Besoin de vider mon sac

Alors allons y...

Je replonge je crois. Pas dans la phobie, plus dans la déprime.

Je vois tout en noir, je me débats dans le vide, j'y arrive pas, j'y arrive plus, je lutte contre les idées noires et je pleure tous les jours.
Je pleure en me réveillant, je pleure sous la douche, je pleure au travail, je pleure en rentrant, je pleure en me couchant...
Là aussi je pleure.

C'est une mauvaise période pour moi, mais comme me l'a fait remarquée une membre du forum et surtout amie, j'ai traversé bien pire...

Pourtant cette fois j'y arrive pas. Je vois pas de futur possible, je n'ai pas de projet, rien ne me fait plaisir. Enfin ça ne va pas quoi.
Ma famille, mes amis, tout le monde est loin alors je ne dis rien. Je ne réponds pas trop aux appels pour éviter qu'ils ne se doutent.
Aujourd'hui j'ai eu ma mère au téléphone, j'étais pas très bavarde alors elle m'a envoyé un SMS après pour me dire "Tu étais très agressive, je ne comprends pas tes réactions. Tu construis ta vie je ne suis pas responsable de tes échecs". Merci.

Je sais qu'on ne peut pas attendre des autres qu'ils soient là, qu'ils nous soutiennent alors qu'on ne dit même pas que ça ne va pas...

Ça fait une semaine que j'ai des nausées je n'arrive plus à manger. Je tente la technique consistant à manger des choses qu'on aime mais là j'ai une boîte de donuts au chocolat devant moi et franchement ils ne me tentent pas. ( Si quelqu'un veut... )
C'est pas que j'ai peur de vomir, bizarrement la phobie est bien moins présente maintenant que ça va clairement mal.
J'ai pensé qu'à force de ne pas manger j'allais me laisser dépérir.

Voilà je sais pas, je me dis que si on en parle, c'est que ça va. Donc voilà, j'en parle, comme ça ça ira.

Bonsoir Lulla,

On a pu constater que tu ne vas pas des masses en ce moment.
Je pense qu'il s'agit d'une deprime passagere (depression je ne sais pas).

Il n'y a pas si longtemps, peu après avoir quitté mon travail, j'ai vécu une période assez noire comme beaucoup ici ...
J'ai cru que c'était a cause de la phobie, mais je cachais ma dépression derrière elle.
La je reprends un peu de poil de la bête mais ça reste un peu fragile, et les habitudes allimentaires ont suivi donc la phobie s'est arrêtée de se défouler sur moi.
Je me permets de faire le comparatif, même si je ne connais pas ton cas, car c'est ensuite les tocs allimentaires puis la phobie. J'avoue que je ne répondais à aucun appel ni message surement pour me protéger de la "pitié"de mes proches, non parce que cela me rassurait, je n'avais clairement pas de "cocon"


Aurais tu une idée de ce qui te tracasses en ce moment ? Apprécies tu ton travail ? Est ce que ton ex a quelque chose à voir avec tout cela ? Est ce que tu ne ressens aucun plaisir pour ce que tu apprécies d'habitude ?
Es tu seule ? Ou te sens tu seule ?

J'ai une question : j'ai cru comprendre que tu avais repoussé la phobie (milles excuses si je me trompe)
N'est ce pas une victoire ? Voudrais tu réellement replonger dans la phobie a cause d'un manque d'apétit du à une déprime ? Non et tu sais toi même que ce serait une énorme khonnerie !

Si la phobie ne te gène pas plus que cela, tu devrais te forcer à manger tes donuts, je suis sûre que tu es consciente que ce sont des mauvaises habitudes que tu prends là.
Il faut au moins que tu manges, car je pense que tu sais que le mélange déprime + phobie te coupera de ta liberté de vivre.

Iris88 a écrit:Bonsoir Lulla,

On a pu constater que tu ne vas pas des masses en ce moment.
Je pense qu'il s'agit d'une deprime passagere (depression je ne sais pas).

Il n'y a pas si longtemps, peu après avoir quitté mon travail, j'ai vécu une période assez noire comme beaucoup ici ...
J'ai cru que c'était a cause de la phobie, mais je cachais ma dépression derrière elle.
La je reprends un peu de poil de la bête mais ça reste un peu fragile, et les habitudes allimentaires ont suivi donc la phobie s'est arrêtée de se défouler sur moi.
Je me permets de faire le comparatif, même si je ne connais pas ton cas, car c'est ensuite les tocs allimentaires puis la phobie. J'avoue que je ne répondais à aucun appel ni message surement pour me protéger de la "pitié"de mes proches, non parce que cela me rassurait, je n'avais clairement pas de "cocon"


Aurais tu une idée de ce qui te tracasses en ce moment ? Apprécies tu ton travail ? Est ce que ton ex a quelque chose à voir avec tout cela ? Est ce que tu ne ressens aucun plaisir pour ce que tu apprécies d'habitude ?
Es tu seule ? Ou te sens tu seule ?

J'ai une question : j'ai cru comprendre que tu avais repoussé la phobie (milles excuses si je me trompe)
N'est ce pas une victoire ? Voudrais tu réellement replonger dans la phobie a cause d'un manque d'apétit du à une déprime ? Non et tu sais toi même que ce serait une énorme khonnerie !

Si la phobie ne te gène pas plus que cela, tu devrais te forcer à manger tes donuts, je suis sûre que tu es consciente que ce sont des mauvaises habitudes que tu prends là.
Il faut au moins que tu manges, car je pense que tu sais que le mélange déprime + phobie te coupera de ta liberté de vivre.

Merci Iris pour ta réponse.

Tout d'abord contente de savoir que tu remonte la pente petit à petit.

Je ne prends pas ta réponse dans l'ordre mais j'avoue que quelque chose m'a marquée: tu parles du fait que j'ai repoussé la phobie, c'est vrai que c'est une victoire, que c'est du positif et que tout n'est donc pas si noir...

Beaucoup de choses me tracassent oui, j'en ai conscience donc je pense que c'est déjà une bonne chose... Après je ne vais pas tout lister mais des deuils qui ne se font pas, tout remuer avec mon psy, ne pas avoir de projets, un boulot qui ne me plait pas et me fatigue complètement...
Pas mal de choses oui.
J'essaye de faire des rencontres mais en effet, quand on me demande ce que j'aime faire, ce que j'apprécie dans la vie, je reste sans mots. Je fais que travailler, dormir, pleurer.

Je suppose pour la nourriture que c'est une passade, même si ça commence à m'inquiéter, j'ai perdu pas mal de poids pendant l'été et je ne voudrais cette fois pas perdre plus.

Lulla : Tu sais on passe tous par la , de faire qq chose qui nous plait pas dans la vie. Ton boulot c'est qu'un passage , une expérience en plus , ne vois pas les choses négativement , dit toi que c'est que en attendant de trouver mieux et puis ca te permet d'avoir un salaire et d'acquérir une expérience.
Tu trouvera un boulot que tu aimes ne t'en fais pas , on passe toujours pas des mauvais moments pour ensuite arriver au bons moments

On en sort toujours plus grand ! les échecs sont fait pour nous rendre plus fort ! Les coups de blues , de deprime ça arrive a tout le monde , fait pas que ca te nuise ! Faut que tu te dises que ca va s'arranger , les problèmes finissent toujours par s'arranger , il faut penser positif c'est le remède miracle pour arriver au bonheur Louloute !
Laisse le passé derrière toi , il est bien ou il est et il ne dois pas nuire à ton présent.

ca va allez , ne t'en fais pas , c'est un mauvais cap à passer , courage et hésite pas si tu a besoin

Merci, et je t'en prie

Peut être la crise de la vingtaine haha
Je suis toujours dans cette période de remise en question, mais là où j'ai de la "chance" c'est que comme je suis au chômage, je peux librement me concentrer sur mon bien être avant de redémarrer de bon pied

Depuis combien de temps tu as démarré ta thérapie avec le psy ? Vous continuez de creuser ? Peut être, a l'occasion de vos consultations aviez vous évoqué un point crucial dont tu ne soupçonnais pas les répercutions.
Depuis combien de temps tu travailles ?
Quand tu dis ne "pas avoir de projets" , qu'en est il de ton entourage ? Globallement tu as l'impression que le temps passe très vite et qu'ils ont "avancé" ?

C'est marrant car j'ai toujours été quelqu'un de passionné et en ce moment, quand on me demande de parler de moi ou de ce que j'aime, je suis incappable de répondre. Parce que j'en sais vraiment rien en fait, ce n'est pas une question de manque de confiance en moi.
J'ai cessé mes hobbies suite à cette période noire.

Pour la nourriture, c'est dur, mais évite de te focaliser sur ton poids, et tu sais, outre la gastro ou autre virus, en hiver, faut bien se réchauffer, le corps mange instinctivement plus.
Mange à ta faim et c'est tout, faut que tu te donnes des forces pour ce travail (que tu n'apprecies meme pas de surcroit.)

Cdi ou cdd ? Si cdd, je te conseillerai de te "poser" réellement a l'issue de ce contrat, on ne pense jamais vraiment a son équilibre mental.
Tu revois ta psy bientôt ? J'espère que tu pourrais lui en toucher quelques mots assez vite.
Si c'est bien une déprime passagère, seul le temps pourra la résoudre, mais ça fini toujours par disparaître. Le temps fait tout, là où tu peux agir, c'est de penser un peu plus à toi, tu as l'air de "subir" ta vie en ce moment.
Mon avis était que je voyais ma dépression comme un "problême" qu'il fallait résoudre, mais rien ne se résout puisque ce n'était pas un problême, mais un état.

Rien ne se résoud en un coup de baguette magique, seul le temps peut, en attendant, on peut le rendre élastique en ne baissant pas les bras, il paraît que c'est comme ça qu'arrive le "déclic" !
Tu as l'air d'accumuler encore et encore, comme s'il y avait un noeud de préoccupations.
Je te conseille d'essayer de penser 100% de bosser quand tu bosses, de pleurer à 100% quand tu en as besoin, bref de faire tout a 100%. Chaque chose en son temps, parfois, perso, c'est comme ça que je me démèle de pensées inutiles et empoisonnantes.
Je te souhaite très fort d'aller mieux.

Iris88 a écrit:Merci, et je t'en prie

Peut être la crise de la vingtaine haha
Je suis toujours dans cette période de remise en question, mais là où j'ai de la "chance" c'est que comme je suis au chômage, je peux librement me concentrer sur mon bien être avant de redémarrer de bon pied

Depuis combien de temps tu as démarré ta thérapie avec le psy ? Vous continuez de creuser ? Peut être, a l'occasion de vos consultations aviez vous évoqué un point crucial dont tu ne soupçonnais pas les répercutions.
Depuis combien de temps tu travailles ?
Quand tu dis ne "pas avoir de projets" , qu'en est il de ton entourage ? Globallement tu as l'impression que le temps passe très vite et qu'ils ont "avancé" ?

C'est marrant car j'ai toujours été quelqu'un de passionné et en ce moment, quand on me demande de parler de moi ou de ce que j'aime, je suis incappable de répondre. Parce que j'en sais vraiment rien en fait, ce n'est pas une question de manque de confiance en moi.
J'ai cessé mes hobbies suite à cette période noire.

Pour la nourriture, c'est dur, mais évite de te focaliser sur ton poids, et tu sais, outre la gastro ou autre virus, en hiver, faut bien se réchauffer, le corps mange instinctivement plus.
Mange à ta faim et c'est tout, faut que tu te donnes des forces pour ce travail (que tu n'apprecies meme pas de surcroit.)

Cdi ou cdd ? Si cdd, je te conseillerai de te "poser" réellement a l'issue de ce contrat, on ne pense jamais vraiment a son équilibre mental.
Tu revois ta psy bientôt ? J'espère que tu pourrais lui en toucher quelques mots assez vite.
Si c'est bien une déprime passagère, seul le temps pourra la résoudre, mais ça fini toujours par disparaître. Le temps fait tout, là où tu peux agir, c'est de penser un peu plus à toi, tu as l'air de "subir" ta vie en ce moment.
Mon avis était que je voyais ma dépression comme un "problême" qu'il fallait résoudre, mais rien ne se résout puisque ce n'était pas un problême, mais un état.

Rien ne se résoud en un coup de baguette magique, seul le temps peut, en attendant, on peut le rendre élastique en ne baissant pas les bras, il paraît que c'est comme ça qu'arrive le "déclic" !
Tu as l'air d'accumuler encore et encore, comme s'il y avait un noeud de préoccupations.
Je te conseille d'essayer de penser 100% de bosser quand tu bosses, de pleurer à 100% quand tu en as besoin, bref de faire tout a 100%. Chaque chose en son temps, parfois, perso, c'est comme ça que je me démèle de pensées inutiles et empoisonnantes.
Je te souhaite très fort d'aller mieux.

Haha non ma crise de la vingtaine je l'ai faite à 18 ans, j'ai toujours l'impression d'être plus âgée, là j'ai l'impression que je viens d'en avoir 25. La crise des 25 peut être ? :p

Ma thérapie ça fera 1 an en novembre. Oui on a dû toucher quelque chose, mais quoi ?
Il m'a dit il y a pas longtemps que j'étais une de ses "pires" patientes, que c'était très dur de me faire parler.
Je travaille depuis juin, j'entame donc mon 5ieme mois. J'ai signé un CDI la semaine dernière... J'ai eu la sensation de me marier, que c'était fini, j'allais finir avec ce boulot horrible à vie.

Oui c'est exactement ça ! Je vois tous mes amis et ma famille avancer, et moi je reste là... Voir même je fais des pas en arrière depuis ma rupture, puisque j'ai dû abandonner nos projets communs. Que ce soit des étudiants qui commencent a sortir de grandes écoles, à trouver des jobs qui font rêver. (Ah styliste à New York c'est normal ?) Ou bien ceux qui fondent une famille, s'engagent...
Quand on me demande ce que je deviens, j'ai honte et je ne sais pas quoi répondre.

Oui je le vois toutes les semaines (dommage j'ai raté mon rendez-vous de mercredi...) mais je n'arrive pas à lui dire tout ça, lui dire que ça ne va pas. C'est un peu un comble je sais mais hormis à vous, je n'ai rien dit.
Quand je veux parler je sens ma gorge se serrer et rien ne sort.
( Il parait que le soucis est là, je refuse de faire sortir le moindre mot de ma bouche > vomi > peur de laisser quoique ce soit sortir... )

C'est exactement ça tu as les mots, c'est un gros noeud et je ne sais pas, tout est emmêlé, embrumé.

Merci en tout cas pour tes conseils je vais malgré mon esprit vagabond essayer de les suivre et de me mettre à fond dans ce que je fais !

* MouChou * a écrit:Lulla : Tu sais on passe tous par la , de faire qq chose qui nous plait pas dans la vie. Ton boulot c'est qu'un passage , une expérience en plus , ne vois pas les choses négativement , dit toi que c'est que en attendant de trouver mieux et puis ca te permet d'avoir un salaire et d'acquérir une expérience.
Tu trouvera un boulot que tu aimes ne t'en fais pas , on passe toujours pas des mauvais moments pour ensuite arriver au bons moments

On en sort toujours plus grand ! les échecs sont fait pour nous rendre plus fort ! Les coups de blues , de deprime ça arrive a tout le monde , fait pas que ca te nuise ! Faut que tu te dises que ca va s'arranger , les problèmes finissent toujours par s'arranger , il faut penser positif c'est le remède miracle pour arriver au bonheur Louloute !
Laisse le passé derrière toi , il est bien ou il est et il ne dois pas nuire à ton présent.

ca va allez , ne t'en fais pas , c'est un mauvais cap à passer , courage et hésite pas si tu a besoin

Merci Mouchou

Mais tu sais ça fait 15 mois, ça commence à faire long et ma patiente et ma confiance en moi ont pris un sacré coup....

En tout cas merci !

Coucou ma lulla!
Tu vis une passe difficile (je me disais bien...cest bizarre que tu m écrives si peu d un coup...! Tu as le droit de m écrire pour te plaindre ou vider ton sac, hein ), mais tout a une fin.
Ça ne peut qu aller mieux à un moment donné

Déjà, si tu te trouves un cocon rien qu à toi, je pense que ça t aidera.
Ensuite, si le boulot ne te plait pas; cherche autre chose ? (Même si je vois bien moi même qu'il est hard de trouver un taf actuellement).mais ça ne te coûte rien de zyeuter les offres d emploi ou de poser des cv

Pour ce qui est du cœur... Je ne peux que te comprendre... C'est dur de passer cette etape :s
J'ai eu une grosse remise en question auj avec mon homme... Je me voyais déjà séparée, au plus bas,... Et un gros nœud dans la gorge a fait son apparition avec les larmes qui montent aux yeux qui vont avec... :s

Quand je te lis, je sens que tu as besoin de dire les chose, de déballer ton ressenti. Si tu as besoin de parler à ton ex, ou a ta famille, que cela arrange les choses ou non: fais le!
Ça ne pourra que soulager un peu ton fort intérieur en ayant dit ce que tu avais sur le cœur

Courage ma belle <3

Ca va vraiment pas, j'y arrive pas, j'y arrive plus je sais pas...

Je fais que pleurer, j'essaye au maximum de ne pas prendre la voiture parce que je regarde chaque arbre, chaque barrière comme une solution à mes problèmes, j'ai envie de foncer devant chaque mur que je vois.
J'ai demandé à mon ex (avec qui je vit...) de cacher une partie de mes anxio "Parce que je veux diminuer les doses" alors que c'est juste que chaque soir j'ai envie de m'avaler la plaquette.

Je vais super mal et j'arrive pas à le dire, j'arrive pas à prévenir mes proches, ma famille, ni même mon psy. Ca reste bloqué, rien ne veut sortir; " comme pour le vomi " dirait mon psy, mais je bloque totalement j'arrive pas à sortir tout ça, j'arrive pas je veux pas qu'ils me voient si faible, si misérable.
Tout le monde me dit " tu as mauvaise mine" "tu as maigri", et moi je fais comme si tout allait bien "Je suis juste fatiguée". Mais non, ça va pas, j'aimerais l'hurler mais je peux pas, c'est enfermé en moi et ça me dévore complètement.

Dès que j'essaye de trouver une solution, tout s'écroule, je vois plus comment faire.

Bonjour Lulla,

Moi ce que je vois, c'est que si ça a du mal à sortir devant tes amis ou ta famille, ça sort ici... comme un appel à l'aide.
Mais on est super impuissants, derrière nos ordinateurs, les seuls qui pourraient t'aider, ce sont justement ceux à qui tu caches ton état.
Si tu ne veux pas en parler à ta famille ou à tes amis de peur de paraître "faible", alors parles-en au moins à ton psy. Il est là pour ça, il est là pour t'écouter et t'aider, il fait ça toute la journée. Il pourra en tout cas te donner des béquilles, des pistes pour que tu arrêtes d'avoir ces idées noires...

De plus, pour moi on est pas faible quand on va mal. On est humains, on a des sentiments, des émotions, et quand on vit des trucs comme ce que tu as vécu, c'est normal que tout n'aille pas bien ! Il n'y a pas de mal, vraiment, à dire ce qui ne va pas ! Encore une fois, eux seuls pourront t'aider à t'en sortir. Rien n'est pire que d'être seul dans des moments de déprime aussi durs. J'ai vécu ça à un moment donné, et si je n'avais pas pris mon courage à deux mains et que je n'en avais pas parlé à mes parents, je ne sais pas si je serais toujours là aujourd'hui. Ça aide de ne pas se sentir seul, d'être compris, de se sentir aidé, de ne pas tout garder pour soi, c'est trop dur de tout porter seule sur ses épaules.

Donc dans un premier temps, ce qui me paraît primordial, c'est de t'ouvrir à ton psy. Il n'est ni de ta famille, ni de tes amis, donc si ça peut t'aider à ne pas te sentir faible face à lui, dis-toi qu'il voit bien pire que toi dans la journée et qu'il est là pour ça !

Oui, ton psy est peut-être la bonne personne à qui parler en ces cas-là. Si tu ne sais pas comment te dévoiler, réfléchi déjà à la manière de dire ce qui ne va pas. Prépare-toi un petit texte à la limite, mais ne reste pas ainsi, à faire semblant que tout va bien.

Tu pourrais écrire, donner la lettre à ton psy, qui la lira! Mais en tout cas, il faut parler, il le faut.

Je rejoins bien entendu les filles.

Tu as l'air totalement perdu, tu ne dois pas garder tout sa pour toi.
Sa me fait mal au coeur de lire que tu as des idées suicidaires...tu es jeune Lulla et même si tu traverse une passe difficile maintenant, sa ne peut que remonter. Donne toi les moyens d'aller mieux.

Coucou Lulla,


C'est dur mais reprends toi ! En parlant de tes idees suicidaires, c'est un pas qui veut dire que tu vas tres mal et comme pour nous avertir de tout ça.

Franchement ? Quand on est très mal, c'est plus fort que soi, mais on finit a en parler a son entourage propre !
Et peu importe si tu les "blesses" car tu as réellement conscience que la peine que tu ressens est pire que tout.

Oh et c'est vrai que tu as un psy, c'est fait pour et rien a faire de lui faire de la peine a lui, il est formé a l'ecoute objective, donc sans juger non plus, il doit voir des cas bien plus ridicules.
Si tu ne peux pas lui en parler, ecris une lettre, ou fais lui lire ce forum au pire !

Relativise, tu es en bonne santé, tu as un travail, la phobie et derrière toi.
Tu peux deja "vivre" materiellement (bonne santé), financierement( CDI) et mentalement (phobie empechant toute vie sociale comme le travail, cree des soucis de santé et empeche tout simplement de "vivre", comme tu le sais )

Tu a deja ete longtemps celibataire ? Moi oui donc je vais surement douiller de ne plus etre avec mon ami si rupture mais je n'aurais pas peur d'etre seule, et si ca se trouve, je retrouverai vite quelqu'un.
Si c'est ton cas, tu as peut etre un soucis a vivre seule, hormi le travail qui te botte pas des masses, tu parles souvent de ton ex.

Ton travail, une chance d'avoir un CDI, tu ne l'aimes vraiment pas ou ton mal etre le voit mal?
Demele moi tout ce noeud de merde seule ou avec ta psy, mais surtout ose en parler, au bout d'un moment, on souffre tellement qu'on se dit "F*ck it !" Courage !

Ps : comme tu peux le voir tu es visiblement capable de te confier !

Effectivement, je sais que vous avez raison...

Mais j'y arrive pas, je sais pas pourquoi, je reste complètement bloquée.
Ici je sais que vous ne pouvez pas grand chose pour moi... J'écris, j'écris, mais dès que ça devient réel, qu'il faut parler, qu'après il faut faire face à la personne, la honte m’envahis, j'y arrive pas.

Même une lettre comme vous le suggérez je ne sais pas si j'aurais le courage de lui donner, ou alors je sais pas si je pourrais retourner le voir après.

La dernière séance avec mon psy on a quasiment passé la demie heure dans le silence, il me demandait de parler mais j'y arrivais pas, moi je lui demandais d'arrêter de me regarder.

Iris je sais que tu as raison, que beaucoup donneraient cher pour avoir ma place mais moi ce poste me renvoie à mes échecs. D'accord j'ai un CDI mais j'ai pas fait 3 ans d'études à 15000 euros pour finir là bas. En plus toute cette nourriture que je vois toute la journée, ça me dégoute. Je fais plus rien à part mon travail. Dormir, travail, dormir.
La dernière fois, par un miracle quelconque je suis sortie, mais c'était avec des collègues, parce que tout tourne autour de mon travail. J'essaye de me dire qu'il y a du positif, j'ai rencontré des personnes super, et je sais que mon salaire tombera le mois prochain. Mais franchement j'ai même plus le temps de chercher dans ma branche, j'ai plus le temps ou l'envie de rien à part dormir pour que les journées passent plus vite.

Je sais que je ne devrais pas me confier à vous parce que vous vous sentez impuissant et que ça doit peut être vous inquiéter...
Mais ne vous en faites pas, j'ai ces idées noires mais je ne ferais rien, parce qu'une de mes demi soeur n'a plus que moi comme famille. D'ailleurs j'en suis à lui en vouloir, c'est vraiment débile.
J'ai toujours été une trouillarde mais finalement c'est peut être pas plus mal, ça m'empeche de faire une bêtise.

Enfin sachez quand même que ça m'aide de savoir que je peux vous parler, et que même si vous vous sentez impuissants, je me sens comprise et ça me fait un peu de bien..

L'idée de se faire un texte à déblatérer d'avance ne t'enlèverait pas la pression de devoir "improviser" ta déclaration? Essaie peut-être de voir cela avec détachement, tu parleras, mais avec détachement, non?

Saphir a écrit:L'idée de se faire un texte à déblatérer d'avance ne t'enlèverait pas la pression de devoir "improviser" ta déclaration? Essaie peut-être de voir cela avec détachement, tu parleras, mais avec détachement, non?

Je l'ai fais la dernière fois... Mais rien n'est sorti.

J'ai pensé à lui demander si je pouvais tourner le fauteuil pour lui parler de dos. Ca va lui paraitre bizarre non ?
Je ne suis même pas sûre que ça marcherait. Si je me tourne et que ça ne sort pas, je vais vraiment avoir l'air d'une folle.

Lulla a écrit:

Saphir a écrit:L'idée de se faire un texte à déblatérer d'avance ne t'enlèverait pas la pression de devoir "improviser" ta déclaration? Essaie peut-être de voir cela avec détachement, tu parleras, mais avec détachement, non?

Je l'ai fais la dernière fois... Mais rien n'est sorti.

J'ai pensé à lui demander si je pouvais tourner le fauteuil pour lui parler de dos. Ca va lui paraitre bizarre non ?
Je ne suis même pas sûre que ça marcherait. Si je me tourne et que ça ne sort pas, je vais vraiment avoir l'air d'une folle.

Lulla, ça serait dommage que tu abandonnes un CDI pour lequel tu as postulé et tu t'y es engagée !
Ton travail, tu l'apprehendes peut etre inconsciemment avec un "eventuel" je mets bien ce mot, retour de la phobie ou encore mieux, anticipation de la crainte qu'elle puisse revenir, dues aux craintes de cet hiver.

La depression ou déprime peut aussi nous donner un manque d'appetit ou ecoeurements. Il ne faut pas tout lier a la phobie, ce que tu decris peut arriver a tout le monde, de plus, c'est la meilleure façon d'allimenter la phobie.

Devant le psy suis ton coeur, tu peux aussi te retourner si tu veux, pour ma part, je balance tout d'un ton monocorde et avec un detachement certain, ca m'evite de penser.... Meme si je pense ce que je dis j'ai du mal a montrer mes faiblesses, comme beaucoup sur le forum.

N'anticipe pas deja comme le disent si bien les filles, si tu as le besoin d'en parler, ce dont tu es toi meme certaine, ca sortira tout seul. Ne pense pas plutot que d'essayer a tout prix de ne pas penser, et si tu y parviens lors de ton discours, par tes emotions a penser, dis toi que ce n'est pas grave, vu que tu auras deja accompli le pas d'en parler ou au moins de balancer quelques phrases.

Relax!

Lulla, je suis triste de lire que tu ailles aussi mal.

Je ne sais pas trop quoi te dire à part peut être un proverbe chinois qui dit "quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens". Et je pense que tu ne vois plus le positif qu'il y a dans ta vie. Il n'est peut être pas perceptible à tes yeux, mais il est là et loin d'être insignifiant. Tu as décroché un CDI, tu vas donc avoir un revenu régulier et pouvoir commencer à te projeter, même si cela n'arrive pas tout de suite. Tu as fait d'immenses efforts vis à vis de ta phobie en acceptant ce travail et ses contraintes (la restauration pour un émétophobe, ça c'est du courage )....

Tu es dans le creux de la vague, c'est sur. Mais il y a encore un élément positif dans tout cela : tu as la clé du problème, tu as identifié le souci de t'exprimer sur ton vécu ou ton ressenti personnel. Et donc, tu as une partie de la solution.

Je vois ta situation comme un mécanisme grippé, où tu dois tourner le bon rouage pour que toute la machine reparte. Cela te prendra peut être du temps, sera surement difficile, mais accroche toi pour qu'un jour cette mauvaise passe ne devienne qu'un lointain souvenir.

Haut les coeurs Lulla, on est avec toi !!!

Iris a écrit:

Lulla a écrit:

Saphir a écrit:L'idée de se faire un texte à déblatérer d'avance ne t'enlèverait pas la pression de devoir "improviser" ta déclaration? Essaie peut-être de voir cela avec détachement, tu parleras, mais avec détachement, non?

Je l'ai fais la dernière fois... Mais rien n'est sorti.

J'ai pensé à lui demander si je pouvais tourner le fauteuil pour lui parler de dos. Ca va lui paraitre bizarre non ?
Je ne suis même pas sûre que ça marcherait. Si je me tourne et que ça ne sort pas, je vais vraiment avoir l'air d'une folle.

Lulla, ça serait dommage que tu abandonnes un CDI pour lequel tu as postulé et tu t'y es engagée !
Ton travail, tu l'apprehendes peut etre inconsciemment avec un "eventuel" je mets bien ce mot, retour de la phobie ou encore mieux, anticipation de la crainte qu'elle puisse revenir, dues aux craintes de cet hiver.

La depression ou déprime peut aussi nous donner un manque d'appetit ou ecoeurements. Il ne faut pas tout lier a la phobie, ce que tu decris peut arriver a tout le monde, de plus, c'est la meilleure façon d'allimenter la phobie.

Devant le psy suis ton coeur, tu peux aussi te retourner si tu veux, pour ma part, je balance tout d'un ton monocorde et avec un detachement certain, ca m'evite de penser.... Meme si je pense ce que je dis j'ai du mal a montrer mes faiblesses, comme beaucoup sur le forum.

N'anticipe pas deja comme le disent si bien les filles, si tu as le besoin d'en parler, ce dont tu es toi meme certaine, ca sortira tout seul. Ne pense pas plutot que d'essayer a tout prix de ne pas penser, et si tu y parviens lors de ton discours, par tes emotions a penser, dis toi que ce n'est pas grave, vu que tu auras deja accompli le pas d'en parler ou au moins de balancer quelques phrases.

Relax!

Non vraiment vis à vis de la phobie ça va. Sûrement parce que, comme le dit Pampa j'ai pu analyser le vrai problème, qui est que je ne peux vraiment rien faire sortir de ma bouche, au sens propre comme au figuré.

Je ne sais pas comment vous faites. Quand j'y vais je me dis "aller vas y il est pas là pour juger et il a du voir bien pire !", mais une fois devant je suis nouée, et j'explose en pleurs quand je sors. Pourtant on a une bonne relation, je pense avoir trouvé le bon psy, mais pas encore la solution.

pampa a écrit:Lulla, je suis triste de lire que tu ailles aussi mal.

Je ne sais pas trop quoi te dire à part peut être un proverbe chinois qui dit "quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens". Et je pense que tu ne vois plus le positif qu'il y a dans ta vie. Il n'est peut être pas perceptible à tes yeux, mais il est là et loin d'être insignifiant. Tu as décroché un CDI, tu vas donc avoir un revenu régulier et pouvoir commencer à te projeter, même si cela n'arrive pas tout de suite. Tu as fait d'immenses efforts vis à vis de ta phobie en acceptant ce travail et ses contraintes (la restauration pour un émétophobe, ça c'est du courage )....

Tu es dans le creux de la vague, c'est sur. Mais il y a encore un élément positif dans tout cela : tu as la clé du problème, tu as identifié le souci de t'exprimer sur ton vécu ou ton ressenti personnel. Et donc, tu as une partie de la solution.

Je vois ta situation comme un mécanisme grippé, où tu dois tourner le bon rouage pour que toute la machine reparte. Cela te prendra peut être du temps, sera surement difficile, mais accroche toi pour qu'un jour cette mauvaise passe ne devienne qu'un lointain souvenir.

Haut les coeurs Lulla, on est avec toi !!!

Merci Pampa...

C'est vrai que là niveau défi... Faut avoir un système immunitaire en béton armé. On a essuyé je ne sais pas combien d'épidémies dans le personnel, je touche des couverts sales, les poubelles, je nettoie les WC, et sans parler des odeurs de nourriture vraiment écœurantes... ( Genre l'andouille qui cuit alors que tu viens de te lever...).

Mais tu as raison, d'ailleurs je crois comme toi que c'est pour ça que la phobie s'est fait toute petite (enfin l'autre jour j'ai vu un mec vomir, j'osais pas sortir de ma voiture mais bon, ça reste raisonnable.), j'ai trouvé ce qui ne va vraiment pas.
Le soucis c'est que je pense que c'est super ancré en moi, au point d'avoir développé la phobie... Je ne sais pas combien de temps je vais mettre pour réussir à m'ouvrir enfin de façon orale.

J'ai rendez vous demain... On verra si j'ai pu enfin "vomir" mes émotions.
( Si je vomis demain, c'est parce que je me serais porté la poisse en écrivant ça !)

D'ailleurs... C'est bête mais j'ai peur qu'en me débloquant je débloque aussi le vomi, et qu'après je puisse plus contrôler, que je me mette a vomir comme une personne normale. Je sais que c'est bête, le psy dit que si c'est le cas ce sera pas grave puisque ça ne me fera plus peur, mais moi je crois pas que je puisse un jour etre sereine face à ça.

Lulla a écrit:

D'ailleurs... C'est bête mais j'ai peur qu'en me débloquant je débloque aussi le vomi, et qu'après je puisse plus contrôler, que je me mette a vomir comme une personne normale. Je sais que c'est bête, le psy dit que si c'est le cas ce sera pas grave puisque ça ne me fera plus peur, mais moi je crois pas que je puisse un jour etre sereine face à ça.

Je me dis exactement la meme chose dans mon cas. Aurions nous peur de guérir?

rems a écrit:

Lulla a écrit:

D'ailleurs... C'est bête mais j'ai peur qu'en me débloquant je débloque aussi le vomi, et qu'après je puisse plus contrôler, que je me mette a vomir comme une personne normale. Je sais que c'est bête, le psy dit que si c'est le cas ce sera pas grave puisque ça ne me fera plus peur, mais moi je crois pas que je puisse un jour etre sereine face à ça.

Je me dis exactement la meme chose dans mon cas. Aurions nous peur de guérir?

Tellement vrai ...!

Lulla...
Et toi qui tente de me réconforter... Alors qu'on est toutes les 2 dans le même état actuel... :'(

Si ça peut te rassurer de ne pas être "la seule" dans cette situation...
C'est vrai que du coup, la phobie et mes névralgies ne paraissent plus un problème depuis 5 jours...

Moi aussi, je regarde tous les arbres et les poteaux... Mais non seulement ce n est pas ma voiture... Et en +, cela arrangerait-t'il vraiment les choses...

J'ai parlé à mes proches (sauf mon père qui n est pas au courant)...
Mais mntt que tt le monde sait, je repousse à moitié tt le monde...

Si tu veux vider ton sac sur fb par mp + tard, je suis là...!
Bientôt 24 h que j'ai pas pleuré... Un exploit...! Même si je sais que tt cela n est pas fini

Iris a écrit:

rems a écrit:

Lulla a écrit:

D'ailleurs... C'est bête mais j'ai peur qu'en me débloquant je débloque aussi le vomi, et qu'après je puisse plus contrôler, que je me mette a vomir comme une personne normale. Je sais que c'est bête, le psy dit que si c'est le cas ce sera pas grave puisque ça ne me fera plus peur, mais moi je crois pas que je puisse un jour etre sereine face à ça.

Je me dis exactement la meme chose dans mon cas. Aurions nous peur de guérir?

Tellement vrai ...!

Possible...
Comme il a été dit dans le post d'Iris, je sais que là, en tant que phobique, j'ai tellement peur que je peux bloquer mes vomissements. Mais après ? Je vais pas ne plus avoir peur du jour au lendemain. Et si je vomis pendant cette période fragile ?

Oui on a peut être peur de guérir, je sais pas.

Parler n'est pas vomir. Personne ne vomit tous les 2 jours en même temps. Donc si tu devais vomir "comme tout le monde", ce serait quoi, une fois par année? Allez allez, faut cesser d'avoir des croyances exacerbée par la phobie, elles sont infondées!

audrey83 a écrit:Lulla...
Et toi qui tente de me réconforter... Alors qu'on est toutes les 2 dans le même état actuel... :'(

Si ça peut te rassurer de ne pas être "la seule" dans cette situation...
C'est vrai que du coup, la phobie et mes névralgies ne paraissent plus un problème depuis 5 jours...

Moi aussi, je regarde tous les arbres et les poteaux... Mais non seulement ce n est pas ma voiture... Et en +, cela arrangerait-t'il vraiment les choses...

J'ai parlé à mes proches (sauf mon père qui n est pas au courant)...
Mais mntt que tt le monde sait, je repousse à moitié tt le monde...

Si tu veux vider ton sac sur fb par mp + tard, je suis là...!
Bientôt 24 h que j'ai pas pleuré... Un exploit...! Même si je sais que tt cela n est pas fini

C'est gentil Audrey, mais je préfère te remonter le moral plutôt que me plaindre, je préfère qu'on se serre les coudes et que je soit forte plutôt qu'on se tire vers le bas.

Saphir a écrit:Parler n'est pas vomir. Personne ne vomit tous les 2 jours en même temps. Donc si tu devais vomir "comme tout le monde", ce serait quoi, une fois par année? Allez allez, faut cesser d'avoir des croyances exacerbée par la phobie, elles sont infondées!

Ca me semble beaucoup une fois par année, alors que c'est si peu...
Mais oui, tu as raison... Mon rendez vous approche, je panique, et si je suis encore incapable ? Si je reste plantée là ?

Qu'est ce qui te bloque comme sa?

Parler ne veut pas dire que tu vas guérir dèjà. Je comprend parfaitement ce que tu ressens quand tu dis que tu as peur de guérir, je suis pareil. Si je guéris je vomirai plus souvent et c'est pas dans mes projects futur pour l'instant!

Mais dire ce que tu ressens, ce qui ne vas pas, ce qui te tracasse ou t'angoisse ne provoquera pas sa. Sa va te faire beaucoup de mal sur le moment, et c'est pour sa que c'est si dur à sortir. Mais après quand tu verra le soutien que la personne t'apporte, tu ressentiras du soulagement.

Ton psy dans un premier temp sa serait bien que tu lui cause de tout sa c'est clair, c'est un profesionnel, il ne juge pas (si tu savais ce qu'il doit entendre tous les jours) c'est son métier d'écouter. Met toi en tête que c'est une pièce ou tu peux tout dire, sa ne ressortira jamais de cette pièce.

Après je pense que tu devrai te confier à un proche. Quelqu'un qui sait écouter, conseiller et en qui tu as confiance. Tu dois bien avoir un proche, que ce soit de la famille ou amis, avec qui tu es parfaitemment naturelle et ou tu n'as pas peur de dire tout ce que tu ressens?

Lance toi et tu verra tu seras soulagée...Il faut débloquer cette situation, desfois dans la vie on peut pas gérer tout, tout seul. Desfois c'est tellement emcombrant qu'il vaut se décharger sur quelqu'un. Accepte les mains qu'on te tend...

Bizarrement, j'avais eu la même appréhension en sortant du dernier rendez vous chez le psy où l'on avait trouver le problème .. Tu te souviens (Lulla) ?
Et finalement, j'ai beau avoir trouvé le problème, je ne suis pas guérie, même si je vis mieux.
Et même un éméto guéri, est ce qu'il peut vraiment vomir (ou tout ce qui va avec) sans appréhension?
Je me souviens pas bien de qui avait dit ça (Christel il me semble), "un arachnophobe guéri n'adoptera pas pour autant une mygale" (formulé autrement, mais le sens y est).

Courage & tu sais ce que je pense d'à peu près tout ça..

Camille, j'arrive à parler à Didine et à Mc', que je considère comme des amies, mais parce que je sais que ça reste virtuel, même si on se voit dans la vraie vie, jamais je ne pourrais leur dire tout ça en face.
Mes autres ami(e)s, je leur parle pas, je peux pas... Dès qu'ils voient que je vais pas super bien, on me fait des reproches "Ah bah tu vois fallait rester dans la région" et font tout pour que je revienne alors que c'est pas mon choix, mon envie. Du coup ça ne donne pas franchement envie de me confier...

Après y a autre chose qui me stresse c'est que dans la salle d'attente on entend tout ! Moi par respect je ne monte qu'au dernier moment, mais je tombe toujours sur des patients avant moi qui arrivent limite alors que je viens juste d'entrer dans le bureau. Du coup je sais qu'ils entendent et j'ai pas envie...

Je suis donc allée chez le psy tout à l'heure. Je suis rentrée et encore une fois j'étais complètement nouée. Y avait un gros silence, je voulais qu'il me pose une question, qu'il dise quelque chose. J'ai fini par dire "J'arrive pas a vous dire que ça va pas", avant de pleurer... mais après, dès qu'il me posait des questions, je lui répondais juste " je peux pas" entre deux sanglots... J'ai tourné la tête pour ne pas le voir mais ça ne changeait rien je sentais son regard... J'étais vraiment ridicule.
Après de ce que j'ai réussi à expliquer, il a rien compris, il m'a juste conseillé de trouver un autre travail. C'est pas ça le problème.

Tant pis ce sera pour une autre fois.

Courage Lulla
Est ce que tu sais vraiment au fond de toi de ou vient le problème ?

Il faut que tu en parle ma belle , dit toi que c'est un inconnu que tu a en face de toi , y ne peut rien t'arriver

Si ça va pas hésite pas en tout cas

Lulla...

Je ne sais pas si tu as le bon psy. À mon avis tu devrais p-ê faire une Thérapie Cognitivo-Comportementale, parce qu'en ces cas-là, le psy pose pas mal de questions et ça enlève un certain poids de sur nos épaules (devoir parler pendant que l'autre nous fixe de son regard). J'ai déjà eu une psy comme le tien et j'étais vraiment mal à l'aise, j'ai cessé la thérapie après quelques rencontres...

Et puis je suis tombée sur cette psy qui fait de la TCC. Je préfère qu'on me pose toute les questions possibles et que je réponde de mon mieux, plutôt que d'improviser. Alors je peux très bien comprendre ton sentiment, pour l'avoir vécu moi-même. Ce qui m'embête cependant, c'est que tu affirmes avoir trouvé "ton" psy, qu'il te plaît...

Je comprend qu'il puisse etre difficile de s'exprimer a haute voix parfois plutot que par message ou par lettre etc... Je me souviens a 18 ans j'ai fumé et j'arrivais pas a me payer mes clopes parce que mes parents (bien que je ne manquais de rien) ne me donnait pas d'argent de poche. Je demandait de l'argent quand je voulais, mais je devais dire a chaque fois pourquoi... Je ne sais pas mentir, je pique un phare, et j'ai un sourire de 3km. Alors j'ai fait une lettre a ma mère un soir que j'ai déposé a coté de son mug du matin (en priant pour que mon père tombe pas dessus sinon j'avais plus de tete) pour que ma mère me donne des sous pour m'acheter un paquet de clope. Il a été plus facile pour moi de lui dire par écrit "je suis une grosse boufonne je fume et j'ai pas de sous et n'ose pas t'en demander en prétextant un mensonge" plutôt que lui demander a voix haute tu n'as pas 5€ pour un paquet de clope (bien que c'était encore moins cher que 5€ à l'époque).

Sauf que dans cette situation je peux avoir de la gène vis a vis de ma mère car lui avouer que je fume c'est pas facile. On sait qu'on fait une bêtise et on risque de la blesser en lui avouant que l'enfant modèle a des défauts... MAIS UN PSY??? qu'est ce qu'il en a a carrer...

Le psy ne fait et ne dit rien contre toi... Tout ce qu'il dit c'est pour toi. Pour mon cas de la clope il me dirait certainement "pourquoi? que trouve tu de bon là dedans? a quel fréquence fume tu?" mais c'est tout... Il va pas entrer dans ta vie surveiller que tu fumes bien moins de 10 clopes par jours juste pour te détendre. Alors que la mère elle voit son enfant qui fume qui s'abime la santé, qui mange son argent là dedans etc etc etc...

J'ai pris un exemple a la con, mais le psy lulla, il est extérieur a ta vie. Il rentre le soir il a la conscience pour lui. Il a sa vie aussi... Tu te torture a lui avouer que tu as des envies suicidaires, mais il ne te giflera pas comme aurais pu le faire ta mère si elle lisait ca... Il va pas se ronger les sangs en entendant ca... Il a du l'entendre de beaucoup de ses patients j'imagine... On ne va pas voir un psy quand tout va bien que la vie est belle et qu'on baigne dans le bonheur...

Le truk qu'il faut que tu te dise c'est que pour qu'il t'aide comme il le faudrait, faut commencer par lui dire sans timidité ce que tu ressens... J'ai beaucoup de mal a parler de sex avec qui que ce soit, amie, famille, même ici... Mais a ma psy, je lui dit tout ce qu'il ne va pas comme a mon médecin ou a ma gygy... Pour être soigné au mieux, il faut savoir mettre sa pudeur de coté.

J'espère que tu n'attendras pas ton prochain RDV pour lui en parler. Il faut agir de toute urgence! Appel le ou si tu as un num de portable envois un sms pour lui dire que tu aimerais parler de tes idées noirs qui te poursuives depuis un temps...

Comme ca a été dit plus haut (pampa il me semble) tu ne vois pas le positif aujourd'hui car il est brouillé par toutes ces mauvaises ondes, mas tu as encore beaucoup a vivre. Oui la vie est pleine de merde haaaa ca... je te le garantie!!! je suis même prête a parier que tu en verras d'autres toutes plus écœurantes les unes que les autres... La vie c'est de la merde oui oui!!! Mais elle sait etre tellement agréable aussi... Et si la vie était un long fleuve tranquille pour qui que ce soit ca se saurai... Tout le monde a ses emmerdes, tout le monde un jour perd son grand amour, ou ses parents, ou a des problèmes d'argent ou de santé... Mais la vie ce n'est pas que ca!!... Tu as encore tellement de belles années devant et tellement de belles choses a vivre restes en convaincu.

Et rappel toi d'une chose, le bonheur ce n'est pas une chose acquise... quand ca vient c'est bien, mais quand ca vient pas tant pis...

Courage

Je trouve aussi que ce psy, n'as pas l'air de te convenir. Pourtant tu affirmes avoir trouver le bon?

Si en plus tout le monde entend tout dans la salle d'attente... Sa me bloquerai aussi.

La psy que j'avais vu ne laissait jamais de blanc ou très peu, elle me posait que des questions et j'y répondais. C'est beaucoup plus facile de s'ouvrir dans un dialogue que dans un monologue...Moi au contraire de toi je m'arrêtais jamais de parler, sa me délivrais de tout poser à plat sans qu'on me dise "tais toi tu nous saoules un peu!". Sa fait franchement du bien de pouvoir se plaindre, dire tout ce qui va pas sans retenue.

Sa doit venir de ton caractère aussi surement, c'est pour sa que tu devrais éssayer peut être un autre psy. Juste pour te faire une idée, voir si ton blocage viendrait pas de ce psy justement...

Bonne idée de ptites fleurs...
Car j'en ai vu des psys... Donc certains qui attendent que tu parles... Ben... Il s en est passé des séances où pas un mot n est sorti de ma bouche, et où mes parents payaient des séances dans le vent...

C'est MON idée, nah!

Non sérieux, si les filles sont d'accord avec ça, c'est p-ê le signe que tu dois en changer?

Didine a écrit:Je comprend qu'il puisse etre difficile de s'exprimer a haute voix parfois plutot que par message ou par lettre etc... Je me souviens a 18 ans j'ai fumé et j'arrivais pas a me payer mes clopes parce que mes parents (bien que je ne manquais de rien) ne me donnait pas d'argent de poche. Je demandait de l'argent quand je voulais, mais je devais dire a chaque fois pourquoi... Je ne sais pas mentir, je pique un phare, et j'ai un sourire de 3km. Alors j'ai fait une lettre a ma mère un soir que j'ai déposé a coté de son mug du matin (en priant pour que mon père tombe pas dessus sinon j'avais plus de tete) pour que ma mère me donne des sous pour m'acheter un paquet de clope. Il a été plus facile pour moi de lui dire par écrit "je suis une grosse boufonne je fume et j'ai pas de sous et n'ose pas t'en demander en prétextant un mensonge" plutôt que lui demander a voix haute tu n'as pas 5€ pour un paquet de clope (bien que c'était encore moins cher que 5€ à l'époque).

Sauf que dans cette situation je peux avoir de la gène vis a vis de ma mère car lui avouer que je fume c'est pas facile. On sait qu'on fait une bêtise et on risque de la blesser en lui avouant que l'enfant modèle a des défauts... MAIS UN PSY??? qu'est ce qu'il en a a carrer...

Le psy ne fait et ne dit rien contre toi... Tout ce qu'il dit c'est pour toi. Pour mon cas de la clope il me dirait certainement "pourquoi? que trouve tu de bon là dedans? a quel fréquence fume tu?" mais c'est tout... Il va pas entrer dans ta vie surveiller que tu fumes bien moins de 10 clopes par jours juste pour te détendre. Alors que la mère elle voit son enfant qui fume qui s'abime la santé, qui mange son argent là dedans etc etc etc...

J'ai pris un exemple a la con, mais le psy lulla, il est extérieur a ta vie. Il rentre le soir il a la conscience pour lui. Il a sa vie aussi... Tu te torture a lui avouer que tu as des envies suicidaires, mais il ne te giflera pas comme aurais pu le faire ta mère si elle lisait ca... Il va pas se ronger les sangs en entendant ca... Il a du l'entendre de beaucoup de ses patients j'imagine... On ne va pas voir un psy quand tout va bien que la vie est belle et qu'on baigne dans le bonheur...

Le truk qu'il faut que tu te dise c'est que pour qu'il t'aide comme il le faudrait, faut commencer par lui dire sans timidité ce que tu ressens... J'ai beaucoup de mal a parler de sex avec qui que ce soit, amie, famille, même ici... Mais a ma psy, je lui dit tout ce qu'il ne va pas comme a mon médecin ou a ma gygy... Pour être soigné au mieux, il faut savoir mettre sa pudeur de coté.

J'espère que tu n'attendras pas ton prochain RDV pour lui en parler. Il faut agir de toute urgence! Appel le ou si tu as un num de portable envois un sms pour lui dire que tu aimerais parler de tes idées noirs qui te poursuives depuis un temps...

Comme ca a été dit plus haut (pampa il me semble) tu ne vois pas le positif aujourd'hui car il est brouillé par toutes ces mauvaises ondes, mas tu as encore beaucoup a vivre. Oui la vie est pleine de merde haaaa ca... je te le garantie!!! je suis même prête a parier que tu en verras d'autres toutes plus écœurantes les unes que les autres... La vie c'est de la merde oui oui!!! Mais elle sait etre tellement agréable aussi... Et si la vie était un long fleuve tranquille pour qui que ce soit ca se saurai... Tout le monde a ses emmerdes, tout le monde un jour perd son grand amour, ou ses parents, ou a des problèmes d'argent ou de santé... Mais la vie ce n'est pas que ca!!... Tu as encore tellement de belles années devant et tellement de belles choses a vivre restes en convaincu.

Et rappel toi d'une chose, le bonheur ce n'est pas une chose acquise... quand ca vient c'est bien, mais quand ca vient pas tant pis...

Courage

Je sais bien Didine, et tu sais que je sais (oula!)... Mais je sais pas en ce moment j'arrive pas à me raisonner.
J'en ai marre de toujours devoir me battre, je suis fatiguée de voir les autres heureux et moi de toujours galérer. Je dis pas qu'il y a que moi, seulement je sais pas je dois être trop faible et j'en peux plus. Je vois pas l'effet sur demain, je vois juste tout ce bourbier dont je ne sais pas comment sortir.

Je sais que ce qu'il faut c'est surtout de la patience, mais là j'aimerais me coucher et me réveiller dans 6 mois, 2ans...

La lettre... J'écris quand ça va mal, il me suffirait d'imprimer mes écrits, mais jamais je n'oserais lui donner. Je sais pas pourquoi j'ai si peur de son regard alors que c'est un professionnel, qu'il s'en fiche...
Comme là, j'ai honte de vous dire tout ça, d'ailleurs toi même tu m'a dit que ça t'étonnais que je ne me relève pas. Je me sens nulle, je me sens faible, incapable de faire face à ça.

Le bonheur on l'attend on l'attend mais est-ce qu'on est sûrs qu'il viendra un jour ?!



Les filles, notamment Saphir ( rendons à Saphir ce qui est à Saphir ), j'ai déjà vue une autre psychiatre, mais c'était pareil ! Et même pire.
Et là Saphir, il pratique la TCC, mais a dit qu'au vu de mon passé il fallait commencer par une thérapie "simple".
Il pose des questions normalement, mais il m'a dit une fois que j'étais trop bloquée, qu'il n'avait jamais eu de patient comme ça...
Et je pense qu'il sait que c'est à moi de me débloquer et de parler. Sûrement que son silence est une tentative de me faire parler pour le combler mais ça ne marche pas. Je lui dirais la prochaine fois.

Moi je lui demanderais de commencer par des gestions banales, puis tranquillement aller en profondeur, mais avec patience. Et si y'a des questions qui te bloquent, revenir en arrière avec des choses plus banales, quitte à prendre + de temps. Au fur et à mesure, tu commenceras à parler et tu te détendras. Tu verras qu'il n'y a rien de problématique dans le fait de te dévoiler à un psy.

Voilà, peut-être que tu pourrais lui proposer ça. =)

Saphir a écrit:Moi je lui demanderais de commencer par des gestions banales, puis tranquillement aller en profondeur, mais avec patience. Et si y'a des questions qui te bloquent, revenir en arrière avec des choses plus banales, quitte à prendre + de temps. Au fur et à mesure, tu commenceras à parler et tu te détendras. Tu verras qu'il n'y a rien de problématique dans le fait de te dévoiler à un psy.

Voilà, peut-être que tu pourrais lui proposer ça. =)

Quand on parle du passé, il me pose des questions, tout va bien je réponds normalement. C'est quand je dois lui dire que là maintenant tout de suite et depuis 3 mois ça ne va pas que ça bloque.

Je vais faire un mix de tout ce que vous m'avez dit.
Je vais écrire, et si j'ose je lui donnerais.

Si j'ose pas je lui demanderais comme tu l'a dit de me poser des questions.

En tout cas pour lui le problème est identifié, j'arrive pas à parler, à m'exprimer, et j'ai trop peur du regard de mes proches.
Donc voilà je pense que pour lui il ne peut plus faire grand chose concrètement c'est à moi de me laisser un peu aller.

Je vais démissionner, c'est décidé, j'ai d'ailleurs envie d'y aller dès maintenant.

Ne me sortez pas le couplet que me sortent mes collègues. Je me fous de mon salaire (une misère soit dit en passant, sous le smic), je me fous d'avoir un CDI qui ne me permet même pas d'avoir un appartement et me paye à peine de quoi vivre.
J'en ai marre que personne ne comprenne putain ! Bien sûr beaucoup aimeraient avoir ma place, mais merde moi ça me va pas, ça me déprime complètement, je ne me sens pas à ma place, je suis sous estimée, je suis une merde qui doit faire tout ce qu'on lui dit.

Alors je sais, ce serait sage de garder mon travail et de le quitter une fois sûre d'en avoir un autre.
Mais non, je peux pas, je deviens complètement dingue.

Alors là je vais démissionner, je vais me retrouver encore plus dans la merde, après tout c'est peut être ce que je cherche j'en sais rien.

Si tu penses que c'est le mieux pour toi... Libre a toi de choisir ton destin! Tu es responsable et tu sais ce que ca t'en coute... Pourquoi te refaire tout un scénario? Tu es grande tu sais ce que tu fais. Je suis pas convaincu que ce soit la meilleure des solutions mais s'en est une... Qui ne tente rien n'a rien

Courage lulla!

Oui tu es en droit de démissionier, bien sur. Pas besoin de l'accord des autres pour sa. Seulement je suis pas sur que le réel problème soit ton travail quand même si?

Si tu démissionne pour te retrouver dans une grosse merde pire qu'avant....sa n'aura rien arranger, rien résolue. Je dis sa pour toi, pas pour te dire quoi faire, je comprend totalement que tu ne te plaise pas dans ce boulot on y passe la majeur partie de son temp alors c'est important. Mais desfois faut prendre sur soi pour pas tomber encore plus bas.
Parceque si tu retrouve pas de taf, t'as pas le droit au chomage, tu pourra pas prendre d'appart...enfin bon tu le sais mais pèse bien le pour et le contre quand même avant.

Moi aussi j'ai démissionier sans rien avoir, c'étais pas la meilleure solution mais comme dit Didine c'est étais une quand même...

Vous avez raison...

J'y suis allée, j'ai dis à mon patron que je pensais pas pouvoir continuer comme ça, que ce travail me rendait mal et qu'en étant pas bien j'étais épuisée et que c'était un cercle vicieux...
Il m'a dit de prendre le temps de réfléchir, qu'ils auraient besoin de moi au moins jusqu'à mi-novembre, et que moi pendant ce temps je cherche autre chose.

Voilà, après j'ai déprimé complètement, je suis paumée...
J'ai passé une heure devant le fleuve avec mes idées noires.

Bon, je viens tout de même vous donnez des nouvelles pour ceux que ça intéresserait /qui s’inquiéteraient.

J'ai vu mon psy et j'ai enfin pu dire "Ça ne va pas", j'ai eu le déclic quand j'ai compris que j'étais retombée dans l'anorexie (perte de cheveux par poignées, plus de règles...), je me suis dis que ça devenait trop.

Je lui ai donc parlé de ma "tentative" et dit très rapidement que ça n'allait pas.

Il m'a donc dit que j'étais retombée en dépression et m'a mise sous AD et doublé ma dose d'anxiolytiques. J'ai à l'époque déjà eu un traitement, je m'étais dit que je n'en reprendrais pas mais je vois bien que les choses vont trop loin donc je vais le prendre.

Voilà je vous dirais ce qu'il en est...

C'est une bonne chose si sa peut t'aider à y voir plus clair...Même si j'imagine que tu dois être réticente, sa va peut être te permettre de sortir la tête de l'eau!

Prend soin de toi!

Oui j'ai un peu peur, je ne trouve aucun avis sur l'AD en question... Je vais poster on ne sait jamais, peut être que quelqu'un ici en a déjà pris.

Il a proposé de me mettre en arrêt de travail également car la dépression me rend en mauvaise forme physique mais je ne sais pas si c'est une bonne idée...

Merci en tout cas !

Lulla,

Je te souhaite du courage pour surmonter cette période difficile.
Comme vu sur les messages ci dessus, on passe tous/toutes par des périodes noires, et je me suis retrouvée dans tes mots à une certaine époque de ma vie.
Ce que je peux te dire, c'est que les problèmes se résolvent. On met du temps à s'en débarrasser, mais un beau jour, ça va mieux.
Dans un premier temps, tes médicaments t'aideront à ne plus tout voir en noir. C'est une bonne chose, beaucoup ont tendance à culpabiliser parce c'est une aide "chimique", mais je pense qu'ils peuvent être de bons anges gardiens-phase 1.

Ensuite, j'ai l'impression que tu vois tous tes problèmes dans une seule globalité. Essaie plutôt de les séparer pour pouvoir les traiter un par un.
Ton taf:
Rien n'est plus important que toi, ton bien être, ta santé, ta santé mentale. Si ton taf te met des bâtons dans les roues, alors change en. J'ai vu que tu pensais démissionner. Ce n'est pas un échec, une démission. Ca veut juste dire: "Bon, j'ai pris du recul, ce travail n'est pas fait pour moi. C'est pas grave, j'en trouverai un plus adapté".
Il ne faut pas perdre de vue également que nos phobies/Tocs etc.. sont de gros boulets que l'on traîne en plus des gens "normaux". Un peu comme dans Koh Lanta: l'épreuve où les candidats se refilent avec des sacs de sable. Tout le monde "normal" part avec une base de 20 kg de sable. Nous, on part avec 40 kg, d'emblée. Minimum. Alors, si ton taf te permet de larguer déjà 20 kg de problèmes, fais le.
Tu trouveras 10 fois mieux lorsque tu seras guérie/moins déprimée.

Deuil insurmontable:
j'ai eu affaire à ça aussi. J'ai trainé ce deuil plus de 10 ans, en culpabilisant, avec des thérapies etc. Il y a une seule chose qui m'a aidée: j'ai fait une séance d'EMDR. C'est une thérapie spéciale pour les traumatismes. Je crois même (si je dis pas de bêtises) qu'elle avait fait ses preuves sur des militaires qui rentraient de guerre.
Pas beaucoup de blabla, des mouvements avec les yeux (et des tonnes de larmes en 1 heure), mais j'en suis sortie libérée. Peut être que ça pourrait marcher aussi pour toi?

Pour les problèmes de coeur, je ne peux que te témoigner mon soutien.

Après, comme tout le monde au dessus, je ne peux que t'inciter à parler de tes problèmes, mais je sais ce que c'est aussi, que d'être tellement mal qu'on ne veut pas en parler parce qu'on a le sentiment que ça ne changera rien. Au contraire. Je pense que tu n'imagines pas à quel point tes proches tiennent à toi et à quel point ils sont là pour toi dans les moments difficile. Encore faut il qu'ils soient au courant.
Le noeud dans ta gorge, qui fait que tu n'arrives pas à manger, c'est tous tes problèmes que tu gardes pour toi. Faut les cracher. T'en décharger.

Tous les problèmes ont une solution.
Courage.

Jeanne a écrit:Lulla,

Je te souhaite du courage pour surmonter cette période difficile.
Comme vu sur les messages ci dessus, on passe tous/toutes par des périodes noires, et je me suis retrouvée dans tes mots à une certaine époque de ma vie.
Ce que je peux te dire, c'est que les problèmes se résolvent. On met du temps à s'en débarrasser, mais un beau jour, ça va mieux.
Dans un premier temps, tes médicaments t'aideront à ne plus tout voir en noir. C'est une bonne chose, beaucoup ont tendance à culpabiliser parce c'est une aide "chimique", mais je pense qu'ils peuvent être de bons anges gardiens-phase 1.

Ensuite, j'ai l'impression que tu vois tous tes problèmes dans une seule globalité. Essaie plutôt de les séparer pour pouvoir les traiter un par un.
Ton taf:
Rien n'est plus important que toi, ton bien être, ta santé, ta santé mentale. Si ton taf te met des bâtons dans les roues, alors change en. J'ai vu que tu pensais démissionner. Ce n'est pas un échec, une démission. Ca veut juste dire: "Bon, j'ai pris du recul, ce travail n'est pas fait pour moi. C'est pas grave, j'en trouverai un plus adapté".
Il ne faut pas perdre de vue également que nos phobies/Tocs etc.. sont de gros boulets que l'on traîne en plus des gens "normaux". Un peu comme dans Koh Lanta: l'épreuve où les candidats se refilent avec des sacs de sable. Tout le monde "normal" part avec une base de 20 kg de sable. Nous, on part avec 40 kg, d'emblée. Minimum. Alors, si ton taf te permet de larguer déjà 20 kg de problèmes, fais le.
Tu trouveras 10 fois mieux lorsque tu seras guérie/moins déprimée.

Deuil insurmontable:
j'ai eu affaire à ça aussi. J'ai trainé ce deuil plus de 10 ans, en culpabilisant, avec des thérapies etc. Il y a une seule chose qui m'a aidée: j'ai fait une séance d'EMDR. C'est une thérapie spéciale pour les traumatismes. Je crois même (si je dis pas de bêtises) qu'elle avait fait ses preuves sur des militaires qui rentraient de guerre.
Pas beaucoup de blabla, des mouvements avec les yeux (et des tonnes de larmes en 1 heure), mais j'en suis sortie libérée. Peut être que ça pourrait marcher aussi pour toi?

Pour les problèmes de coeur, je ne peux que te témoigner mon soutien.

Après, comme tout le monde au dessus, je ne peux que t'inciter à parler de tes problèmes, mais je sais ce que c'est aussi, que d'être tellement mal qu'on ne veut pas en parler parce qu'on a le sentiment que ça ne changera rien. Au contraire. Je pense que tu n'imagines pas à quel point tes proches tiennent à toi et à quel point ils sont là pour toi dans les moments difficile. Encore faut il qu'ils soient au courant.
Le noeud dans ta gorge, qui fait que tu n'arrives pas à manger, c'est tous tes problèmes que tu gardes pour toi. Faut les cracher. T'en décharger.

Tous les problèmes ont une solution.
Courage.

Merci Jeanne pour ton soutien et ton aide, toi qui viens de nous rejoindre! ( bienvenue d'ailleurs EDIT: Ah mais non ? Tu devait juste avoir pris un peu de distance j'imagine^^ )

C'est exactement ce que mon psy m'a dit, que ça ne servait a rien de parler maintenant de ce qui ne va pas, que je voyais trop noir, que le médicament me donnerait le recul nécessaire pour analyser les problèmes et surtout envisager un avenir.

Pour le travail je ne sais vraiment pas, je change d'avis toutes les semaines. D'un côté une semaine j'en ai marre, l'autre je me dis que ça va.
J'en ai besoin pour payer mon loyer et toutes ces choses passionnantes... Et c'est un peu de stabilité dans ma vie. Ca me permet de sortir, de voir du monde, parce que des journées à pleurer dans mon lit j'en ai fait, et si j'avais pas ce boulot je le ferais tous les jours je pense.
Donc je ne sais pas... Mon avis est changeant à ce sujet.

Pour l'EMDR j'en ai déjà entendu parler, mais je ne sais pas... Est ce que tu en est sortie mieux mais sans comprendre ce qui bloquait ?
Je serais frustrée d'avoir été mal des années, qu'en quelques séances ça aille mieux mais que je ne sache pas ce qui clochait pendant tout ce temps.

Et oui parler... L'éternel problème. Celui là il va falloir du temps je pense. J'ai la "chance" d'avoir ma famille et mes amis loin, donc je peux assez aisément leur cacher que ça ne va pas.

Pour ton travail, la vraie question, c'est: est ce que tu t'y sens bien, est ce qu'il t'apporte du positif ou que du négatif?
S'il t'apporte du positif, effectivement, peut être mieux vaut attendre d'y voir plus clair. C'est vrai que d'avoir l'esprit occupé en journée, c'est vraiment bien, surtout quand on est déprimé.
Il y a aussi des cas où c'est le contraire, le travail peut venir ajouter encore une couche de négatif, il n'y a que toi qui peut être juge.

Pour l'EMDR, franchement, je n'ai pas compris du tout ce qui s'était débloqué. Je sais juste que je n'arrivais pas à accepter un deuil, et qu'après cette séance, j'ai cessé de culpabiliser (de vivre par rapport à cette personne chère, etc...).
Je t'avoue, que je n'ai même pas cherché à comprendre. Le résultat était là. C'est tout.

Merci pour le petit mot de bienvenue. Oui, j'ai eu un moment de répit, et n'avais pas trop envie de replonger dedans (superstition).

Bonjour,
Je ne sais pas si depuis tu as trouvé une solution mais si ce n'est pas le cas, l'hiver ne va pas arranger les choses. En effet, la manque de luminosité a un effet direct sur notre moral donc tu peux souffrir d'une dépression saisonnière aussi.Une façon logique de la combattre est d'avoir recours à des expositions de flux lumineux plus puissants que ceux offerts par un éclairage classique. L'utilisation d'une lampe de luminothérapie est indiquée dans ton cas.