Reportage sur l'addiction aux AD, anxio etc,...

Salut!

Cette semaine ma mère m'a téléphoné presque en panique, en me disant qu'elle avait vu un reportage sur les gens qui sont carrément dépendants aux AD anxio etc (L'émission complément d'enquête). Les gens sont accros aux benzodiasépines, un truc du genre... J'ai regardé la rediffusion cet après midi et j'avoue que ça fait flipper, quand je vois la gonzesse qui s'enfilait 20 boites de somnifères par jour parce que sinon elle etait très mal.
Maintenant ma question, ma petite enquête, c'est de savoir si parmi vous il y en a certains qui ont vécu un "sevrage" difficile avec les AD...
Pour ma part je suis sous Effexor et ça ne fait pas partie de la famille des benzodiasépines, mais bon ça fait flipper quand même, j'ai lu quelque part que le sevrage etait long et difficile avec gros risque de retrouver toutes ses angoisses et de devoir recommencer...

Je pense tout doucement à me détacher de tout ça, parce que je ne veux pas devenir une toxico aux AD... Mais ça me stresse encore, j'ai encore peur de retomber comme l'année passée, à ne plus savoir sortir de chez moi, même si je sais qu'au fond je n'ai plus besoin de mes AD car j'arrive à gérer mes crises juste avec ma force de caractère et en me disant que tout va bien!

Soit, c'est juste un petit "sondage", je voudrais avoir quelques témoignages et voir si ces AD sont vraiment une saloperie!

Petite précision qui me semble importante à faire;
Certaines personnes ont besoin de leur AD, au même titre que les diabétiques ont besoin de leur insuline à chaque jour. Et ça n'est pas considéré comme une addiction. Un débalancement chimique du cerveau nécessite parfois la prise d'AD pour toute une vie... mais pas non plus à des doses trop hautes. C'est la raison pour laquelle il faut discuter avec son MÉDECIN, et ne pas décider de cesser les AD SEULS.

Personnellement, je prends 37,5 mg d'Effexor (la dose la + minime, parfois même pas considérée comme étant thérapeutique!) et j'ai arrêté complètement pendant plus d'un mois. Certes, la première semaine sans AD a été ponctuée par les effets de "sevrage", mais c'était tout à fait vivable. Après 1 mois cependant, mes angoisses étaient trop fortes et je ne vivais plus; je survivais, comme autrefois. Et ça, ce n'est PAS dû à la prise d'Effexor ou d'un quelconque effet de sevrage. Mon sevrage était terminé depuis longtemps. Je suis tout simplement une personne trop angoissée. Je souffre d'un trouble et il est NORMAL que je me soigne.

Ceci dit, les benzos sont dans une catégorie à part. Ils ne doivent PAS être pris comme un traitement à long terme. C'est une drogue, carrément. Ça ne sert qu'à calmer momentanément les angoisses, le temps qu'une thérapie fasse son effet, ou autre. Les benzos sont des DÉPRESSEURS et sont mauvais pour nous lorsque pris à long termes. De plus, ils créent une dépendance.

Je conseille d'ailleurs les thérapies (la TCC a bien fonctionné pour moi), et les méthodes naturelles et alternatives qui peuvent aider à réduire au minimum la prise d'AD. Le sport est aussi un bon allié pour faire face à l'angoisse et au stress. Mais parfois, ce n'est pas suffisant (dans mon cas, par exemple).

Voilà, c'était ma petite précision.

Moi j'en est jamais pris mais je supose qu'il y a plusieurs degré comme pour tout...
Ma belle mère avant de mourir en prenait beaucoup, plusieurs fois par jour depuis au moins 10ans. Elle étais accro à sa oui c'est sur et elle étais devenu incapable de s'en passer.
Après ce n'est pas à petite dose que tu vas finir dépendante, il ne faut pas tout mélanger je pense!
C'est comme pour la drogue par exemple, je fume quelque joint mais je me considère pas du tout comme une drogué ni même accro, pareil pour l'alcool par exemple les gens qui boivent souvent ne sont pas forcément alcoolique...Mon homme boit souvent mais il peut très bien passer un mois sans boire que sa lui ferait rien.
Il ne faut pas t'angoisser pour sa.

ptites fleurs a écrit:Moi j'en est jamais pris mais je supose qu'il y a plusieurs degré comme pour tout...
Ma belle mère avant de mourir en prenait beaucoup, plusieurs fois par jour depuis au moins 10ans. Elle étais accro à sa oui c'est sur et elle étais devenu incapable de s'en passer.
Après ce n'est pas à petite dose que tu vas finir dépendante, il ne faut pas tout mélanger je pense!
C'est comme pour la drogue par exemple, je fume quelque joint mais je me considère pas du tout comme une drogué ni même accro, pareil pour l'alcool par exemple les gens qui boivent souvent ne sont pas forcément alcoolique...Mon homme boit souvent mais il peut très bien passer un mois sans boire que sa lui ferait rien.
Il ne faut pas t'angoisser pour sa.

+1

j'ai été sous ad pendant envirosn 2ans la j'ai arreter sans vaiment m'en rendre compte depuis la fin d'année dernière et j'ai aucun symptome de manque. Les anxio c'est plus variable les 15 dernier jour j'en prennais jamais plus d'un par jour mais presque tout les jour alors que cette semaine j'en ai pris qu'une fois.
C'est variable d'une personne a l'autre et quelle quantitée tu en prend faut savoir se limité en particulier avec les anxio.
c'est valable pour le chocolat hein aussi sinon on prend un gros cul

Biensur que des symptomes de manque sont present,moi pour avoir été mise 7 ans sous AD,pas facile de s en depetrer!!!!Bon il parait que le mien etai particulierement connu pour etre une merde...d ailleur mon 2 eme psy avait traiter de tout les nom ses collegue qui m avais donner sa...

Si tu veux arreter surtout demande a ton medecin, tu sais il n y a pas que les ad mais aussi tout ce qui est anti vomitif comme le prinperan ou autre. Certzins ne peuvent s en passer et cela est aussi tres mauvais sur le long terme. Personellement. G t accro aux antivomitifs je ne pouvais m en oasser des que je n en prenais pas je ne me sentzis pas bien, pour arreter ca a ete difficile mais je n ai pas eu le choix avec le bebe. Personnellement je suis sous holeopathie et c plutot pas mal

Angel a écrit:Si tu veux arreter surtout demande a ton medecin, tu sais il n y a pas que les ad mais aussi tout ce qui est anti vomitif comme le prinperan ou autre. Certzins ne peuvent s en passer et cela est aussi tres mauvais sur le long terme. Personellement. G t accro aux antivomitifs je ne pouvais m en oasser des que je n en prenais pas je ne me sentzis pas bien, pour arreter ca a ete difficile mais je n ai pas eu le choix avec le bebe. Personnellement je suis sous holeopathie et c plutot pas mal

C'est différent, les AD et anxyo entraine une dépendance physique mais les antiémétique c'est simplement une "dépendance" psychologique.

moi j ai arreter il y as deux ans pour en reprendre aujourdhui mes angoisses etait trop fortes je suis retomber bas.mais comme saphir j ai un trouble aussi.et chaque personne es differente.pour le sevrage tout depend de l antidepresseur je pense.moi ca allait.

Saphir a écrit:Petite précision qui me semble importante à faire;
Certaines personnes ont besoin de leur AD, au même titre que les diabétiques ont besoin de leur insuline à chaque jour. Et ça n'est pas considéré comme une addiction. Un débalancement chimique du cerveau nécessite parfois la prise d'AD pour toute une vie... mais pas non plus à des doses trop hautes. C'est la raison pour laquelle il faut discuter avec son MÉDECIN, et ne pas décider de cesser les AD SEULS.

Merci, Saphir, pour cette petite précision qui a toute son importance.
Si on prend des AD et/ou des anxios sur avis médical et qu'on s'y tient, il n'y a pas de raison de devenir accro.

Ne jamais stopper les AD sans avis médical, sur un coup de tête, parce qu'on se sent bien. C'est primoridal d'être suivi du début à la fin.

La première fois que j'ai arrêté les AD, au bout d'un an de traitement, j'ai arrêté d'un coup, comme ça, sur avis médical. J'ai eu quelques troubles (vettiges, sensations d'être dans une montagne-russe) pendant 3 jours et puis, plus rien.

La 2ème fois que j'ai arrêté, ça s'est fait, comme Rems, tout seul, pendant ma grossesse : j'oubliais de plus en plus souvent d'en prendre jusqu'à ce que je me rende compte que cela faisait une semaine que je n'avais rien pris. Ca m'arrangeait bien : je voulais arrêter pour l'allaitement.

Le mieux est de diminuer progressivement pour ne pas ressentir les effets du sevrage.

Bonne continuation

Astrid a écrit:
La 2ème fois que j'ai arrêté, ça s'est fait, comme Rems, tout seul, pendant ma grossesse : j'oubliais de plus en plus souvent d'en prendre jusqu'à ce que je me rende compte que cela faisait une semaine que je n'avais rien pris. Ca m'arrangeait bien : je voulais arrêter pour l'allaitement.

j'espère ne pas etre enceinte

Lol ... une grossesse nerveuse, peut-être ...