j'ai eu crevasses et engorgement, trop de lait et elle ne me vidait pas assez, j'ai eu de la fièvre et après chaque tétée il fallait que j'aille me vider les seins sous la douche.
Mais après ça été génial, c'était une enfant adorable et l'allaitement était bien au point.
Aujourd'hui, Louane à 7 ans !
Ma deuxieme grossesse : j'ai arrêté la pillule, sachant que j'allais galérer aussi longtemps que pour la 1ère et ... à peine 10 jours plus tard, je suis enceinte ( comme quoi ! ), mais cette grossesse a été differente, j'étais beaucoup moins en confiance, j'étais très fatiguée, sûrement le fait que je devais aussi m'occuper de Louane ( qui avait 3 ans ) et je bossais beaucoup.
J'ai eu des nausées légères mais qui m'ont terriblement angoissée, j'ai pris du Primpéran dès que j'en ressentais le besoin ... heureusement je n'ai jamais vomi, ouf !!! Mais par contre je me suis collée une bronchite pendant toute cette grossesse. J'avais souvent des douleurs dans le bas ventre et pas en forme.
Je me suis arrêté de bosser à 2 mois et demi de grossesse car je ne supportais plus du tout la voiture et je déprimais ...
Le reste de la grossesse s'est à peu près bien passé, quand sont venues les premières contractions, ça a été très violent dès le début, des douleurs atroces et dans le ventre et dans les reins.
Nous sommes partis à l'hosto en déposant Louane chez ma mère avant et quand nous sommes arrivés là-bas je vois " hôpital et anésthesistes en grève " .. La panique, personne ne venait s'occuper de moi alors que je pleurais de douleur, jusqu'à ce que je dise à mon mari, va appeller quelqu'un car j'accouche ...
Ils m'ont mis directement en salle d'accouchement, j'ai supplié d'avoir la péri car je souffrais beaucoup, ils m'ont dit que c'était trop tard mais je suis persuadée que c'est parcequ'ils étaient en grève et qu'il n'y avait pas d'anesthésiste.
Je ne souhaite cet accouchement à personne, j'ai pratiquement accouché seule, j'ai pété la poche des eaux dans la tronche de la sage femme, elle m'a sondée et ça m'a fait l'effet d'un poignard dans le vagin, en plus elle n'était pas cool avec moi parce que j'hurlais ...
Bref, ma deuxième fille est arrivée avec 2 semaines d'avance comme la 1ère et comme la 1ère elle avait aussi le cordon autour du cou mais c'était moins grave, je l'ai eu pratiquement tout de suite au sein et je n'ai pas eu mal cette fois ci.
Mais Maelle s'est avérée une enfant difficille et qui pleurait tout le temps ... gros baby blues pendant 4 mois, j'ai du arrêter l'allaitement car cette fois-ci je n'avais pas de lait, trop stressée m'a t-on dit.
Je n'ai eu de répit que lorsque je l'ai passée au lait de soja.
Maintenant, elles ont 7 et 4 ans, elles sont belles et c'est ma fierté mais je deviens de plus en plus obsessionnelle avec la gastro, car quand elles l'ont, je ne peux pas fuir comme avant, ce sont mes enfants et je dois m'en occuper mais c'est très dur, je n'ai pas peur de les voir vomir ni de ramasser mais peur de vomir moi aussi, c'est très égoïste de ma part mais j'ai plus peur pour moi dans ces cas là.
Ma grande est au courant de mes problèmes et elle s'angoisse pour moi, j'ai peur de lui transmettre ma saleperie car c'est une enfant très anxieuse de nature, comme sa mère.
J'ai l'impression que ma phobie m'empêche d'élever mes filles correctement, j'ai l'impression de faire pleins d'erreurs avec elles, je fais comme je peux !!!
En tout cas, elles ne manquent pas d'amour ( comme moi ), je leur en donne un maximum, c'est la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie .. mes filles, je suis fière d'avoir surmonté ma peur durant ces grossesses même si depuis, elle s'est intensifiée !!!
Bon courage à toutes, ne ratez pas ces moments qui sont inoubliables dans la vie d'une femme, même les douleurs s'estompent avec le temps, et puis quand on regarde nos bout'choux, ça vaut VRAIMENT le coup !!!!!!!!!!!!
Bisous,
Aude
J'ai 33 ans, mon premier bébé, je l'ai eu à 26 ans et mon 2ème à 29 ans.
Je désirais un enfant car avec mon mari, nous sommes ensemble depuis trés longtemps, mais quand j'ai arrêté la pillule, pas de règles pendant 8 mois, la gynéco me dit que c'est à cause de mon faible poids ( 38 kg ) et que donc je n'ai pas d'ovulation, elle rajoute qu'il me faudra un petit coup de pouce pour tomber enceinte.
Donc je vis normalement et ne fais pas attention.
Puis, je change de travail, car je bossais à Disney et les horaires du soir et le travail le week-end ne convenaient plus à mon couple, qui en pâtissait, et après 3 mois dans ma nouvelle boîte, je tombe enceinte ... merde alors, c'est pas le moment je ne suis qu'en CDD, mais tant pis.
J'apprends cette nouvelle avec angoisses bien sûr, car je pense qu'inconsciemment, je ne tombais pas enceinte car mon esprit refusait cette épreuve, et j'eus très peur de vomir, je ne pensais plus qu'à ça au début et j'ai demandé tout de suite à ma gynéco des anti émétiques, surtout pour me rassurer car je n'avais aucune nausée.
Les mois d'aprés se sont passés comme dans un rêve, pas de nausées, jamais vomi, juste des aigreurs d'estomac et en plus je prends pratiquement 3 à 4 kg par mois.
J e me sentais hyper bien, une pêche d'enfer et j'ai continué à bosser jusqu'au 6ème mois, car là, c'est la gynéco qui m'a arrêtée car le bébé ne prenait pas assez de poids.
J'allais donc avoir une toute petite crevette ...
Je n'ai pas eu de contraction douloureuse pendant ma grossesse, alors je me demandais comment j'allais reconnaître le moment où le travail commencerait ...
Eh bien, quand c'est arrivé, j'ai compris tout de suite, des petites vagues de douleurs dans mon ventre mais pas trop intense mais il se passait quelque chose d'inhabituel, donc on part à l'hosto.
J'ai geré les contractions assez bien et quand ils m'ont posé la péridurale, j'ai eu une petite crise de panique car je ne sentais plus le bas de mon corps et ça fait tout bizzare.
La péri a super bien marché et j'ai accouché comme une lettre à la poste, le seul soucis ... ma fille avait le cordon autour du cou et elle est sortie toute bleue, j'étais paniquée et ils me l'ont gardé 2 heures avant de me la rendre en pleine forme ... 2kg560 pour 44 cm.
Je l'ai allaitée, au début ça a été dur car j'avais mal aux seins quand elle tétait et j'ai eu crevasses et engorgement, trop de lait et elle ne me vidait pas assez, j'ai eu de la fièvre et après chaque tétée il fallait que j'aille me vider les seins sous la douche.
Mais après ça été génial, c'était une enfant adorable et l'allaitement était bien au point.
Aujourd'hui, Louane à 7 ans !
Ma deuxieme grossesse : j'ai arrêté la pillule, sachant que j'allais galérer aussi longtemps que pour la 1ère et ... à peine 10 jours plus tard, je suis enceinte ( comme quoi ! ), mais cette grossesse a été differente, j'étais beaucoup moins en confiance, j'étais très fatiguée, sûrement le fait que je devais aussi m'occuper de Louane ( qui avait 3 ans ) et je bossais beaucoup.
J'ai eu des nausées légères mais qui m'ont terriblement angoissée, j'ai pris du Primpéran dès que j'en ressentais le besoin ... heureusement je n'ai jamais vomi, ouf !!! Mais par contre je me suis collée une bronchite pendant toute cette grossesse. J'avais souvent des douleurs dans le bas ventre et pas en forme.
Je me suis arrêté de bosser à 2 mois et demi de grossesse car je ne supportais plus du tout la voiture et je déprimais ...
Le reste de la grossesse s'est à peu près bien passé, quand sont venues les premières contractions, ça a été très violent dès le début, des douleurs atroces et dans le ventre et dans les reins.
Nous sommes partis à l'hosto en déposant Louane chez ma mère avant et quand nous sommes arrivés là-bas je vois " hôpital et anésthesistes en grève " .. La panique, personne ne venait s'occuper de moi alors que je pleurais de douleur, jusqu'à ce que je dise à mon mari, va appeller quelqu'un car j'accouche ...
Ils m'ont mis directement en salle d'accouchement, j'ai supplié d'avoir la péri car je souffrais beaucoup, ils m'ont dit que c'était trop tard mais je suis persuadée que c'est parcequ'ils étaient en grève et qu'il n'y avait pas d'anesthésiste.
Je ne souhaite cet accouchement à personne, j'ai pratiquement accouché seule, j'ai pété la poche des eaux dans la tronche de la sage femme, elle m'a sondée et ça m'a fait l'effet d'un poignard dans le vagin, en plus elle n'était pas cool avec moi parce que j'hurlais ...
Bref, ma deuxième fille est arrivée avec 2 semaines d'avance comme la 1ère et comme la 1ère elle avait aussi le cordon autour du cou mais c'était moins grave, je l'ai eu pratiquement tout de suite au sein et je n'ai pas eu mal cette fois ci.
Mais Maelle s'est avérée une enfant difficille et qui pleurait tout le temps ... gros baby blues pendant 4 mois, j'ai du arrêter l'allaitement car cette fois-ci je n'avais pas de lait, trop stressée m'a t-on dit.
Je n'ai eu de répit que lorsque je l'ai passée au lait de soja.
Maintenant, elles ont 7 et 4 ans, elles sont belles et c'est ma fierté mais je deviens de plus en plus obsessionnelle avec la gastro, car quand elles l'ont, je ne peux pas fuir comme avant, ce sont mes enfants et je dois m'en occuper mais c'est très dur, je n'ai pas peur de les voir vomir ni de ramasser mais peur de vomir moi aussi, c'est très égoïste de ma part mais j'ai plus peur pour moi dans ces cas là.
Ma grande est au courant de mes problèmes et elle s'angoisse pour moi, j'ai peur de lui transmettre ma saleperie car c'est une enfant très anxieuse de nature, comme sa mère.
J'ai l'impression que ma phobie m'empêche d'élever mes filles correctement, j'ai l'impression de faire pleins d'erreurs avec elles, je fais comme je peux !!!
En tout cas, elles ne manquent pas d'amour ( comme moi ), je leur en donne un maximum, c'est la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie .. mes filles, je suis fière d'avoir surmonté ma peur durant ces grossesses même si depuis, elle s'est intensifiée !!!
Bon courage à toutes, ne ratez pas ces moments qui sont inoubliables dans la vie d'une femme, même les douleurs s'estompent avec le temps, et puis quand on regarde nos bout'choux, ça vaut VRAIMENT le coup !!!!!!!!!!!!
Bisous,
Aude
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Re: Témoignages Grossesse
Témoignage de Kiwette
Il y a encore quatre ans, je ne voulais pas avoir d'enfants, ou plutôt je me disais qu'il m'était impossible d'en avoir tellement j'avais peur de vomir pendant la grossesse et tellement l'accouchement me terrifiait.
Bien-sûr j'ai des amies pour qui la grossesse s'est super bien passée, sans vomissements ni nausées, mais moi, tout ce que je retenais, c'était les quelques témoignages de celles qui étaient toujours malades et ne pouvaient rien avaler sans vomir après.
J'admirais les mamans et futures mamans en me disant que ce n'était pas pour moi. C'était un cap trop difficile à surmonter et ma peur surpassait mon désir d'enfant. Je me trouvais très égoïste, me culpabilisais en me disant que je ne pensais qu'à ma petite personne avec ses peurs mais je n'y pouvais rien.
De plus, je n'ai jamais eu confiance en moi et la responsabilité d'un enfant me paralysait.
Personne n'était au courant de mes angoisses ( hormis mon mari ) et ne comprenait pourquoi nous attendions si longtemps pour avoir des enfants.
Pourtant, je ne voyais pas ma vie, notre vie sans enfants et pensais alors à l'adoption dans le futur. Mon mari ne me jugeait pas et disait que l'on avait le temps d'y penser !
Arrivée à 32 ans, le temps avait passé et j'ai alors réalisé que je risquais de passer à côté de quelque chose d'extraordinaire.
Mon horloge biologique me rappelait qu'il fallait prendre une décision et vite !
J'ai donc arrêté la pilule, très angoissée ! Je venais de prendre une disponibilité dans mon travail pour suivre mon mari à l'étranger. C'était le moment idéal car je me disais que si je devais avoir des nausées et vomir tout le temps il valait mieux que je sois à la maison. C'était déjà une angoisse en moins.
Le premier mois passe, puis deux, puis trois. Pas de bébé en vue.
La famille, les amis se posent encore des questions.
Enfin un an et demi passe et toujours rien.
A chaque retard je fais un test qui se révèle négatif. Finalement je suis allée voir ma gynéco qui nous conseille de rencontrer un spécialiste de la fertilité. Entre temps je me suis dis que je devais continuer à vivre une vie normale car à force d'attendre de tomber enceinte, je risquais de rester à la maison encore quelques années.
J'ai donc repris des études tout en subissant une batterie d'examens. Tous les résultats sont revenus parfaitement normaux.
Cinq mois après le début des cours et deux mois et demi après avoir commencé les examens médicaux, je me suis sentie super fatiguée et je n'avais pas très faim.
J'avais une mine terrible qui tournait au vert pâle avec plein de boutons !! J'avais deux heures de bus aller-retour pour aller à l'université tous les jours et pour la première fois je me suis sentie légèrement barbouillée pendant un trajet.
De plus, j'avais une drôle de sensation, comme si que ma tête était tout le temps dans les nuages. Il m'était impossible de me concentrer. J'accumulais les étourderies et me disais que les gens devaient me trouver très bizarre.
J'avais alors un retard de règles de cinq jours et ai acheté un test de grossesse. Seulement, je me suis dis que j'allais attendre jusqu'au lendemain pour le faire, sachant d'avance que ce serait négatif, une fois de plus !
Je me suis réveillée à 4h00 du matin cette nuit là. J'avais mal de partout avec une migraine pas possible. Ca y est mon mari m'avait passé sa grippe carabinée.
Ne pouvant pas dormir, j'ai décidé de faire le test et il était .positif !!!
J'étais tellement assommée par la grippe et cette nouvelle que je suis retournée me coucher me demandant ce qui m'arrivait ! Est-ce possible ?? Non ! Il doit y avoir une erreur !
A 8h00 du matin, n'ayant pas fermé l'oil, ni réveillé mon mari, je suis allée chez mon médecin. J'aurais voulu qu'il me fasse une prise de sang pour confirmation car je n'y croyais pas. Il n'a pas voulu et m'a dit que si c'était positif, il n'y avait aucun doute, j'attendais un bébé!!
Je suis rentrée abasourdie, heureuse, inquiète à la fois à cause de la grippe, et .enceinte !
J'ai réveillé enfin mon mari pour lui annoncer la nouvelle. Il était super content.
Nous attendions ce moment depuis 2 ans et 3 mois !
Pendant 3 semaines je n'ai pas quitté la maison car la grippe était vraiment forte. Je passais du canapé au lit et ne mangeais pratiquement plus rien. J'ai commencé à avoir des nausées et à perdre du poids mais je n'ai pas vomi. J'étais alors enceinte de 6 semaines.
Pendant cette période, je me suis cassée une côte en avalant un grain de raisin de travers et en toussant très fort !! Il a fallu aller aux urgences car je suis ashmatique et je ne pouvais plus respirer tellement j'avais mal.
Je suis, depuis hier, enceinte de cinq mois et n'ai pratiquement plus de nausées depuis plus de deux mois. Peut-être même que ces nausées venaient du fait que j'avais la grippe !
Sinon lorsque je me sentais mal c'était surtout le soir lorsque j'étais fatiguée. Je mangeais des biscuits au gingembre et du gingembre confit ça aidait bien.
J'ai aussi beaucoup dormi pendant cette période, souvent de 22h00 à midi le lendemain.
Avant ma grossesse, j'avais souvent des crises d'angoisse le soir avec des nausées psy mais curieusement depuis que je sais que je suis enceinte cela est beaucoup plus rare et gérable.
Je commence par contre à penser à l'accouchement et cela me fait psychoter. Je suis tout de même bien contente et fière d'avoir passer ces premiers mois de grossesse finalement en douceur.
J'ai maintenant repris une vie normale dans le sens où je sors de la maison et mange a l'extérieur sans avoir peur de vomir.
Et puis surtout combien je ne regrette pas d'avoir oser défier ma phobie pour pouvoir ressentir toutes les émotions de la première échographie, de voir ce petit être grandir en soi. C'est effectivement extraordinaire et encore plus que ce que je pouvais imaginer !
J'ai hâte de le sentir bouger et de faire sa connaissance !
Kiwette
Bien-sûr j'ai des amies pour qui la grossesse s'est super bien passée, sans vomissements ni nausées, mais moi, tout ce que je retenais, c'était les quelques témoignages de celles qui étaient toujours malades et ne pouvaient rien avaler sans vomir après.
J'admirais les mamans et futures mamans en me disant que ce n'était pas pour moi. C'était un cap trop difficile à surmonter et ma peur surpassait mon désir d'enfant. Je me trouvais très égoïste, me culpabilisais en me disant que je ne pensais qu'à ma petite personne avec ses peurs mais je n'y pouvais rien.
De plus, je n'ai jamais eu confiance en moi et la responsabilité d'un enfant me paralysait.
Personne n'était au courant de mes angoisses ( hormis mon mari ) et ne comprenait pourquoi nous attendions si longtemps pour avoir des enfants.
Pourtant, je ne voyais pas ma vie, notre vie sans enfants et pensais alors à l'adoption dans le futur. Mon mari ne me jugeait pas et disait que l'on avait le temps d'y penser !
Arrivée à 32 ans, le temps avait passé et j'ai alors réalisé que je risquais de passer à côté de quelque chose d'extraordinaire.
Mon horloge biologique me rappelait qu'il fallait prendre une décision et vite !
J'ai donc arrêté la pilule, très angoissée ! Je venais de prendre une disponibilité dans mon travail pour suivre mon mari à l'étranger. C'était le moment idéal car je me disais que si je devais avoir des nausées et vomir tout le temps il valait mieux que je sois à la maison. C'était déjà une angoisse en moins.
Le premier mois passe, puis deux, puis trois. Pas de bébé en vue.
La famille, les amis se posent encore des questions.
Enfin un an et demi passe et toujours rien.
A chaque retard je fais un test qui se révèle négatif. Finalement je suis allée voir ma gynéco qui nous conseille de rencontrer un spécialiste de la fertilité. Entre temps je me suis dis que je devais continuer à vivre une vie normale car à force d'attendre de tomber enceinte, je risquais de rester à la maison encore quelques années.
J'ai donc repris des études tout en subissant une batterie d'examens. Tous les résultats sont revenus parfaitement normaux.
Cinq mois après le début des cours et deux mois et demi après avoir commencé les examens médicaux, je me suis sentie super fatiguée et je n'avais pas très faim.
J'avais une mine terrible qui tournait au vert pâle avec plein de boutons !! J'avais deux heures de bus aller-retour pour aller à l'université tous les jours et pour la première fois je me suis sentie légèrement barbouillée pendant un trajet.
De plus, j'avais une drôle de sensation, comme si que ma tête était tout le temps dans les nuages. Il m'était impossible de me concentrer. J'accumulais les étourderies et me disais que les gens devaient me trouver très bizarre.
J'avais alors un retard de règles de cinq jours et ai acheté un test de grossesse. Seulement, je me suis dis que j'allais attendre jusqu'au lendemain pour le faire, sachant d'avance que ce serait négatif, une fois de plus !
Je me suis réveillée à 4h00 du matin cette nuit là. J'avais mal de partout avec une migraine pas possible. Ca y est mon mari m'avait passé sa grippe carabinée.
Ne pouvant pas dormir, j'ai décidé de faire le test et il était .positif !!!
J'étais tellement assommée par la grippe et cette nouvelle que je suis retournée me coucher me demandant ce qui m'arrivait ! Est-ce possible ?? Non ! Il doit y avoir une erreur !
A 8h00 du matin, n'ayant pas fermé l'oil, ni réveillé mon mari, je suis allée chez mon médecin. J'aurais voulu qu'il me fasse une prise de sang pour confirmation car je n'y croyais pas. Il n'a pas voulu et m'a dit que si c'était positif, il n'y avait aucun doute, j'attendais un bébé!!
Je suis rentrée abasourdie, heureuse, inquiète à la fois à cause de la grippe, et .enceinte !
J'ai réveillé enfin mon mari pour lui annoncer la nouvelle. Il était super content.
Nous attendions ce moment depuis 2 ans et 3 mois !
Pendant 3 semaines je n'ai pas quitté la maison car la grippe était vraiment forte. Je passais du canapé au lit et ne mangeais pratiquement plus rien. J'ai commencé à avoir des nausées et à perdre du poids mais je n'ai pas vomi. J'étais alors enceinte de 6 semaines.
Pendant cette période, je me suis cassée une côte en avalant un grain de raisin de travers et en toussant très fort !! Il a fallu aller aux urgences car je suis ashmatique et je ne pouvais plus respirer tellement j'avais mal.
Je suis, depuis hier, enceinte de cinq mois et n'ai pratiquement plus de nausées depuis plus de deux mois. Peut-être même que ces nausées venaient du fait que j'avais la grippe !
Sinon lorsque je me sentais mal c'était surtout le soir lorsque j'étais fatiguée. Je mangeais des biscuits au gingembre et du gingembre confit ça aidait bien.
J'ai aussi beaucoup dormi pendant cette période, souvent de 22h00 à midi le lendemain.
Avant ma grossesse, j'avais souvent des crises d'angoisse le soir avec des nausées psy mais curieusement depuis que je sais que je suis enceinte cela est beaucoup plus rare et gérable.
Je commence par contre à penser à l'accouchement et cela me fait psychoter. Je suis tout de même bien contente et fière d'avoir passer ces premiers mois de grossesse finalement en douceur.
J'ai maintenant repris une vie normale dans le sens où je sors de la maison et mange a l'extérieur sans avoir peur de vomir.
Et puis surtout combien je ne regrette pas d'avoir oser défier ma phobie pour pouvoir ressentir toutes les émotions de la première échographie, de voir ce petit être grandir en soi. C'est effectivement extraordinaire et encore plus que ce que je pouvais imaginer !
J'ai hâte de le sentir bouger et de faire sa connaissance !
Kiwette
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Re: Témoignages Grossesse
Témoignage de Fabie
1/ vos craintes sur la grossesse AVANT la bonne nouvelle :
Depuis des lustres, avant même que je ne déclare la phobie, j'avais peur des vomissements. Pour la plupart des gens, grossesse = vomi, et on le voit bien dans les films! Alors, j'ai cru pendant des années qu'on devait absolument vomir pendant la grossesse.
A cette crainte, j'avais peur de certaines situations : vomir en voiture ( je fais beaucoup de voiture dans mon boulot ), faire un malaise en conduisant, vomir lors d'un rendez-vous professionnel et surtout qu'on se moque de moi !
Puis, lorsque j'ai découvert le site, j'ai commencé à avoir moins peur, grâce aux témoignages des émétos qui l'ont vécu et petit à petit, j'ai gagné une certaine confiance avant de décider de me lancer.
En revanche, je n'avais pas peur de l'accouchement car je ne savais pas à l'époque qu'on pouvait vomir de douleur.
2/ la manière dont vous avez appris votre grossesse :
Lorsque je me suis lancée, tous les mois avant d'avoir mes règles, je me déclenchais des nausées psy. J'avais tellement envie de tomber enceinte qu'il me fallait ce signe. J'en ai fait des crises pour rien !
Et puis, 5 mois après, au moment d'avoir les règles, j'ai eu des douleurs de règles et je me suis dit " mince, c'est pas pour ce mois-ci ". Mais après un jour de retard, j'ai commencé à espérer car je n'ai jamais de retard. Pour être sûre, j'ai fait le test le surlendemain, et IL ETAIT POSITIF !!!
Ce fut l'euphorie totale. Je me sentais super bien dans ma peau. J'étais fière car je craignais de ne pas pouvoir tomber enceinte. Quand je croisais les gens, je me disais intérieurement " je suis enceinte, j'attends un bébé " et j'avais envie de le crier tout haut. C'est un très beau moment de ma vie. A ce moment là, j'étais trop heureuse pour penser au gerbi.
3/ le déroulement général :angoisses, nausées ou pas, vos trucs pour affronter tout ça ...
Je n'ai pas trop angoissé au début, mais vers 1 mois, j'ai commencé à avoir des sensations bizarres, vers 10H et le soir vers 18H. Je ne pourrai pas dire si c'était des nausées car je n'avais pas l'impression que je l'allais vomir, mais je ressentais comme une sorte de dégoût. J'étais patraque.
Sur les conseils des émétos, j'ai grignoté sans arrêt, et ça allait mieux ensuite, mais il fallait compter 2H pour que ça passe. J'ai eu ça pendant un bon mois, et ça m'a donné pas mal d'angoisse dès qu'on devait manger chez des gens. J'avais peur de ne pas digérer le repas, et petit à petit j'ai commencé à éliminer tous les plats gras et lourds ou trop sucrés. J'en ai annulé des repas entre amis !
Mais ce qui était pénible, c'est que si je m'habituais trop longtemps à un aliment, ça finissait par me dégoûter. Donc, au début, c'était des biscottes, puis des krisprolls, puis des pains au lait, puis des petits beurre, puis du pain de mie avec du fromage ( que je mangeais à 10H ), etc ...
Vers 2 mois et demi, les malaises ont commencé à s'estomper. Je suis même allée à la Réunion où j'ai mangé plein de plats épicés et je n'ai pas eu de problème. Parfois j'avais la digestion un peu lourde.
J'avoue qu'il m'est arrivé de temps en temps de prendre du motilium ( que le médecin m'avait prescrit ), juste par précaution.
Dès les 3 mois de grossesse, je n'ai plus eu ces malaises, mais vers 5-6 mois, j'ai commencé à avoir de brûlures d'estomac et la digestion TRES LONGUE le soir. Alors, afin d'éviter de psychoter, j'ai supprimé tous les aliments acides et je prenais mon dernier repas léger vers 18H et une pomme avant de me coucher. J'ai eu quelques remontée acides aussi.
Vers 7 mois, j'ai commencé à m'intéresser à l'accouchement. Et là, ô misère, j'ai appris qu'on pouvait vomir de douleur. Donc, j'ai eu de nouvelles angoisses. C'est pourquoi j'ai choisi la prépa à l'accouchement option sophro. Pour me rassurer, on m'avait dit que je pouvais demander une piqûre de primpéran pendant l'accouchement, mais l'anesthésiste que j'avais était contre. Alors, j'ai psychoté, encore et encore ...
Puis, 2 semaines avant terme, l'heure était venue. Sur le coup, j'étais super heureuse, mais j'ai eu une poussée d'adrénaline en pensant que je pouvais vomir de douleur, ou bien suite à la césarienne (le bébé étant en siège décomplété, il était prévu que j'accouche par voie basse, mais la césa n'était pas exclue en cas de complication )
Dans l'ensemble, j'ai bien vécu cette grossesse malgré ces angoisses. J'étais quand même bien dans ma peau, sereine. Parfois je regrette cette période.
4/ récit de l'accouchement :
et le bébé est arrivé, sans gerbi !
RECIT DE MON ACCOUCHEMENT – 25 Mai 2005 - 3H45
Tout a commencé le mardi 24 au soir. Mais la veille, j'avais eu des contractions violentes dans la nuit qui m'avaient fait penser que l'échéance était pour bientôt. Le lendemain tout allait bien, j'ai même pu faire une petite sortie d'une demi-heure, mais c'est vers 18h que les contractions ont recommencé, avec la perte du bouchon muqueux. J'étais alors sûre que j'accoucherai avant la fin de semaine, mais pas ce jour là ! De plus, la semaine précédente, à ma visite du 9ème mois, la gynéco m’avait dit que le col était ouvert.
Les contractions sont devenues de plus en plus douloureuses mais irrégulières, environ toutes les 10 ou 15 ou 20 minutes. Vers 22h, je perds du liquide transparent, mais pas une grosse quantité. Là, j'ai des doutes et j'appelle une sage-femme qui me dit que c'est sûrement du liquide lié au bouchon muqueux et que ce n'est pas encore le moment.
Mais de 22H45 à 23H45, j'ai des contractions vraiment de plus en plus fortes et toutes les 3-4 minutes environ avec de nouveau perte de liquide : on fonce alors à la maternité.
J'arrive à minuit et mon col est déjà ouvert à 4cm. On me confirme que j’ai bien perdu les eaux. Je souffre pas mal ( ça me donne de légères nausées )et on me pose la péri à 1H15. C’est un gentil sage-femme qui m’accouche, alors je lui demande de me faire une piqûre de primpéran et il accepte. Heureusement car c’est l’anesthésiste que j’avais consulté auparavant qui est venu me poser la péri et il était de mauvaise humeur car on l’avait réveillé. Je l’ai encore mis de plus mauvaise humeur lorsque j’ai dû me redresser brutalement à cause d’une vilaine remontée acide.
A 2H, on me dit que le col est complètement dilaté mais qu'il faut attendre que le bébé descende. Je souffre bcp moins grâce à la péri et on attend tranquillement avec mon mari jusqu'à 3H30. Vers 3H hélas, je ressens de nouveau les contractions mais je sais que je suis dans la dernière ligne droite.
En 4 poussées et 15 min, Anaïs est née à 3H45 et a fait notre plus belle joie.
C'est un merveilleux moment lorsqu'on nous pose le bébé. Je n'oublierai jamais son regard.
Finalement je n’ai pas vomi et cet accouchement restera vraiment un beau moment ds ma vie.
5/ votre vie avec le(s) petit(s), les maladies, la manière de gérer ...
Il m'est arrivé 3 fois d'avoir un mouvement de recul lorsque le bébé vomissait. C'était tout simplement dû au fait qu'elle avait trop mangé.
De temps en temps, j'ai des craintes quand elle tousse très fort.
Il est évident que j'ai très peur qu'elle vomisse. J'ai de la chance, car ça ne lui ai plus arrivé depuis ses 1 mois.
Mais ce qui me fait vraiment très très très peur, c'est qu'elle chope la gastro car j'aurai peur de l'attraper. Dans mon entourage, les enfants ont souvent la gastro, une dizaine de fois par an. Ca me saoule. Je ne comprends pas pourquoi les enfants l'ont si souvent alors que moi, je n'en ai jamais eu une vraie ( que par le bas, et pas avant 25 ans ) ni mon mari d'ailleurs.
La nourrice emmène ma puce au parc où elle voit plein d'enfants, et qu'elle n'est pas mon angoisse lorsque je vois des petits de 2 ans lui faire des bisous partout.
Pour l'instant je n'angoisse pas énormément pour la gastro car j'allaite encore Anaïs, et les pédiatres m'ont confirmé que ça protège des gastros. Mais après, comment je vais gérer ? Il faut que je fasse une TCC, mais je ne suis pas encore bien prête car je suis trop occcupée pour l'instant. On verra en 2006.
Pour celles qui veulent se lancer, il n'y a aucune règle, je pense. On ne peut pas savoir à l'avance comment se déroulera la grossesse. Je crois que l'envie d'être mère est plus forte que la phobie.
Fabie
Depuis des lustres, avant même que je ne déclare la phobie, j'avais peur des vomissements. Pour la plupart des gens, grossesse = vomi, et on le voit bien dans les films! Alors, j'ai cru pendant des années qu'on devait absolument vomir pendant la grossesse.
A cette crainte, j'avais peur de certaines situations : vomir en voiture ( je fais beaucoup de voiture dans mon boulot ), faire un malaise en conduisant, vomir lors d'un rendez-vous professionnel et surtout qu'on se moque de moi !
Puis, lorsque j'ai découvert le site, j'ai commencé à avoir moins peur, grâce aux témoignages des émétos qui l'ont vécu et petit à petit, j'ai gagné une certaine confiance avant de décider de me lancer.
En revanche, je n'avais pas peur de l'accouchement car je ne savais pas à l'époque qu'on pouvait vomir de douleur.
2/ la manière dont vous avez appris votre grossesse :
Lorsque je me suis lancée, tous les mois avant d'avoir mes règles, je me déclenchais des nausées psy. J'avais tellement envie de tomber enceinte qu'il me fallait ce signe. J'en ai fait des crises pour rien !
Et puis, 5 mois après, au moment d'avoir les règles, j'ai eu des douleurs de règles et je me suis dit " mince, c'est pas pour ce mois-ci ". Mais après un jour de retard, j'ai commencé à espérer car je n'ai jamais de retard. Pour être sûre, j'ai fait le test le surlendemain, et IL ETAIT POSITIF !!!
Ce fut l'euphorie totale. Je me sentais super bien dans ma peau. J'étais fière car je craignais de ne pas pouvoir tomber enceinte. Quand je croisais les gens, je me disais intérieurement " je suis enceinte, j'attends un bébé " et j'avais envie de le crier tout haut. C'est un très beau moment de ma vie. A ce moment là, j'étais trop heureuse pour penser au gerbi.
3/ le déroulement général :angoisses, nausées ou pas, vos trucs pour affronter tout ça ...
Je n'ai pas trop angoissé au début, mais vers 1 mois, j'ai commencé à avoir des sensations bizarres, vers 10H et le soir vers 18H. Je ne pourrai pas dire si c'était des nausées car je n'avais pas l'impression que je l'allais vomir, mais je ressentais comme une sorte de dégoût. J'étais patraque.
Sur les conseils des émétos, j'ai grignoté sans arrêt, et ça allait mieux ensuite, mais il fallait compter 2H pour que ça passe. J'ai eu ça pendant un bon mois, et ça m'a donné pas mal d'angoisse dès qu'on devait manger chez des gens. J'avais peur de ne pas digérer le repas, et petit à petit j'ai commencé à éliminer tous les plats gras et lourds ou trop sucrés. J'en ai annulé des repas entre amis !
Mais ce qui était pénible, c'est que si je m'habituais trop longtemps à un aliment, ça finissait par me dégoûter. Donc, au début, c'était des biscottes, puis des krisprolls, puis des pains au lait, puis des petits beurre, puis du pain de mie avec du fromage ( que je mangeais à 10H ), etc ...
Vers 2 mois et demi, les malaises ont commencé à s'estomper. Je suis même allée à la Réunion où j'ai mangé plein de plats épicés et je n'ai pas eu de problème. Parfois j'avais la digestion un peu lourde.
J'avoue qu'il m'est arrivé de temps en temps de prendre du motilium ( que le médecin m'avait prescrit ), juste par précaution.
Dès les 3 mois de grossesse, je n'ai plus eu ces malaises, mais vers 5-6 mois, j'ai commencé à avoir de brûlures d'estomac et la digestion TRES LONGUE le soir. Alors, afin d'éviter de psychoter, j'ai supprimé tous les aliments acides et je prenais mon dernier repas léger vers 18H et une pomme avant de me coucher. J'ai eu quelques remontée acides aussi.
Vers 7 mois, j'ai commencé à m'intéresser à l'accouchement. Et là, ô misère, j'ai appris qu'on pouvait vomir de douleur. Donc, j'ai eu de nouvelles angoisses. C'est pourquoi j'ai choisi la prépa à l'accouchement option sophro. Pour me rassurer, on m'avait dit que je pouvais demander une piqûre de primpéran pendant l'accouchement, mais l'anesthésiste que j'avais était contre. Alors, j'ai psychoté, encore et encore ...
Puis, 2 semaines avant terme, l'heure était venue. Sur le coup, j'étais super heureuse, mais j'ai eu une poussée d'adrénaline en pensant que je pouvais vomir de douleur, ou bien suite à la césarienne (le bébé étant en siège décomplété, il était prévu que j'accouche par voie basse, mais la césa n'était pas exclue en cas de complication )
Dans l'ensemble, j'ai bien vécu cette grossesse malgré ces angoisses. J'étais quand même bien dans ma peau, sereine. Parfois je regrette cette période.
4/ récit de l'accouchement :
et le bébé est arrivé, sans gerbi !
RECIT DE MON ACCOUCHEMENT – 25 Mai 2005 - 3H45
Tout a commencé le mardi 24 au soir. Mais la veille, j'avais eu des contractions violentes dans la nuit qui m'avaient fait penser que l'échéance était pour bientôt. Le lendemain tout allait bien, j'ai même pu faire une petite sortie d'une demi-heure, mais c'est vers 18h que les contractions ont recommencé, avec la perte du bouchon muqueux. J'étais alors sûre que j'accoucherai avant la fin de semaine, mais pas ce jour là ! De plus, la semaine précédente, à ma visite du 9ème mois, la gynéco m’avait dit que le col était ouvert.
Les contractions sont devenues de plus en plus douloureuses mais irrégulières, environ toutes les 10 ou 15 ou 20 minutes. Vers 22h, je perds du liquide transparent, mais pas une grosse quantité. Là, j'ai des doutes et j'appelle une sage-femme qui me dit que c'est sûrement du liquide lié au bouchon muqueux et que ce n'est pas encore le moment.
Mais de 22H45 à 23H45, j'ai des contractions vraiment de plus en plus fortes et toutes les 3-4 minutes environ avec de nouveau perte de liquide : on fonce alors à la maternité.
J'arrive à minuit et mon col est déjà ouvert à 4cm. On me confirme que j’ai bien perdu les eaux. Je souffre pas mal ( ça me donne de légères nausées )et on me pose la péri à 1H15. C’est un gentil sage-femme qui m’accouche, alors je lui demande de me faire une piqûre de primpéran et il accepte. Heureusement car c’est l’anesthésiste que j’avais consulté auparavant qui est venu me poser la péri et il était de mauvaise humeur car on l’avait réveillé. Je l’ai encore mis de plus mauvaise humeur lorsque j’ai dû me redresser brutalement à cause d’une vilaine remontée acide.
A 2H, on me dit que le col est complètement dilaté mais qu'il faut attendre que le bébé descende. Je souffre bcp moins grâce à la péri et on attend tranquillement avec mon mari jusqu'à 3H30. Vers 3H hélas, je ressens de nouveau les contractions mais je sais que je suis dans la dernière ligne droite.
En 4 poussées et 15 min, Anaïs est née à 3H45 et a fait notre plus belle joie.
C'est un merveilleux moment lorsqu'on nous pose le bébé. Je n'oublierai jamais son regard.
Finalement je n’ai pas vomi et cet accouchement restera vraiment un beau moment ds ma vie.
5/ votre vie avec le(s) petit(s), les maladies, la manière de gérer ...
Il m'est arrivé 3 fois d'avoir un mouvement de recul lorsque le bébé vomissait. C'était tout simplement dû au fait qu'elle avait trop mangé.
De temps en temps, j'ai des craintes quand elle tousse très fort.
Il est évident que j'ai très peur qu'elle vomisse. J'ai de la chance, car ça ne lui ai plus arrivé depuis ses 1 mois.
Mais ce qui me fait vraiment très très très peur, c'est qu'elle chope la gastro car j'aurai peur de l'attraper. Dans mon entourage, les enfants ont souvent la gastro, une dizaine de fois par an. Ca me saoule. Je ne comprends pas pourquoi les enfants l'ont si souvent alors que moi, je n'en ai jamais eu une vraie ( que par le bas, et pas avant 25 ans ) ni mon mari d'ailleurs.
La nourrice emmène ma puce au parc où elle voit plein d'enfants, et qu'elle n'est pas mon angoisse lorsque je vois des petits de 2 ans lui faire des bisous partout.
Pour l'instant je n'angoisse pas énormément pour la gastro car j'allaite encore Anaïs, et les pédiatres m'ont confirmé que ça protège des gastros. Mais après, comment je vais gérer ? Il faut que je fasse une TCC, mais je ne suis pas encore bien prête car je suis trop occcupée pour l'instant. On verra en 2006.
Pour celles qui veulent se lancer, il n'y a aucune règle, je pense. On ne peut pas savoir à l'avance comment se déroulera la grossesse. Je crois que l'envie d'être mère est plus forte que la phobie.
Fabie
Vahina- Admin
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Nombre de messages : 232
Date d'inscription : 04/12/2007
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