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Textes, poésie, prose : Détente !

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Message  chachou48 Jeu 23 Avr 2009 - 18:45

Coucou tout le monde !

Eh oui, je ne viens plus souvent ! Et pour cause, je vais mieux !
Mais je continue à vous suivre, parfois j'ai envie de poster, puis finalement je me contente de vous lire.
Mais aujourd'hui je post dans Petit coin de Paradis pour vous faire partager ce qui me plait.
Ecrire. J'écris toute sorte de textes, en prose ou pas d'ailleurs. . .
Alors je vais poster les miens. Si vous voulez, postez les votres.
Voici quelques uns. [ plus ou moins tristes ]

Fuis moi et je te suivrai au bout du monde:—Tu me dis "je te retiens",
Puis tu fuis si je reviens.
Tu me dis que je suis toute à toi.
Mais tu ne me regardes pas.
Si par mégarde tu m’aperçois, tu me souris.
Et tu m’ignores la seconde qui suit.
Et tout s’écroule quand tu repars.
Quand mon regard au loin t’égard.
On se fuit mutuellement,
On se suit résolument.
Et tout recommence,
Tout tourne en une boucle immense.
Colle-toi à moi, Décolle-toi.
Boucle là, bouge de là.
Laisse moi, ne me parle pas.
Reste ici, accroche-toi.
Écrase-toi, reste à moi.
Que veux-tu ? Que cherches-tu ?
Je te veux, je te titille.
Puis un jour, sans raison, je te fuis.
Tu me rattrapes et je te claque.
Et les baisers dans le vent
Se mêlent à jamais au silence
Tout redeviendra comme avant.
Tu ne seras plus la seule personne à qui je pense.

Aimez ceux que vous commandez. Mais sans le leur dire. [Antoine de Saint-Exupéry]

23.04.09




Oh ... shit !

—Sous les pluies d'acide on se baladait
Et dans le sable nos pieds s'enracinaient.
Dans le brouillard pesant de la codéine,
Dans nos seringues remplies d'héroïne
Nos doux songes, nos faux mensonges...
Ont une vieille odeur de rêve ... Ou d'éponges . . .
Sous l'emprise puissante d'un rail de coke
On divague et dans le vague s'invente nos "private joke".
On hallucine , On se déchire et on s'endors
Dans une voiture à coté de la place du mort...
Encore un peu de dope, s'il te plait, renvoie, la tequila
Que je m'effondre encore un peu plus sur toi...
Amphétamines, Led Zeppelin, Un peu de coke, un diet coke.
Renvoie, renvoie l'extasy ... qu'on en finisse un peu avec nos vies...

La cocaïne, c'est le diable dans un flacon !
[Mikhaïl Boulgakov]

Je me sens redevenir gamine:
Réinventer une date pour rire un peu.
Chercher pendant des heures un plan crédible.
Savourer chaques secondes ensuite.
Je me sens redevenir gamine,
au gré d'un humour trop souvent oublié.

Fabriquer des poissons histoire de s'amuser.
Ne pas avoir l'air bête avec une bestiole accrochée dans le dos.
Rire à s'en décrocher la machoire rien que d'imaginer les réactions.

Tout ces moments de joie qu'on oublie trop souvent,
en les remplacant par des choses plus sérieuses, moins vivantes.

Je me suis sentie l'âme à rire aujourd'hui.
Croqueuse de vie invétérée.


Troublante entrevue qui m’a fait chavirer:
Tant de choses que j’aurai voulu dire.
Tant de choses plus faciles à écrire.
Je ne voulais pas le perdre, je l’ai laissé filer.
Je n’ai plus qu’une chose à faire, lui courir après.
Et ces secondes qui s’envolent trop vite.
Alors qu’entre nous un silence s’invite.
J’aurai voulu tout dire, tout balancer
Mais je n’étais pas capable de dire la vérité.
Troublante entrevue qui m’a fait chavirer.
Laissant la moindre parcelle de mon corps, tétanisée.
Revoir la scène, revenir en arrière.
Et construire, au delà du songe, une sorte de barrière.

Et dans cette situation de danger, qu'une seule chose à faire. Tomber

Aveuglée par le scandale :
Et puis vint le dégoût.
Vint l’envie de tout plaquer.
De s’en aller ne serait-ce qu’un instant.
Il faudra du temps pour tout oublier.
Pour tout reconstruire.
Et peut-être qu’un jour tout recommencera.
Et cette haine reviendra.
Ce sentiment de puissance indescriptible.
Ces flammes dans les yeux.
Cette fureur indomptable.
Les mots tranchant comme des lames.
Et les larmes.
. Aveuglée par le scandale .


Il ne s'agit pas tant d'éviter le mal que le scandale.
[Joost Van Den Vondel]

Et puis en fait. :
Et continuer le jeu, se prendre à faire croire. Parler d’un avenir et raconter une histoire.
Puis prendre une claque et s’apercevoir que le dupé n’est pas dupe et que tout est passé.
Fini, mort, terminé, tout ce que vous voudrez.
Et puis en fait, continuer le jeu, faire semblant de ne pas comprendre, de ne pas avoir entendu.
Ces phrases assassines jetées au coin d’une conversation, ces signes qui troublent mais qu’on laisse passer.
Et puis en fait, ce rendre compte que tout est bien fini, à l’entente d’un mot, d’une syllabe ou même à la vue d’un geste.
Mais rien ne laisser transparaître, par pudeur ou par fierté.
Balancer des mots pour combler les vides.
Et oublier.

Et cette musique ? L'entend-tu ? :
Et cette musique qui me trotte dans la tête.
Restera-t-elle jusqu'à la fin ?
Ce son sur lequel je ne met pas de nom,
Peut-être pour laisser durer le suspens.
Pour me dire que rien n'est fini,
Tant que ces quelques notes tournent encore et encore.

Et puis ça recommence, comme c'est venu.
Ca revient parfois le matin,
Et ça pars peut-être le soir.
La brieveté de quelques notes,
Peuvent faire resurgir un refrain.
Et pourtant. . .

Je voudrai bien pouvoir la décrire cette chanson.
Mais elle n'a pas de paroles. C'est juste des bribes de son.
Quelques jours déjà, et je n'oublie pas.
Ca berce mes journées, pour casser la routine.
Mais si la musique s'installe, c'est pour combler le vide.


Il y a de la musique dans le soupir du roseau ; Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ; Il y a de la musique en toutes choses, si les hommes pouvaient l'entendre.
[George Gordon, Lord Byron]

Extrait de Don Juan


Je crois que j'aime la vie:
—J'aime le romantique.
J'aime les chansons douces, courir dans le vent, marcher pieds nus sur le sable, être main dans la main, les histoires simples, les photos simples, mais originales.
J'aime aussi le travail bien fait, écrire, encore et encore, puis tout effacer, pour re-remplir mes lignes, lire, devorer chaque mot, chaque syllabes des livres que personnes n'ouvrent.
J'aime le contact de l'herbe humide sous mes doigts, J'aime me lever à l'aurore pour regarder le soleil se lever, j'aime rester sous la couette le dimanche matin,J'aime écouter de la musique assise sur mon radiateur à comptempler dehors.
J'aime rire à m'ettoufer, J'aime discuter pendant des heures, me balader dans les jardins, imaginer ma vie plus tard, ecrire dans le sable, m'endormir au soleil et sentir sa lumière faiblir au fils des heures. J'aime les choses simples. C'est tout.
Puis sourtout je l'aime, je l'aime à en mourir. Depuis mon premier souffle, jusqu'au dernier soupir.
J'aime qu'elle soit courte, intense mais aussi belle.
Je l'aime, elle : La vie.—


” la vie est parfois grave, souvent légère - jamais sérieuse. ” C.Bodin


Je n'aime pas regarder en arrière.
J'ai besoin d'air, laissez moi respirer, laissez mon esprit s'enivrer, se livrer aux plaisirs simples, ceux de revoir les souvenirs, ne jamais entrevoir le pire.
Oublier le mauvais et retenir le bon.
Je n’arrive pas à réfléchir, trop de pensées, laissez moi le temps, de faire le tri, oublier la vie.
Tout va trop vite, laissez moi arrêter, stopper quelques seconde, ce temps qui coule non-stop, qui ruine nos vie,se temps qui se lance dés la naissance et qui jusqu’au dernier souffle nous poursuit.
Laissez moi m’envoler, survoler ma vie, revoir ce qui me plait, me perdre dans le fil de mes pensées, arrêtez de me rattraper, de me dire sens cesse d’oublier.
Laissez-moi vivre.



"Je n'aime pas regarder en arrière, et j'abandonne au loin mon passé, comme l'oiseau, pour s'envoler, quitte son ombre."
André Gide

VOILA !!
[ c'est pas les seuls. mais pour le moment je vous met que cela ]


Dernière édition par chachou48 le Jeu 23 Avr 2009 - 18:46, édité 1 fois (Raison : correction)
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Message  Invité Mer 27 Mai 2009 - 11:06

Justement, je me demandais où poster mes textes. Cela dit, j'aime bien ce que tu écrit, vraiment. Je me retrouve un peu ds ce que tu écrit...

Voici un texte sur l'addiction à quelqu'un mais plus sur les "fans" de gens célèbres. enfin, je ne sait pas bien comment expliquer... A vous de lire! C'est un peu long et je m'en excuse pour celles et ceux qui n'ont pas très envie de lire!!

"Addiction… On ne plus se passer de cette chose qui nous rend heureux, euphorique et nous permet d’oublier tout le reste. Sa vue unique nous rassure. Son toucher nous éloigne du monde réel. Mais il y a un moment où cette chose qui nous rendait si heureux commence à nous faire mal. On souffre de son absence mais encore plus de sa présence. Malgré tout, on ne peut s’en passer, malgré le mal qu’on subit, on ne peut vivre sans. On préfère souffrir avec …
Cette chose, ça peut être la drogue, l’alcool, la cigarette, le sucre, ou bien une personne… Pire encore, une personne couchée sur du papier glacé à longueur de journée. Une personne en deux dimensions scotchée au mur de notre chambre, sur notre fond d’écran, sur nos cahiers. Immobile, toujours attentive à nos regards et surtout, toujours là. Présente au moment où on le décide. Faites pareil avec l’un de vos proche, cela ne durera pas… Pas avec lui, il est là. Figé, mais présent. « Je ne veux plus te voir, je suis de mauvaise humeur ! », je ferme la porte de ma chambre, je range mon précieux cahier. « J’ai changé d’avis, tu me manque… », j’ouvre la porte de ma chambre, il est toujours là.
« Tu me manques… » voilà des paroles bien dérisoires à lui adresser. Lui qui ignore jusqu’à mon existence, moi qui connaît sa vie. Sa vie découpée dans des magazines, ou quelques secondes sur mon écran…

Capture d’écran, je t’aime dans ce film… Capture d’écran, je n’aime pas cette fille à tes côtés… capture d’écran, tu me fais rire, tu me fais pleurer.. .Captures d’écran, un détail retient mon attention, suis-je la seule à le remarquer ? Probablement !Voilà qui fait de moi quelqu’un d’exceptionnel…Aux yeux de qui ? De moi. Et c’est bien suffisant !
Quelle vie creuse que d’attendre un retour de ta part. Quelle vie triste que de vivre à travers mon écran… Quelle vie de merde d’y croire encore !

Excuse-moi… je ne pensais pas ce que je disais ! Si, je le pensais ! Non,…Je ne sais plus. Aide-moi !
Non, tu es là, à me regarder fixement. Ma vue se brouille et tu disparaît derrière un voile de larmes…pfff ! Ridicule ! Mais qui me juge ? Pas vu, pas prit ! Vite, sauver les apparences… c’est ce que je fais de mieux !
Mais le soir, que crois-tu ? Je vis dans ma bulle. Je m’enferme pour la nuit, avec toi et un monde où il se passe tout ce que je veux. Bien plus loin que le monde des rêves « habituels ». Un monde où je peux rejouer les scènes que je préfère autant de fois que possible ! Rembobine, avance rapide, pause… Repeat… Again…Tu me sauve la vie, tu m aimes, peu importe ! Tu vis pour moi. Toute seule… Quelle égoïste ! Et alors ? Qui se plaint ?
Qui se plaint ? Mon esprit, peut-être… Il ne sait plus où il en est. Entre la folie et la raison, la frontière est trop faible pour que je puisse la voir. Je l’ai dépassée ? Non, c’est impossible ! Quoique… J’ai des doutes…
Le matin, on arrête. Retour à la vie. Retour à la réalité…Aïe ! Trop violent, je préfère rester où je suis, avec toi, pour moi…toute seule. Mais je ne peux pas ! Le travail, les amis,… arrête ! n’essaie pas de me retenir ! Tu sais que je ne peux résister ! N’insiste pas ! Je reviendrais, un peu plus tard, je te le promet…Attends-moi !
Le seul moyen de vivre dans ce monde-là, dans l’autre monde, c’est d’y rester quand j’y plonge… Y rester un peu plus. Y rester encore un peu…Juste un peu. Et ne plus en partir ! Ne lâche pas ma main et retiens l’imagination, car sans elle, tu n’es plus. Si tu n’es plus, je ne suis rien. Pitoyable. Triste. Navrant. Et pourtant… Si bon ! Cette douce euphorie quand ton visage apparaît dans mes pensées. Je me détends, je respire, le monde autour de moi s’efface,… Tu souris. Ne bouge plus !
Merci…Reste là haut, dans mon esprit dérangé, mets-y un peu d’ordre, mais reste, je t’en prie ! Pour moi, toute seule… "

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Message  Invité Mer 27 Mai 2009 - 17:55

pfiou vous en avez du courrage pour écrire tout ça!! dsl j'ai po l'courrage de lire Embarassed

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Message  Invité Jeu 28 Mai 2009 - 7:38

Lol. Pas de soucis... Moi, personnellement, j'adore écrire et lire depuis toujours. Wink

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Message  Mélody Jeu 28 Mai 2009 - 11:53

rems a écrit:pfiou vous en avez du courrage pour écrire tout ça!! dsl j'ai po l'courrage de lire Embarassed

ah ben c'est constructif comme commentaire rems^^

C'est pas mal ce que tu as écrit Nicky, mais je me pose une question: est ce que ce texte représente ce que tu ressends pour une célébrité ou est ce que c'est juste une constation? C'est con mais ça m'intéresse de savoir
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Message  Invité Jeu 28 Mai 2009 - 13:19

C'est une constation...Je me suis basée sur ce que l'on m'a raconté, des fans qui m'expliquent leur fanattitude et j'ai aussi pris inspiration de mon enfance (pré ado) quand on commence à devenir fan d'un chanteur ou d'un acteur...

J'ai aussi écrit une histoire sur Maryline et John Kennedy mais elle n'est pas sur cet ordi... Je vous la posterais dès que possible. Pour celle là, je me suis inspirée et de l'histoire de Maryline et pour les émotions, un peu de mon histoire... Je suis pas au bureau actuellement mais je la poste en rentrant Exclamation

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Message  Invité Jeu 28 Mai 2009 - 15:10

Mélody a écrit:
rems a écrit:pfiou vous en avez du courrage pour écrire tout ça!! dsl j'ai po l'courrage de lire Embarassed

ah ben c'est constructif comme commentaire rems^^


vous voulez po l'faire en audio? ça serai plus pratique Textes, poésie, prose : Détente ! 218259

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Message  Invité Jeu 28 Mai 2009 - 17:20

Voici mes deux textes que j'ai écrit il y a qlqs semaines maintenant:
Le premier Maryline et John. Le second inspiration "à la Zazie" lol.

John,
Tu avais Jackie. Aimante et dévouée, amoureuse et fidèle. Première dame avant femme...
Pourquoi a-t-il fallu que tu ailles chercher Marilyn? Désemparée, tu lui a offert un miroir d'espoir dans lequel elle s'est noyée à trop y croire.
Elle a renforcé ta confiance en perdant pied dans l'ombre de tes projecteurs.
Patiente, seule, vulnérable, tu étais tout pour elle...trop pour elle.

Elle a attendu, aimé à en perdre haleine, espéré à ne plus savoir que faire...
Ne plus savoir que faire si ce n'est ce qu'elle faisait de mieux, être Marylin.
Marylin que tout le monde aime, tout le monde désire, un sourire, un regard sur tous les écrans... Mais quand elle souriait, c'était pour toi. Quand elle jouait c'était pour toi. Quand on ne voyait qu'elle...elle espérait que tu sois le seul à la voir.

John,as tu regardé Norma au moins une fois...?
Trop fière, trop belle, trop forte...trop, pour son âme écorchée. Une autre peau. Plus facile que de tenter de cicatriser...
Où est Norma? L'as-tu cherchée. As-tu vu cette main tendue attraper désespérement la manche de ton costume ? Jackie qui te retient ou Norma qui t’appelle…

Sous ton regard et ton sourire, qu'y a-t-il pour que tu fasse souffrir deux femmes?
L'une pour le jour, l'autre pour la nuit... L'une pour l'amour, l'autre pour la vie...L'une pour les autres, les autres pour l'une...
Unies par un homme qui les aime mal. Mais un homme qui les aime... Après tout, c'est ce qui compte, non?

Au bout du compte...La fin est la même pour tous. La colombe s'envole, que fait le lion?
Libre, Marilyn. Et toi...?



Jeux...

A quoi tu joues ? Je ne comprends plus ce jeu dans lequel j’ai décidé d’entrer… Quand on joue, il faut que les deux parties aient les mêmes règles du jeu. Je crois jouer aux dames, alors que toi, tu bluffe et cache tes cartes. Une reine, un roi dans l’arène. Ca pique, je me retrouve sur le carreaux. Echec…et tu me mates. Une distraction, un bol d’air, un passe-temps qui n’en n’a pas l’air.

A quoi tu joues ? Saute mouton, on tourne en rond. Chat perché, je sais pas jouer. Le chat et la souris verte qui courraient dans l’herbe, je l’attrape par le cœur, je la montre à ces rêveurs… ces messieurs me disent, tellement de bêtises !

A quoi tu joues ? Toi et moi pour de faux. Pour rire, pour du beurre…pour souffrir, pour des pleurs. Toi le cow boy, moi l’indien, qui gagnera à la fin ? Deux petits soldats aux aguets, immobiles et imperturbables… La guerre est froide, le silence glacial, mais un incendie quand nos regards s’animent.

A quoi tu joues ? Au papa et à la maman, aux bébés de plastiques, à la vie en toc. Des faux bijoux autour de mon cou, des faux discours autour de tes lèvres. Des vêtements trop larges, des sentiments trop grands, des fausses moustaches pour faire comme les grands, des vraies attaches mais des faux amants.

A quoi tu joue ? Explique moi… Que je puisse jouer avec toi. Je n’arrive pas à deviner ce que tu essaies de dessiner. Des « Je t’aime » mimés du bout des lèvres…On joue toujours ? Cette fois c’est pour de vrai ? J’ai misé un pactole un peu gros pour jouer les yeux fermés. Je ne veux pas perdre…J’ai peur de gagner.

Que faire ? Un dernier bras de fer ? Non, je suis fatiguée, je ne veux plus jouer à ça. Si on essayait la vraie vie ?
Prends moi la main et quittons la partie. Double six, si tu le veux, je te suis…

Voilà.

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Message  Mélody Jeu 28 Mai 2009 - 19:02

Nicky a écrit:L'une pour le jour, l'autre pour la nuit... L'une pour l'amour, l'autre pour la vie...

ca c'est dans les paroles de Déchiré de Patrick Fiori dans Notre Dame de Paris^^
Je crie au plagiat!!^^

Sinon j'aime bien le deuxième texte (le 1er aussi est bien écrit mais me parle moins).
J'apprécie ton style.
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Message  chachou48 Dim 12 Juil 2009 - 18:32

Nicky j'aime bcp comment tu écris, et surtout ce que tu écris !!!

voici mes derniers :

Cendrillon, pour ses 20 ans ... :

<>

Sur un fond sonore de tableaux qui sautent, des lettres qui défilent,
Perchée sur des talons noir et bordeaux, elle trace sa route.
Ignorant le flot d'enfants qui lui court après, elle accélére la cadence.
Pari contre la montre. Plus que 15 minutes.

Elle sort de la gare bondée, s'engage dans la bouche de métro.
Machinalement, elle se dirige vers la ligne 6 : Tour Eiffeil Champs de Mars.
Son coeur bat la chamade. Et elle ne contrôle plus le tremblement des ses doigts frêles.
Course du temps. Plus que 10 minutes.

Le trajet est long, peut-être le pire de sa vie.
Le dernier. Elle descend, laisse courtoisement passer les gens.
Un mal de crâne innonde ses pensées, et les yeux dans le vagues, elle monte sur la dame de ferraille.
Instant fatal. Plus que 3 minutes.

Les mains accrochées à la balustrade du deuxième palier de l'llustre batiment,
Elle attend. Comptant les minutes. Serait-il là ?
Elle regarde autour d'elle. Puis jette un coup d'oeil sur l'horloge du Jules Verne.
Plus un instant à perdre. Plus une minute.

Elle abandonne ces affaires , et grimpe sur la rambarde. Pieds flottant dans le vide.
Lui arrive, il l'interpelle... Trop tard.
Cendrillon a déjà sauté. Comme à la fin d'un faux conte de fée, seule trace de vie, ses talons aiguilles.


Something in your eyes :

Il y a quelque chose dans tes yeux qui explique tout les silences
Même s’il n’y a que moi qui le vois, je sais que ça passera.
Je ne veux plus de jeu, je veux que tu m’invites.
Qu’on danse ensemble le Tango, tes mains dans mon dos.

Viens, vole mon corps comme tu as volé mon cœur,
Fais moi tourner en tête à tête pour que je ne touche plus terre.
J’entends la musique qui nous entraîne, Léo Ferré avait raison …
Quand le temps va … Tant pis, je ne sais pas.

Et mes pas enfilent les tiens, comme si tu traçais mon chemin.
Et quand tes yeux se détachent des miens, sans mot dire.
Le vide arrive pour m’anéantir .
Il y a quelque chose dans tes yeux qui comble toutes les absences.




La mélancolie, c'est un désespoir qui n'a pas les moyens.
[Léo Ferré]
There's something in your eyes.
[Sinatra]


Je ne poste que ces deux là les autres étants plus ... personnels xD
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