Un problème ne vient jamais seul

Un grand soutiens pour toi. Bienvenue au club :/

Pas cool :/ mais merci du soutient <3

toutes tes phobies sont peut etre simplement les conséquences d'une seule, je sais que quand j'étais en plein dans la période éméto j'avais toute sorte d'autre phobie qui avais surgit j'étais aussi claustro, agora, j'étais aussi mal a l'aise dans le noir etc etc
Essaye de résoudre ton émétophobie et je suis sur que le reste suivra
Courage

rems a écrit:toutes tes phobies sont peut etre simplement les conséquences d'une seule, je sais que quand j'étais en plein dans la période éméto j'avais toute sorte d'autre phobie qui avais surgit j'étais aussi claustro, agora, j'étais aussi mal a l'aise dans le noir etc etc
Essaye de résoudre ton émétophobie et je suis sur que le reste suivra
Courage

C'est à ça que je pensais également ! surtout que les phobies que tu cites sont toutes qqpart en rapport avec l'éméto !

Soigne toi bien ! et pour le garçon, laisse tomber, c'est qu'il te mérite pas

Merci de vos réponses. Oui, en y pensant c'est même sur que ma phobie en a déclencher d'autres. Je pense voir quelqu'un pour "essayé" d'atténuer mes phobies ^^

Je crois, comme les autres que tes nombreuses phobies, sont en relation directe avec ton émétophobie. Peut-être, sais-tu pourquoi tu es émétophobe ? Des fois y'a des raisons, souvent y'en a pas.

Pour ce qui est de ton ex, même si je conçois que cela puisse être dur, je te conseillerai de l'oublier. Il ne mérite surement pas ton amour. Je suis sûre que tu as en beaucoup à revendre, alors fais en sorte de le garder pour une personne qui puisse t'en donner autant.
Il y a beaucoup de cœurs esseulés à travers ce monde. Le tien rencontrera celui d'un autre un jour.

Pour l'instant, rien ne sert de s'apitoyer sur son sort. Tu dois construire ton p'tit chemin de vie sans lui. C'est ainsi, mais de cette expérience douloureuse, de ce petit chemin que tu vas accomplir, naitront des joies encore plus immenses et inattendues, j'en suis persuadée. Bien sur on a le droit de souffrir, d'être mal, d'être triste, mais il faut aussi savoir se relever et garder toujours à la tête qu'on a aussi le droit d'être heureux.

Et puis, je dis souvent "cherche l'amour là ou il y en a". Alors l'amour apparait sous de nombreuses formes. Que serait-on sans ses parents, ses soeurs, ses frères, des membres de la famille, des amis/es ?

Je te souhaite en tout cas du courage, de la force et de la volonté pour tout. La personne la plus importante pour toi, c'est toi.

Je te comprends pour ce qui est des parents pas compréhenif aiiiie aiiie aiiie ! je vis la même chose au quotidien , il me prenne pour une folle alors pour te dire , le soutien ça fait bcp et quand on en a pas , ça fait trés mal et c'est plu dur de s'en sortir ! c'est pour ça que je n'ose même pas leur demander de me payer le psy !

Bref , pour ton ex , je te souhaite de t'en sortir et de l'oublier , c'est que c'étais pas le bon , te prends pas la tête

Courage à toi la miss , si ça va pas hésite pas

Kinder a écrit:

Merci ! Merci ! Pour vos réponses. Je dois dire que vous avez tous les mots juste pour me redonner le courage de continuer à tracer ma route SANS lui Certe j'ai encore des sentiments, ce qui est normal. Ce serait trop beau pour que l'on jete ses sentiments comme on jete un mouchoir à la Poubelle. Je n'ai pour dire aucuns soutient de mes proches, d'une part parce que mes amis ne sont pas au courant pour mes phobies et d'autre part parce que mes proches ne comprennent pas ces phobies.

Je te comprends complétement c'est la même pour moi ! personne ne le sait et mes parents m'enfoncent plutot qu'autre chose donc je sais ce que c'est !

Bon courage la miss , ça va passez ne t'inquiétes pas , c'est qu'une question de temps

Bonsoir Kinder,

Je viens de m'inscrire et je découvre avec plaisir ce forum.. Qui n'existait malheureusement pas quand j'en aurait eu le plus besoin..

Avec mes parents aussi ça a été la guerre, simplement parce que du coup je n'allais plus en cours (en terminale en particulier, il y a maintenant 6 ans) , donc chaque jour, ils étaient froids, me le reprochaient et ont été jusqu'à me dire, le jour où j'ai quand même eu mon bac que je ne le méritais pas. Comme si ce n'était qu'une question de volonté.

Je leur en ait voulu longtemps, comme vous, de ne pas comprendre, de ne pas me rassurer, de ne pas "gérer" pour moi quand je n'y arrivais pas.

Mais maintenant, mon approche a un peu changé. Les parents ne comprennent pas, c'est sûr, mais d'une certaine façon tant mieux. Et ce pour deux raisons:
- la première c'est que c'est une façon pour eux de se défendre, parce ce que c'est insoutenable pour des parents de voir son enfant souffrir, se mettre dans des situations d'échec de façon répétitive: donc ils préfèrent se dire que c'est l'adolescence, que ça passera. J'ai pris le parti de me dire qu'au fond, ça aurait encore beaucoup plus dur à gérer pour moi si j'avais "détruit" mes parents avec mes angoisses, s'ils étaient entrés avec moi dans l'inquiétude de chaque instant. Ils ont tenu bon, comme les votres, et c'est au fonc ça le rôle des parents: tenir bon, rester solides eux et être très patients pour pouvoir être là quand vous sortirez un peu de cette bulle infernale. Maintenant, ils n'ont pas forcément les bons mots, ils se laissent parfois dépasser par leurs émotions. Mais je pense qu'il est important de se rendre compte que l'agressivité des parents n'est pas contre nous, mais contre ce qui nous fait souffrir. On fait facilement l'amalgame, en ayant ce gout amer de trahison de leu part et le sentiment douloureux qu'ils ne nous aiment pas. Mais au contraire, cette agressivité n'est que le témoin de l'intérêt qu'ils nous portent. En somme, n'oublions pas qu'ils ne sont pas parfaits, mais ils font ce qu'ils peuvent avec les armes qu'ils ont. Et surtout au final, il n'y peuvent pas grand chose, même avec la meilleure volonté du monde, parce que la difficulté principale de cette maladie est que c'est une maladie dont on ne peut se sortir que seul en tous cas dans un premier temps, pour pouvoir ensuite recevoir l'aide de l'entourage.
- La deuxième raison est que ça nous pousse à nous dépasser. Je m'explique: quand mes angoisses étaient vraiment les pires, je sortais avec un mec sur lequel je me reposais énormément: c'est bien simple je l'appelait tous les jours des heures pour qu'il me rassure. Et chaque jour, il venait me voir quand il pouvait, il me répétait inlassablement les même phrases en réponse aux même questions que je posais chaque jour en disant à chaque fois: "mais cette fois c'est différent". A posteriori, cette relation, qui a fini par céder parce qu'on finissait par se faire souffrir tous les deux (moi en lui faisant porter trop de choses, et lui en n'étant pas à la hauteur, il n'aurait d'ailleurs jamais pu l'être ni lui ni un autre..) m'a empêché d'avancer pendant longtemps. Après lui, je suis sortie (je suis d'ailleurs toujours avec lui) avec un mec qui n'y comprend rien du tout. Mais alors RIEN DU TOUT. Et la relation est du coup beaucoup plus saine parce que je veux tellement que ça marche, que mes angoisses interviennent le moins possible dans nos activités que je les tais quand je suis avec lui. Et j'y arrive de mieux en mieux. Et surtout le fait qu'il ne se rende pas compte de la difficulté que représente certaines choses toutes bêtes me donne bizarrement l'impression d'être "normale" pour une fois. Il me traite normalement, et je finis par me persuader du coup que oui, comme tout le monde, je peux peut-être y arriver aussi.

Bref, excuse moi pour le roman Kinder. Mais ce que tu as dit m'a touchée au sens où j'aurais vraiment écrit la même chose il y a quelques années....

Bises

Pour les phobies en plus, je suis comme toi, surtout la peur du noir, de la mort, et de la solitude (j'aime avoir des moments a moi seules pour me retrouver, mais l'idée de ne pouvoir parler a personne m'angoisse)
Après le coeur qui s'emballe .. C'est pas le stress ? Je fais très très souvent des crises de tachycardie, dans les gros moments de stress, il faut que cela soit pousser tout de même hein, a la mort de ma grand mère par exemple j'en ai fait deux ou trois, c'est pas agréable ça c'est clair, mais bon ... On fais avec !
Essaye peut être de te prendre un moment pour toi, pour réfléchir essayer de comprendre ton ancien ami, l'oublier peut être d'autant plus que c'est plus simple maintenant étant donné que c'est les vacances !

Quand le coeur s'emballe c'est lié au stress oui, sensation pas vraiment agréable surtout quand ça dure du réveil au couché no stop. Pour mon chère ex, j'évite d'y penser. C'est trop frais pour l'instant, j'ai juste enlever les photos de lui qui ce trouver sur mon bureau

Bien dit !! ECLATE TOI !!!
Mais oui je comprends la crise de tétanie aussi celle la elle est pas cool, les mains qui veulent plus s'ouvrir ni se fermer je connais !

C'est marrant ce que tu dis Kinder (enfin non marrant n'est pas le mot mais bref) parce que je suis allée voir mon psy ce matin et on parlait justement d'un sentiment très fort chez moi de ne pas avoir "de raison d'exister', et du coup de ne jamais être suffisante par rapport aux attentes. Donc je me reconnais dans ce que tu écris...

J'ai moi-même des parents très difficiles à satisfaire, qui m'ont beaucoup rabaissé aussi, souvent sans raison valable (cf l'histoire du bac, quel intérêt de dire ça?) je comprends donc très bien ton sentiment de ne jamais être soutenue, d'avoir des gens qui te mettent des bâtons dans les roues quand ils devraient être avec toi, dans ton équipe même sans forcement faire des efforts surhumains que tu ne demandes d'ailleurs même pas. Pour te dire, je pense que mes angoisses ont particulièrement augmenté une nuit, où j'avais été malade justement. J'étais petite donc je vais voir ma mère qui fait clairement super la gueule. Donc je m'excuse et elle me répond "si tu étais vraiment désolée tu nettoierais toute seule" (j'avais peut-être 8 ans).

Je n'ai toujours pas trouvé de bonne raison à ces réactions parfois trop agressives.

Mais ce que je voulais dire dans mon dernier message, c'est que j'ai pris le parti de me dire que je ne pouvais plus me laisser détruire par le sentiment de ne pas valoir le coup. Donc je me suis accroché à ce que j'avais, en essayant de pardonner ce que je n'ai pas assez eu. Et finalement, c'est plus facile à vivre comme ça. Je me suis construit des raisons (du genre c'est mieux comme ça, ils ont leur raisons, c'est leur façon de s'intéresser à moi donc ils ne s'en foutent pas) qui bien-sûr ne reconstruisent pas les lacunes d'ego et de confiance en l'environnement que ces accès d'agressivité ont généré, mais ça y participe.

Ce que je veux dire, c'est que c'est trop dur comme ça, c'est important de ne pas rester dans les aigreurs passées. Pour pouvoir aller de l'avant, c'est important d'être serein. On ne peut pas se sortir d'une maladie aussi handicapante avec de la haine.

Et depuis que je réfléchis comme ça, bizarrement ma relation avec mes parents s'est beaucoup améliorée. Je pense que du coup j'ai pu entendre leur ressenti avec bienveillance (sans remettre directement en question le bien fondé de mon existence à leurs yeux et donc avec moins d'agressivité de ma part), ce que je n'arrivais pas à faire avant; et en fait ça les a rendus aussi plus bienveillants, même s'ils ne comprennent toujours pas.

Tout ça pour dire que nous avons une tendance certaine à s'isoler au moyen d'agressivité et de fuite: ça fait partie du package de l'émétophobie et on ne s'en rend pas forcement compte. Mais c'est quand même important je pense de ne pas créer une rupture définitive avec les parents et même avec l'entourage en général, parce que dès que ça va commencer à aller un peu mieux, on a vraiment besoin d'eux pour faire les dernières épreuves et consolider une nouvelle façon de fonctionner.

Je suis épuisée par une nuit blanche hier soir (d'angoisse d'ailleurs) donc mes idées ne sont pas très claires, j'espère ne pas être trop illisible..

En tous cas courage, j'ai aimé cette discussion Kinder, ça m'a donné l'impression qu'on se comprenait bien

En ce qui concerne ton ex, les ruptures, c'est invivable, c'est long, on est d'accord.
Mais raccroche toi au fait que ça passe. Ca ira mieux, de jour en jour. Jusqu'au jour où tu auras fait ton deuil de la relation.
Pour l'instant concentre toi sur toi, tes désirs (envie de te faire les ongles, un bain moussant, un masque hydratant, peu importe, tant que ça te fait PLAISIR). Et garde le cap, ça passera...

C'est juste une question de temps , ça passera

Moi mes parents j'ai toujours eu du mal parce qu'il y a toujours eu des préférences donc je pense pas réussir à pardonner tout ça ! c'est moi qui me prennais tout dans la tête ! Aprés tout dépend du vécu de chacun pour pardonner !
Mais ils ont jamais su être compréhensif envers moi , donc je comprends Kinder et je sais que c'est pas simple du tout à vivre .